Média indocile – nouvelle formule

A vif

A vif / Aznavour en rock star à Bercy

Marlène Belilos

14 décembre 2017

PARTAGER

Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 123]

Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133

«Ma voix est cassée, cela vous le savez», «je tremble et ce n’est pas le trac», «je perds la mémoire et c’est pour ça que j’ai un sponsor… non, un prompteur!».

Tout habillé de noir, Aznavour, 93 ans, s’adresse aux 20'000 spectateurs de Bercy, un lieu immense, plus propre aux concerts de rock, qu’à la chanson intimiste.

Johnny s’y est produit avec «Ses vieilles canailles», peu avant sa mort, c’est peu dire que le lieu était imprégné de sa présence, ami d’Aznavour et après pareille introduction, on pouvait s’attendre au pire.

Mais le petit homme donne le ton d’emblée avec une énergie servie par un souffle puissant, retransmis sur deux grands écrans, il reprend ses grands succès et s’explique.

La balance entre ses musiciens et sa voix est réglée au millimètre, de grands projecteurs balaient la scène et le public, le concert peut commencer.

«Une chanson c’est d’abord un texte, qui doit pouvoir être dit par un comédien sans musique» et il récite la chanson «Ma jeunesse» pour ensuite l’interpréter. «Piaf avait l’habitude de citer ses arrangeurs, ses compositeurs et je fais de même.»

La référence est lancée. Né en 1924, il a chanté avec elle et lui est resté fidèle. Rappelons qu’au décès de Marcel Cerdan, il était parti à New York pour l’entourer, plantant là ses concerts à Montréal. On se met à rêver, c’est comme si tant d’années après on pouvait assister à un concert où l’on entendrait Brel, ou Montand.

La magie opère, il termine par «Il faut savoir» et «Emmenez-moi».

Les spectateurs ont quitté leur place pour s’approcher de la scène, c’est la fin, malgré les applaudissements. Il arrête. Deux heures sans entracte se sont écoulées.

La salle est rallumée et les hauts parleurs diffusent «On a tous en nous quelque chose de Tennesse» et «Merci Johnny» défile sur les murs.

Dans les coulisses Aznavour reçoit ses amis, il y a là Enrico Macias, des japonaises en habit, des journalistes, des hommes de la chanson, du cinéma.

Un concert en forme de pied de nez au temps qui passe.

Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]

Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133

VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET

1 Commentaire

@evemar 14.12.2017 | 17h12

«Merci.
Très bel article pour une très belle et très grande personne »


À lire aussi

Warning (2): Division by zero [APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 29]

Chronique / Higelin: Paris-Lausanne, Lausanne-Paris

Marlène Belilos