Actuel / Garder pied dans la tourmente
© Peter Lawrence via Unsplash
Les flots rugissants et contradictoires de l’information ont de quoi donner le tournis. Il en était question le soir du Réveillon avec des amis aux réactions fort différentes.
Autour de la longue table, à la demande expresse de certaines personnes, pas question de parler politique. Lorsque le mot Gaza apparut néanmoins au détour d’un dialogue, une dame se leva et s’absenta jusqu’au retour du propos vers sa convenance. La plupart d’entre nous préférant se taire. Pourtant, à l’heure de débarrasser les assiettes, me voilà à la cuisine avec un jeune homme d’à peine vingt ans, la tête bien faite, curieux de tout. «Moi, je m’intéresse à ce qui se passe ici et dans le monde. Mais c’est si compliqué. Tellement d’infos de partout, tant de polémiques et de prises de bec… Cela devient lourd, angoissant même.» Et il enchaîne, en interprète de la génération Z. «Avant internet, ce devait être plus facile. Vous, les vieux, vous viviez plus tranquilles…»
J’ai tenté de lui répondre. Mais si tu permets, jeune homme, je précise ici ma réponse. Elle peut servir à d’autres.
Enlève-toi de l'esprit l’idée que forcément tout était mieux avant. Pour nous informer nous avions les journaux, la radio, la télé, les discussions de bistrot, pas grand-chose d’autre. Il n’empêche que les opinions opposées se croisaient vivement. Peut-être même avec plus de franchise qu’aujourd’hui, on risquait moins de se faire écarter du débat en cas de déviance… Mais grosso modo, nous suivions le récit dominant de la politique, d’un bord ou de l’autre. L’arrivée d’internet a tout changé.
Soudain, des sources d’information illimitées. Et la possibilité pour chacun de s’exprimer en public. Alors qu’hier on en était réduit aux lettres de lecteurs, prises de haut, publiées ou pas. Pour les journalistes ce fut un choc: tout à coup tout le monde pouvait prendre la parole. D’immenses fenêtres s’ouvraient, de nouvelles tribunes s’offraient à tous les coups de gueule comme à tous les sages propos. D’accord, les réseaux sociaux, ce peut être épuisant. Ils charrient tant de conneries. Mais je te rassure, dans le «bon vieux temps» on n’en disait pas moins, simplement elles se répandaient moins vite. Et les invectives n’étaient pas plus délicates.
Alors nous en sommes là, jeunes ou vieux, il faut apprendre à trier. Pas facile, il est vrai, de trouver le meilleur sur Twitter (X), Tiktok ou Instagram. Mais on y arrive. Quelle bouffée d’air, quelle liberté! Tu le vois bien: les gouvernements, effarouchés par ce brouhaha souvent contestataire, concoctent partout, même en démocratie, des systèmes pour effacer les appels à la haine, il y a déjà des lois pour ça, mais aussi contre les «fake news». Les Etats veulent se donner ainsi le droit de dire ce qui est vrai ou faux. Quelle arrogance! Comme si eux aussi ne mentaient pas parfois, comme s’ils ne manipulaient pas la réalité. Mais pas de panique, les jongleurs du net bricoleront toujours des canaux pour exprimer ce qui gêne les puissants de la politique et de l’économie.
Tu dis être troublé par les guerres qui font rage, l’Ukraine, Israël-Palestine. Beaucoup d’entre nous le sont. D’autres préfèrent tourner le robinet aux infos, éviter le sujet. C’est leur droit, mais toi qui es curieux, ne lâche pas. Il y a encore des journaux qui font bien le travail, qui tentent d’approfondir, au-delà de l’actualité. La clé pour y voir clair? L’histoire! Sans en connaître un bout, on n’y comprend rien, on se laisse porter par les propagandes. Merci Wikipedia. Cela dit, les vidéos qui courent sur le net sont précieuses aussi. Jamais une guerre n’a été montrée d’aussi près. On plonge dans les ruines, dans le martyre de Gaza, et aussi dans les rangs de Tsahal, l’armée israélienne, avec ces images étonnantes de ces jeunes hommes et femmes en uniformes qui rigolent en «selfies»… L’émotion jaillit mais tentons de la maîtriser, de garder la tête froide.
Tu trouves le déferlement des infos anxiogène. Il y a de quoi. Mais parlons-en, de cette angoisse. Certains discours visent à la susciter. A des fins diverses. Ainsi tant de gouvernements veulent nous convaincre qu’il urge de dépenser des milliards pour protéger nos pays face à l’armée russe qui peine en Ukraine! Les lobbies de l’armement jubilent. Et l’alarme climatique? Le sujet doit être pris au sérieux. De là à accepter sans broncher les façades d’interdictions moralisantes… Et puis souvenons-nous que la planète a de tous temps connu des variations. Nous efforcer de vivre plus sagement, d’épargner l’environnement, bien sûr! Mais croire que l’humanité peut influencer la marche de l’univers, franchement, n’est-ce pas errant et absurde? Alors on se calme, d’accord?
Et j’allais oublier l’intelligence artificielle! La trouille à la mode. Les XIXème et XXème siècles ont connu des révolutions technologiques extraordinaires qui ont bouleversé nos modes de vie. Plus pour le meilleur que pour le pire. On se fera aux mille tours de passe-passe des dérivés de ChatGPT, on apprendra à déjouer leurs entourloupes. Et si cette technique permet d’épargner des tâches répétitives, on ne s’en plaindra pas. Le chômage ne guettera pas qui fait usage de son intelligence, au vrai, au noble sens du terme.
Tout ce propos pour suggérer le plus important: tenter de rester libre dans sa tête. L’autre jour la très sérieuse Neue Zürcher Zeitung se posait la question: «Nos pensées sont-elles prédéterminées? Ou sont-elles libres comme un oiseau? Vous avez certainement déjà réfléchi à l'une des plus anciennes questions philosophiques…» Morale: nous sommes conditionnés par ce qui nous entoure, par la pression du réel, mais nous pouvons défendre becs et ongles l’idée du libre-arbitre! Même dans la tempête de l’information.
Enfin si cela bouillonne encore un peu trop sous le crâne, jeune homme, permets-moi un conseil. Songe au reste du monde et si possible vas-y voir. En Asie, en Afrique, en Amérique latine, on est peu porté sur l’angoisse molle. Les gens se battent sans états d’âme pour survivre et mieux vivre. L’action, ça aide aussi.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4691, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Garder pied dans la tourmente', 'subtitle' => 'Les flots rugissants et contradictoires de l’information ont de quoi donner le tournis. Il en était question le soir du Réveillon avec des amis aux réactions fort différentes.', 'subtitle_edition' => 'Les flots rugissants et contradictoires de l’information ont de quoi donner le tournis. Il en était question le soir du Réveillon avec des amis aux réactions fort différentes.', 'content' => '<p><span>Autour de la longue table, à la demande expresse de certaines personnes, pas question de parler politique. Lorsque le mot Gaza apparut néanmoins au détour d’un dialogue, une dame se leva et s’absenta jusqu’au retour du propos vers sa convenance. La plupart d’entre nous préférant se taire. Pourtant, à l’heure de débarrasser les assiettes, me voilà à la cuisine avec un jeune homme d’à peine vingt ans, la tête bien faite, curieux de tout. «Moi, je m’intéresse à ce qui se passe ici et dans le monde. Mais c’est si compliqué. Tellement d’infos de partout, tant de polémiques et de prises de bec… Cela devient lourd, angoissant même.» Et il enchaîne, en interprète de la génération Z. «Avant internet, ce devait être plus facile. Vous, les vieux, vous viviez plus tranquilles…»</span></p> <p><span>J’ai tenté de lui répondre. Mais si tu permets, jeune homme, je précise ici ma réponse. Elle peut servir à d’autres.</span></p> <p><span>Enlève-toi de l'esprit l’idée que forcément tout était mieux avant. Pour nous informer nous avions les journaux, la radio, la télé, les discussions de bistrot, pas grand-chose d’autre. Il n’empêche que les opinions opposées se croisaient vivement. Peut-être même avec plus de franchise qu’aujourd’hui, on risquait moins de se faire écarter du débat en cas de déviance… Mais grosso modo, nous suivions le récit dominant de la politique, d’un bord ou de l’autre. L’arrivée d’internet a tout changé. </span></p> <p><span>Soudain, des sources d’information illimitées. Et la possibilité pour chacun de s’exprimer en public. Alors qu’hier on en était réduit aux lettres de lecteurs, prises de haut, publiées ou pas. Pour les journalistes ce fut un choc: tout à coup tout le monde pouvait prendre la parole. D’immenses fenêtres s’ouvraient, de nouvelles tribunes s’offraient à tous les coups de gueule comme à tous les sages propos. D’accord, les réseaux sociaux, ce peut être épuisant. Ils charrient tant de conneries. Mais je te rassure, dans le «bon vieux temps» on n’en disait pas moins, simplement elles se répandaient moins vite. Et les invectives n’étaient pas plus délicates. </span></p> <p><span>Alors nous en sommes là, jeunes ou vieux, il faut apprendre à trier. Pas facile, il est vrai, de trouver le meilleur sur Twitter (X), Tiktok ou Instagram. Mais on y arrive. Quelle bouffée d’air, quelle liberté! Tu le vois bien: les gouvernements, effarouchés par ce brouhaha souvent contestataire, concoctent partout, même en démocratie, des systèmes pour effacer les appels à la haine, il y a déjà des lois pour ça, mais aussi contre les «fake news». Les Etats veulent se donner ainsi le droit de dire ce qui est vrai ou faux. Quelle arrogance! Comme si eux aussi ne mentaient pas parfois, comme s’ils ne manipulaient pas la réalité. Mais pas de panique, les jongleurs du net bricoleront toujours des canaux pour exprimer ce qui gêne les puissants de la politique et de l’économie.</span></p> <p><span>Tu dis être troublé par les guerres qui font rage, l’Ukraine, Israël-Palestine. Beaucoup d’entre nous le sont. D’autres préfèrent tourner le robinet aux infos, éviter le sujet. C’est leur droit, mais toi qui es curieux, ne lâche pas. Il y a encore des journaux qui font bien le travail, qui tentent d’approfondir, au-delà de l’actualité. La clé pour y voir clair? L’histoire! Sans en connaître un bout, on n’y comprend rien, on se laisse porter par les propagandes. Merci Wikipedia. Cela dit, les vidéos qui courent sur le net sont précieuses aussi. Jamais une guerre n’a été montrée d’aussi près. On plonge dans les ruines, dans le martyre de Gaza, et aussi dans les rangs de Tsahal, l’armée israélienne, avec ces images étonnantes de ces jeunes hommes et femmes en uniformes qui rigolent en «selfies»… L’émotion jaillit mais tentons de la maîtriser, de garder la tête froide.</span></p> <p><span>Tu trouves le déferlement des infos anxiogène. Il y a de quoi. Mais parlons-en, de cette angoisse. Certains discours visent à la susciter. A des fins diverses. Ainsi tant de gouvernements veulent nous convaincre qu’il urge de dépenser des milliards pour protéger nos pays face à l’armée russe qui peine en Ukraine! Les lobbies de l’armement jubilent. Et l’alarme climatique? Le sujet doit être pris au sérieux. De là à accepter sans broncher les façades d’interdictions moralisantes… Et puis souvenons-nous que la planète a de tous temps connu des variations. Nous efforcer de vivre plus sagement, d’épargner l’environnement, bien sûr! Mais croire que l’humanité peut influencer la marche de l’univers, franchement, n’est-ce pas errant et absurde? Alors on se calme, d’accord? </span></p> <p><span>Et j’allais oublier l’intelligence artificielle! La trouille à la mode. Les XIXème et XXème siècles ont connu des révolutions technologiques extraordinaires qui ont bouleversé nos modes de vie. Plus pour le meilleur que pour le pire. On se fera aux mille tours de passe-passe des dérivés de ChatGPT, on apprendra à déjouer leurs entourloupes. Et si cette technique permet d’épargner des tâches répétitives, on ne s’en plaindra pas. Le chômage ne guettera pas qui fait usage de son intelligence, au vrai, au noble sens du terme.</span></p> <p><span>Tout ce propos pour suggérer le plus important: tenter de rester libre dans sa tête. L’autre jour la très sérieuse <em>Neue Zürcher Zeitung</em> se posait la question: «Nos pensées sont-elles prédéterminées? Ou sont-elles libres comme un oiseau? Vous avez certainement déjà réfléchi à l'une des plus anciennes questions philosophiques…» Morale: nous sommes conditionnés par ce qui nous entoure, par la pression du réel, mais nous pouvons défendre becs et ongles l’idée du libre-arbitre! Même dans la tempête de l’information.</span></p> <p><span>Enfin si cela bouillonne encore un peu trop sous le crâne, jeune homme, permets-moi un conseil. Songe au reste du monde et si possible vas-y voir. En Asie, en Afrique, en Amérique latine, on est peu porté sur l’angoisse molle. Les gens se battent sans états d’âme pour survivre et mieux vivre. L’action, ça aide aussi.</span></p>', 'content_edition' => 'Autour de la longue table, à la demande expresse de certaines personnes, pas question de parler politique. Lorsque le mot Gaza apparut néanmoins au détour d’un dialogue, une dame se leva et s’absenta jusqu’au retour du propos vers sa convenance. La plupart d’entre nous préférant se taire. Pourtant, à l’heure de débarrasser les assiettes, me voilà à la cuisine avec un jeune homme d’à peine vingt ans, la tête bien faite, curieux de tout. «Moi, je m’intéresse à ce qui se passe ici et dans le monde. Mais c’est si compliqué. Tellement d’infos de partout, tant de polémiques et de prises de bec… Cela devient lourd, angoissant même.» Et il enchaîne, en interprète de la génération Z. «Avant internet, ce devait être plus facile. Vous, les vieux, vous viviez plus tranquilles…» J’ai tenté de lui répondre. Mais si tu permets, jeune homme, je précise ici ma réponse. Elle peut servir à d’autres. Enlève-toi de l'esprit l’idée que forcément tout était mieux avant. Pour nous informer nous avions les journaux, la radio, la télé, les discussions de bistrot, pas grand-chose d’autre. Il n’empêche que les opinions opposées se croisaient vivement. Peut-être même avec plus de franchise qu’aujourd’hui, on risquait moins de se faire écarter du débat en cas de déviance… Mais grosso modo, nous suivions le récit dominant de la politique, d’un bord ou de l’autre. L’arrivée d’internet a tout changé.', 'slug' => 'garder-pied-dans-la-tourmente', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 398, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Jacques Pilet', 'description' => 'Les flots rugissants et contradictoires de l’information ont de quoi donner le tournis. Il en était question le soir du Réveillon avec des amis aux réactions fort différentes.', 'title' => 'Garder pied dans la tourmente', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4691, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Garder pied dans la tourmente', 'subtitle' => 'Les flots rugissants et contradictoires de l’information ont de quoi donner le tournis. Il en était question le soir du Réveillon avec des amis aux réactions fort différentes.', 'subtitle_edition' => 'Les flots rugissants et contradictoires de l’information ont de quoi donner le tournis. Il en était question le soir du Réveillon avec des amis aux réactions fort différentes.', 'content' => '<p><span>Autour de la longue table, à la demande expresse de certaines personnes, pas question de parler politique. Lorsque le mot Gaza apparut néanmoins au détour d’un dialogue, une dame se leva et s’absenta jusqu’au retour du propos vers sa convenance. La plupart d’entre nous préférant se taire. Pourtant, à l’heure de débarrasser les assiettes, me voilà à la cuisine avec un jeune homme d’à peine vingt ans, la tête bien faite, curieux de tout. «Moi, je m’intéresse à ce qui se passe ici et dans le monde. Mais c’est si compliqué. Tellement d’infos de partout, tant de polémiques et de prises de bec… Cela devient lourd, angoissant même.» Et il enchaîne, en interprète de la génération Z. «Avant internet, ce devait être plus facile. Vous, les vieux, vous viviez plus tranquilles…»</span></p> <p><span>J’ai tenté de lui répondre. Mais si tu permets, jeune homme, je précise ici ma réponse. Elle peut servir à d’autres.</span></p> <p><span>Enlève-toi de l'esprit l’idée que forcément tout était mieux avant. Pour nous informer nous avions les journaux, la radio, la télé, les discussions de bistrot, pas grand-chose d’autre. Il n’empêche que les opinions opposées se croisaient vivement. Peut-être même avec plus de franchise qu’aujourd’hui, on risquait moins de se faire écarter du débat en cas de déviance… Mais grosso modo, nous suivions le récit dominant de la politique, d’un bord ou de l’autre. L’arrivée d’internet a tout changé. </span></p> <p><span>Soudain, des sources d’information illimitées. Et la possibilité pour chacun de s’exprimer en public. Alors qu’hier on en était réduit aux lettres de lecteurs, prises de haut, publiées ou pas. Pour les journalistes ce fut un choc: tout à coup tout le monde pouvait prendre la parole. D’immenses fenêtres s’ouvraient, de nouvelles tribunes s’offraient à tous les coups de gueule comme à tous les sages propos. D’accord, les réseaux sociaux, ce peut être épuisant. Ils charrient tant de conneries. Mais je te rassure, dans le «bon vieux temps» on n’en disait pas moins, simplement elles se répandaient moins vite. Et les invectives n’étaient pas plus délicates. </span></p> <p><span>Alors nous en sommes là, jeunes ou vieux, il faut apprendre à trier. Pas facile, il est vrai, de trouver le meilleur sur Twitter (X), Tiktok ou Instagram. Mais on y arrive. Quelle bouffée d’air, quelle liberté! Tu le vois bien: les gouvernements, effarouchés par ce brouhaha souvent contestataire, concoctent partout, même en démocratie, des systèmes pour effacer les appels à la haine, il y a déjà des lois pour ça, mais aussi contre les «fake news». Les Etats veulent se donner ainsi le droit de dire ce qui est vrai ou faux. Quelle arrogance! Comme si eux aussi ne mentaient pas parfois, comme s’ils ne manipulaient pas la réalité. Mais pas de panique, les jongleurs du net bricoleront toujours des canaux pour exprimer ce qui gêne les puissants de la politique et de l’économie.</span></p> <p><span>Tu dis être troublé par les guerres qui font rage, l’Ukraine, Israël-Palestine. Beaucoup d’entre nous le sont. D’autres préfèrent tourner le robinet aux infos, éviter le sujet. C’est leur droit, mais toi qui es curieux, ne lâche pas. Il y a encore des journaux qui font bien le travail, qui tentent d’approfondir, au-delà de l’actualité. La clé pour y voir clair? L’histoire! Sans en connaître un bout, on n’y comprend rien, on se laisse porter par les propagandes. Merci Wikipedia. Cela dit, les vidéos qui courent sur le net sont précieuses aussi. Jamais une guerre n’a été montrée d’aussi près. On plonge dans les ruines, dans le martyre de Gaza, et aussi dans les rangs de Tsahal, l’armée israélienne, avec ces images étonnantes de ces jeunes hommes et femmes en uniformes qui rigolent en «selfies»… L’émotion jaillit mais tentons de la maîtriser, de garder la tête froide.</span></p> <p><span>Tu trouves le déferlement des infos anxiogène. Il y a de quoi. Mais parlons-en, de cette angoisse. Certains discours visent à la susciter. A des fins diverses. Ainsi tant de gouvernements veulent nous convaincre qu’il urge de dépenser des milliards pour protéger nos pays face à l’armée russe qui peine en Ukraine! Les lobbies de l’armement jubilent. Et l’alarme climatique? Le sujet doit être pris au sérieux. De là à accepter sans broncher les façades d’interdictions moralisantes… Et puis souvenons-nous que la planète a de tous temps connu des variations. Nous efforcer de vivre plus sagement, d’épargner l’environnement, bien sûr! Mais croire que l’humanité peut influencer la marche de l’univers, franchement, n’est-ce pas errant et absurde? Alors on se calme, d’accord? </span></p> <p><span>Et j’allais oublier l’intelligence artificielle! La trouille à la mode. Les XIXème et XXème siècles ont connu des révolutions technologiques extraordinaires qui ont bouleversé nos modes de vie. Plus pour le meilleur que pour le pire. On se fera aux mille tours de passe-passe des dérivés de ChatGPT, on apprendra à déjouer leurs entourloupes. Et si cette technique permet d’épargner des tâches répétitives, on ne s’en plaindra pas. Le chômage ne guettera pas qui fait usage de son intelligence, au vrai, au noble sens du terme.</span></p> <p><span>Tout ce propos pour suggérer le plus important: tenter de rester libre dans sa tête. L’autre jour la très sérieuse <em>Neue Zürcher Zeitung</em> se posait la question: «Nos pensées sont-elles prédéterminées? Ou sont-elles libres comme un oiseau? Vous avez certainement déjà réfléchi à l'une des plus anciennes questions philosophiques…» Morale: nous sommes conditionnés par ce qui nous entoure, par la pression du réel, mais nous pouvons défendre becs et ongles l’idée du libre-arbitre! Même dans la tempête de l’information.</span></p> <p><span>Enfin si cela bouillonne encore un peu trop sous le crâne, jeune homme, permets-moi un conseil. Songe au reste du monde et si possible vas-y voir. En Asie, en Afrique, en Amérique latine, on est peu porté sur l’angoisse molle. Les gens se battent sans états d’âme pour survivre et mieux vivre. L’action, ça aide aussi.</span></p>', 'content_edition' => 'Autour de la longue table, à la demande expresse de certaines personnes, pas question de parler politique. Lorsque le mot Gaza apparut néanmoins au détour d’un dialogue, une dame se leva et s’absenta jusqu’au retour du propos vers sa convenance. La plupart d’entre nous préférant se taire. Pourtant, à l’heure de débarrasser les assiettes, me voilà à la cuisine avec un jeune homme d’à peine vingt ans, la tête bien faite, curieux de tout. «Moi, je m’intéresse à ce qui se passe ici et dans le monde. Mais c’est si compliqué. Tellement d’infos de partout, tant de polémiques et de prises de bec… Cela devient lourd, angoissant même.» Et il enchaîne, en interprète de la génération Z. «Avant internet, ce devait être plus facile. Vous, les vieux, vous viviez plus tranquilles…» J’ai tenté de lui répondre. Mais si tu permets, jeune homme, je précise ici ma réponse. Elle peut servir à d’autres. Enlève-toi de l'esprit l’idée que forcément tout était mieux avant. Pour nous informer nous avions les journaux, la radio, la télé, les discussions de bistrot, pas grand-chose d’autre. Il n’empêche que les opinions opposées se croisaient vivement. Peut-être même avec plus de franchise qu’aujourd’hui, on risquait moins de se faire écarter du débat en cas de déviance… Mais grosso modo, nous suivions le récit dominant de la politique, d’un bord ou de l’autre. L’arrivée d’internet a tout changé.', 'slug' => 'garder-pied-dans-la-tourmente', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 398, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4895, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les leçons du Portugal', 'subtitle' => 'Le 50ème anniversaire de la Révolution des Œillets qui mit fin à la dictature de Salazar et à l’époque coloniale se rappelle à nous. Que tirer de cette célébration? Un cas historique et aussi la sagesse d’un peuple, dont d’autres peuvent être jaloux.', 'subtitle_edition' => 'Le 50ème anniversaire de la Révolution des Œillets qui mit fin à la dictature de Salazar et à l’époque coloniale se rappelle à nous. Que tirer de cette célébration? Un cas historique et aussi la sagesse d’un peuple, dont d’autres peuvent être jaloux.', 'content' => '<p><span>Le soulèvement de l’armée, entraîné par de jeunes officiers, puis le renversement du pouvoir, sans faire couler le sang, n’a guère de précédent dans l’histoire. L’exploit résultait de la fatigue des soldats engagés dans une guerre meurtrière de part et d’autre, et aussi du constat de l’impasse, d’un combat indéfendable, trop longtemps prolongé. Cette lucidité et cette détermination à en finir chez les militaires fait exception. Y en aura-t-il d’autres à travers le monde aujourd’hui secoué par tant de fièvres belliqueuses?</span></p> <p><span>Prenons acte de cet épisode de la décolonisation. Dans un «empire» qui, à partir d’un tout petit pays, s’était installé, depuis le XVIème siècle, en Afrique, en Amérique (le Brésil!) et en Asie (à Goa, libéré en 1961 par Nehru). Le pouvoir surgi en 1974 géra son retrait avec une dignité remarquable. Je me souviens d’avoir interviewé le dernier gouverneur portugais à la veille de son départ du Mozambique, pour <em>Temps présent</em>. Il tendait la main aux rebelles du Frelimo, plein d’espoir quant à l’avenir d’une relation post-coloniale apaisée. Ce pays, comme l’Angola et la Guinée Bissau, a connu ensuite des temps agités, des guerres civiles, mais on y parle encore portugais et personne aujourd’hui n’y pourfend l’influence de l’ancien colonisateur. Il n’y eut quasiment pas de règlements de compte sanglants après coup. Quant aux nombreux Blancs qui quittèrent cette terre qu’ils croyaient leur, ils furent réintégrés dans la mère-patrie, amers certes, mais sans trop de mal. Pour la plupart ce fut pourtant un déchirement terrible. Nous avions filmé leur attente de l’embarquement, au port de Beira, veillant jour et nuit sur leurs caisses et valises, chargées de leur passé.</span></p> <p><span>Le livre du journaliste Jean-Jacques Fontaine (voir ci-dessous) raconte, à travers des portraits, plusieurs en lien avec la Suisse, le tournant du 25 juillet 1974 et ce qui s’ensuivit. Abordant ensuite la présence si nombreuse des Portugais chez nous, non pas du fait de la Révolution des Œillets mais en quête d’un meilleur sort économique. D’ailleurs souvent oublieux de cet épisode historique. </span></p> <p><span>Lors de la présentation de l’ouvrage au Club suisse de la presse, la journaliste genevoise Joelle Kuntz qui suivit les évènements sur place a mis en exergue avec éloquence une autre leçon du Portugal. Le demi-siècle passé depuis lors y a été remarquablement apaisé et démocratique. Rejetant les extrêmes de droite et de gauche, l’électorat a alterné ses préférences entre le centre-droit et le centre-gauche, applaudi aussi l’entrée dans l’Union européenne dont les soutiens ont permis au pays de se moderniser. Trains, routes, équipements publics… le Portugal a basculé dans une ère nouvelle, heureuse. Il est vrai qu’en mars dernier, le jeune parti dit d’extrême droite, en tout cas libéral et conservateur, a obtenu 18% des voix. Il ne se nourrit pas de quelque nostalgie salazariste mais d’une addition de mécontentements. Comme ailleurs autour de l’immigration – les Brésiliens affluent! –, autour des lourdeurs bureaucratiques, autour des frustrations sociales. Il faut dire que les dernières années ont été dures. En 2020, l’Etat outrepassait toutes les limites de l’endettement. Et en 2023, le gouvernement de centre-gauche sortant, battu aux dernières élections, a redressé la barre avec un budget bénéficiaire. Au prix d’efforts peu communs, des mesures drastiques à tous les étages, coupes dans le domaine social et augmentation de certains impôts.</span></p> <p><span>Qu’en conclure? Les Portugais sont pragmatiques, réalistes, entreprenants. A la différence d’autres Européens – n’est-ce pas, amis Français? – ils ne rabâchent pas les couplets aigris et masochistes du déclin. Leurs débats politiques sont chauds mais ne tournent pas aux empoignades haineuses et violentes comme on a pu le voir ailleurs. Ils témoignent, sur la durée est sur le fond, d’une forme de sagesse.</span></p> <p><span>Les Portugais en Suisse sont au nombre de 420’000 (dont 162’000 de double-nationaux). Socialement très bien intégrés mais la plupart </span><span>restant sur leur quant à soi civique. Beaucoup nous quittent, plus qu’il n’en arrive. Pour leurs racines familiales, si importantes dans cette culture, pour des raisons économiques aussi, ils préfèrent passer leur retraite dans leur pays. Leurs enfants restant souvent dans l’ancrage helvétique. Ces vagues successives d’immigration – Jean-Jacques Fontaine l’évoque bien – sont diverses: au début, des gens très modestes, beaucoup analphabètes, venant surtout du nord, aujourd’hui de plus en plus qualifiés, en quête d’emplois bien rémunérés qu’ils ne trouvent pas chez eux. </span></p> <p><span>Ce large pan de la population suisse, trop ignoré parce que ne posant aucune difficulté, témoigne ici aussi du bon sens, de l’ardeur au travail, de la lucidité que relèvent les connaisseurs du Portugal. C’est à eux aussi que nous devrions adresser nos hommages. Autant qu’aux soldats de la Révolution des Œillets.</span></p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714057398_larevolutiondesoeilletsa50ans.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="319" /></p> <h4>«La Révolution des Œillets a 50 ans... Exilés et émigrés portugais en Suisse, 1974-2024», Jean-Jacques Fontaine, Editions de L'Harmattan, 186 pages.</h4>', 'content_edition' => 'Le soulèvement de l’armée, entraîné par de jeunes officiers, puis le renversement du pouvoir, sans faire couler le sang, n’a guère de précédent dans l’histoire. L’exploit résultait de la fatigue des soldats engagés dans une guerre meurtrière de part et d’autre, et aussi du constat de l’impasse, d’un combat indéfendable, trop longtemps prolongé. Cette lucidité et cette détermination à en finir chez les militaires fait exception. Y en aura-t-il d’autres à travers le monde aujourd’hui secoué par tant de fièvres belliqueuses? Prenons acte de cet épisode de la décolonisation. Dans un «empire» qui, à partir d’un tout petit pays, s’était installé, depuis le XVIème siècle, en Afrique, en Amérique (le Brésil!) et en Asie (à Goa, libéré en 1961 par Nehru). Le pouvoir surgi en 1974 géra son retrait avec une dignité remarquable. Je me souviens d’avoir interviewé le dernier gouverneur portugais à la veille de son départ du Mozambique, pour Temps présent. Il tendait la main aux rebelles du Frelimo, plein d’espoir quant à l’avenir d’une relation post-coloniale apaisée.', 'slug' => 'les-lecons-du-portugal', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 42, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4893, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La démocratie... tout en souplesse', 'subtitle' => 'Il y a des jours où l’accumulation d’informations finit par troubler nos certitudes. Celle, par exemple, de savoir l’Europe ancrée dans la démocratie. A chacun d’en juger…', 'subtitle_edition' => 'Il y a des jours où l’accumulation d’informations finit par troubler nos certitudes. Celle, par exemple, de savoir l’Europe ancrée dans la démocratie. A chacun d’en juger…', 'content' => '<ul> <li><span>La directrice de France Inter, Adèle van Reeth, parée d’un titre de philosophe, déclare avec une belle assurance que la radio publique accueille toutes les opinions… sauf en ce qui touche à l’écologie et au réchauffement climatique! Comme ce fut le cas pour le Covid. Sur ces sujets, les contestations sont bannies. Ce qui, soit dit en passant, fait le beurre d’une chaîne comme CNews qui aborde librement sinon objectivement ces thèmes plus controversés qu’il n’y paraît.</span></li> <li><span>France encore. La cheffe du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, ainsi que la septième de la liste du même parti aux élections européennes, Rima Hassan, ont été convoquées devant un juge pour «apologie du terrorisme» en raison de leurs déclarations sur la guerre à Gaza. La gauche socialiste en désaccord politique profond avec cette formation proteste contre cette atteinte à la liberté d’expression. </span></li> <li><span>Franc enfin. Le directeur des rédactions du groupe breton <em>Le Télégramme</em>, Samuel Petit, s’indigne: plusieurs de ses journalistes ont été harcelés par des convocations judiciaires pour «violation du secret de fonction», autrement dit pour excès de curiosité quant au fonctionnement des administrations. Et même pour avoir osé photographié un incendie à l’aide d’un drone. Tendance aussi constatée dans d’autres journaux régionaux. Le patron de presse souligne que la mission d'information «relève des médias et des journalistes professionnels dont les rôles sont établis et reconnus», après avoir rappelé que le métier de journaliste «n'est pas de relayer une communication maîtrisée des pouvoirs publics, mais d'informer les citoyens».</span></li> <li><span>L’Italie fête ce 25 avril sa libération, la fin du règne de Mussolini. L’écrivain Antonio Scurati devait lire un texte personnel à cette occasion sur la 3ème chaîne de la RAI. Il entendait affirmer que le parti de Giorgia Meloni peine à se dire «anti-fasciste». L’émission a été annulée. La Première ministre, ainsi visée, affirme qu’elle n’est pour rien dans cette décision. Mais le climat est lourd dans l’organe public de radio-télévision. Les associations de journalistes protestent contre ce qui est qualifié de censure.</span></li> <li><span>En Allemagne, le climat électoral est tendu. La montée dans les sondages de l’AfD, parti d’extrême droite ou qualifié aussi «nationaliste-populiste», inquiète une grande part de l’opinion. Au point que certains milieux ont lancé récemment une pétition réclamant son interdiction! Elle aurait recueilli plus d'un million de signatures. En réponse, quelques politiciens de droite ont suivi l’exemple et recueillent des signatures pour bannir du champ les Verts, accusés d’avoir entraîné le pays dans une grave crise économique. Ces initiatives aberrantes n’ont aucune chance d’aboutir. Il n’empêche, c’est un mauvais signe.</span></li> <li><span>Et en Suisse? Le site <em>L’Impertinent</em> de notre consœur Amèle Debey a analysé minutieusement tous les documents officiels disponibles sur la gestion de la crise sanitaire par les autorités fédérales. L’article en dit long sur les divisions en leur sein et les pressions exercées. Ces révélations trouvent écho sur les sites étrangers en bataille sur ce terrain. Mais aucun média ne s’en est fait l’écho ici.</span></li> <li><span>Le professeur aux universités de Neuchâtel et Lausanne, depuis peu à la retraite, Eric Verrechia, spécialiste en géologie et biologie, révélait l’autre soir lors d’une conférence publique à Lausanne son expérience fâcheuse avec la RTS. Sans nullement nier le réchauffement climatique, il a étudié de façon approfondie le phénomène dans le temps et l’espace terrestre, brassé tous les chiffres disponibles et vérifiés. Ses constatations apportent des nuances importantes aux titres-chocs, aux affirmations simplistes habituellement lancées. Ainsi il a dénoncé des erreurs dans des documents publiés sur le site de la RTS. Il les a fait connaître, souhaité un débat ouvert, mais il n’a reçu aucune réponse. Le sujet est tabou. </span></li> </ul> <p>Ce florilège vous paraît paranoïaque? Dites-le nous. Il s’agit de bien se garder des généralisations. Mais rapprocher de telles nouvelles nous paraît propice à la réflexion sur nos libertés d’expression.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-democratie-tout-en-souplesse', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 38, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4886, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Suisse-Palestine: d’obscurs blocages', 'subtitle' => 'L’alignement de la Suisse sur les positions américaines et israéliennes devient patent. Sinon comment expliquer le refus de débloquer les 20 millions promis à l’UNRWA, l’entité de l’ONU qui assure depuis 1950 un soutien alimentaire, sanitaire et éducatif, auprès des réfugiés palestiniens, dans les territoires occupés, ainsi qu’à Gaza? Et voilà que même des banques suisses emboîtent le pas et refusent des versements à destination de cette organisation humanitaire.', 'subtitle_edition' => 'L’alignement de la Suisse sur les positions américaines et israéliennes devient patent. Sinon comment expliquer le refus de débloquer les 20 millions promis à l’UNRWA, l’entité de l’ONU qui assure depuis 1950 un soutien alimentaire, sanitaire et éducatif, auprès des réfugiés palestiniens, dans les territoires occupés, ainsi qu’à Gaza? Et voilà que même des banques suisses emboîtent le pas et refusent des versements à destination de cette organisation humanitaire.', 'content' => '<p><span>Un récent reportage de «Temps présent» montrait les efforts du patron de l’UNRWA, le Neuchâtelois Philippe Lazzarini, pour trouver les fonds nécessaires à la poursuite de ses activités. Soulignant que cette structure n’a rien à voir avec le Hamas, que la dizaine d’employés (sur un total de 30’000!) accusés d’avoir soutenu l’agression du 7 octobre, ont été aussitôt licenciés. Les autorités israéliennes parlent maintenant de 400 «suspects». La tournée à Berne du haut-responsable suisse a été frustrante. Il dut se contenter d’un rapide contact avec trois petits groupes de parlementaires. Glacial à droite. Ainsi donc la Suisse suspend son aide, comme les Etats-Unis, alors que des proches alliés d’Israël, comme l’Allemagne – qui a même augmenté sa contribution –, la Grande-Bretagne et la France, après avoir interrompu leurs versements au moment des premières accusations israéliennes, les ont repris ensuite. Et pour cause. La situation humanitaire reste catastrophique à Gaza. Le nombre des camions autorisés à y entrer reste largement insuffisant. La plupart des hôpitaux ont été détruits. Les bombardements et les tirs se poursuivent, tuant, selon certaines estimations, entre 50 et 100 personnes par jour. Des dizaines de secouristes de l’UNRWA et des rares ONG encore actives ont été blessés, tués ou chassés. Le patron suisse de l’organisme humanitaire onusien n’est plus autorisé à se rendre sur place.</span></p> <p><span> Il est vrai que les combattants du Hamas, certes décimés et affaiblis, n’ont pas été «éradiqués» , qu’ils résistent encore et qu’ils gardent encore en otage une centaine de malheureux. Mais c’est la population, les nombreux enfants en particulier, qui en paie le prix. Alors que ne se dessine aucune perspective de négociation, de trêve ou de cessez-le-feu.</span></p> <p><span>La diversion voulue par le gouvernement d’extrême droite israélien a atteint son but. On ne parle plus que de l’affrontement Israël-Iran, relancé par l’attaque de l’ambassade iranienne en Syrie, puis par la riposte dûment calibrée, annoncée et d’ailleurs annihilée avec succès. On s’accroche au suspense d’une possible escalade régionale de la guerre. Et en attendant, que les Gazaouis continuent de souffrir et de mourir. Que les habitants de Cisjordanie voient, sans que le monde ne s’en alarme, les colons israéliens s’emparer, jour après jour, avec l’aide de l’armée, de nouvelles terres qui ne leur appartiennent nullement selon le droit.</span></p> <p><span>Pour en revenir à l’UNRWA, il est clair que Netanyahou et ses alliés extrémistes souhaitent sa paralysie, sa disparition. Sans même esquisser ce qui pourrait la remplacer. Plusieurs ministres ne s’en cachent pas: il s’agit de pousser le plus grand nombre possible de Palestiniens à quitter le territoire de Gaza afin de le réoccuper et de le coloniser à nouveau. Sans que personne ne sache où ses deux millions et demi d'habitants pourraient aller, les voisins arabes refusant farouchement de les accueillir. </span></p> <p><span>Paradoxe: si l’UNRWA n’est plus en mesure d’organiser dans les écoles son enseignement qui exclut la haine, ce sont les islamistes de tous bords qui prendront le relais et aggraveront encore la donne future. Mais dans leur fureur les dirigeants israéliens paraissent n’en avoir cure.</span></p> <p><span>La tragédie vécue par la population de Gaza dure depuis des années. Enfermée, maintes fois attaquée, bien avant l’attaque criminelle contre Israël, le 7 octobre. Devant la tournure extrême qu’a pris le conflit ces six derniers mois, comment justifier le blocage d’une aide humanitaire à travers les Nations Unies? Officiellement le gouvernement suisse tergiverse. De fait il s’aligne sur la position des Etats-Unis. Sur ce terrain comme sur d’autres. Faut-il d’autres signes? Lorsqu’un avion israélien a bombardé un espace diplomatique iranien à Damas, violation plus qu’évidente du droit international, le DFAE n’a pas bronché. Mais il a protesté, à raison d’ailleurs du point de vue juridique, contre l’envoi des drones et missiles sur Israël. Washington prépare maintenant un nouveau train de sanctions contre Téhéran, Bruxelles emboîte le pas. Ne nous étonnons pas si la Suisse s’avise de suivre…</span></p> <p><span>Et voilà que des banques suisses font du zèle dans le même sens. <em>Le Courrier</em> de Genève révèle que le versement d’un particulier à l’UNRWA a été bloqué… par la Banque cantonale genevoise. Celle-ci s’en est expliquée: «Le paiement que vous avez ordonné le 25 février 2024 en faveur d’UNRWA en Palestine ne correspondant pas à notre politique d’affaires, nous n’avons pas été en mesure d’y donner suite.» Ce n’est pas tout. Dixit le quotidien: «L’affaire n’est pas un phénomène isolé. Présidente de l’association Parrainages d’enfants de Palestine, sise à Genève, Michèle Courvoisier ne parvient plus à faire de virements à son association partenaire en Cisjordanie depuis le 7 octobre (…) Depuis, l’organisation passe par une banque européenne, ce qui renchérit ses coûts d’envoi. Et ce ne sont pas seulement les virements vers la Cisjordanie ou Gaza qui sont visés. UBS bloque les versements de ses client·es sur le compte suisse de cette association».</span></p> <p><span>Ces blocages, officiels ou commerciaux, ces discours à deux-poids-deux-mesures posent certes un problème éthique. Mais aussi, froidement considérés, la question de nos intérêts. La Suisse gagne-t-elle vraiment à cet alignement? Une grande partie du monde ne partage pas la vision dite occidentale, nos indignations à sens unique. Si notre pays veut préserver sa crédibilité internationale, son attachement au droit humanitaire qu’il brandit si volontiers, il ferait bien, pas seulement au nom de la neutralité, de restaurer, dans la mesure du possible, son libre-arbitre. On en est loin. Le Conseil de sécurité de l’ONU vient de voter sur la proposition d’admettre la Palestine comme membre à part entière plutôt que membre-observateur comme aujourd'hui. Les Etats-Unis ont mis leur veto. Douze pays ont dit oui. Deux se sont abstenus: la Grande-Bretagne et la Suisse. Tout est dit ainsi sur la position de notre gouvernement. Quant à l’UNRWA, elle risque d’attendre longtemps encore les vingt millions de Berne. Alors que son action est plus indispensable que jamais.</span></p>', 'content_edition' => 'Un récent reportage de «Temps présent» montrait les efforts du patron de l’UNRWA, le Neuchâtelois Philippe Lazzarini, pour trouver les fonds nécessaires à la poursuite de ses activités. Soulignant que cette structure n’a rien à voir avec le Hamas, que la dizaine d’employés (sur un total de 30’000!) accusés d’avoir soutenu l’agression du 7 octobre, ont été aussitôt licenciés. Les autorités israéliennes parlent maintenant de 400 «suspects». La tournée à Berne du haut-responsable suisse a été frustrante. Il n’a pas été reçu par le DFAE, ni par la DDC. Il dut se contenter d’un rapide contact avec deux petits groupes de parlementaires. Glacial à droite. Ainsi donc la Suisse suspend son aide, comme les Etats-Unis, alors que des proches alliés d’Israël, comme l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France, après avoir interrompu leurs versements au moment des premières accusations israéliennes, les ont repris ensuite. Et pour cause. La situation humanitaire reste catastrophique à Gaza. Le nombre des camions autorisés à y entrer reste largement insuffisant.', 'slug' => 'suisse-palestine-d-obscurs-blocages', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 108, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4884, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le dernier fantasme de García Márquez', 'subtitle' => '«Nous nous reverrons en août», Gabriel García Márquez, traduit de l'espagnol (Colombie) par Gabriel Iaculli, Editions Grasset, 144 pages.', 'subtitle_edition' => '«Nous nous reverrons en août», Gabriel García Márquez, traduit de l'espagnol (Colombie) par Gabriel Iaculli, Editions Grasset, 144 pages.', 'content' => '<p>Un inédit du grand «Gabo», prix Nobel de littérature en 1982, surgit dix ans après sa mort. <em>Nous nous verrons en août</em> raconte une histoire très originale, dont la rédaction a donné bien du mal au vieil écrivain malade, sentant sa mémoire vaciller. Un dernier cadeau à ses fidèles lecteurs. </p> <p>Ana Magdalena Bach vit paisiblement avec un aimable mari, un grand fils et une fille un peu fofolle qui veut néanmoins entrer dans les ordres. Avec aussi le vif souvenir de sa mère qu’elle honore chaque année, allant en bateau, seule, sur une petite île où elle est enterrée. A date fixe, le 16 août. Or un soir son regard accroche celui d’un inconnu. Ils se retrouvent au lit dans une fiévreuse étreinte. Au petit matin l’homme est parti sans la réveiller, laissant vingt dollars sur la table. L’humiliation est rageuse, durable. Il n’empêche que l’année suivante, Ana, dont l’âge n’a nullement émoussé la sensualité, se retrouve avec un amant mystérieux. A chaque fois elle rentre chez elle sans rien dire, mais un peu changée. Avec tant de questions. Son fidèle époux connaît-il aussi des débordements secrets? Rien n’y fait. Elle poursuit le rite et s’en va chaque mois d’août déposer des glaïeuls sur la tombe, proche de la lagune où s’ébrouent des hérons bleus, où se rendait aussi sa mère, une fois l’an, pour une mystérieuse raison. Tant d’énigmes. Quel est donc l’homme qui, un jour, a déposé lui aussi des fleurs sur la pierre envahie de mousse? Et où est passé le meilleur des amants d’Ana, l’inoubliable dont elle a néanmoins détruit la carte de visite? García Márquez joue de ses mots, de ses phrases simples, pour nous faire naviguer entre terre et mer, entre passé et présent, entre pulsions érotiques et affres de conscience. Avec le choc de la mort et de l’oubli. Le roman est court mais si dense. Gabo l’a repris, corrigé, complété dix fois au moins. Il a renoncé même à le publier. Mais son éditeur de confiance, avec l’accord de ses fils – qui s’expriment à la fin du livre –, a néanmoins mis en ordre le manuscrit. Publié en 2023 en Espagne, en 2024 en français.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'le-dernier-fantasme-de-garcia-marquez', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 21, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 10827, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'peter-lawrence-rXZa4ufjoGw-unsplash.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 864972, 'md5' => 'f3ddb8930aefa0d7f47beac2e6eb6c1f', 'width' => (int) 3008, 'height' => (int) 2000, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => '', 'author' => '', 'copyright' => '© Peter Lawrence via Unsplash', 'path' => '1704387079_peterlawrencerxza4ufjogwunsplash.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 6727, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci Monsieur Pilet. Un article qui permet de voir plus loin que le bout de son nez.', 'post_id' => (int) 4691, 'user_id' => (int) 81, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 6730, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci Monsieur Pilet pour ce propos en guise de voeux pour 2024. Ce qui me perturbe aujourd’hui, c’est justement une attitude de distanciation par rapport aux sujets politiques ou religieux. La dame qui se lève et ne revient que lorsque les débats retournent aux petits soucis quotidiens est un bon exemple. Alors oui, je peux trouver des canaux d’informations hors des médias mainstream et donc avec une approche différente des sujets mais je ne peux que très rarement échanger avec d’autres, la majorité des personnes préférant éviter le débat et/ou en comdamnant au complotisme toutes idées contraires à la doxa ambiante, mais cela ne date pas de la venue d’internet dans notre quotidien. Sans internet et sans iphone des centaines de millier de personnes sont venues acclamer dans les rues celui qui a conduit l’Allemagne à la seconde guerre mondiale pour ne prendre que cet exemple. Et gare à la population qui s’y opposait. Mais tout n’est pas perdu. J’ai un ami qui se trouve strictement à l’opposé de mes idées mais avec qui nous pouvons toujours échanger en toute sérénité; simplement dans le respect réciproque de chacun. Le danger est toutefois bien présent pour 2024, celui de l’exclusion du débat. ', 'post_id' => (int) 4691, 'user_id' => (int) 12641, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 6732, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'grâce aux technologies qu'ils ont développées, les humains sont en train d'extraire tous les hydrocarbures (charbon, gaz et pétrole) du sous-sol terrestre et de les injecter dans l'atmosphère terrestre. les humains ne sont pas des démiurges et n'ont probablement aucune influence sur l'univers, mais ils sont en train de modifier pour les siècles à venir la composition de l'atmosphère terrestre, et cela aura probablement des conséquences climatiques terribles pour nos descendants. ', 'post_id' => (int) 4691, 'user_id' => (int) 13138, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Jacques Pilet' $description = 'Les flots rugissants et contradictoires de l’information ont de quoi donner le tournis. Il en était question le soir du Réveillon avec des amis aux réactions fort différentes.' $title = 'Garder pied dans la tourmente' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 645, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Guerre', 'slug' => 'guerre-1', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 147, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 146, 'active' => true, 'title' => 'Edition 146', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
3 Commentaires
@Giangros 05.01.2024 | 09h07
«Merci Monsieur Pilet. Un article qui permet de voir plus loin que le bout de son nez.»
@Roger R. 06.01.2024 | 11h20
«Merci Monsieur Pilet pour ce propos en guise de voeux pour 2024.
Ce qui me perturbe aujourd’hui, c’est justement une attitude de distanciation par rapport aux sujets politiques ou religieux. La dame qui se lève et ne revient que lorsque les débats retournent aux petits soucis quotidiens est un bon exemple. Alors oui, je peux trouver des canaux d’informations hors des médias mainstream et donc avec une approche différente des sujets mais je ne peux que très rarement échanger avec d’autres, la majorité des personnes préférant éviter le débat et/ou en comdamnant au complotisme toutes idées contraires à la doxa ambiante, mais cela ne date pas de la venue d’internet dans notre quotidien.
Sans internet et sans iphone des centaines de millier de personnes sont venues acclamer dans les rues celui qui a conduit l’Allemagne à la seconde guerre mondiale pour ne prendre que cet exemple. Et gare à la population qui s’y opposait.
Mais tout n’est pas perdu. J’ai un ami qui se trouve strictement à l’opposé de mes idées mais avec qui nous pouvons toujours échanger en toute sérénité; simplement dans le respect réciproque de chacun.
Le danger est toutefois bien présent pour 2024, celui de l’exclusion du débat.
»
@Christophe Mottiez 06.01.2024 | 18h08
«grâce aux technologies qu'ils ont développées, les humains sont en train d'extraire tous les hydrocarbures (charbon, gaz et pétrole) du sous-sol terrestre et de les injecter dans l'atmosphère terrestre.
les humains ne sont pas des démiurges et n'ont probablement aucune influence sur l'univers, mais ils sont en train de modifier pour les siècles à venir la composition de l'atmosphère terrestre, et cela aura probablement des conséquences climatiques terribles pour nos descendants.
»