Lu ailleurs / République Tchèque: le pays où la gauche n’existe pas
Manifestation d'opposition au Premier ministre Andrej Babiš, Prague, 2019. © Milion chvilek pro demokracii
Trente ans après la Révolution de Velours et la chute du régime communiste en Tchécoslovaquie, les idées progressistes semblent avoir déserté le débat public tchèque. Les manifestations contre le Premier ministre Andrej Babiš au cours de l’année 2019 sonnent-elles le retour de la gauche? Le média d’information croate Lupiga explique comment l’héritage communiste met un frein culturel, voire superstitieux, à toute intervention de l’Etat dans l’économie.
Ils étaient 250 000 le 16 novembre dernier devant le Château de Prague pour demander la démission du Premier Ministre. Andrej Babiš, 65 ans, en poste depuis 2017 sous l’étendard de la droitière et populiste ANO (Action des citoyens mécontents), est le deuxième homme le plus riche de son pays. Il a fait fortune dans l’agroalimentaire en fondant la holding Agrofert, qui s’est depuis rendue propriétaire de plusieurs médias influents. Premier conflit d’intérêts. Le deuxième concerne l’affaire du «Nid de cigognes», devenue un vrai feuilleton en République Tchèque. Grâce à un montage financier dissimulé derrière la construction d’un complexe touristique privé (le Nid de Cigognes, donc), Babiš, alors simple homme d’affaires, aurait détourné 2 millions d’euros de fonds européens. Toute la famille Babiš devrait être mise en examen, mais la procédure tarde et rebondit sans cesse.
Un million de ... «malades mentaux»
Au lendemain des démonstrations de force de l’opposition, le Président Milos Zeman a affirmé son soutien au Premier ministre. Les manifestants sont, à ses yeux, des «malades mentaux», des «factieux», des «fascistes verts» ou «d’ignobles féministes», qui cherchent à bafouer le résultat d’une élection démocratique. Babiš s’est contenté de «respecter le droit de manifester» mais ne s’est pas adressé officiellement à la population.
A l’origine, on trouve deux étudiants, Mikuláš Minář et Benjamin Roll, 26 et 24 ans, créateurs de l’association «Un million de moments pour la démocratie». Ils ont attiré l’attention des jeunes citoyens sur la politique et provoqué le plus grand mouvement de contestation populaire depuis la Révolution de Velours. Leur but est d’empêcher de nouvelles restrictions des libertés publiques. Minář et Roll souscrivent au mot du premier président tchécoslovaque Tomáš Garrigue Masaryk (1850-1937), «nous avons la démocratie mais nous manquons de démocrates». Après le succès des mobilisations de 2019, ils souhaitent accentuer la pression sur le gouvernement, avec en ligne de mire les élections législatives de 2021.
La petite Chine
Au premier abord, la contestation tchèque a de quoi surprendre. Membre de l’UE depuis 2004, le pays de 9 millions d'habitants est considéré comme le champion des ex-républiques socialistes. Le taux de chômage (2,9% en décembre 2019, en très légère hausse) est le plus faible de l’Union. La consommation des ménages est en hausse et la stabilité monétaire de la Tchéquie en fait une candidate potentielle pour le passage à l’euro.
Le revers de la médaille est moins encourageant. Malgré une revalorisation du salaire minimum prévue en 2020, celui-ci demeure l’un des plus faibles d’Europe: près de 13 000 couronnes, soit 518 euros. Le coût de la vie augmente. Un dixième de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté. Avec 38% des actifs dans le secteur de l’industrie, la proportion la plus élevée d’Europe, la République Tchèque est considérée comme une «petite Chine». Une «Chine» qui n’aurait pas pris le tournant de la recherche et du développement, et dont les perspectives de croissance à moyen et long termes sont donc limitées. Le risque de voir les plus fragiles, les oubliés, se tourner vers le vote populiste est réel et déjà effectif.
Pirates et staliniens
La journaliste de Lupiga Sofia Kordic a consulté plusieurs spécialistes de la politique tchèque. L’historien et dissident Petr Pithart, ancien Premier ministre et ancien Président du Sénat, fait remonter le malaise aux années 1990. Juste après la chute de la république socialiste, les privatisations se sont succédées à un rythme effréné et sans cadre juridique. Résultat, la corruption a atteint des sommets. Et un dogme, jusque là indépassable est né: tout règlement étatique touchant l’économie est «l’oeuvre du diable», l’empreinte du communisme. Le marché s’auto-régulera, il suffit de s’armer de patience.
De la patience, c’est précisément ce que n’ont plus les jeunes. Pour les citoyens de la génération post-1989, ce dogme libéral n’a aucun sens.
Et l’incompréhension est totale. D’un côté, l’élite vieillissante est paniquée devant les problèmes soulevées par la société civile. «Pourquoi se préoccuper de 2050, simplement parce que la question climatique est à la mode aujourd’hui?» s’interrogeait Andrej Babiš en marge du sommet de l’UE sur la neutralité carbone. Jaroslav Hanák, président de la Confédération nationale de l’industrie, ajoute que les adolescents qui participent aux manifestations mériteraient «une bonne gifle».
D’un autre côté, les jeunes militants et responsables politiques se voient qualifier de «staliniens» s’ils s’avisent de réclamer plus de justice sociale ou d’avancer que le capitalisme n’est pas un modèle de société.
«Gauche = communisme = Goulag» est une équation solidement ancrée dans la culture politique des Tchèques. De fait, la gauche, aujourd’hui, est quasi-inexistante. Le ČSSD (social-démocrate) s’est effondré: 7% des voix en 2017. Le Parti communiste, qui occupe 15 sièges sur 200 au Parlement, ne s’est pas réformé depuis 1989 et porte désormais un discours nationaliste difficile à discerner de l’extrême-droite. D’où la recherche d’une troisième voie, débarrassée des casseroles du passé. C’est le pari du ČSP, le Parti Pirate, arrivé troisième aux dernières élections. Fondé en 2009, il se présente comme démocrate, libéral (par opposition à «conservateur») et considère la polarisation droite-gauche comme obsolète. Lutte contre la corruption, démocratie participative, ligne pro-européenne, taxation bancaire, mesures contre l’évasion fiscale et le lobbying, sont au programme du Parti, qui a remporté en 2018 la mairie de Prague.
Le quotidien Hospodářské noviny notait ces jours-ci combien les sondages d’opinion témoignent du clivage générationnel. 45% des plus de 65 ans soutiennent l’ANO de Babiš, la majorité des moins de 35 ans ont donné ou envisagent de donner leur voix au Parti Pirate.
Pour le politologue Tomas Lebeda, de l’université d’Olomouc, les manifestations écornent l’image de Babiš (jusque là plutôt positive, de bon gestionnaire) mais ne le pousseront pas à la démission. En revanche, elles envoient un message à l’ensemble de la classe politique: après l’euphorie des années 1990 et une bonne gueule de bois, le temps est venu de tourner la page. Prochain rendez-vous dans les urnes en 2021.
L'article original ici.
A lire aussi:
Quelle gauche? - Daniel Graf/Marta Czarska
La Pologne, la Hongrie, la Tchéquie accueillent en masse des migrants dûment triés - Jacques Pilet
Dans la rue contre Babiš et pour une justice indépendante - Le Courrier d'Europe Centrale/André Kapsas
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => 'https://dev.bonpourlatete.com/like/2095', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2095, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'LU AILLEURS / POLITIQUE', 'title' => 'République Tchèque: le pays où la gauche n’existe pas', 'subtitle' => 'Trente ans après la Révolution de Velours et la chute du régime communiste en Tchécoslovaquie, les idées progressistes semblent avoir déserté le débat public tchèque. Les manifestations contre le Premier ministre Andrej Babiš au cours de l’année 2019 sonnent-elles le retour de la gauche? Le média d’information croate Lupiga explique comment l’héritage communiste met un frein culturel, voire superstitieux, à toute intervention de l’Etat dans l’économie. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Ils étaient 250 000 le 16 novembre dernier devant le Château de Prague pour demander la démission du Premier Ministre. Andrej Babiš, 65 ans, en poste depuis 2017 sous l’étendard de la droitière et populiste ANO (Action des citoyens mécontents), est le deuxième homme le plus riche de son pays. Il a fait fortune dans l’agroalimentaire en fondant la holding Agrofert, qui s’est depuis rendue propriétaire de plusieurs médias influents. Premier <strong>conflit d’intérêts</strong>. Le deuxième concerne l’affaire du «Nid de cigognes», devenue un vrai feuilleton en République Tchèque. Grâce à un montage financier dissimulé derrière la construction d’un complexe touristique privé (le Nid de Cigognes, donc), Babiš, alors simple homme d’affaires, aurait détourné 2 millions d’euros de fonds européens. Toute la famille Babiš devrait être mise en examen, mais la procédure tarde et rebondit sans cesse. </p> <h3>Un million de ... «malades mentaux»</h3> <p>Au lendemain des démonstrations de force de l’opposition, le Président Milos Zeman a affirmé son soutien au Premier ministre. Les manifestants sont, à ses yeux, des «malades mentaux», des «factieux», des «fascistes verts» ou «d’ignobles féministes», qui cherchent à bafouer le résultat d’une élection démocratique. Babiš s’est contenté de «respecter le droit de manifester» mais ne s’est pas adressé officiellement à la population. </p> <p>A l’origine, on trouve deux étudiants, Mikuláš Minář et Benjamin Roll, 26 et 24 ans, créateurs de l’association «<strong>Un million de moments pour la démocratie</strong>». Ils ont attiré l’attention des jeunes citoyens sur la politique et provoqué le plus grand mouvement de contestation populaire depuis la Révolution de Velours. Leur but est d’empêcher de nouvelles restrictions des libertés publiques. Minář et Roll souscrivent au mot du premier président tchécoslovaque Tomáš Garrigue Masaryk (1850-1937), «<em>nous avons la démocratie mais nous manquons de démocrates</em>». Après le succès des mobilisations de 2019, ils souhaitent accentuer la pression sur le gouvernement, avec en ligne de mire les élections législatives de 2021. </p> <h3>La petite Chine</h3> <p>Au premier abord, la contestation tchèque a de quoi surprendre. Membre de l’UE depuis 2004, le pays de 9 millions d'habitants est considéré comme le <strong>champion</strong> des ex-républiques socialistes. Le taux de chômage (2,9% en décembre 2019, en très légère hausse) est le plus faible de l’Union. La consommation des ménages est en hausse et la stabilité monétaire de la Tchéquie en fait une candidate potentielle pour le passage à l’euro. </p> <p>Le revers de la médaille est moins encourageant. Malgré une revalorisation du salaire minimum prévue en 2020, celui-ci demeure l’un des plus faibles d’Europe: près de 13 000 couronnes, soit 518 euros. Le coût de la vie augmente. Un dixième de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté. Avec 38% des actifs dans le secteur de l’industrie, la proportion la plus élevée d’Europe, la République Tchèque est considérée comme une «petite Chine». Une «Chine» qui n’aurait pas pris le tournant de la recherche et du développement, et dont les perspectives de croissance à moyen et long termes sont donc limitées. Le risque de voir les plus fragiles, les oubliés, se tourner vers le vote populiste est réel et déjà effectif. </p> <h3>Pirates et staliniens</h3> <p>La journaliste de <em>Lupiga</em> Sofia Kordic a consulté plusieurs spécialistes de la politique tchèque. L’historien et dissident <strong>Petr Pithart</strong>, ancien Premier ministre et ancien Président du Sénat, fait remonter le malaise aux années 1990. Juste après la chute de la république socialiste, les privatisations se sont succédées à un rythme effréné et sans cadre juridique. Résultat, la corruption a atteint des sommets. Et un <strong>dogme</strong>, jusque là indépassable est né: tout règlement étatique touchant l’économie est «l’oeuvre du diable», l’empreinte du communisme. Le marché s’auto-régulera, il suffit de s’armer de patience. </p> <p>De la patience, c’est précisément ce que n’ont plus les jeunes. Pour les citoyens de la génération post-1989, ce dogme libéral n’a aucun sens. </p> <p>Et l’incompréhension est totale. D’un côté, l’élite vieillissante est paniquée devant les problèmes soulevées par la société civile. «Pourquoi se préoccuper de 2050, simplement parce que la question climatique est à la mode aujourd’hui?» s’interrogeait Andrej Babiš en marge du sommet de l’UE sur la neutralité carbone. Jaroslav Hanák, président de la Confédération nationale de l’industrie, ajoute que les adolescents qui participent aux manifestations mériteraient «une bonne gifle». </p> <p>D’un autre côté, les jeunes militants et responsables politiques se voient qualifier de «<strong>staliniens</strong>» s’ils s’avisent de réclamer plus de justice sociale ou d’avancer que le capitalisme n’est pas un modèle de société. </p> <p><em>«Gauche = communisme = Goulag»</em> est une équation solidement ancrée dans la culture politique des Tchèques. De fait, la gauche, aujourd’hui, est quasi-inexistante. Le ČSSD (social-démocrate) s’est effondré: 7% des voix en 2017. Le Parti communiste, qui occupe 15 sièges sur 200 au Parlement, ne s’est pas réformé depuis 1989 et porte désormais un discours nationaliste difficile à discerner de l’extrême-droite. D’où la recherche d’une troisième voie, débarrassée des casseroles du passé. C’est le pari du ČSP, le <strong>Parti Pirate</strong>, arrivé troisième aux dernières élections. Fondé en 2009, il se présente comme démocrate, libéral (par opposition à «conservateur») et considère la polarisation droite-gauche comme obsolète. Lutte contre la corruption, démocratie participative, ligne pro-européenne, taxation bancaire, mesures contre l’évasion fiscale et le lobbying, sont au programme du Parti, qui a remporté en 2018 la mairie de Prague. </p> <p>Le quotidien <i>Hospodářské noviny</i> notait ces jours-ci combien les sondages d’opinion témoignent du <strong>clivage générationnel</strong>. 45% des plus de 65 ans soutiennent l’ANO de Babiš, la majorité des moins de 35 ans ont donné ou envisagent de donner leur voix au Parti Pirate. </p> <p>Pour le politologue Tomas Lebeda, de l’université d’Olomouc, les manifestations écornent l’image de Babiš (jusque là plutôt positive, de bon gestionnaire) mais ne le pousseront pas à la démission. En revanche, elles envoient un message à l’ensemble de la classe politique: après l’euphorie des années 1990 et une bonne gueule de bois, le temps est venu de tourner la page. Prochain rendez-vous dans les urnes en 2021.</p> <hr /> <h4>L'article original <a href="https://lupiga.com/vijesti/zemlja-bez-ljevice-tko-1989-nije-bio-desno-orijentiran-nije-imao-srce-tko-danas-nije-malo-ulijevo-nema-razum" target="_blank" rel="noopener">ici</a>.</h4> <hr /> <h2>A lire aussi:</h2> <p><a href="/analyses/quelle-gauche" target="_blank" rel="noopener"><em>Quelle gauche?</em></a> - Daniel Graf/Marta Czarska</p> <p><em><a href="/actuel/la-pologne-la-hongrie-la-tchequie-accueillent-en-masse-des-migrants-dument-tries" target="_blank" rel="noopener">La Pologne, la Hongrie, la Tchéquie accueillent en masse des migrants dûment triés</a></em> - Jacques Pilet</p> <p><a href="/actuel/dans-la-rue-contre-babis-et-pour-une-justice-independante" target="_blank" rel="noopener"><em>Dans la rue contre Babiš et pour une justice indépendante</em></a> - <em>Le Courrier d'Europe Centrale</em>/André Kapsas</p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'republique-tcheque-le-pays-ou-la-gauche-n-existe-pas', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 564, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 2106, 'homepage_order' => (int) 2356, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [], 'author' => 'Marie Céhère', 'description' => 'Trente ans après la Révolution de Velours et la chute du régime communiste en Tchécoslovaquie, les idées progressistes semblent avoir déserté le débat public tchèque. Les manifestations contre le Premier ministre Andrej Babiš au cours de l’année 2019 sonnent-elles le retour de la gauche? Le média d’information croate Lupiga explique comment l’héritage communiste met un frein culturel, voire superstitieux, à toute intervention de l’Etat dans l’économie. ', 'title' => 'République Tchèque: le pays où la gauche n’existe pas', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = 'https://dev.bonpourlatete.com/like/2095' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2095, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'LU AILLEURS / POLITIQUE', 'title' => 'République Tchèque: le pays où la gauche n’existe pas', 'subtitle' => 'Trente ans après la Révolution de Velours et la chute du régime communiste en Tchécoslovaquie, les idées progressistes semblent avoir déserté le débat public tchèque. Les manifestations contre le Premier ministre Andrej Babiš au cours de l’année 2019 sonnent-elles le retour de la gauche? Le média d’information croate Lupiga explique comment l’héritage communiste met un frein culturel, voire superstitieux, à toute intervention de l’Etat dans l’économie. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Ils étaient 250 000 le 16 novembre dernier devant le Château de Prague pour demander la démission du Premier Ministre. Andrej Babiš, 65 ans, en poste depuis 2017 sous l’étendard de la droitière et populiste ANO (Action des citoyens mécontents), est le deuxième homme le plus riche de son pays. Il a fait fortune dans l’agroalimentaire en fondant la holding Agrofert, qui s’est depuis rendue propriétaire de plusieurs médias influents. Premier <strong>conflit d’intérêts</strong>. Le deuxième concerne l’affaire du «Nid de cigognes», devenue un vrai feuilleton en République Tchèque. Grâce à un montage financier dissimulé derrière la construction d’un complexe touristique privé (le Nid de Cigognes, donc), Babiš, alors simple homme d’affaires, aurait détourné 2 millions d’euros de fonds européens. Toute la famille Babiš devrait être mise en examen, mais la procédure tarde et rebondit sans cesse. </p> <h3>Un million de ... «malades mentaux»</h3> <p>Au lendemain des démonstrations de force de l’opposition, le Président Milos Zeman a affirmé son soutien au Premier ministre. Les manifestants sont, à ses yeux, des «malades mentaux», des «factieux», des «fascistes verts» ou «d’ignobles féministes», qui cherchent à bafouer le résultat d’une élection démocratique. Babiš s’est contenté de «respecter le droit de manifester» mais ne s’est pas adressé officiellement à la population. </p> <p>A l’origine, on trouve deux étudiants, Mikuláš Minář et Benjamin Roll, 26 et 24 ans, créateurs de l’association «<strong>Un million de moments pour la démocratie</strong>». Ils ont attiré l’attention des jeunes citoyens sur la politique et provoqué le plus grand mouvement de contestation populaire depuis la Révolution de Velours. Leur but est d’empêcher de nouvelles restrictions des libertés publiques. Minář et Roll souscrivent au mot du premier président tchécoslovaque Tomáš Garrigue Masaryk (1850-1937), «<em>nous avons la démocratie mais nous manquons de démocrates</em>». Après le succès des mobilisations de 2019, ils souhaitent accentuer la pression sur le gouvernement, avec en ligne de mire les élections législatives de 2021. </p> <h3>La petite Chine</h3> <p>Au premier abord, la contestation tchèque a de quoi surprendre. Membre de l’UE depuis 2004, le pays de 9 millions d'habitants est considéré comme le <strong>champion</strong> des ex-républiques socialistes. Le taux de chômage (2,9% en décembre 2019, en très légère hausse) est le plus faible de l’Union. La consommation des ménages est en hausse et la stabilité monétaire de la Tchéquie en fait une candidate potentielle pour le passage à l’euro. </p> <p>Le revers de la médaille est moins encourageant. Malgré une revalorisation du salaire minimum prévue en 2020, celui-ci demeure l’un des plus faibles d’Europe: près de 13 000 couronnes, soit 518 euros. Le coût de la vie augmente. Un dixième de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté. Avec 38% des actifs dans le secteur de l’industrie, la proportion la plus élevée d’Europe, la République Tchèque est considérée comme une «petite Chine». Une «Chine» qui n’aurait pas pris le tournant de la recherche et du développement, et dont les perspectives de croissance à moyen et long termes sont donc limitées. Le risque de voir les plus fragiles, les oubliés, se tourner vers le vote populiste est réel et déjà effectif. </p> <h3>Pirates et staliniens</h3> <p>La journaliste de <em>Lupiga</em> Sofia Kordic a consulté plusieurs spécialistes de la politique tchèque. L’historien et dissident <strong>Petr Pithart</strong>, ancien Premier ministre et ancien Président du Sénat, fait remonter le malaise aux années 1990. Juste après la chute de la république socialiste, les privatisations se sont succédées à un rythme effréné et sans cadre juridique. Résultat, la corruption a atteint des sommets. Et un <strong>dogme</strong>, jusque là indépassable est né: tout règlement étatique touchant l’économie est «l’oeuvre du diable», l’empreinte du communisme. Le marché s’auto-régulera, il suffit de s’armer de patience. </p> <p>De la patience, c’est précisément ce que n’ont plus les jeunes. Pour les citoyens de la génération post-1989, ce dogme libéral n’a aucun sens. </p> <p>Et l’incompréhension est totale. D’un côté, l’élite vieillissante est paniquée devant les problèmes soulevées par la société civile. «Pourquoi se préoccuper de 2050, simplement parce que la question climatique est à la mode aujourd’hui?» s’interrogeait Andrej Babiš en marge du sommet de l’UE sur la neutralité carbone. Jaroslav Hanák, président de la Confédération nationale de l’industrie, ajoute que les adolescents qui participent aux manifestations mériteraient «une bonne gifle». </p> <p>D’un autre côté, les jeunes militants et responsables politiques se voient qualifier de «<strong>staliniens</strong>» s’ils s’avisent de réclamer plus de justice sociale ou d’avancer que le capitalisme n’est pas un modèle de société. </p> <p><em>«Gauche = communisme = Goulag»</em> est une équation solidement ancrée dans la culture politique des Tchèques. De fait, la gauche, aujourd’hui, est quasi-inexistante. Le ČSSD (social-démocrate) s’est effondré: 7% des voix en 2017. Le Parti communiste, qui occupe 15 sièges sur 200 au Parlement, ne s’est pas réformé depuis 1989 et porte désormais un discours nationaliste difficile à discerner de l’extrême-droite. D’où la recherche d’une troisième voie, débarrassée des casseroles du passé. C’est le pari du ČSP, le <strong>Parti Pirate</strong>, arrivé troisième aux dernières élections. Fondé en 2009, il se présente comme démocrate, libéral (par opposition à «conservateur») et considère la polarisation droite-gauche comme obsolète. Lutte contre la corruption, démocratie participative, ligne pro-européenne, taxation bancaire, mesures contre l’évasion fiscale et le lobbying, sont au programme du Parti, qui a remporté en 2018 la mairie de Prague. </p> <p>Le quotidien <i>Hospodářské noviny</i> notait ces jours-ci combien les sondages d’opinion témoignent du <strong>clivage générationnel</strong>. 45% des plus de 65 ans soutiennent l’ANO de Babiš, la majorité des moins de 35 ans ont donné ou envisagent de donner leur voix au Parti Pirate. </p> <p>Pour le politologue Tomas Lebeda, de l’université d’Olomouc, les manifestations écornent l’image de Babiš (jusque là plutôt positive, de bon gestionnaire) mais ne le pousseront pas à la démission. En revanche, elles envoient un message à l’ensemble de la classe politique: après l’euphorie des années 1990 et une bonne gueule de bois, le temps est venu de tourner la page. Prochain rendez-vous dans les urnes en 2021.</p> <hr /> <h4>L'article original <a href="https://lupiga.com/vijesti/zemlja-bez-ljevice-tko-1989-nije-bio-desno-orijentiran-nije-imao-srce-tko-danas-nije-malo-ulijevo-nema-razum" target="_blank" rel="noopener">ici</a>.</h4> <hr /> <h2>A lire aussi:</h2> <p><a href="/analyses/quelle-gauche" target="_blank" rel="noopener"><em>Quelle gauche?</em></a> - Daniel Graf/Marta Czarska</p> <p><em><a href="/actuel/la-pologne-la-hongrie-la-tchequie-accueillent-en-masse-des-migrants-dument-tries" target="_blank" rel="noopener">La Pologne, la Hongrie, la Tchéquie accueillent en masse des migrants dûment triés</a></em> - Jacques Pilet</p> <p><a href="/actuel/dans-la-rue-contre-babis-et-pour-une-justice-independante" target="_blank" rel="noopener"><em>Dans la rue contre Babiš et pour une justice indépendante</em></a> - <em>Le Courrier d'Europe Centrale</em>/André Kapsas</p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'republique-tcheque-le-pays-ou-la-gauche-n-existe-pas', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 564, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 2106, 'homepage_order' => (int) 2356, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4922, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Deux utopies atomiques', 'subtitle' => '«Plutopia. Une histoire des premières villes atomiques», Kate Brown, traduit de l’anglais par Cédric Weiss, Editions Actes Sud, 464 pages.', 'subtitle_edition' => '«Plutopia. Une histoire des premières villes atomiques», Kate Brown, traduit de l’anglais par Cédric Weiss, Editions Actes Sud, 464 pages.', 'content' => '<p>Deux villes construites au milieu de nulle part. L’une aux Etats-Unis, l’autre en Union soviétique. A l’image des deux blocs qui s’affrontent lors de la guerre froide, ces deux utopies atomiques se font face; elles fournissent toutes deux en plutonium l’armement nucléaire des deux pays. L’historienne américaine Kate Brown raconte cette histoire en miroir, aussi fascinante qu’effrayante. Après la chute de l'URSS, les «villes fermées» ont été un peu documentées: des communautés autarciques, des lieux tenus secrets, entourés de barbelés et surveillés par des gardes, dans lesquels scientifiques, ouvriers, industriels parvenaient tout de même à poursuivre leur vie de famille. Oppressant environnement, éloigné de tout. Photographies à l’appui, Kate Brown retrace l’histoire de ces utopies (littéralement «en aucun lieu», qui n’existent sur aucune carte). Elle mêle l’épluchage des archives et l’enquête de terrain. Elle explique comment la course à l’armement passe avant tout, dans les deux régimes pourtant en tout opposés: les Américains restreignent grandement les libertés chéries, quand les Soviétiques cèdent aux sirènes de l’<em>american way of life</em>, pourvu que les habitants des villes secrètes produisent des résultats. Les armes passent aussi avant les vies humaines. Les accidents sont fréquents, d’un côté comme de l’autre; les employés du complexe nucléaire sont donc interchangeables. La dangerosité du plutonium, les conséquences sur la santé et l’environnement de la radioactivité? De très, très confidentiels secrets d’Etat. Rien ne doit ralentir la marche vers l’anéantissement potentiel.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'deux-utopies-atomiques', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 20, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4921, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Une fille bien', 'subtitle' => '«Miss Americana: Taylor Swift», Lana Wilson, sur Netflix, 85 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Miss Americana: Taylor Swift», Lana Wilson, sur Netflix, 85 minutes.', 'content' => '<p>Taylor Swift a 34 ans et est un phénomène mondial, que l’on pourrait comparer à Madonna au sommet de son art. Ses millions et millions d’albums vendus ont fait d’elle la première artiste milliardaire grâce uniquement à sa musique. Taylor Swift entame une série de concerts en Europe: on a vu à Paris des fans camper pendant deux jours devant la salle pour accéder au premier rang; elle se produira cet été à Zurich. Que dire de plus d’une superstar américaine de la chanson, blonde, ravissante, grande et mince? Dans ce documentaire, les moins à la page apprendront que Taylor écrit et compose elle-même ses chansons, qu’elle est une auteure très efficace et une musicienne confirmée. Son premier album est sorti alors qu’elle n’avait que 16 ans (elle écrivait et composait déjà), elle est peu à peu devenue une vedette de la country avant de trouver son propre style. Le revers, elle le raconte elle-même. Elle n’a connu que le succès, les applaudissements, les compliments, ne s’est construite que par rapport au regard du public... Conséquence inévitable: un «bad buzz», un scandale, un petit bourrelet, et c’est le drame, un drame qui la touche personnellement, jusqu’à la rendre anorexique. Taylor Swift c’est aussi l’histoire d’une chanteuse qui grandit et mûrit avec son public, d’où son immense succès. Au point qu’on lui prête une influence considérable dans la prochaine élection présidentielle américaine, après qu'elle était parvenue à conduire des dizaines de milliers de jeunes à s'inscrire sur les listes électorales. Dans son journal intime d’adolescente, elle écrivait vouloir devenir «une fille bien». En pyjama et grosses chaussettes, son chat sur les genoux et les cheveux en désordre, comme sur scène devant un océan de fans, chorégraphies, costumes et effets spéciaux fantastiques, elle est une jeune femme presque normale, une fille bien.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'une-fille-bien', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 28, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4920, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Une mortelle randonnée des 50s', 'subtitle' => '«Crimes suisses: crime des cimes en Valais», Antoine Droux, 50 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Crimes suisses: crime des cimes en Valais», Antoine Droux, 50 minutes.', 'content' => '<p>Nous avions déjà évoqué avec enthousiasme ce podcast créé et narré par Antoine Droux, à l’occasion de l’épisode portant sur le «crime nazi de Payerne». Nous y revenons aujourd’hui car, loin d’être un exercice de voyeurisme glauque, ces récits ouvrent une fenêtre sur la société suisse, fournissent de précieux éléments de micro-histoire. Cet épisode démarre en juin 1954, à la veille de l’été. Le décor: le lac de Tanay, sur la commune de Vouvry en Valais, ses sentiers de randonnée et ses sommets, les Jumelles et le Grammont. Les personnages: deux frères jumeaux, Louis et Jean; leurs épouses, Luciette et Paulette; ainsi qu’Eric, l’apprenti de Jean – et son amant. Jean et Louis sont de petits voyous, déjà condamnés pour divers délits et larcins, et en cette année 1954, l’argent leur manque. Or, les deux épouses ont chacune souscrit un contrat d’assurance-vie d’une valeur conséquente: celui de Paulette est de 70’000 francs, sept fois plus que la moyenne des polices. Le piège est refermé. Alors que Paulette cueille des fleurs près d’un ravin, chaussée de souliers de ville avec semelles en caoutchouc, Jean et Louis la précipitent dans le vide. Le veuf éploré soutient que c’est un accident. Un petit détail floral va convaincre les gendarmes qu’il n’en est rien. Nous ne dévoilons pas ici tous les ressorts de cette histoire; celle-ci fourmille de détails frappants, de portraits psychologiques, et est riche d’enseignement sur ce qui est, dans la langue du XXIème siècle, un féminicide, et que l'on ne verrait pas de nos jours du même œil. </p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'une-mortelle-randonnee-des-50s', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 27, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4919, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Taiwan déclare la guerre aux fausses informations', 'subtitle' => 'Dans la lutte contre les fake news, peut-être devrions-nous prendre exemple sur Taiwan. L’île est en effet bombardée de fausses informations et de rumeurs infondées par son puissant voisin chinois. Les politiques et la société taïwanaise ont mis au point des stratégies originales, détaillées par «L’ADN», le magazine des cultures numériques.', 'subtitle_edition' => 'Dans la lutte contre les fake news, peut-être devrions-nous prendre exemple sur Taiwan. L’île est en effet bombardée de fausses informations et de rumeurs infondées par son puissant voisin chinois. Les politiques et la société taïwanaise ont mis au point des stratégies originales, détaillées par «L’ADN», le magazine des cultures numériques.', 'content' => '<p>Taiwan, convoitée par la Chine, a pris la mesure du danger existentiel de la désinformation, pour la démocratie en général et pour sa propre souveraineté en l’occurence. La «guerre informationnelle» dont ses dirigeants accusent la Chine a conduit à considérer les fake news comme un virus. A la population de développer des anticorps.</p> <p>Première stratégie, l’humour, pratiqué au sommet de l’Etat. En 2020, une étrange phobie a frappé le monde entier, nous nous en souvenons en Europe, et Taiwan n’y a pas fait exception: la crainte d’une pénurie de papier toilette, qui a entrainé... une pénurie de papier toilette, chacun s’employant à constituer des stocks. A Taiwan, une rumeur persistante affirmait que les masques étaient fabriqués à partir des mêmes matériaux que le papier toilette, et que ce dernier allait donc être relégué au dernier rang des priorités. Dans un territoire aussi densément peuplé que Taiwan, 23 millions d’habitants sur moins de 36’000 km<sup>2</sup>, les bousculades et les mouvements de foule dans les supermarchés ne sont pas passés inaperçus. Le gouvernement a fait appel à des humoristes. L’objectif étant que la vraie information se répande plus vite et plus largement encore que la rumeur. Le résultat est à la hauteur: un «mème» (un visuel destiné à devenir viral sur les réseaux sociaux) montrant supposément le derrière du Premier ministre taïwanais, qui se trouve être chauve, avec le commentaire «chacun n’a qu’une paire de fesses...» C’est-à-dire: il y aura bien du papier toilette pour tout le monde.</p> <p>Deuxième stratégie, l’organisation et la coopération des citoyens. L’ADN donne en exemple la plateforme Co-facts. Il s’agit d’un site de <em>fact-checking</em> collaboratif: tout citoyen qui repère une fausse information sur les réseaux sociaux peut la «fact-checker». Un programme permet ensuite d’associer le contenu concerné avec la vérification et la dénonciation des fausses informations. Le système des notes de la communauté, sur Twitter, s’en rapproche. </p> <p>Plusieurs autres initiatives existent à Taiwan, et les citoyens sont vigilants lors des crises ou d’événements politiques propices à susciter une vague de désinformation. Ainsi l’organisation MyGoPen avait infirmé les rumeurs de tricherie lors de l’élection présidentielle.</p> <p>Troisième stratégie, le «<em>prebunking</em>». On connaissait le «<em>debunking</em>», qui désigne le fait de démontrer la fausseté d’une information ou d’un contenu et de le corriger. Les progrès de l’intelligence artificielle permettent désormais d’anticiper. Il s’agit de sensibiliser les citoyens notamment au danger des «<em>deep fakes</em>», ces fausses vidéos plus vraies que nature qui peuvent mettre en scène des célébrités ou des politiques et leur faire tenir n’importe quels propos.</p> <p>Audrey Tang, la ministre des Affaires numériques de Taiwan, a expliqué en vidéo, en créant un <em>deep fake</em> d’elle-même, combien la manœuvre était facile. Et donc dangereuse.</p> <p>La prévention fonctionne, note le magazine: «Des <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0065260123000266">études</a> récentes confirment que pour protéger les citoyens des fake news, il peut effectivement être utile de les exposer intentionnellement à de la désinformation. De quoi donner de la légitimité à la méthode du <i>prebunking</i>. Audrey Tang se félicite de ces initiatives: "Le résultat est qu’en 2024, lorsque nous avons vu des deep fakes pendant notre campagne électorale, ils n'ont pas eu beaucoup d’effet, parce que depuis deux ans, les citoyens ont déjà développé des anticorps dans leur esprit."»</p> <p>Coopération, éducation et communication: une démocratie saine a tous les outils nécessaires pour armer ses citoyens contre les fausses informations. L'exemple taïwanais montre que l'implication des gouvernements est aussi indispensable que l'engagement des citoyens.</p> <hr /> <h4><a href="https://www.ladn.eu/media-mutants/secrets-de-fabrication-comment-taiwan-parvient-a-lutter-contre-les-fake-news-de-la-chine/" target="_blank" rel="noopener">Lire l'article original</a></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'taiwan-declare-la-guerre-aux-fausses-informations', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 24, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 6410, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => '81341077_1317368628470612_747288257548517376_o.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 595012, 'md5' => '46544225ad1d9d392a2434bc7754424c', 'width' => (int) 1680, 'height' => (int) 1120, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Manifestation d'opposition au Premier ministre Andrej Babiš, Prague, 2019.', 'author' => '', 'copyright' => '© Milion chvilek pro demokracii', 'path' => '1579550530_81341077_1317368628470612_747288257548517376_o.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [] $author = 'Marie Céhère' $description = 'Trente ans après la Révolution de Velours et la chute du régime communiste en Tchécoslovaquie, les idées progressistes semblent avoir déserté le débat public tchèque. Les manifestations contre le Premier ministre Andrej Babiš au cours de l’année 2019 sonnent-elles le retour de la gauche? Le média d’information croate Lupiga explique comment l’héritage communiste met un frein culturel, voire superstitieux, à toute intervention de l’Etat dans l’économie. ' $title = 'République Tchèque: le pays où la gauche n’existe pas' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 115, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'politique', 'slug' => 'politique', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
0 Commentaire