
Asseyez-vous, prenez le temps, sortez de votre stress quotidien, servez-vous un verre de ce qui vous fera plaisir et embarquez-vous dans la découverte de vos données.
© 2018 Bon pour la tête / Ondine Yaffi
Depuis quelques jours, voire semaines, il est très difficile d’être passé à côté de ce fameux RGPD, le nouveau Règlement général sur la protection des données, appliqué dans l’Union européenne à partir du 25 mai dernier. Si le terme RGPD ne vous dit rien, vous avez certainement reçu une flopée de mails vous disant que tel ou tel site a changé ses paramètres de confidentialité. Il n’y a pas lieu de culpabiliser qui que ce soit… mais les avez-vous lus ces changements? Ou avez-vous distraitement cliqué sur «accepter», tout en passant à la foule de newsletters qui encombrent votre boîte mail? On vous comprend… mais on va quand-même essayer de vous donner quelques clés.
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Il n’est pas forcément nécessaire de les bloquer totalement. Y jeter un coup d’œil et les effacer de temps en temps en vaut pourtant la peine. </p><p>– Sur <a href="https://support.mozilla.org/fr/kb/effacer-les-cookies-pour-supprimer-les-information">Firefox</a></p><p>– Sur <a href="https://assistance.orange.fr/ordinateurs-peripheriques/installer-et-utiliser/la-recherche-et-navigation-sur-le-web-cookies/des-informations-sur-les-cookies/mac/safari-mac-supprimer-les-cookies_20224-20534">Safari</a></p><p>– Sur <a href="https://support.google.com/accounts/answer/32050?co=GENIE.Platform%3DDesktop&hl=fr">Chrome</a></p><br><p><strong>Configurer des <em>adblockers </em>sur les différents navigateurs</strong></p><p>Les <em>adblockers</em> permettent de masquer la publicité sur vos navigateurs. N’oublions pas: «Si c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit», qu’il s’agisse de contenu médiatique, de service ou d’application. </p><p>Pour installer un <em>Adblocker</em>, (ici <a href="https://adblockplus.org/fr/">Adblock plus</a>), il suffit de télécharger une extension sur votre navigateur. Un petit bouton apparaîtra sur vos différentes pages pour vous indiquer combien de publicités ont été bloquées.</p><br><p><strong>Installer des anti-mouchards sur les différents navigateurs</strong></p><p>Les anti-mouchards permettent de bloquer tous les sites qui pompent vos informations lorsque vous naviguez simplement sur une page. Par exemple, sur le site <em>Bon pour la tête</em>, il y a trois <em>trackers</em> (bien moins que la majorité des sites, mais tout de même). Le premier est OneSignal, un <em>tracker </em>qui déclenche l’envoi d’une notification lorsqu’un nouvel article sort, dès le moment où le navigateur est ouvert. 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En attendant, nous vous proposons quelques films et séries à regarder qui traitent du sujet, et cela, de manière un peu moins barbante que moi. <br></p><p></p><hr><p></p><h3><strong>Film de fiction, film documentaire et séries</strong></h3><br><ul><li><p><strong><em>The Circle</em>, film (2017) de James Ponsoldt avec Emma Watson et Tom Hanks</strong></p></li></ul><p><em>The Circle</em> met en lumière les mécanismes d’une grande boîte (The Circle), qui met en place des systèmes complexes pour centraliser toutes les informations que leurs utilisateurs enregistrent tout au long de leur quotidien. La transparence est le maître mot de ce film qui révèle l’impact d’un effacement des frontières entre données personnelles, vie privée et éthique de l’intime. Et si toutes nos données de santé pouvaient être analysées pour faire avancer la science, tout en faisant baisser nos primes d’assurances maladie? Et si notre vie sur les réseaux sociaux se mélangeait à notre engagement professionnel, brisant toutes les frontières entre travail et temps libre? Et si la mise en place de caméra placée un peu partout pouvait permettre de lutter contre le terrorisme ou sauver la vie de quelqu’un? Et si, tous nos faits et gestes étaient enregistrés pour s’assurer qu’on donne le meilleur de nous-mêmes seconde après seconde. Loin d’être manichéen, ce film montre les avantages et les dérives d’une telle société: celle qui nous pend au nez.<br></p><h4><strong>En lire davantage sur Bon pour la tête: <a href="https://bonpourlatete.com/chroniques/big-mother-data-au-miroir-critique-de-la-fiction">Big Mother Data au miroir critique de la fiction</a></strong></h4><br><ul><li><p><strong><em><a href="https://www.youtube.com/watch?v=djbwzEIv7gE">Nothing to Hide</a></em>, film documentaire (en libre accès sur Youtube), 2017</strong></p></li></ul><p><em>Nothing to Hide</em> est un film documentaire qui revient sur la notion de surveillance et en particulier celle des Etats sur les citoyens. Alors que la majorité des gens déclarent ne rien avoir à cacher, en réalité, 60% enfreignent la loi quotidiennement sans s’en rendre compte, explique l’un des intervenants du film, qui est sociologue. Revenant sur différents épisodes de l’histoire (sur l’affaire de la NSA, le lanceur d’alerte Snowden, mais également sur la Statsicherheit de la RDA ou encore plus récemment, l’état d’urgence en France, la reconnaissance faciale des services de renseignements, etc.), ce film regorge d’informations pour appréhender un peu mieux les différentes questions. Il permet de plus, grâce à une narration subtile, de suivre un quidam lors de son quotidien et de déduire grâce à des analyses de données, ses intérêts, son caractère, sa vie privée.</p><p>A propos d’état d’urgence et de restriction des droits fondamentaux, la série à succès <em>The Handmaid’s Tale</em> présente par ailleurs une société dystopique où le contrôle et la «lutte contre le terrorisme», a transformé un pays en une organisation despotique, patriarcale, voire esclavagiste.</p><br><p><em>"Saying that you don't care about privacy </em></p><p><em>because you have nothing to hide,</em></p><p><em>is like saying that you don't care about freedom of speech </em></p><p><em>because you have nothing to say".</em></p><p> Edward Snowden (cité dans <em>Nothing to Hide</em>)</p><br><ul><li><p><strong><em>Mr. Robot</em>, série créée par Sam Esmail, trois saisons (2015, 2016, 2017)<br></strong></p></li></ul><p>Bien plus romancée, cette série suit Elliot, un petit génie du hacking dans son désir d’aider les gens et surtout de changer le monde. Embrigadé dans un projet de piratage informatique un peu fou, il va essayer de détruire le <em>data center</em> d’un grand groupe: The Evil Corp. Cette entreprise semble aussi bien fournir du matériel informatique, que des denrées alimentaires, des vêtements, des moyens de paiement et tout un tas de services. Présenté comme une boîte monopolistique encore bien plus importante que les «too big to fail», The E Corp, commet néanmoins des actes illégaux passés sous silence par toute la société et les pouvoirs politiques.</p><br><ul><li><p><strong><em>Black Mirror</em>, série créée par Charlie Brooker, en 2011, diffusée maintenant sur Netflix, 4 saisons<br></strong></p></li></ul><p>Si <em>Black Mirror</em> n’est pas réputée pour le jeu de ces acteurs, la série de moyens-métrages l’est pourtant pour sa critique de notre monde numérique. Ces productions dépeignent les dérives (tout à fait plausibles) que nos habitudes pourraient engendrer. Enregistrement systématique de tous nos faits et gestes dans des puces, défiance de la mort grâce au transhumanisme, représentation à l’extrême de notre monde du divertissement et critique du monde politique, peut de questions restent encore à développer pour faire le croquis dystopique de notre monde de demain.</p><h4><strong>En lire davantage sur Bon pour la tête: <a href="https://bonpourlatete.com/chroniques/le-noir-est-une-couleur-tres-sensible-aux-nuances">Le noir est une couleur très sensible aux nuances</a></strong></h4><p></p><hr><p></p><h3>Précédemment dans Bon pour la tête</h3><br><p><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/le-flocage-des-assures-jusqu-ou">Le flicage des assurés, jusqu’où?</a> - Denis Masmejan</p><p><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/je-n-ai-rien-a-cacher-mais-j-ai-des-rideaux-chez-moi">Je n’ai rien à cacher (mais j’ai des rideaux chez moi)</a> - Joséphine le Maire<br></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'a-defaut-d-effacer-ses-traces-sur-internet-les-flouter', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 963, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1063, 'homepage_order' => (int) 1260, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1501, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Diana-Alice Ramsauer', 'description' => 'Depuis quelques jours, voire semaines, il est très difficile d’être passé à côté de ce fameux RGPD, le nouveau Règlement général sur la protection des données, appliqué dans l’Union européenne à partir du 25 mai dernier. 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N’oublions pas: «Si c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit», qu’il s’agisse de contenu médiatique, de service ou d’application. </p><p>Pour installer un <em>Adblocker</em>, (ici <a href="https://adblockplus.org/fr/">Adblock plus</a>), il suffit de télécharger une extension sur votre navigateur. Un petit bouton apparaîtra sur vos différentes pages pour vous indiquer combien de publicités ont été bloquées.</p><br><p><strong>Installer des anti-mouchards sur les différents navigateurs</strong></p><p>Les anti-mouchards permettent de bloquer tous les sites qui pompent vos informations lorsque vous naviguez simplement sur une page. Par exemple, sur le site <em>Bon pour la tête</em>, il y a trois <em>trackers</em> (bien moins que la majorité des sites, mais tout de même). Le premier est OneSignal, un <em>tracker </em>qui déclenche l’envoi d’une notification lorsqu’un nouvel article sort, dès le moment où le navigateur est ouvert. 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Suite à cette émission, le juriste a par ailleurs mis en libre accès des <a href="https://francoischarlet.ch/lettres-types-droit-acces/">lettres types</a> pour la demande de données personnelles. Il ne s'agit ici que d’entreprises ou d’administrations suisses. Contacté il y a quelques jours à ce sujet, il a ajouté qu’il était possible de faire ce même genre de demandes pour toute l’Europe en changeant la mention de l’art. 8 LPD en art. 15 RGPD (la nouvelle loi européenne mis en application à partir du 25 mai dernier.)</p><h3>En conclusion...<br></h3><p>Si vous êtes parvenu à lire cet article jusque-là, vous êtes probablement un <em>geek</em>, un juriste ou quelqu’un de ma famille. Par ailleurs, peut-être avez-vous cliqué sur un lien ou deux, par curiosité, ou peut-être pas du tout. Peu importe: c’est le débat qui compte.</p><p>Alors si pour l’instant, vous n’avez pas encore le courage de vous plonger dans vos données, n’ayez pas mauvaise conscience. Ça viendra peut-être. En attendant, nous vous proposons quelques films et séries à regarder qui traitent du sujet, et cela, de manière un peu moins barbante que moi. <br></p><p></p><hr><p></p><h3><strong>Film de fiction, film documentaire et séries</strong></h3><br><ul><li><p><strong><em>The Circle</em>, film (2017) de James Ponsoldt avec Emma Watson et Tom Hanks</strong></p></li></ul><p><em>The Circle</em> met en lumière les mécanismes d’une grande boîte (The Circle), qui met en place des systèmes complexes pour centraliser toutes les informations que leurs utilisateurs enregistrent tout au long de leur quotidien. La transparence est le maître mot de ce film qui révèle l’impact d’un effacement des frontières entre données personnelles, vie privée et éthique de l’intime. Et si toutes nos données de santé pouvaient être analysées pour faire avancer la science, tout en faisant baisser nos primes d’assurances maladie? Et si notre vie sur les réseaux sociaux se mélangeait à notre engagement professionnel, brisant toutes les frontières entre travail et temps libre? Et si la mise en place de caméra placée un peu partout pouvait permettre de lutter contre le terrorisme ou sauver la vie de quelqu’un? Et si, tous nos faits et gestes étaient enregistrés pour s’assurer qu’on donne le meilleur de nous-mêmes seconde après seconde. Loin d’être manichéen, ce film montre les avantages et les dérives d’une telle société: celle qui nous pend au nez.<br></p><h4><strong>En lire davantage sur Bon pour la tête: <a href="https://bonpourlatete.com/chroniques/big-mother-data-au-miroir-critique-de-la-fiction">Big Mother Data au miroir critique de la fiction</a></strong></h4><br><ul><li><p><strong><em><a href="https://www.youtube.com/watch?v=djbwzEIv7gE">Nothing to Hide</a></em>, film documentaire (en libre accès sur Youtube), 2017</strong></p></li></ul><p><em>Nothing to Hide</em> est un film documentaire qui revient sur la notion de surveillance et en particulier celle des Etats sur les citoyens. Alors que la majorité des gens déclarent ne rien avoir à cacher, en réalité, 60% enfreignent la loi quotidiennement sans s’en rendre compte, explique l’un des intervenants du film, qui est sociologue. Revenant sur différents épisodes de l’histoire (sur l’affaire de la NSA, le lanceur d’alerte Snowden, mais également sur la Statsicherheit de la RDA ou encore plus récemment, l’état d’urgence en France, la reconnaissance faciale des services de renseignements, etc.), ce film regorge d’informations pour appréhender un peu mieux les différentes questions. Il permet de plus, grâce à une narration subtile, de suivre un quidam lors de son quotidien et de déduire grâce à des analyses de données, ses intérêts, son caractère, sa vie privée.</p><p>A propos d’état d’urgence et de restriction des droits fondamentaux, la série à succès <em>The Handmaid’s Tale</em> présente par ailleurs une société dystopique où le contrôle et la «lutte contre le terrorisme», a transformé un pays en une organisation despotique, patriarcale, voire esclavagiste.</p><br><p><em>"Saying that you don't care about privacy </em></p><p><em>because you have nothing to hide,</em></p><p><em>is like saying that you don't care about freedom of speech </em></p><p><em>because you have nothing to say".</em></p><p> Edward Snowden (cité dans <em>Nothing to Hide</em>)</p><br><ul><li><p><strong><em>Mr. Robot</em>, série créée par Sam Esmail, trois saisons (2015, 2016, 2017)<br></strong></p></li></ul><p>Bien plus romancée, cette série suit Elliot, un petit génie du hacking dans son désir d’aider les gens et surtout de changer le monde. Embrigadé dans un projet de piratage informatique un peu fou, il va essayer de détruire le <em>data center</em> d’un grand groupe: The Evil Corp. Cette entreprise semble aussi bien fournir du matériel informatique, que des denrées alimentaires, des vêtements, des moyens de paiement et tout un tas de services. Présenté comme une boîte monopolistique encore bien plus importante que les «too big to fail», The E Corp, commet néanmoins des actes illégaux passés sous silence par toute la société et les pouvoirs politiques.</p><br><ul><li><p><strong><em>Black Mirror</em>, série créée par Charlie Brooker, en 2011, diffusée maintenant sur Netflix, 4 saisons<br></strong></p></li></ul><p>Si <em>Black Mirror</em> n’est pas réputée pour le jeu de ces acteurs, la série de moyens-métrages l’est pourtant pour sa critique de notre monde numérique. Ces productions dépeignent les dérives (tout à fait plausibles) que nos habitudes pourraient engendrer. Enregistrement systématique de tous nos faits et gestes dans des puces, défiance de la mort grâce au transhumanisme, représentation à l’extrême de notre monde du divertissement et critique du monde politique, peut de questions restent encore à développer pour faire le croquis dystopique de notre monde de demain.</p><h4><strong>En lire davantage sur Bon pour la tête: <a href="https://bonpourlatete.com/chroniques/le-noir-est-une-couleur-tres-sensible-aux-nuances">Le noir est une couleur très sensible aux nuances</a></strong></h4><p></p><hr><p></p><h3>Précédemment dans Bon pour la tête</h3><br><p><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/le-flocage-des-assures-jusqu-ou">Le flicage des assurés, jusqu’où?</a> - Denis Masmejan</p><p><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/je-n-ai-rien-a-cacher-mais-j-ai-des-rideaux-chez-moi">Je n’ai rien à cacher (mais j’ai des rideaux chez moi)</a> - Joséphine le Maire<br></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'a-defaut-d-effacer-ses-traces-sur-internet-les-flouter', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 963, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1063, 'homepage_order' => (int) 1260, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1501, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3158, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le «vote intelligent», la seule stratégie gagnante de Navalny', 'subtitle' => 'Selon les politologues de l’Université européenne de Saint-Pétersbourg Mickhaïl Turchenko et Grigorii Golosov, le «vote intelligent», développé par l’opposant Navalny aurait un réel impact sur les élections. 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Lors d’un voyage en Sibérie, j’avais naïvement demandé à ma logeuse pourquoi les Russes continuaient de voter pour Poutine. Elle m’avait simplement répondu: «Sinon qui?».</p> <p>Si Alexeï Navalny et son parti Russie du futur n’a jamais semblé être une alternative appétissante pour les habitantes et habitants de ce pays – qui ne se réduit pas aux deux villes Moscou et Saint-Pétersbourg – l’opposant numéro 1 (du moins vu comme tel depuis l’Occident), aura pourtant apporté une solution à cette femme dès 2018. A la question «Qui»? Navalny répond simplement: tous sauf Russie unie. En développant son «vote intelligent» et l’infrastructure qui va avec, l’opposant, désormais emprisonné, a compensé l’incapacité des partis d’opposition russes à former des coalitions, selon les chercheurs en science politique de l’Université européenne de Saint-Petersbourg Mickhaïl Turchenko et Grigorii Golosov qui publient les <a href="https://www.ridl.io/en/the-impact-of-smart-voting-on-the-2020-elections/" target="_blank" rel="noopener">résultats de leur étude sur ridl.io</a>. </p> <p>Rappelons le principe de ce «vote intelligent» ou «vote malin». Il consiste à inscrire sur son bulletin les candidates et candidats d’opposition, tous partis confondus, qui auraient le plus de chance de l’emporter contre Russie unie – qui détient trois quarts des sièges du parlement. Mais l’équipe de Navalny ne s’est pas contentée de donner ce mot d’ordre, elle a également développé toute une artillerie de ressources en ligne pour définir lesdites candidatures. Chaque électrice et chaque électeur a ainsi toutes les clefs en main pour centraliser son opposition sur la personne la plus «utile» dans sa circonscription.</p> <h3>Une augmentation du résultat des candidatures du «vote intelligent» en 2020</h3> <p>En 2020, cette stratégie a fonctionné. Il ne s’agit pas d’une révolution, mais les chercheurs estiment une augmentation des résultats pour les candidates et candidats du vote intelligent à près de 5%. Ce qui peut faire une différence, sachant que le système électoral courant est celui de la majorité relative; dans certaines régions, un parti obtenant 30%, 20% voire seulement 15% peut déjà peser dans le jeu électoral si les autres partis sont divisés. Ce mode de scrutin explique en partie pourquoi Russie unie détient encore autant de sièges alors que le parti n’a le soutien, selon l’institut Levada, que d’une personne sur trois.</p> <p><a href="https://www.monde-diplomatique.fr/2021/03/RICHARD/62870" target="_blank" rel="noopener">Selon le <i>Monde diplomatique</i></a>, les principaux bénéficiaires de cette stratégie de «cheval de Troie» sont le Parti communiste de la Fédération de Russie (le KPRF, considéré comme le premier parti d’opposition et héritier du parti communiste soviétique et des bolcheviks) et le Parti libéral-démocrate de Russie (le LDPR, conservateur, nationaliste et basé sur des idées de reconquête de la «Grande Russie»). Si le risque, assumé, est également de faire élire des candidates et candidats issus de formations dociles face à Russie unie, voire en désaccord avec ses propres idées, pour les deux politologues, ce vote intelligent a permis de «surmonter un sentiment d’isolement, d’apathie et d’impuissance en donnant à la population l’occasion de participer à un effort politique collectif» (traduction libre). </p> <p>Les chercheurs concluent que cette stratégie a ainsi permis d’offrir aux candidates et candidats d’opposition les meilleurs résultats depuis le début des années 2000. C’est donc bien pour cela que le parti au pouvoir voit ce vote intelligent comme une réelle menace et saccage méticuleusement la campagne. Le tribunal de Moscou a ainsi interdit à Google et Yandex de renvoyer les recherches vers les projets du vote intelligent. Les bases de données centralisant les candidatures d’opposition ont été piratées, sans compter les nombreux risques de fraude liés au vote électronique ou à l’urne.</p> <p>Si Alexeï Navalny n’a donc jamais vraiment réussi à infléchir la tendance politique russe – à cause d’un trop gros soutien américain et européen, lui donnant une image d’émissaire de l’étranger? – sa stratégie pourrait néanmoins apporter un certain pluralisme politique à l’avenir. 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Je vous invite volontiers à rester prostré quelques instants devant ma bibliothèque pour observer l’étendue de mon inutilité. On pourra même boire ensemble un verre de vin inutilement bon, en tenant des théories inutilement longues. Mais pour que le futile ait du sens, il faut encore qu’il soit bien réalisé. Et chers artificiers, on peut parfois se demander dans quelle direction vous avez projeté votre conscience professionnelle.</p> <p>Justement, à votre tour messieurs-dames les professionnels de la pyrotechnie. Oui, vous vous plaignez d’une baisse drastique des commandes pour cette fête nationale. Les principaux feux ont été annulés un peu partout. Votre chiffre d’affaires a chuté d’environ 80% en Suisse cette année. Ayons s’il vous plaît une seconde réflexive: au plus profond du confinement, un certain nombre d’activités professionnelles ou de loisir avaient été citées comme irremplaçables, bénéfiques à notre société, souhaitables même. Faites la liste. 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Les excréments dans les égouts hors de vue; les ordures dans les poubelles (le nom vient d’ailleurs d’un préfet parisien hygiéniste du 19<sup>e</sup> siècle); nos résidus métalliques, plastiques, en verre moderne dans de grandes fosses; les surplus de ce que l’on ne veut plus, qui a été utilisé, dont on ne sait plus quoi faire, dans les océans, en attendant que le temps fasse son effet. «C’est comme si nous préférions rester aveugles à ces ombres incommodantes de la civilisation», écrit Monsaingeon. Mettre à la poubelle, fermer le couvercle et ne plus y penser. </p><h3>Prise de conscience ratée: l’écologisation de l’économie </h3><p>Coup de théâtre au milieu du siècle dernier. Les scientifiques découvrent avec stupéfaction l’ampleur de la situation. Repousser ce que l’on ne veut plus «hors de nous», loin de nos lieux sociaux comporte des limites. Nous sommes d’ores et déjà submergés. Certains postulent alors un changement radical de philosophie, mais ceux qui l’emportent sont les «environnementalistes». Pour eux, les déchets doivent être vus comme une chose à organiser, à gérer, à «manager». Ainsi, au lieu de créer une «écologisation de l’économie», c’est-à-dire remettre en cause la conception et la production du déchet, les autorités appliquent une stratégie de «mise en économie de l’environnement» que l’on peut résumer par «la bonne gestion des déchets et aussi celle qui est rentable». Et c’est là que le citoyen responsable (et culpabilisé) entre en scène.</p><h3>Le déchet ou le cheval de Troie du «waste managment» </h3><p>«Pour le valeureux soldat de l’armée verte, pour l’écocitoyen, il reste possible, moralement acceptable, d’acheter une bouteille d’eau minérale, car si elle est bien jetée, elle sera recyclée.» Cette réflexion a été intégrée par bon nombre de gens dans nos sociétés occidentales. 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Rejeter, mine de rien, la responsabilité de la pollution sur le dos des citoyennes et citoyens. Une campagne marketing plus que réussie puisqu’aujourd’hui des écoles et des ONG organisent également ce genre d’action. </p><h3>Consommer & jeter: du programme économique à l’art de vivre </h3><p>«L’incorporation par les usagers de la réforme environnementale du geste de mise au rebut est emblématique de la façon dont s’est construit un déni des racines profondes de la crise écologique mettant en cause les fondements de l’industrialisation productive, du capitalisme mondialisé, et d’une façon générale d’un mode de vie 'moderne'», postule l’auteur de <em>Homo Detritus</em>. Bien jeter a créé une sorte de «rituel contemporain de dénégation.» Nous «faisons notre part» en triant, en recyclant et en inculquant ces valeurs à nos enfants. Jusqu’à dire que c’est la manipulation à large échelle, il n’y a qu’un pas. </p><p>«La naissance [il y a 50 ans] de la sensibilité écologique en France comme dans d’autres pays industrialisés aurait pu être l’occasion d’une révolution du quotidien qui n’est pas advenue», cite Monsaingeon. Aujourd’hui, alors que de nombreuses manifestations de jeunes éclatent dans toute l’Europe – manifestations que l’on peut d’ailleurs critiquer– les politiciennes et politiciens avancent timidement quelques solutions. «Économie circulaire»: tente une partie de la gauche. «Responsabilité et innovation» essayent quelques partis de droite. Toutes ces réponses sont pourtant empreintes d’«environnementalisme». Le déni est général, même chez beaucoup d’écologistes. Car il ne suffit plus de «manager» les déchets – qui reviendront toujours en plus grand nombre – mais bel et bien de remettre en cause le système productiviste. Et cela ne peut passer que par des politiques globales. Malheureusement, il serait illusoire de penser que trier les partis politiques en ne mettant que les bons dans l’urne – dans une logique du «bien voter» ressemblant au «bien jeter» – ne nous permette d’agir sur les réels impacts de nos modes de vie. Mais en attendant, trions et «faisons notre part», c’est toujours ça de pris. </p><p><hr></p><p><br><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w175/1556096692_515j071wtl._sx195_.jpg"></p><h4>Baptiste Monsaingeon, <em>Homo Detritus</em>, Ed. Seuil, 2017.</h4><p><hr></p><h2>Retrouvez d'autres articles sur le même thème dans notre <a href="https://bonpourlatete.com/serie/dossier-special-decroissance">dossier spécial Décroissance</a>.</h2>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'bien-jeter-pour-mieux-oublier', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 958, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1655, 'homepage_order' => (int) 1917, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1501, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1571, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Média', 'title' => 'Sextoys, publireportage et (un peu de) politique, le cocktail jeune de Konbini', 'subtitle' => 'Une envie de parler à sa génération et une certaine résignation à l’encontre du mode de consommation de l’actualité d’aujourd’hui: c’est ce que je retiendrai de ma rencontre avec Antoine Multone, rédacteur en chef du bureau veveysan de Konbini: un média qui réussit à captiver les jeunes, réputés se détourner de la presse. 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Toujours à sa façon, en tentant d’intéresser la catégorie qui semble le moins se préoccuper de ces thèmes grâce à des formats nouveaux, dynamiques, courts. Les vidéos «speech» (une prise de parole de quelques minutes face caméra de personnalités politiques ou non <a href="https://www.youtube.com/watch?v=bWvcmQVQEQA">ici par exemple de Jean Ziegler</a>) voient le jour. L’arrivée de la nouvelle star du journalisme Hugo Clément achève la transformation. Connu majoritairement pour ses sujets au <em>Petit Journal</em> puis à <em>Quotidien</em>, <a href="https://www.franceinter.fr/emissions/l-instant-m/l-instant-m-18-decembre-2017">il annonce </a>vouloir «faire du reportage incarné, traiter de l’actualité (…) et faire du vrai journalisme».</p><h3>Sextoys, cannabis, gaming (et élections fédérales)</h3><p>Aujourd’hui, <em>Konbini</em> se targue d’avoir <a href="https://www.cominmag.ch/konbini-si-les-contenus-sont-de-qualite-les-gens-se-fichent-quils-soient-sponsorises/">150 millions de visiteurs uniques par année</a> sur le Web et les réseaux sociaux. Des chiffres dus à la présence accrue du média sur différentes plateformes de diffusion (nouvellement aussi sur Snapchat) et à l’ouverture de rédactions à l’international: en Angleterre, aux Etats-Unis, au Mexique, au Nigeria et en Suisse. </p><p>Le bureau de Vevey, où j’ai rencontré Antoine Multone, actuel rédacteur en chef, traite de la Suisse, sous toutes les coutures. La «verticale» helvète, créée en juillet 2017 démarre gentiment: «On peut compter environ à 3 millions d’utilisateurs non uniques en une année», annonce le trentenaire qui s’est formé à la RTS. Ce jour-là, les trois derniers articles publiés parlaient de l’ouverture de la Migros à la vente de sextoys, de l’utilisation du cannabis dans des EMS et d’un jeu dissimulé dans l’application des CFF. On est plus du côté de «infotainment» que de l’info pure.</p><p><em>Konbini</em> Suisse va-t-il aussi s’intéresser aux grands thèmes politiques 2019? «Certainement, répond Antoine Multone, mais il s’agit de trouver des angles qui touchent les jeunes.» Pour les élections fédérales, la petite rédaction veveysane compte se concentrer sur la pauvreté, le climat et les questions de genre, de sexualité et plus généralement des minorités. L’enjeu sera ensuite de trouver des «formats spécifiques» à <em>Konbini</em> qui permettront de montrer la diversité d’opinions dans une Suisse fédéraliste aux acteurs nombreux.</p><h3>Une dépendance aux réseaux sociaux</h3><p>Si la manière de présenter l’information est très variée chez <em>Konbini</em> (vidéos, textes, reportages, interviews, humour, etc.) le critère prioritaire est l’adaptation 1) à son public 2) à son canal de diffusion. Ce ne sont plus les lecteurs et lectrices qui s’adaptent au média, c’est le média qui doit coller au public et à sa manière de «consommer l’actu». Selon la formule bien connue des analystes, le véritable rédacteur en chef, c’est le clic: Antoine Multone assume cette nouvelle réalité.</p><p>Concrètement, ce qui fait les frais de cette nouvelle donne, c’est la surprise. Dans un journal traditionnel (papier ou Web), les lecteurs et lectrices se promènent dans le titre au gré des pages et des rubriques. Ils et elles peuvent ainsi être confrontés à des articles qui les sortent de leur zone de confort.</p><p>Les algorithmes des réseaux sociaux et des moteurs de recherches proposent une tout autre logique: au travers des clics ou des «likes» répétés sur un média le système de calcul informatique guide systématiquement les lecteurs et lectrices vers des articles «qui pourraient leur plaire»: c’est-à-dire, au bout du compte, vers ce qui leur a déjà plu dans le passé. Les conséquences de ce mécanisme sont souvent résumées sous l’appellation de «bulle filtrante» des réseaux sociaux. <br></p><h3>«La nouvelle diversité de la presse, c’est la diversité des algorithmes»</h3><p><em>Konbini</em> a bien un site internet. Mais il très peu fréquenté, car l’essentiel se passe ailleurs: la majorité de ses consommateurs et consommatrices sont sur les réseaux sociaux, le média joue à fond le jeu des plateformes qui utilisent les algorithmes. </p><p>Antoine Multone ne ménage pas ses critiques face aux réseaux sociaux. Non, il ne soutient pas les logiques de ce monde-là. Mais en même temps, il s’y résigne: si c’est la seule manière de parler à sa génération, il veut bien appréhender cette collaboration «tout au plus comme une contrainte» et non comme une perte de liberté. <em><strong><br></strong></em></p><blockquote><p><em><strong>«L’humain est paresseux, </strong></em>analyse-t-il, un peu fataliste.<em><strong> Il aime qu’on lui montre ce qu’il veut voir. Oui, c’est parfois frustrant. Mais dans tous les cas, on ne peut pas le forcer à porter de l’attention sur ce qui ne l’intéresse pas. Ce qu’il nous reste à faire, c’est diversifier les plateformes. 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En bon français: de la publicité et du publireportage sous forme numérique. Le mélange de contenu rédactionnel et publicitaire, une pratique qui fait bondir les consœurs et confrères soucieux d’éthique, mais qui se répand depuis quelques années jusque dans les titres les plus prestigieux. </p><p>Dans le cas précis de <em>Konbini</em>, il est certain que les revenus publicitaires sont liés au fort trafic que génèrent les publications du média. Plus il y aura de personnes touchées par le contenu éditorial, mais également par la mise en valeur de certaines marques – et le bât blesse lorsqu’il n’y a pas une différenciation claire des deux – plus les entreprises seront intéressées à investir dans du contenu <em>brandé</em>. </p><p>La question est donc primordiale: le rapport d’interdépendance entre le média, son canal de diffusion (majoritairement les réseaux sociaux) et les marques permet-il réellement de faire du «vrai journalisme», comme le déclarait Hugo Clément en 2017? Ou n’est-ce pas précisément au prix de l’indépendance journalistique que le succès se construit dans les médias émergents de type <em>Konbini</em>? 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Cette RDGP, on en dit un peu tout et son contraire. Certains responsables marketing angoissent déjà à l’idée qu’ils ou elles n’auront plus de données à exploiter pour le ciblage de leur produit, d’autres, des journaux en ligne américains ont coupé momentanément les accès de leurs clients européens par peur de ne plus être aux normes et finalement, quelques pessimistes prédisent que cela ne changera rien.
Une chose est sûre, toute réglementation ne va pas sans la bonne volonté des agents concernés. Et en l’occurrence, ni sans une prise de conscience générale de ce qui se cache derrière l’enjeu de nos données personnelles. Comme l’expliquait l’avocat Lê-Binh Hoang dans Le Temps au sujet du point «droit à l’oubli» de cette RGPD, «l’application de ce droit est moins évidente qu’il n’y paraît et dépend beaucoup des circonstances et de la volonté des plateformes majeures de le respecter, explique-t-il, et de leur collaboration active… ce qui est loin d’être acquis pour l’instant». Ça, c’est donc du côté des sites internet et ce n’est pas gagné.
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Parcours initiatique autour des données personnelles
Si vous vous attendez à ce que l'on vous dise qu’en un clic tout sera réglé, ce n’est malheureusement pas si simple. Le RGPD ne va pas opérer d’incroyables changements dans votre vie de tous les jours. Il permet pourtant que les plateformes vous présentent leurs conditions de manière un peu moins indigeste.
Alors asseyez-vous, prenez le temps, sortez de votre stress quotidien, servez-vous un verre de ce qui vous fera plaisir et embarquez-vous dans la découverte de vos données. Il paraît que l’avenir est dans le slow food, le slow journalism et pourquoi pas, dans le slow internet.
Si vous avez un compte Google
Premièrement, jetez un coup d’œil sur ce que Google enregistre sur vous. Choisissez point par point ce que vous décidez de garder ou pas. Si cette interface était à l’époque extrêmement difficile d’accès, il faut bien reconnaître que Google l'a rendue aujourd’hui très utilisateur-friendly. Ne vous fiez pas aux avertissements et n’hésitez pas à cliquer deux fois sur «suspendre» lorsque l’on vous demande «si vous êtes vraiment sûr de vouloir suspendre l’enregistrement de votre historique». Qu’est-ce que vous risquez? Pas grand chose, si ce n’est de revenir une fois sur cette page pour réactiver cette fonction (ce dont nous doutons). Et si vous avez envie de garder tout actif? Très bien. C’est votre choix, personne ne doit vous juger.
Si vous avez un compte Facebook
Promis, nous ne parlerons plus de Cambridge Analytica.
En cliquant sur ce lien, vous découvrirez tous les paramètres auxquels vous n’avez probablement jamais prêté attention. C’est passionnant. En vous laissant guider sur «vos informations Facebook», vous pourrez télécharger votre historique. Vous avez peut-être, comme moi, un groupe «messenger» avec des amis particulièrement créatifs qui font des blagues souvent douteuses… ce ne sont pas des délinquants et pourtant, voir regroupées toutes les photos postées par ces amis dans un même fichier, sachant qu’elles pourraient tomber dans les mains de n’importe qui, provoque un petit choc…
On a également beaucoup parlé de cette reconnaissance faciale. Bon nombre d’entre nous s'en sont méfié, sans pour autant la désactiver. Si aujourd’hui vous avez vraiment envie de la bannir en toute simplicité, il suffit d’aller dans «reconnaissance faciale» dans vos paramètres.
Un point encore intéressant et vraiment éclairant: celui de la publicité ciblée. En allant sur «vos préférences publicitaires», vous découvrirez dans quelle catégorie de personnes vos données vous classent. Pour plus de détails, allez dans «vos informations», puis «vos catégories». Facebook sait avec quel appareil vous vous connectez, jusqu’au modèle de votre téléphone et peut définir, par exemple, dans quel groupe vous évoluez.
Encore une fois, vous pouvez choisir de laisser les informations vous concernant en libre accès, ou de les supprimer. L’important n’est pas que vous «disiez non», mais que vous vous soyez posé la question.
Si vous n’en avez pas encore assez, vous pouvez encore installer une petite extension sur votre navigateur préféré qui créera un profil de vous, uniquement en traçant votre activité sur Facebook. Petit détail: les données que cette application siphonnera pourront être supprimées en tout temps.
Gérer les cookies
Les cookies sont des informations stockées sur vous qui permettent aux différents sites internet de vous reconnaître à chaque fois que vous visitez le site. Il n’est pas forcément nécessaire de les bloquer totalement. Y jeter un coup d’œil et les effacer de temps en temps en vaut pourtant la peine.
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– Sur Chrome
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Les anti-mouchards permettent de bloquer tous les sites qui pompent vos informations lorsque vous naviguez simplement sur une page. Par exemple, sur le site Bon pour la tête, il y a trois trackers (bien moins que la majorité des sites, mais tout de même). Le premier est OneSignal, un tracker qui déclenche l’envoi d’une notification lorsqu’un nouvel article sort, dès le moment où le navigateur est ouvert. Pour le deuxième, il s’agit de Google Analytics, qui permet de voir toutes les tendances, les clics, le temps passé sur chaque article. Et le dernier s’appelle Facebook connect, il donne la possibilité de créer un lien direct entre le média et les réseaux sociaux: c’est ce qui permet de créer un petit bouton «Facebook» par exemple pour partager directement un article de Bon pour la tête sur votre page.
Demander ses données personnelles à toutes les grandes boîtes suisses.
La RTS – en collaboration avec le juriste spécialisé dans les questions numériques François Charlet – a fait un travail tout à fait remarquable pour avoir un panorama un tant soit peu global de ce qu’ont les entreprises sur leur clients. Suite à cette émission, le juriste a par ailleurs mis en libre accès des lettres types pour la demande de données personnelles. Il ne s'agit ici que d’entreprises ou d’administrations suisses. Contacté il y a quelques jours à ce sujet, il a ajouté qu’il était possible de faire ce même genre de demandes pour toute l’Europe en changeant la mention de l’art. 8 LPD en art. 15 RGPD (la nouvelle loi européenne mis en application à partir du 25 mai dernier.)
En conclusion...
Si vous êtes parvenu à lire cet article jusque-là, vous êtes probablement un geek, un juriste ou quelqu’un de ma famille. Par ailleurs, peut-être avez-vous cliqué sur un lien ou deux, par curiosité, ou peut-être pas du tout. Peu importe: c’est le débat qui compte.
Alors si pour l’instant, vous n’avez pas encore le courage de vous plonger dans vos données, n’ayez pas mauvaise conscience. Ça viendra peut-être. En attendant, nous vous proposons quelques films et séries à regarder qui traitent du sujet, et cela, de manière un peu moins barbante que moi.
Film de fiction, film documentaire et séries
The Circle, film (2017) de James Ponsoldt avec Emma Watson et Tom Hanks
The Circle met en lumière les mécanismes d’une grande boîte (The Circle), qui met en place des systèmes complexes pour centraliser toutes les informations que leurs utilisateurs enregistrent tout au long de leur quotidien. La transparence est le maître mot de ce film qui révèle l’impact d’un effacement des frontières entre données personnelles, vie privée et éthique de l’intime. Et si toutes nos données de santé pouvaient être analysées pour faire avancer la science, tout en faisant baisser nos primes d’assurances maladie? Et si notre vie sur les réseaux sociaux se mélangeait à notre engagement professionnel, brisant toutes les frontières entre travail et temps libre? Et si la mise en place de caméra placée un peu partout pouvait permettre de lutter contre le terrorisme ou sauver la vie de quelqu’un? Et si, tous nos faits et gestes étaient enregistrés pour s’assurer qu’on donne le meilleur de nous-mêmes seconde après seconde. Loin d’être manichéen, ce film montre les avantages et les dérives d’une telle société: celle qui nous pend au nez.
En lire davantage sur Bon pour la tête: Big Mother Data au miroir critique de la fiction
Nothing to Hide, film documentaire (en libre accès sur Youtube), 2017
Nothing to Hide est un film documentaire qui revient sur la notion de surveillance et en particulier celle des Etats sur les citoyens. Alors que la majorité des gens déclarent ne rien avoir à cacher, en réalité, 60% enfreignent la loi quotidiennement sans s’en rendre compte, explique l’un des intervenants du film, qui est sociologue. Revenant sur différents épisodes de l’histoire (sur l’affaire de la NSA, le lanceur d’alerte Snowden, mais également sur la Statsicherheit de la RDA ou encore plus récemment, l’état d’urgence en France, la reconnaissance faciale des services de renseignements, etc.), ce film regorge d’informations pour appréhender un peu mieux les différentes questions. Il permet de plus, grâce à une narration subtile, de suivre un quidam lors de son quotidien et de déduire grâce à des analyses de données, ses intérêts, son caractère, sa vie privée.
A propos d’état d’urgence et de restriction des droits fondamentaux, la série à succès The Handmaid’s Tale présente par ailleurs une société dystopique où le contrôle et la «lutte contre le terrorisme», a transformé un pays en une organisation despotique, patriarcale, voire esclavagiste.
"Saying that you don't care about privacy
because you have nothing to hide,
is like saying that you don't care about freedom of speech
because you have nothing to say".
Edward Snowden (cité dans Nothing to Hide)
Mr. Robot, série créée par Sam Esmail, trois saisons (2015, 2016, 2017)
Bien plus romancée, cette série suit Elliot, un petit génie du hacking dans son désir d’aider les gens et surtout de changer le monde. Embrigadé dans un projet de piratage informatique un peu fou, il va essayer de détruire le data center d’un grand groupe: The Evil Corp. Cette entreprise semble aussi bien fournir du matériel informatique, que des denrées alimentaires, des vêtements, des moyens de paiement et tout un tas de services. Présenté comme une boîte monopolistique encore bien plus importante que les «too big to fail», The E Corp, commet néanmoins des actes illégaux passés sous silence par toute la société et les pouvoirs politiques.
Black Mirror, série créée par Charlie Brooker, en 2011, diffusée maintenant sur Netflix, 4 saisons
Si Black Mirror n’est pas réputée pour le jeu de ces acteurs, la série de moyens-métrages l’est pourtant pour sa critique de notre monde numérique. Ces productions dépeignent les dérives (tout à fait plausibles) que nos habitudes pourraient engendrer. Enregistrement systématique de tous nos faits et gestes dans des puces, défiance de la mort grâce au transhumanisme, représentation à l’extrême de notre monde du divertissement et critique du monde politique, peut de questions restent encore à développer pour faire le croquis dystopique de notre monde de demain.
En lire davantage sur Bon pour la tête: Le noir est une couleur très sensible aux nuances
Précédemment dans Bon pour la tête
Le flicage des assurés, jusqu’où? - Denis Masmejan
Je n’ai rien à cacher (mais j’ai des rideaux chez moi) - Joséphine le Maire
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Le RGPD ne va pas opérer d’incroyables changements dans votre vie de tous les jours. Il permet pourtant que les plateformes vous présentent leurs conditions de manière un peu moins indigeste.</p><p>Alors asseyez-vous, prenez le temps, sortez de votre stress quotidien, servez-vous un verre de ce qui vous fera plaisir et embarquez-vous dans la découverte de vos données. Il paraît que l’avenir est dans le <em>slow food</em>, le <em>slow journalism</em> et pourquoi pas, dans le <em>slow internet</em>.</p><br><p><strong>Si vous avez un compte Google</strong></p><p>Premièrement, jetez un coup d’œil sur <a href="https://myaccount.google.com/u/1/privacycheckup/1?utm_source=activitycontrols&utm_campaign=othercampaign">ce que Google enregistre sur vous</a>. Choisissez point par point ce que vous décidez de garder ou pas. Si cette interface était à l’époque extrêmement difficile d’accès, il faut bien reconnaître que Google l'a rendue aujourd’hui très <em>utilisateur-friendly</em>. Ne vous fiez pas aux avertissements et n’hésitez pas à cliquer deux fois sur «suspendre» lorsque l’on vous demande «si vous êtes vraiment sûr de vouloir suspendre l’enregistrement de votre historique». Qu’est-ce que vous risquez? Pas grand chose, si ce n’est de revenir une fois sur cette page pour réactiver cette fonction (ce dont nous doutons). Et si vous avez envie de garder tout actif? Très bien. C’est votre choix, personne ne doit vous juger.</p><br><p><strong>Si vous avez un compte Facebook</strong></p><p>Promis, nous ne parlerons plus de Cambridge Analytica. <br></p><p><a href="https://www.facebook.com/settings">En cliquant sur ce lien</a>, vous découvrirez tous les paramètres auxquels vous n’avez probablement jamais prêté attention. C’est passionnant. En vous laissant guider sur «<a href="https://www.facebook.com/settings?tab=your_facebook_information">vos informations Facebook</a>», vous pourrez télécharger votre historique. 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Il n’est pas forcément nécessaire de les bloquer totalement. Y jeter un coup d’œil et les effacer de temps en temps en vaut pourtant la peine. </p><p>– Sur <a href="https://support.mozilla.org/fr/kb/effacer-les-cookies-pour-supprimer-les-information">Firefox</a></p><p>– Sur <a href="https://assistance.orange.fr/ordinateurs-peripheriques/installer-et-utiliser/la-recherche-et-navigation-sur-le-web-cookies/des-informations-sur-les-cookies/mac/safari-mac-supprimer-les-cookies_20224-20534">Safari</a></p><p>– Sur <a href="https://support.google.com/accounts/answer/32050?co=GENIE.Platform%3DDesktop&hl=fr">Chrome</a></p><br><p><strong>Configurer des <em>adblockers </em>sur les différents navigateurs</strong></p><p>Les <em>adblockers</em> permettent de masquer la publicité sur vos navigateurs. N’oublions pas: «Si c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit», qu’il s’agisse de contenu médiatique, de service ou d’application. </p><p>Pour installer un <em>Adblocker</em>, (ici <a href="https://adblockplus.org/fr/">Adblock plus</a>), il suffit de télécharger une extension sur votre navigateur. Un petit bouton apparaîtra sur vos différentes pages pour vous indiquer combien de publicités ont été bloquées.</p><br><p><strong>Installer des anti-mouchards sur les différents navigateurs</strong></p><p>Les anti-mouchards permettent de bloquer tous les sites qui pompent vos informations lorsque vous naviguez simplement sur une page. Par exemple, sur le site <em>Bon pour la tête</em>, il y a trois <em>trackers</em> (bien moins que la majorité des sites, mais tout de même). Le premier est OneSignal, un <em>tracker </em>qui déclenche l’envoi d’une notification lorsqu’un nouvel article sort, dès le moment où le navigateur est ouvert. Pour le deuxième, il s’agit de Google Analytics, qui permet de voir toutes les tendances, les clics, le temps passé sur chaque article. Et le dernier s’appelle Facebook connect, il donne la possibilité de créer un lien direct entre le média et les réseaux sociaux: c’est ce qui permet de créer un petit bouton «Facebook» par exemple pour partager directement un article de <em>Bon pour la tête </em>sur votre page. <br></p><br><p><strong>Demander ses données personnelles à toutes les grandes boîtes suisses.</strong></p><p>La <a href="https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/on-en-parle/6813759-enquete-ouverte-donnez-moi-mes-donnees-.html">RTS</a> – en collaboration avec le juriste spécialisé dans les questions numériques François Charlet – a fait un travail tout à fait remarquable pour avoir un panorama un tant soit peu global de ce qu’ont les entreprises sur leur clients. Suite à cette émission, le juriste a par ailleurs mis en libre accès des <a href="https://francoischarlet.ch/lettres-types-droit-acces/">lettres types</a> pour la demande de données personnelles. Il ne s'agit ici que d’entreprises ou d’administrations suisses. Contacté il y a quelques jours à ce sujet, il a ajouté qu’il était possible de faire ce même genre de demandes pour toute l’Europe en changeant la mention de l’art. 8 LPD en art. 15 RGPD (la nouvelle loi européenne mis en application à partir du 25 mai dernier.)</p><h3>En conclusion...<br></h3><p>Si vous êtes parvenu à lire cet article jusque-là, vous êtes probablement un <em>geek</em>, un juriste ou quelqu’un de ma famille. Par ailleurs, peut-être avez-vous cliqué sur un lien ou deux, par curiosité, ou peut-être pas du tout. Peu importe: c’est le débat qui compte.</p><p>Alors si pour l’instant, vous n’avez pas encore le courage de vous plonger dans vos données, n’ayez pas mauvaise conscience. Ça viendra peut-être. En attendant, nous vous proposons quelques films et séries à regarder qui traitent du sujet, et cela, de manière un peu moins barbante que moi. <br></p><p></p><hr><p></p><h3><strong>Film de fiction, film documentaire et séries</strong></h3><br><ul><li><p><strong><em>The Circle</em>, film (2017) de James Ponsoldt avec Emma Watson et Tom Hanks</strong></p></li></ul><p><em>The Circle</em> met en lumière les mécanismes d’une grande boîte (The Circle), qui met en place des systèmes complexes pour centraliser toutes les informations que leurs utilisateurs enregistrent tout au long de leur quotidien. La transparence est le maître mot de ce film qui révèle l’impact d’un effacement des frontières entre données personnelles, vie privée et éthique de l’intime. Et si toutes nos données de santé pouvaient être analysées pour faire avancer la science, tout en faisant baisser nos primes d’assurances maladie? 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Loin d’être manichéen, ce film montre les avantages et les dérives d’une telle société: celle qui nous pend au nez.<br></p><h4><strong>En lire davantage sur Bon pour la tête: <a href="https://bonpourlatete.com/chroniques/big-mother-data-au-miroir-critique-de-la-fiction">Big Mother Data au miroir critique de la fiction</a></strong></h4><br><ul><li><p><strong><em><a href="https://www.youtube.com/watch?v=djbwzEIv7gE">Nothing to Hide</a></em>, film documentaire (en libre accès sur Youtube), 2017</strong></p></li></ul><p><em>Nothing to Hide</em> est un film documentaire qui revient sur la notion de surveillance et en particulier celle des Etats sur les citoyens. Alors que la majorité des gens déclarent ne rien avoir à cacher, en réalité, 60% enfreignent la loi quotidiennement sans s’en rendre compte, explique l’un des intervenants du film, qui est sociologue. 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Certains responsables marketing angoissent déjà à l’idée qu’ils ou elles n’auront plus de données à exploiter pour le ciblage de leur produit, d’autres, <a href="https://www.huffingtonpost.fr/2018/05/25/la-mise-en-place-du-rgpd-contraint-certains-medias-americains-a-bloquer-leur-acces-en-europe_a_23443313/">des journaux en ligne américains</a> ont coupé momentanément les accès de leurs clients européens par peur de ne plus être aux normes et finalement, quelques pessimistes prédisent que cela ne changera rien.</p><p>Une chose est sûre, toute réglementation ne va pas sans la bonne volonté des agents concernés. Et en l’occurrence, ni sans une prise de conscience générale de ce qui se cache derrière l’enjeu de nos données personnelles. Comme l’expliquait l’avocat Lê-Binh Hoang dans <em><a href="https://www.letemps.ch/economie/donnees-personnelles-va-changer-suisse-rgpd">Le Temps</a></em> au sujet du point «droit à l’oubli» de cette RGPD, «l’application de ce droit est moins évidente qu’il n’y paraît et dépend beaucoup des circonstances et de la volonté des plateformes majeures de le respecter, explique-t-il, et de leur collaboration active… ce qui est loin d’être acquis pour l’instant». Ça, c’est donc du côté des sites internet et ce n’est pas gagné.</p><p>Et du côté des consommateurs? Nous? Une multitude d’outils existent maintenant pour comprendre pourquoi ces données ont tant de valeur pour les grandes entreprises. A nous de déceler en quoi notre vie privée nous regarde en premier lieu.</p><h3>Parcours initiatique autour des données personnelles</h3><p>Si vous vous attendez à ce que l'on vous dise qu’en un clic tout sera réglé, ce n’est malheureusement pas si simple. Le RGPD ne va pas opérer d’incroyables changements dans votre vie de tous les jours. Il permet pourtant que les plateformes vous présentent leurs conditions de manière un peu moins indigeste.</p><p>Alors asseyez-vous, prenez le temps, sortez de votre stress quotidien, servez-vous un verre de ce qui vous fera plaisir et embarquez-vous dans la découverte de vos données. Il paraît que l’avenir est dans le <em>slow food</em>, le <em>slow journalism</em> et pourquoi pas, dans le <em>slow internet</em>.</p><br><p><strong>Si vous avez un compte Google</strong></p><p>Premièrement, jetez un coup d’œil sur <a href="https://myaccount.google.com/u/1/privacycheckup/1?utm_source=activitycontrols&utm_campaign=othercampaign">ce que Google enregistre sur vous</a>. Choisissez point par point ce que vous décidez de garder ou pas. Si cette interface était à l’époque extrêmement difficile d’accès, il faut bien reconnaître que Google l'a rendue aujourd’hui très <em>utilisateur-friendly</em>. Ne vous fiez pas aux avertissements et n’hésitez pas à cliquer deux fois sur «suspendre» lorsque l’on vous demande «si vous êtes vraiment sûr de vouloir suspendre l’enregistrement de votre historique». Qu’est-ce que vous risquez? Pas grand chose, si ce n’est de revenir une fois sur cette page pour réactiver cette fonction (ce dont nous doutons). Et si vous avez envie de garder tout actif? Très bien. C’est votre choix, personne ne doit vous juger.</p><br><p><strong>Si vous avez un compte Facebook</strong></p><p>Promis, nous ne parlerons plus de Cambridge Analytica. <br></p><p><a href="https://www.facebook.com/settings">En cliquant sur ce lien</a>, vous découvrirez tous les paramètres auxquels vous n’avez probablement jamais prêté attention. C’est passionnant. En vous laissant guider sur «<a href="https://www.facebook.com/settings?tab=your_facebook_information">vos informations Facebook</a>», vous pourrez télécharger votre historique. 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Pour plus de détails, allez dans «vos informations», puis «vos catégories». Facebook sait avec quel appareil vous vous connectez, jusqu’au modèle de votre téléphone et peut définir, par exemple, dans quel groupe vous évoluez.<br></p><p>Encore une fois, vous pouvez choisir de laisser les informations vous concernant en libre accès, ou de les supprimer. L’important n’est pas que vous «disiez non», mais que vous vous soyez posé la question.</p><p>Si vous n’en avez pas encore assez, vous pouvez encore installer <a href="https://dataselfie.it/#/">une petite extension</a> sur votre navigateur préféré qui créera un profil de vous, uniquement en traçant votre activité sur Facebook. Petit détail: les données que cette application siphonnera pourront être supprimées en tout temps.</p><br><p><strong>Gérer les cookies</strong></p><p>Les cookies sont des informations stockées sur vous qui permettent aux différents sites internet de vous reconnaître à chaque fois que vous visitez le site. Il n’est pas forcément nécessaire de les bloquer totalement. Y jeter un coup d’œil et les effacer de temps en temps en vaut pourtant la peine. </p><p>– Sur <a href="https://support.mozilla.org/fr/kb/effacer-les-cookies-pour-supprimer-les-information">Firefox</a></p><p>– Sur <a href="https://assistance.orange.fr/ordinateurs-peripheriques/installer-et-utiliser/la-recherche-et-navigation-sur-le-web-cookies/des-informations-sur-les-cookies/mac/safari-mac-supprimer-les-cookies_20224-20534">Safari</a></p><p>– Sur <a href="https://support.google.com/accounts/answer/32050?co=GENIE.Platform%3DDesktop&hl=fr">Chrome</a></p><br><p><strong>Configurer des <em>adblockers </em>sur les différents navigateurs</strong></p><p>Les <em>adblockers</em> permettent de masquer la publicité sur vos navigateurs. N’oublions pas: «Si c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit», qu’il s’agisse de contenu médiatique, de service ou d’application. </p><p>Pour installer un <em>Adblocker</em>, (ici <a href="https://adblockplus.org/fr/">Adblock plus</a>), il suffit de télécharger une extension sur votre navigateur. Un petit bouton apparaîtra sur vos différentes pages pour vous indiquer combien de publicités ont été bloquées.</p><br><p><strong>Installer des anti-mouchards sur les différents navigateurs</strong></p><p>Les anti-mouchards permettent de bloquer tous les sites qui pompent vos informations lorsque vous naviguez simplement sur une page. Par exemple, sur le site <em>Bon pour la tête</em>, il y a trois <em>trackers</em> (bien moins que la majorité des sites, mais tout de même). Le premier est OneSignal, un <em>tracker </em>qui déclenche l’envoi d’une notification lorsqu’un nouvel article sort, dès le moment où le navigateur est ouvert. Pour le deuxième, il s’agit de Google Analytics, qui permet de voir toutes les tendances, les clics, le temps passé sur chaque article. Et le dernier s’appelle Facebook connect, il donne la possibilité de créer un lien direct entre le média et les réseaux sociaux: c’est ce qui permet de créer un petit bouton «Facebook» par exemple pour partager directement un article de <em>Bon pour la tête </em>sur votre page. <br></p><br><p><strong>Demander ses données personnelles à toutes les grandes boîtes suisses.</strong></p><p>La <a href="https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/on-en-parle/6813759-enquete-ouverte-donnez-moi-mes-donnees-.html">RTS</a> – en collaboration avec le juriste spécialisé dans les questions numériques François Charlet – a fait un travail tout à fait remarquable pour avoir un panorama un tant soit peu global de ce qu’ont les entreprises sur leur clients. 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En attendant, nous vous proposons quelques films et séries à regarder qui traitent du sujet, et cela, de manière un peu moins barbante que moi. <br></p><p></p><hr><p></p><h3><strong>Film de fiction, film documentaire et séries</strong></h3><br><ul><li><p><strong><em>The Circle</em>, film (2017) de James Ponsoldt avec Emma Watson et Tom Hanks</strong></p></li></ul><p><em>The Circle</em> met en lumière les mécanismes d’une grande boîte (The Circle), qui met en place des systèmes complexes pour centraliser toutes les informations que leurs utilisateurs enregistrent tout au long de leur quotidien. La transparence est le maître mot de ce film qui révèle l’impact d’un effacement des frontières entre données personnelles, vie privée et éthique de l’intime. Et si toutes nos données de santé pouvaient être analysées pour faire avancer la science, tout en faisant baisser nos primes d’assurances maladie? Et si notre vie sur les réseaux sociaux se mélangeait à notre engagement professionnel, brisant toutes les frontières entre travail et temps libre? Et si la mise en place de caméra placée un peu partout pouvait permettre de lutter contre le terrorisme ou sauver la vie de quelqu’un? Et si, tous nos faits et gestes étaient enregistrés pour s’assurer qu’on donne le meilleur de nous-mêmes seconde après seconde. Loin d’être manichéen, ce film montre les avantages et les dérives d’une telle société: celle qui nous pend au nez.<br></p><h4><strong>En lire davantage sur Bon pour la tête: <a href="https://bonpourlatete.com/chroniques/big-mother-data-au-miroir-critique-de-la-fiction">Big Mother Data au miroir critique de la fiction</a></strong></h4><br><ul><li><p><strong><em><a href="https://www.youtube.com/watch?v=djbwzEIv7gE">Nothing to Hide</a></em>, film documentaire (en libre accès sur Youtube), 2017</strong></p></li></ul><p><em>Nothing to Hide</em> est un film documentaire qui revient sur la notion de surveillance et en particulier celle des Etats sur les citoyens. Alors que la majorité des gens déclarent ne rien avoir à cacher, en réalité, 60% enfreignent la loi quotidiennement sans s’en rendre compte, explique l’un des intervenants du film, qui est sociologue. Revenant sur différents épisodes de l’histoire (sur l’affaire de la NSA, le lanceur d’alerte Snowden, mais également sur la Statsicherheit de la RDA ou encore plus récemment, l’état d’urgence en France, la reconnaissance faciale des services de renseignements, etc.), ce film regorge d’informations pour appréhender un peu mieux les différentes questions. Il permet de plus, grâce à une narration subtile, de suivre un quidam lors de son quotidien et de déduire grâce à des analyses de données, ses intérêts, son caractère, sa vie privée.</p><p>A propos d’état d’urgence et de restriction des droits fondamentaux, la série à succès <em>The Handmaid’s Tale</em> présente par ailleurs une société dystopique où le contrôle et la «lutte contre le terrorisme», a transformé un pays en une organisation despotique, patriarcale, voire esclavagiste.</p><br><p><em>"Saying that you don't care about privacy </em></p><p><em>because you have nothing to hide,</em></p><p><em>is like saying that you don't care about freedom of speech </em></p><p><em>because you have nothing to say".</em></p><p> Edward Snowden (cité dans <em>Nothing to Hide</em>)</p><br><ul><li><p><strong><em>Mr. Robot</em>, série créée par Sam Esmail, trois saisons (2015, 2016, 2017)<br></strong></p></li></ul><p>Bien plus romancée, cette série suit Elliot, un petit génie du hacking dans son désir d’aider les gens et surtout de changer le monde. 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En développant son «vote intelligent» et l’infrastructure qui va avec, l’opposant, désormais emprisonné, a compensé l’incapacité des partis d’opposition russes à former des coalitions, selon les chercheurs en science politique de l’Université européenne de Saint-Petersbourg Mickhaïl Turchenko et Grigorii Golosov qui publient les <a href="https://www.ridl.io/en/the-impact-of-smart-voting-on-the-2020-elections/" target="_blank" rel="noopener">résultats de leur étude sur ridl.io</a>. </p> <p>Rappelons le principe de ce «vote intelligent» ou «vote malin». Il consiste à inscrire sur son bulletin les candidates et candidats d’opposition, tous partis confondus, qui auraient le plus de chance de l’emporter contre Russie unie – qui détient trois quarts des sièges du parlement. Mais l’équipe de Navalny ne s’est pas contentée de donner ce mot d’ordre, elle a également développé toute une artillerie de ressources en ligne pour définir lesdites candidatures. 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Je vous invite volontiers à rester prostré quelques instants devant ma bibliothèque pour observer l’étendue de mon inutilité. On pourra même boire ensemble un verre de vin inutilement bon, en tenant des théories inutilement longues. Mais pour que le futile ait du sens, il faut encore qu’il soit bien réalisé. Et chers artificiers, on peut parfois se demander dans quelle direction vous avez projeté votre conscience professionnelle.</p> <p>Justement, à votre tour messieurs-dames les professionnels de la pyrotechnie. Oui, vous vous plaignez d’une baisse drastique des commandes pour cette fête nationale. Les principaux feux ont été annulés un peu partout. Votre chiffre d’affaires a chuté d’environ 80% en Suisse cette année. Ayons s’il vous plaît une seconde réflexive: au plus profond du confinement, un certain nombre d’activités professionnelles ou de loisir avaient été citées comme irremplaçables, bénéfiques à notre société, souhaitables même. Faites la liste. 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Les excréments dans les égouts hors de vue; les ordures dans les poubelles (le nom vient d’ailleurs d’un préfet parisien hygiéniste du 19<sup>e</sup> siècle); nos résidus métalliques, plastiques, en verre moderne dans de grandes fosses; les surplus de ce que l’on ne veut plus, qui a été utilisé, dont on ne sait plus quoi faire, dans les océans, en attendant que le temps fasse son effet. «C’est comme si nous préférions rester aveugles à ces ombres incommodantes de la civilisation», écrit Monsaingeon. Mettre à la poubelle, fermer le couvercle et ne plus y penser. </p><h3>Prise de conscience ratée: l’écologisation de l’économie </h3><p>Coup de théâtre au milieu du siècle dernier. Les scientifiques découvrent avec stupéfaction l’ampleur de la situation. Repousser ce que l’on ne veut plus «hors de nous», loin de nos lieux sociaux comporte des limites. Nous sommes d’ores et déjà submergés. Certains postulent alors un changement radical de philosophie, mais ceux qui l’emportent sont les «environnementalistes». Pour eux, les déchets doivent être vus comme une chose à organiser, à gérer, à «manager». Ainsi, au lieu de créer une «écologisation de l’économie», c’est-à-dire remettre en cause la conception et la production du déchet, les autorités appliquent une stratégie de «mise en économie de l’environnement» que l’on peut résumer par «la bonne gestion des déchets et aussi celle qui est rentable». Et c’est là que le citoyen responsable (et culpabilisé) entre en scène.</p><h3>Le déchet ou le cheval de Troie du «waste managment» </h3><p>«Pour le valeureux soldat de l’armée verte, pour l’écocitoyen, il reste possible, moralement acceptable, d’acheter une bouteille d’eau minérale, car si elle est bien jetée, elle sera recyclée.» Cette réflexion a été intégrée par bon nombre de gens dans nos sociétés occidentales. 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Toujours à sa façon, en tentant d’intéresser la catégorie qui semble le moins se préoccuper de ces thèmes grâce à des formats nouveaux, dynamiques, courts. Les vidéos «speech» (une prise de parole de quelques minutes face caméra de personnalités politiques ou non <a href="https://www.youtube.com/watch?v=bWvcmQVQEQA">ici par exemple de Jean Ziegler</a>) voient le jour. L’arrivée de la nouvelle star du journalisme Hugo Clément achève la transformation. 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La «verticale» helvète, créée en juillet 2017 démarre gentiment: «On peut compter environ à 3 millions d’utilisateurs non uniques en une année», annonce le trentenaire qui s’est formé à la RTS. Ce jour-là, les trois derniers articles publiés parlaient de l’ouverture de la Migros à la vente de sextoys, de l’utilisation du cannabis dans des EMS et d’un jeu dissimulé dans l’application des CFF. On est plus du côté de «infotainment» que de l’info pure.</p><p><em>Konbini</em> Suisse va-t-il aussi s’intéresser aux grands thèmes politiques 2019? «Certainement, répond Antoine Multone, mais il s’agit de trouver des angles qui touchent les jeunes.» Pour les élections fédérales, la petite rédaction veveysane compte se concentrer sur la pauvreté, le climat et les questions de genre, de sexualité et plus généralement des minorités. 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
5 Commentaires
@Lagom 01.06.2018 | 07h55
«Je ne suis pas un geek (fan d'informatique, de jeux vidéos, etc.) ni un membre de votre famille et pourtant je vous ai lu de bout en bout et 2 fois en plus. Merci mille fois pour les conseils. Je ne sais pas comment BPLT s'on sort financièrement avec autant d'articles longs qui nécessitent beaucoup de savoir et de précision. Bravo !!!»
@miwy 04.06.2018 | 05h21
«excellent mode d'emploi, merci !»
@Philippe 04.06.2018 | 07h42
«Très bien, il manque juste des liens sur des anti-mouchards, que vous ne faites que mentionner.
Plus généralement, le problème avec les RGPD est que les prestataires ne changent nullement leurs mauvaises pratiques, mais vous demandent de les accepter explicitement, ou de renoncer ! Endomondo par exemple exige que vous acceptiez la transmission de vos "données sensibles" aux Etats-Unis, ce que je refuse absolument - mais ce qui m'oblige à renoncer à cette application - pas grave, il y en a d'autres. Un grand progrès serait que ces conglomérats remettent en question leur pratiques de collecte et de commercialisation de nos données. Hors de question, évidemment, puisqu'ils vivent de nos données.
Philippe Barraud, Cully»
@Crispy 04.06.2018 | 10h08
«Je suis de ta famille de coeur, en plus, je crois! J'ai lu jusqu'au bout et promis je m'y mets en jour... On a tant besoin d'être informés et coachés à ce niveau-là... aussi! entre autres... Merci à BPLT!»
@merinos 08.06.2018 | 13h01
«un autre bon bloqueur de publicité: http://www.ublock.org»