Analyse / Une étape de plus vers l’isolement d’Israël
Mur de séparation à Jérusalem-Est, vu depuis la vieille ville. Haut de huit mètres, il sépare la municipalité de Jérusalem de la Cisjordanie. © W. Robrecht - CC BY-SA 3.0
Jean-Daniel Ruch, fort de son expérience diplomatique et de sa connaissance particulière du sujet, analyse le sens et la portée d’un «avis consultatif» de la Cour internationale de Justice (CIJ) rendu le 19 juillet, déclarant l’occupation israélienne de la Cisjordanie et de Gaza illégale. Elle enjoint aussi tous les Etats à renoncer à toute assistance à Israël dans la colonisation de la Cisjordanie. Même si cet avis n’est pas contraignant juridiquement, il devrait servir de boussole guidant la politique de tous les pays prônant le respect du droit international comme clef de voûte de la gouvernance mondiale. C’est le cas de la Suisse.
Jusqu’à ce 19 juillet 2024, le consensus politique était souvent que l’occupation en soi n’était pas une violation du droit international. Par contre, la colonisation des terres palestiniennes, elle, l’était. Les Etats-Unis préféraient parler d’obstacle à la solution à deux Etats. En disant que l’occupation en elle-même est illégale, la CIJ brise un tabou. En demandant aux Etats membres de l’ONU de cesser tout soutien à l’occupation, elle ouvre un abîme de questions: toute coopération sécuritaire avec Israël constitue-t-elle un soutien à l’occupation? Quid du commerce avec des entreprises ou individus résidant dans les colonies juives en Cisjordanie? Quid même de toute relation commerciale avec Israël, celle-ci générant un revenu fiscal utilisé pour le développement des colonies? Les conséquences juridiques de la décision obligent tous les Etats à ne pas faciliter ou contribuer au maintien de ce régime.
De quoi parle-t-on? La Cour internationale de justice de l’ONU est un des six organes de l’organisation mondiale créée en 1945. C’est la plus haute instance judiciaire mondiale. Elle a pour mission principale d’arbitrer les différends entre Etats. Il ne faut pas la confondre avec la Cour pénale internationale (CPI), elle aussi basée à La Haye. Cette dernière est chargée de juger de la responsabilité d’individus (pas d’Etats) inculpés de crimes internationaux (crimes de guerre, crimes contre l’humanité, crimes de génocide, crime d’agression). La CIJ peut aussi rendre des avis consultatifs à la demande du Conseil de Sécurité ou de l’Assemblée générale de l’ONU, comme ce fut le cas dans le cas présent. Cet avis a été rendu par 15 juges, soit 3 Asiatiques, 4 Européens, 3 Africains, 2 Latino-Américains, un Américain du Nord, un Australien et le Président, le Libanais Nawaf Salam.
Qu’est-ce qui est nouveau? Pour la première fois, une instance internationale, en l’occurrence la plus haute, a déterminé que la présence d’Israël dans le Territoire palestinien occupé est illégale et constitue une violation du droit international et des Conventions de Geneve. Son argument principal est que l’occupation dure depuis presque soixante ans, et qu’Israël ne montre aucun signe de vouloir se retirer. Bien au contraire: la politique de colonisation, encouragée par tous les gouvernements israéliens depuis 1967, démontre une volonté annexionniste en Cisjordanie. Jérusalem-Est, elle, qui constitue aussi un territoire occupé, a été annexée en 1980. Aujourd’hui, environ 450'000 colons juifs vivent en Cisjordanie, et 250'000 à Jérusalem-Est. Ils bénéficient d’avantages fiscaux et autres incitations fournies par l’Etat qui rend la Cisjordanie particulièrement attractive. La colonisation a connu une accélération sous le gouvernement actuel, où les partis religieux nationalistes, qui représentent les colons les plus extrémistes, disposent d’une influence forte. Parallèlement, la violence des colons contre la population palestinienne s’est intensifiée de manière exponentielle depuis le 7 octobre 2023, jour du carnage orchestré par les milices palestiniennes dans les kibboutz autour de Gaza. Plus de 1'000 incidents ont été enregistrés au cours des 8 mois suivants, dix personnes – dont deux enfants – ont été tuées, 234 blessées, et plus de 1'200 ont été déplacées de force. Aucun responsable de ces exactions n’a été traduit en justice. Si l’impunité en Israël reste totale, l’Union européenne et les Etats-Unis (mais pas la Suisse) ont pris des sanctions contre des leaders colons.
La CIJ a aussi déterminé qu’Israel devait mettre fin à sa présence illégale dans le Territoire palestinien occupé (TPO) aussi rapidement que possible. Ces deux avis ont été approuvés à une majorité de 11 contre 4, la vice-présidente ougandaise Sebutinde et les juges français Abraham, slovaque Tomka et roumain Aurescu ayant voté contre. Seule la juge ougandaise s’est opposée à la proposition de la CIJ selon laquelle Israël devait cesser toute activité de colonisation et retirer tous les colons du TPO (700'000!). C’est aussi par 14 voix contre 1 que la Cour a estimé qu’Israël devait payer des réparations pour les dommages causés dans le cadre de l’occupation. Nul doute que celles-ci se chiffreraient en milliards si l’on considère le nombre de personnes innocentes tuées ou blessées, les arrestations arbitraires, y compris d’enfants, ou encore les vols et destructions de propriétés.
Finalement, et ceci devrait concerner la Suisse et les autres pays prônant la primauté du droit, la CIJ dit que tous les Etats ont l’obligation de ne pas aider et assister le maintien de la situation créée par la présence continue d’Israël dans le TPO. Les juges ougandais, français et slovaque ont voté contre cette disposition.
Quelles conséquences? Il ne faut pas se faire d’illusions: cet avis, purement consultatif, ne va pas changer la situation sur le terrain du jour au lendemain. Pire même, on peut s’attendre, ne serait-ce que par un réflexe de défiance, à une accélération de la colonisation et d’actes de violence par les colons. Coïncidence ou pas? Le jour avant l’avis de la CIJ, la Knesset a passé une loi rejetant la création d’un Etat palestinien. Le Premier ministre israélien a qualifié l’avis d’absurde. «Le peuple juif ne peut pas être un occupant dans son propre pays, y compris dans notre capitale éternelle Jérusalem, et pas non plus en Judée et Samarie, notre foyer historique, a-t-il renchéri.» Israël, tant qu’il bénéficie du soutien inconditionnel des Etats-Unis, n’a pas d’appréhension à défier le monde, même au prix de devenir un Etat paria. La victoire probable du ticket Trump-Vance cet automne ne va pas inverser cette tendance, bien au contraire. Alors que le risque d’un génocide à Gaza a été établi par la CIJ, il n’y a aucune garantie que le duo républicain tente, comme a tenté de le faire Biden, de réfréner les pulsions extrêmes d’une partie de l’establishment israélien. Josep Borrell, qui incarne le plus petit dénominateur commun de la politique européenne, a publié un communiqué réaffirmant son soutien à la CIJ et annonçant que cet avis pourrait avoir de implications pour la politique de l’UE. On est encore loin de mesures coercitives contre l’occupation.
Et la Suisse? La Suisse se targue de vouloir un ordre international basé sur le droit. Elle rappelle à chaque occasion son engagement en faveur du droit international humanitaire, inventé par les pères fondateurs de la Suisse moderne, les radicaux Henri Dufour et Henri Dunant il y a 150 ans. Mais quand il s’agit de faire preuve de courage, c’est une autre chanson. Berne, au moins depuis l’agression russe contre l’Ukraine, trouve plus confortable de se réfugier derrière les politiques américaines et européennes. Cela vaut aussi pour le dossier israélo-palestinien. La Suisse n’a toujours pas dégelé la moitié des fonds destinés à l’UNRWA alors que cette organisation est confrontée au défi le plus colossal de son histoire. Elle s’est abstenue comme le Royaume-Uni lors du vote du Conseil de Sécurité sur l’accession de la Palestine à l’ONU. Pire même: comme si la politique suisse était dirigée par la droite nationaliste israélienne, elle n’a pas pris de mesures contre les colons sanctionnés par Washington et Bruxelles. Il ne faut donc guère s’attendre à ce que cet avis consultatif soit suivi d’effets à Berne. Même si la Suisse ne vend pas d’armes à Israël, il existe une coopération sécuritaire qui pourrait aider à l’entreprise coloniale dans le TPO. Est-on bien sûr que toutes les relations scientifiques entre les institutions des deux pays n’y contribuent pas aussi? Et, finalement, les achats de produits israéliens des colonies – et les ventes de marchandises suisses dans ces mêmes colonies – constituent-ils un soutien à la colonisation? Ce sont des questions qu’un gouvernement épris de droit devrait se poser.
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Josep Borrell, qui incarne le plus petit dénominateur commun de la politique européenne, a publié un communiqué réaffirmant son soutien à la CIJ et annonçant que cet avis pourrait avoir de implications pour la politique de l’UE. On est encore loin de mesures coercitives contre l’occupation.</p> <p><strong>Et la Suisse</strong><strong>? </strong>La Suisse se targue de vouloir un ordre international basé sur le droit. Elle rappelle à chaque occasion son engagement en faveur du droit international humanitaire, inventé par les pères fondateurs de la Suisse moderne, les radicaux Henri Dufour et Henri Dunant il y a 150 ans. Mais quand il s’agit de faire preuve de courage, c’est une autre chanson. Berne, au moins depuis l’agression russe contre l’Ukraine, trouve plus confortable de se réfugier derrière les politiques américaines et européennes. Cela vaut aussi pour le dossier israélo-palestinien. La Suisse n’a toujours pas dégelé la moitié des fonds destinés à l’UNRWA alors que cette organisation est confrontée au défi le plus colossal de son histoire. Elle s’est abstenue comme le Royaume-Uni lors du vote du Conseil de Sécurité sur l’accession de la Palestine à l’ONU. Pire même: comme si la politique suisse était dirigée par la droite nationaliste israélienne, elle n’a pas pris de mesures contre les colons sanctionnés par Washington et Bruxelles. Il ne faut donc guère s’attendre à ce que cet avis consultatif soit suivi d’effets à Berne. Même si la Suisse ne vend pas d’armes à Israël, il existe une coopération sécuritaire qui pourrait aider à l’entreprise coloniale dans le TPO. Est-on bien sûr que toutes les relations scientifiques entre les institutions des deux pays n’y contribuent pas aussi? Et, finalement, les achats de produits israéliens des colonies – et les ventes de marchandises suisses dans ces mêmes colonies – constituent-ils un soutien à la colonisation? 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L’alliance de la plume et du canon dans la projection de l’influence turque dans le monde n’aurait pu être mieux illustrée qu’au début de la guerre en Ukraine. En 2022, alors qu’il menait une médiation entre Poutine et Zelensky, Erdogan refilait des drones à l’Ukraine. Et ce Président d’un pays membre de l’OTAN encaissait vingt milliards de Moscou pour une concession afin de construire et d’exploiter une centrale nucléaire sur la côte méditerranéenne. L’Oncle Sam fronce les sourcils, bien sûr. Mais la position géostratégique de cet allié compense largement sa turbulence. Ou encore: alors que ses alliés du HTS célébraient leur victoire à Damas, le chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan, rencontrait au Qatar les deux puissances défaites, la Russie et l’Iran. Dans l’esprit turc, il n’y a pas de contradiction, il n’y a que des intérêts. Ankara a battu ses deux puissants voisins sur le sol syrien, mais tient à entretenir de bonnes relations avec eux. 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Il fait lui-même partie d’une mouvance ouvertement raciste et a été classé comme terroriste par les autorités israéliennes et américaines dans les années 90. Aujourd’hui, il dirige la police. A la fin juin, il appelait à exécuter les prisonniers palestiniens d’une balle dans la tête pour résoudre le problème de surpopulation dans les prisons. Encore plus extravagant: la Knesset débattait le 29 juillet dernier du droit à violer des prisonniers. Un député du Likoud au pouvoir a justifié cette pratique: «<i>Tout est légitime contre un Nukhba (membre d’une unité d’élite du Hamas)</i>». </p> <p>Ces positions ne sont pas que des réactions épidermiques à la crainte légitime de nombreux Israéliens qui se sentent en situation de danger existentiel. Derrière ces attitudes, il y a des religieux suprémacistes qui, de plus en plus, influencent l’espace législatif et moral israélien. 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Réussira-t-elle à endiguer le glissement d’Israël vers une forme de théocratie fondée sur des valeurs qui sont aux antipodes de l’humanisme occidental? Le soutien aveugle de l’Occident à Israël fait depuis longtemps ricaner dans le reste du monde. Il a discrédité les beaux discours sur les droits de l’homme. Il est utilisé par les dictateurs de tout poil pour justifier leurs crimes à eux. Le département d'Etat américain a appelé le 7 août à une tolérance zéro pour les violeurs. C’est à une tolérance zéro vis-à-vis de tous les abus commis par Israël dans les territoires occupés, à Gaza comme dans les prisons, qu’il faudrait appeler. Mais des actes doivent accompagner les mots. Il en va de notre intégrité. Il en va peut-être aussi de la survie d’Israël, qui n’est pas qu’un problème sécuritaire. 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Le lundi 29 juillet, la presse israélienne apprenait qu’un détenu palestinien de la prison de Sde Teiman avait été transféré à l’hôpital, l’anus en sang. Ses gardiens y auraient enfoncé un objet ayant provoqué les blessures. Le même jour, 9 soldats ont été arrêtés, soupçonnés de viol. Le 7 août, une vidéo du viol apparaissait sur les réseaux. Les Etats-Unis ont condamné cet acte, qualifié d’abus sexuel horrible, et ont appelé Israël à enquêter sur ce crime. Parfait, pourrait-on penser: l’Etat de droit est sauf, il s’agit d’un incident isolé dont va s’occuper le judiciaire israélien. 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En savoir plus Suppression 26 juil. 2024 Nous avons supprimé votre publication Nouvelles informations sur cette décision Pourquoi cela est arrivé Il semble que vous ayez essayé d’obtenir des J’aime, des followers, des partages ou des vues de vidéos de manière trompeuse. Jean-luc Christinat 26 juil. 2024 https://bonpourlatete.com/analyse/une-etape-de-plus-vers-l-isolement-d-israel Vous avez partagé ce contenu sur votre profil Ceci va à l’encontre de nos Standards de la communauté sur le spam. 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
7 Commentaires
@Christophe Mottiez 26.07.2024 | 10h08
«merci pour cet article très intéressant.
je commenterai seulement le propos judéofasciste de netanyahou.
"le peuple juif ne peut pas être un occupant dans son propre pays, y compris dans notre capitale éternelle -jérusalem-, et pas non plus en judée et samarie -notre foyer historique."
la judée antique et sa capitale -jérusalem- sont le foyer historique des judéens, mais les judéens n'existent plus.
les judéens, à l'instar des autres sociétés humaines antiques, ont disparu.
si l'écrasante majorité des juifs contemporains ne sont pas originaires de judée, mais sont les descendants de populations converties au judaïsme (les judéens, puis les juifs étaient très prosélytes avant de se replier sur eux-mêmes), et ce notamment dans le nord de la mésopotamie, dans le nord caucase, dans la péninsule arabique, dans la corne de l'afrique, en égypte, au maghreb et en europe, une proportion beaucoup plus significative de palestiniens ont probablement des ancêtres judéens (parmi lesquels des juifs, des convertis au christianisme et des convertis à l'islam).
»
@Fandeski 26.07.2024 | 10h25
«Merci pour cet excellent article et toutes les précisions qu'il apporte. Juste un petit "détail"; le ticket Trump-Vance risque d'être mis à mal par K. Harris. Si cette dernière emporte la Présidence, cela ne va pas changer grand chose à la politique des Etats Unis vis-à-vis d'Israël, tant la diaspora Juive dans ce pays est influente. Elle sera juste moins criarde et audacieuse...»
@Moto 26.07.2024 | 16h03
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Jean-luc Christinat
26 juil. 2024
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»
@MV 26.07.2024 | 16h05
«Le droit international existe pour résoudre les conflits pacifiquement. Une fois que la guerre est déclarée, je ne sais pas ce qu'il reste du droit. A mon avis pas grand-chose. Celui qui perd la guerre doit s'attendre à des désagréments importants.
En 1967, l'Egypte, la Jordanie et la Syrie ont voulu anéantir Israël. Ce dernier état a vaincu en 6 jours et conquis des terrains de ses ennemis. L'Egypte a récupéré le Sinaï à la faveur d'en traité de paix. Désormais, on a plutôt l'impression que le légitime propriétaire de la Cisjordanie est Israël. Il n'y a pas de bouton reset.
Le Vietnam était divisé en deux états. Le Nord a conquis le Sud définitivement. Lorsque les USA ont déclaré la guerre au Mexique, ils ont annexé, le Texas, le Colorado, la Californie, le Nevada, l'Arizona, le Nouveau-Mexique, l'Utah. J'en oublie peut-être. Le Mexique, qui avait d'ailleurs volé ces terres à d'autre, n'a eu que ses yeux pour pleurer.
Il ne faut pas perdre la guerre ou mieux, ne pas la faire.
»
@Sarah 27.07.2024 | 08h57
«@Jean-luc Christinat
Étrange expérience que la vôtre. Nous ne pouvons pas l'expliquer, car plusieurs personnes ont partagé cet article, sans aucun problème.
Les algorithmes de Facebook, un vrai casse-tête.
Meilleures saluations
BPLT»
@willoft 28.07.2024 | 00h25
«Qui peut encore croire aux institutions internationales, sauf des naïfs essayant de se racrocher à une branche pourrie.
On peut d'ailleurs faire la même remarque avec l'Europe qui réélit une corrompue, sans doute juive annoblie lors de WWI (ou II).
Comme ceux qui croient encore au story telling du pays juif depuis des millénaires.
Que ceux-ci, les mêmes d'ailleurs, demandent aux USA de redonner leur pays aux peuples autochtones qu'ils ont massacrés, vilipendés,
torturés.
Les vengeances se mangent froides, dit-on et on commence à en voir le menu. les pays du Sud partent de loin, mais...
D'ailleurs tout ça est un bon business, qui aurait intérêt à couper la mitraillette à billet. Islamisme et j'en passe.
Allez en paix, mes biens chers frères... .»
@stef 04.08.2024 | 16h08
«Ce gouvernement d'appartheid doit tomber, à l'instar du gouvernement d'Adrique du Sud en 1991 ‼️»