A vif / Santé: et les voisins? Comment font-ils?
© Egor Myznik via Unsplash
Quand une énorme machine grince depuis trente ans, quand ses coûts grimpent et grimpent jusqu’à faire souffrir ses usagers, le bon sens dicterait d’en changer le modèle. En Suisse, non. L’assurance-maladie est un monument écrasant que l’on n’arrive même plus à retaper ici et là. Et si l’on allait voir ailleurs comment cela se passe chez des voisins comparables? Histoire de piquer des idées, de préparer une véritable réforme.
Le malheureux Alain Berset part, comme ses prédécesseurs, sur un aveu d’échec. Il accuse le Parlement, les groupes d’intérêts mais tient dur comme fer au système, déconseille vivement d’en changer. Avis partagé par tous les acteurs de la santé. Car en fait, comme le dit avec audace le président du Centre, Gerhard Pfister, «personne n’a vraiment intérêt à baisser les coûts». Médecins, hôpitaux, cantons, assurances, tout un monde tire profit, à hue et à dia, du colosse tel qu’il fonctionne aujourd’hui. Seuls les assurés contraints de payer râlent, s’indignent. En vain.
Se gargariser dans la conviction d’avoir «le meilleur réseau de soins du monde» – ce qui reste à prouver – ne suffit plus à justifier le statu quo. Le plus cher en tout cas en Europe. Comment cela se passe-t-il dans des pays plus ou moins comparables par la taille et le fonctionnement démocratique? Comme l’Autriche, les Pays-Bas, la Suède, le Danemark et d’autres.
Les systèmes diffèrent. Caisse unique ici, là caisses locales ou associatives régies par la loi. Partout existe aussi la possibilité de compléter l’assurance de base par des complémentaires. Mais toujours, quelques principes posent le cadre. Et ils diffèrent des nôtres.
Partout les assurés paient en fonction de leurs revenus. Quasiment partout les employeurs ajoutent une contribution à celle des salariés, comme cela se passe chez nous pour l’AVS. Partout les pouvoirs publics, à quelque échelon que ce soit, ont pleinement la main sur la machine. Dans le cas, comme celui de l’Autriche par exemple, où il existe de nombreuses caisses locales et professionnelles, la loi définit strictement les règles de fonctionnement. Pas question de les voir s’affronter à coup de marketing, de voir leurs patrons s’attribuer des rémunérations de ministres, pas question de les laisser gérer leurs réserves à leur guise. La concurrence entre elles est un leurre, une aberration.
Caisse unique ou pas, caisse publique ou pas, ce n’est pas forcément le débat. L’urgence est d’amener le principe de justice sociale: chacun paie selon ses moyens. Il est intolérable que la femme de ménage débourse la même prime de base que le milliardaire. Ensuite, pour une vraie sécurité sociale, envisager une contribution de l’employeur. On entend déjà les hauts cris!
Enfin un détail qui n’en est pas un. Partout autour de nous, l’assurance de base couvre les soins dentaires et les lunettes. Quand on voit tant de gens renoncer au dentiste faute de moyens, la Suisse n’a pas de quoi être trop fière de son système.
Ce propos élémentaire, on ne l’entend pas. Nous restons le nez collé sur la machine grinçante sans songer qu’elle pourrait être revue de fond en comble. La gauche préfère soutenir l’initiative «Maximum 10% du revenu pour les primes d’assurance-maladie». Quelques rares voix socialistes commencent à demander enfin que ces primes soit fixées en fonction du revenu. Elles ne sont guère relayées. Pourtant si l’on y songe, ce serait le moyen de soulager enfin les classes moyennes, les plus affectées, le moyen de faire payer une contribution même minime, même symbolique, aux plus défavorisés. Alors qu’aujourd’hui, cantons et Confédération doivent totalement prendre en charge les coûts d’assurance-maladie pour un habitant sur quatre, parfois un sur trois. Rien que pour les cantons romands, 2,8 milliards à cette fin! Au bout du compte, avec les contributions augmentées des plus aisés, les budgets publics pourraient bien sortir gagnants de la petite révolution.
Bien sûr il s’agit aussi de réformer, outre l’assurance, le fonctionnement-même de la galaxie des soins. Eviter les visites médicales qui doublonnent, contenir les prix excessifs des médicaments, etc… On connaît tous ces vœux raisonnables jamais réalisés du fait d’un Parlement paralysé par les lobbies antagonistes et manipulateurs. Sur ce terrain aussi, aller voir ailleurs comment les autres se débrouillent ferait du bien à tous les discoureurs patentés qui opposent, chacun pour soi, leurs prétendues solutions et finalement laissent tout en place. Jusqu’à la prochaine explosion de colère.
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Peu audible d’ailleurs chez lui et chez ses partenaires, guère enthousiastes de cette prétention au leadership. En termes exaltés et alarmistes, le président français en appelle au renforcement massif de la défense européenne. Non sans raisons. Mais pour quoi faire? Affronter la menace de la Russie? Voyons son armée. Elle s’escrime autour de quelques villages dans l’est de l’Ukraine, à quelques kilomètres de chez elle, elle peine à prendre la ville voisine de Karkhiv malgré d’horribles destructions. Elle n’est manifestement pas de taille à s’en prendre aux pays de l’OTAN, ni matériellement ni humainement. Les divers pays européens sont loin d’être démunis de moyens militaires. Même si leur base industrielle a des lacunes. On le sait aussi au Kremlin, où, quoi qu’on en dise, on est réaliste, on n’a pas la folie des grandeurs. Point effectivement à soulever: il est vrai que les Européens feraient bien de se préoccuper davantage de la défense anti-drones et anti-missiles. Ces engins, peu coûteux à produire mais ruineux pour s’en défendre, jouent un rôle-clé dans les conflits d’aujourd’hui. Et les Russes ne sont pas seuls à en disposer. Dans la cybersécurité aussi, il y a aussi de sérieux efforts à faire. Comme en Suisse, où le Département de la Défense confie cette tâche à son entreprise boiteuse Ruag qui s’appuie elle-même sur l’entité issue de Crypto AG, célèbre pour le scandale de ses tricheries. La Confédération a misé en plus sur une société bernois brinquebalante, Xplain, et admet aujourd’hui le désastre. Même des informations confidentielles sur les Conseillers fédéraux ont été balancés dans le «darknet». </span></p> <p><span>Mais nos militaires et leur cheffe ne rêvent que d’acquérir toujours plus d’avions, de blindés et de canons… à acheter aux Etats-Unis bien sûr. Viola Amherd se frotte les mains: une curieuse proposition agite le Parlement. Il s’agit de faire sauter la limite aux dépenses fédérales et de consacrer dix milliards supplémentaire pour l’armée et cinq pour l’Ukraine d’ici à 2030. C’est un groupe inhabituel de femmes parlementaires alémaniques qui est à la besogne. Dont une centriste, Marianne Tinder («Je suis en mesure d'évaluer la gravité de la menace même sans jours de service militaire»), sa collègue de parti entrée au Parlement en décembre dernier («Quand j'entends que l'armée n'a même pas assez de gilets de protection, cela me fait réfléchir»), la socialiste Franziska Roth («Nous ne pouvons pas nous cacher constamment derrière des lignes rouges»). A compter aussi dans ce que le <em>Tagesanzeiger</em> appelle les «dealmakers»: une autre centriste, Andrea Gmür, la socialiste Sarah Wyss, la verte libérale Corina Gredig. Etonnant, ce quarteron féminin, inter-partis, prônant l’urgence des armes.</span></p> <p><span>Bien que le président du PS Cedric Wermuth et la Fédération des sociétés militaires – curieux attelage! – applaudissent l’idée, celle-ci passe mal. Le patron du Centre Gerhard Pfister tousse, les radicaux, derrière Karin Keller-Suter, préoccupés par l’endettement, s’y opposent. Et il se trouvera sans doute des socialistes pour refuser cet emballement. Quant au petit peuple à qui on ne demandera pas son avis, il sait que de telles dépenses supplémentaires entraîneront inévitablement des coupes là où cela lui fait mal. </span></p> <p><span>Il vaut la peine de s’interroger sur les ressorts de cette outrance militariste. Que ce soit dans le mode déclamatoire d’un Macron ou dans les chuchotements du Palais fédéral. La politique sort alors du champ rationnel, de l’analyse froide des réalités, elle entre dans l’escalade des émotions morales, détermine dans le mode binaire, gagner ou perdre la guerre. Or l’histoire récente donne tant d’exemples où les conflits ont fini par des pourparlers. Plus ceux-ci ont tardé, plus se sont inutilement prolongées les souffrances.</span></p> <p><span>Rester fidèles à nos principes? Bien sûr. Mais alors pourquoi ne pas s’activer plutôt au chapitre de la paix? Pourquoi ne pas tirer toutes les ficelles en vue de véritables négociations dans le conflit Ukraine-Russie? Dans son emportement Emmanuel Macron n’a même pas prononcé ces mots. Et en l’occurence helvétique, les chantres féminins du pactole aux armes n’en ont eu aucun dans ce sens. Et le grand raout prévu au Bürgenstock, direz-vous? L’intention est certes louable mais le cadrage est défini par un seul des camps en présence et par les Etats-Unis. Cela en fait un simulacre de négociations. Qui pourrait bien en rajouter une couche à la frénésie belliqueuse. Alors même que le moment approche où les belligérants, plus ou moins épuisés, devront bien se résoudre à cesser le feu et à engager des pourparlers. Plus ils attendront, plus la malheureuse Ukraine sera mal prise. Regrettant que l’accord à bout touchant du tout début de la guerre ait été sabordé.</span></p> <p><span>Quant à l’autre guerre qui nous bouleverse, au Moyen Orient, elle est promise à durer longtemps, très longtemps, sous une forme ou une autre. Totalement dépassée et discréditée, la Suisse ne songe même pas à proposer une négociation, ni sur l’immédiat, ni sur le fond. Peu dit: un autre pays tente discrètement cet effort, non sans expérience. La Norvège.</span></p> <p><span>Mais le Conseil fédéral paraît tenir à réaffirmer son alignement sur la ligne d’Israël. Après avoir concédé une aide réduite, la commission parlementaire des Affaires étrangères propose de supprimer à terme tout soutien à l’UNRWA. 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Quel parcours pour cet autodidacte fou de cinéma, travailleur acharné, si bellement doté d’empathie créatrice! ', 'content' => '<p><span>Quel parcours pour cet autodidacte fou de cinéma, travailleur acharné, si bellement doté d’empathie créatrice! Ces trente dernières années, son entreprise, sise à Lausanne, CAB-Productions, a permis à de nombreux cinéastes, locaux et internationaux, de s’exprimer librement. Tournant en Suisse, avec des comédiens, des techniciens d’ici et d’ailleurs. De Francis Reusser à Dominique de Rivaz, d’Alain Tanner à Jean-François Amiguet, de Marcel Schüpbach à Pierre-Yves Borgeaud, de Greg Zlingski à Olivier Assayas, de Benoît Mariage à Claude Chabrol, et tant d’autres. Dernier en date, Roman Polanski. Avec le tournage à Gstaad de <em>The Palace</em>, en coproduction avec l’Italie et la Pologne. </span></p> <p><span>Lié d’amitié avec cette grande figure du cinéma européen, Porchet a tout fait, trois ans durant, pour que ce film se fasse. Contre vents et tempêtes. Face aux campagnes des ultra-féministes qui rabâchent et déforment une histoire vieille de quarante ans, aux Etats-Unis, impliquant une jeune fille qui aujourd’hui est dans les meilleurs termes avec le prétendu coupable. L’offensive «wokiste» a mis Polanski au ban. En Suisse comme en France, aucun soutien public n’a été apporté au film. Une fois terminé, au début de cette année, il a pu être présenté à Venise mais n’a été diffusé que dans quelques rares salles, les distributeurs et les exploitants craignant des manifestations féministes. Il est même totalement proscrit en France. </span></p> <p><span>Pour Jean-Louis Porchet les difficultés du début ont tourné à la descente aux enfers. Faute de rentabiliser les droits d’exploitation, sous le poids des dettes contractées pour boucler le financement du tournage, son entreprise est menacée de faillite. L’accumulation des tracas finit par accabler le solide cueilleur de champignons. </span></p> <p><span>Le dimanche 24 mars, en route vers un ami à Rennaz, il s’arrête près de Cully, fume un cigare, son péché parcimonieux, et laisse flotter ses pensées sur le lac. Il repart et là, sans pouvoir l’expliquer encore, dans un blanc soudain, traverse la chaussée et écrase sa voiture du haut mur de Lavaux. Fracassé, il la voit prendre feu, reste prisonnier. Et attend les secours dans d’horribles douleurs. Les deux jambes et des côtes cassées, de graves brûlures.</span></p> <p><span>Le voilà, cinq semaines plus tard, dans une chambre du CHUV. Avec le sens de l’humour. «Les jours d’avant, je me disais sans cesse que j’allais dans le mur. 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A cela s'ajoute le fait que le conseiller fédéral Pascal Couchepin lui-même n'aurait pas pris en toute indépendance plusieurs décisions - par exemple à propos des médecines complémentaires ou des rabais dans l'assurance de base - à la suite de contacts avec ce groupe de réflexion ou avec le Groupe Mutuel. A cet égard, je prie le Conseil fédéral de répondre aux questions suivantes : 1. Ce "Groupe de réflexion santé" ou certains de ces membres ont-ils jamais exercé une influence directe sur le Département fédéral de l'intérieur ou, en particulier, sur l'Office fédéral de la santé publique à l'occasion de la révision en cours de la LAMal? 2. Peut-on affirmer que la décision du conseiller fédéral Pascal Couchepin relative à la baisse des rabais possibles dans l'assurance de base a été prise en toute indépendance par rapport au Groupe Mutuel ? 3. Peut-on aussi s'attendre à ce que la discussion sur la compensation des risques se déroule en toute objectivité, en se basant sur les faits, indépendamment des intérêts particuliers d'une seule caisse-maladie comme le Groupe Mutuel ? 07.10.2005 CONSEIL NATIONAL Discussion reportée • 09.06.2006 Classé car l’auteur a quitté le conseil Un peu facile, car actuellement le Groupe de réflexion santé existe toujours. 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
7 Commentaires
@JoelSutter 29.09.2023 | 10h04
«Bonjour, effectivement, réformer le système, observer ce qui marche mieux autour de nous, c’est ce qu’il faudrait faire.
Mais comment faire bouger le gouvernement, alors qu’une grande proportion de « conseillers » émargent plus ou moins des assurances maladies? Et aussi avec les lobbies qui leur tournent autour, au Palais Fédéral… il faudra y réfléchir d’ici le 22 octobre!
C’est un peu « cliché », mais, en attendant, nous, les habitants, on continue à supporter les augmentations. »
@Spark 29.09.2023 | 10h39
«Qu'ils nous autorisent à nous assurer à l'étranger et là les primes baisseront de 40%»
@RAS 29.09.2023 | 18h57
«Comment le lobbysme a détruit la LAMAL
La loi Lamal fut acceptée en 1994 et adoptée en 1996
Ruth Dreifuss élue au CF en mars 1993 réélues en 1995 et 1998
Elle dirigea le DFI de 1993 à 2002
Dès 2003 Pascal Couchepin Conseiller Fédéral et ancien président de Martigny (1984 à 1998) a siégé dans différents organes du GM, reprend le DFI après Ruth Dreifuss
Initialement, le GM avait ses bureaux à Sion, puis dès 1998 les nouveaux bureaux du GM sont inaugurés à Martigny.
Dès ce changement de direction au DFI les changements de réglementations instaurées par le DFI ont transformé la LAMAL en objet de rentabilité pour certains.
Ruth Dreifuss était opposée à des assemblages de caisse maladie, ainsi qu’à l’obligation de constituer des réserves uniquement pour les caisses de plus de 50'000 assurés.
Ruth Dreifuss était opposée à des regroupements de caisse comme la structure particulière qui se mettais en place dans le cadre du GM
Dès l’arrivée de M.Couchepin, Le DFI a donc accepté le principe d’assemblage de caisse en limitant à plus de 50'000 assurés les caisses ayant l’obligation de faire des réserves, donc pour la structure du GM plusieurs millions d’économie. Ce qui permit au GM dont dix caisses étaient concernées d’atténuer leurs primes.
Autre spécialité, le DFI le 3 juin 2005 M.Couchepin annonçait le retrait, pour le premier juillet de cinq thérapies alternatives des prestations remboursées par l’assurance de base.
Le 6 juin déjà, le GM annonçait la création d’une assurance complémentaire pour les 5 disciplines et déjà le 9 juin la publicité pour ce produit.
M.Couchepin fut mis en cause par différents milieux pour avoir informé son ami Marcel Revaz directeur du GM. Une sous- commission de gestion du Conseil des États à blanchi M.Couchepin.
Il s’en suivit une réaction populaire et des récoltes de signatures ainsi qu’une votation qui permit de réintégrer certaines couvertures annulées. M.Couchepin a laissé à son successeur M.Burkalter le soins de respecter la volonté populaire.
Pour rappel:
Le 17 juin 2005 une interpellation au conseil national par Cécile Bühlmann (groupe des VERT-E-S)
Au cours des semaines passées, plusieurs médias suisses - dont l'hebdomadaire "Facts", dans son édition du 26 mai 2005 - ont parlé du "Groupe de réflexion santé" de l'assureur-maladie qu'est le Groupe Mutuel. Ce groupe de réflexion se composerait de parlementaires des groupes UDC, RL et PDC et il exercerait en tant que lobby une influence considérable sur les débats lors des séances de commissions consacrées à la réforme en cours de la LAMal et, en fin de compte, sur les débats parlementaires. Ce qui pose particulièrement des problèmes, ce sont le montant élevé des honoraires ("Facts" parle de 10 000 francs par séance) et le manque de transparence.
Ces parlementaires qui perçoivent des honoraires aussi élevés se sont mobilisés contre une optimisation de la compensation des risques, position en faveur de laquelle le Groupe Mutuel milite sans ménager ses efforts et qui accentue la désolidarisation dans l'assurance de base. A cela s'ajoute le fait que le conseiller fédéral Pascal Couchepin lui-même n'aurait pas pris en toute indépendance plusieurs décisions - par exemple à propos des médecines complémentaires ou des rabais dans l'assurance de base - à la suite de contacts avec ce groupe de réflexion ou avec le Groupe Mutuel.
A cet égard, je prie le Conseil fédéral de répondre aux questions suivantes :
1. Ce "Groupe de réflexion santé" ou certains de ces membres ont-ils jamais exercé une influence directe sur le Département fédéral de l'intérieur ou, en particulier, sur l'Office fédéral de la santé publique à l'occasion de la révision en cours de la LAMal?
2. Peut-on affirmer que la décision du conseiller fédéral Pascal Couchepin relative à la baisse des rabais possibles dans l'assurance de base a été prise en toute indépendance par rapport au Groupe Mutuel ?
3. Peut-on aussi s'attendre à ce que la discussion sur la compensation des risques se déroule en toute objectivité, en se basant sur les faits, indépendamment des intérêts particuliers d'une seule caisse-maladie comme le Groupe Mutuel ?
07.10.2005
CONSEIL NATIONAL
Discussion reportée
• 09.06.2006
Classé car l’auteur a quitté le conseil
Un peu facile, car actuellement le Groupe de réflexion santé existe toujours.
»
@Zabou 21 01.10.2023 | 12h19
«Cher Monsieur Pilet, il y a une solution pour provoquer l'effondrement de cette machine......: que les 80% des suisses arrêtent de payer leur prime... très utopique me direz-vous ? Les primes ont augmenté de 140% depuis 1996...mais à ce rythme, dans quelques années, qui pourra continuer de payer sa prime n'est-ce pas? »
@Eggi 01.10.2023 | 16h04
«Je ne vois pas comment le fait de répartir d'une autre façon (même en fonction du revenu des assurés) la charge des coûts de la santé les fera baisser...»
@markefrem 01.10.2023 | 20h16
«J'abonde dans le sens évoqué par @EGGI, d'autant en surajoutant d'autres prestations très coûteuses (lunettes, dentiste)»
@stef 03.12.2023 | 19h00
«@Eggi: il n'est plus question de faire baisser les coûts ‼️
Avec le vieillissement de la population et les progrès (coûteux) de la médecine, c'est complètement illusoire.
Non, l'urgence est de rendre supportable le coût des primes à la majorité de la population: la classe moyenne.
Et seule des primes en fonction du revenu peut y parvenir ‼️»