Média indocile – nouvelle formule
Daria Mihaesco
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A vif / Anne Nivat, Marc Levy: la rencontre improbable
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Cette réponse montre la frustration de plus en plus évidente des Européens face aux rodomontades d’une Amérique peut-être plus intéressée à vendre son gaz de schiste qu’à instaurer la paix dans le Donbass, le bassin houiller, partagé entre l'Ukraine et la Russie. </p> <p>Mais en quoi consistent exactement les sanctions imposées à la Russie depuis 2014 et que l’Europe a prolongées de six mois en juin dernier? Quel est le but recherché? Tout d’abord il s’agit de restrictions sur les échanges financiers avec les banques d’Etat, l’interdiction de vente d’armes et de matériel destiné à un usage militaire ainsi que sur l’équipement technologique destiné au forage en Arctique. Vient ensuite l’interdiction de visas pour près de deux cents personnes politiquement exposées. Le but recherché étant évidemment de faire infléchir la Russie qui devrait renoncer à la Crimée et cesser de soutenir les territoires de l’Est de l’Ukraine. <br></p><h3>Tel est pris qui croyait prendre<br></h3> <p>En réplique aux mesures occidentales, Poutine a décrété un embargo sur les fruits et légumes, produits laitiers et viandes provenant des pays à l’origine des sanctions. Des campagnes poussant à consommer local (voir photo ci-dessus) sont rendues superflues car la baisse du rouble rend les biens étrangers comparativement beaucoup plus chers. </p><p>Selon certains chiffres qui sont difficiles à confirmer ou à estimer, la perte que la Russie essuie avoisinerait 75 milliards d’euros sur trois ans et un déficit inestimable sur le plan technologique. La perte du côté des importateurs occidentaux s’approcherait des 200 milliards d’euros sur la même période (1000 milliards selon les sources russes), mais il est très difficile de se faire une idée exacte du montant du manque à gagner. Cette perte, ironiquement, découlerait davantage des sanctions des pays occidentaux eux-mêmes que de l’embargo imposé par la Russie. En effet, les sanctions de l’Ouest privent l’Occident lui-même des exportations vers la Russie! Sans compter la difficulté des industries – même celles qui ne sont touchées ni par l’embargo russe ni par les sanctions occidentales – à obtenir un crédit d'exportation vers la Russie.</p><h3>Le sursaut des remplaçants</h3> <p>L’effet immédiat des sanctions et de l’embargo a bien sûr ravi les pays importateurs les plus importants: la Biélorussie, le Brésil, l’Egypte. l’Iran ou la Colombie se sont levés du banc des remplaçants et ont pris une place prépondérante sur le terrain commercial. On parle aussi de court-circuits instaurés par exemple par la Pologne qui ferait transiter ses pommes par la Biélorussie pour ensuite les voir arriver sur les étals russes sous pavillon biélorusse. <br></p><p>De plus, la Russie s’est mise à reconstruire une industrie alimentaire branlante, boudée par les Russes jusqu’en 2014. Avant la crise de la Crimée, il était de bon ton de consommer occidental aux dépens des produits locaux. Les sanctions ont eu un effet extrêmement positif sur l’industrie russe même pour des productions qui n’étaient pas traditionnellement mises en avant. Exemples: la viande de bœuf, le saumon ou des types de fromages typiquement étrangers. Des usines ont été mises sur pied et la Russie a commencé à produire relativement rapidement des produits qui imitent plutôt bien les originaux. Pour la petite histoire, Eataly (épicerie de luxe italienne) a ouvert son premier magasin à Moscou en mai dans une luxueuse échoppe dont la surface équivaut à un demi-terrain de football mais a dû se résoudre à vendre des mozzarella «made in Russia», ce qui est quand même assez comique. Les produits laitiers biélorusses ont d’ailleurs énormément bénéficié de l’embargo tout comme les produits suisses qui ne sont pas touchés par l’interdiction d’importation. <br></p><h3>Exportations plus compétitives</h3> <p>La finance? Elle n’est pas en reste. Le dernier <em>eurobond</em> russe vient d’être lancé avec succès et, selon le magazine <em>Forbes</em>, souscrit par une majorité d’investisseurs américains alléchés par un rendement de plus de 4% en USD et manifestement peu inquiets d'une maturité de 10 ans voire de 30 ans. 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Cette réponse montre la frustration de plus en plus évidente des Européens face aux rodomontades d’une Amérique peut-être plus intéressée à vendre son gaz de schiste qu’à instaurer la paix dans le Donbass, le bassin houiller, partagé entre l'Ukraine et la Russie. </p> <p>Mais en quoi consistent exactement les sanctions imposées à la Russie depuis 2014 et que l’Europe a prolongées de six mois en juin dernier? Quel est le but recherché? Tout d’abord il s’agit de restrictions sur les échanges financiers avec les banques d’Etat, l’interdiction de vente d’armes et de matériel destiné à un usage militaire ainsi que sur l’équipement technologique destiné au forage en Arctique. Vient ensuite l’interdiction de visas pour près de deux cents personnes politiquement exposées. Le but recherché étant évidemment de faire infléchir la Russie qui devrait renoncer à la Crimée et cesser de soutenir les territoires de l’Est de l’Ukraine. <br></p><h3>Tel est pris qui croyait prendre<br></h3> <p>En réplique aux mesures occidentales, Poutine a décrété un embargo sur les fruits et légumes, produits laitiers et viandes provenant des pays à l’origine des sanctions. Des campagnes poussant à consommer local (voir photo ci-dessus) sont rendues superflues car la baisse du rouble rend les biens étrangers comparativement beaucoup plus chers. </p><p>Selon certains chiffres qui sont difficiles à confirmer ou à estimer, la perte que la Russie essuie avoisinerait 75 milliards d’euros sur trois ans et un déficit inestimable sur le plan technologique. La perte du côté des importateurs occidentaux s’approcherait des 200 milliards d’euros sur la même période (1000 milliards selon les sources russes), mais il est très difficile de se faire une idée exacte du montant du manque à gagner. Cette perte, ironiquement, découlerait davantage des sanctions des pays occidentaux eux-mêmes que de l’embargo imposé par la Russie. En effet, les sanctions de l’Ouest privent l’Occident lui-même des exportations vers la Russie! Sans compter la difficulté des industries – même celles qui ne sont touchées ni par l’embargo russe ni par les sanctions occidentales – à obtenir un crédit d'exportation vers la Russie.</p><h3>Le sursaut des remplaçants</h3> <p>L’effet immédiat des sanctions et de l’embargo a bien sûr ravi les pays importateurs les plus importants: la Biélorussie, le Brésil, l’Egypte. l’Iran ou la Colombie se sont levés du banc des remplaçants et ont pris une place prépondérante sur le terrain commercial. 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Actuel / Les sanctions contre la Russie sont-elles contre-productives?
Les sanctions visant à fragiliser la Russie suite à l’annexion de la Crimée auraient-elles eu un effet inverse en renforçant la production locale au
Daria Mihaesco
B Article réservé aux abonnés
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En réalité, elle n’a jamais été une route très pratiquée mais elle restée gravée dans l’imaginaire collectif en raison du côté magique et fantastique de l'aventure qu'elle supposait. </p><p>Le plus intéressant, c’est que la fin de la Route – terrestre – de la Soie n'a pas sonné l’apogée de la suprématie marchande chinoise. A l’époque des grandes découvertes et du développement du transport maritime, l’amiral Zheng He, eunuque musulman, ouvrait une voie de communication maritime par l’Asie du Sud-est à l’Océan Indien vers le golfe persique et les côtes africaines. La Chine était donc à la pointe de l’innovation et du commerce alors que dans le même temps l’Amérique n’avait toujours pas été découverte et que la Russie venait à peine de se libérer du joug des Mongols. </p><p>Et voilà qu’à la fin du XV<sup>e</sup> siècle, la Chine impériale interdit à ses sujets de construire des navires de haute mer et de quitter le pays. L’empereur Hongxi aurait même brûlé la flotte existante abolissant ainsi toute forme d’export. Au même moment, Vasco de Gama atteignait les Indes désormais désertées par les Chinois…</p><p>Pourquoi ce repli chinois? Une explication souvent avancée serait que le nouvel empereur était un xénophobe férocement nationaliste qui pensait que la Chine ne devait dépendre d’aucun autre pays et que le commerce avec l’étranger n’était que le signe d’une dangereuse faiblesse. De nos jours, cela aurait peut-être sonné comme «America …», ah non pardon, «China first»! C’est toute l’ironie du pendule de l’histoire. </p><h3>Avec l'appui des crédits gouvernementaux</h3><p>Aujourd'hui, la Chine est définitivement intéressée à investir et achète à tour de bras. A commencer par des territoires cultivables partout au monde: le pays exploiterait entre 10 millions (selon <em>Land Matrix</em>) à 30 millions d’hectares de terres agricoles hors de ses frontières.</p><p>Mais aussi des ports industriels qui semblent savamment disséminés sur l’échiquier mondial.</p><p>L’appétit chinois pour les investissements industriels, flagrant, montre aussi son besoin d’acquérir rapidement des technologies bien établies et de nouveaux brevets. Citons en vrac les marques les plus emblématiques: Pirelli, Volvo, Motorola, General Electric appliances, Club Med, MG Rover, Deutsche Bank (10%) et bien sûr Syngenta rachetée pour 43 milliards de dollars par ChemChina. Au cours de la seule année 2016, la Chine aurait acquis pour 246 milliards de dollars de compagnies étrangères, selon Bloomberg. Ces acquisitions sont réalisées à crédit avec l’aval des grandes banques sous domination de l’état. La question reste de savoir si ce soutien indirect de l’Etat chinois représente une distorsion de la concurrence. </p><p>Même si plusieurs média ont annoncé au début de l’année que le gouvernement chinois cherchait à endiguer les investissements à l’étranger afin de diminuer la sortie de capitaux et donc de juguler la dépréciation du yuan, les acquisitions présentant un intérêt stratégique semblent toujours encouragées. <br></p><h3>Suisse: l'onde de choc Syngenta<br></h3><p>Les rachats dans l’industrie horlogère suisse (Corum, Dreyfuss ou Eterna) n’ont pas vraiment réveillé les consciences helvètes. Les reprises de fleurons de l’industrie hôtelière (Hôtel Palace de Lucerne, Le Mirador de Chexbres ou plus récemment le Royalp à Villars, pour n’en citer que quelques uns) n’ont pas davantage agité les esprits. Serait-ce dû au fait qu’aucun investisseur suisse cherchant un rendement positif à court ou moyen terme ne se lancerait dans le rachat d’un hôtel? Les taux de remplissage et les investissements faramineux nécessaires à la bonne marche d’un palace rendent cette industrie financièrement peu intéressante si l’on se borne à regarder les chiffres. </p><p>Par contre le rachat de Syngenta semble avoir créé une onde de choc. ChemChina ne porte pourtant pas aux yeux du public suisse le préjudiciable passif de Monsanto, qui était aussi sur les rangs pour reprendre ce fleuron de l’industrie chimique et agroalimentaire. Toutefois, quand une compagnie suisse qui emploie 28 000 personnes dans le monde dont 3000 en Suisse et qui présente un intérêt stratégique se fait reprendre par un groupe étranger et disparaît de la bourse suisse, on est en droit de se demander qui bénéficie de cette reprise. </p><p>En avril 2016, Mme Maya Graf du Groupe des verts interrogeait le Conseil fédéral en demandant notamment ceci: «Quelles garanties sont-elles données pour que le siège de Syngenta, qui compte quelque 2500 postes en Suisse, ne soit pas transféré en Chine? Avant même de donner son accord au rachat, le Conseil fédéral ne devrait-il pas exiger un engagement allant au-delà d'une déclaration d'intention non contraignante de maintien des emplois dans notre pays?»</p><p>La réponse du Conseil fédéral laisse songeur mais atteste d’une grande lucidité et franchise:</p><p>«Il n'est pas possible de garantir durablement chacun des emplois d'une entreprise. D'après le prospectus d'offre, Syngenta envisage de maintenir son siège en Suisse, même après la reprise par ChemChina. Par ailleurs, le Conseil fédéral n'a aucun moyen juridique d'exiger des garanties dans ce sens.»</p><p>Les employés de Syngenta sont inquiets et craignent que les Chinois ne soient tentés de profiter de la richesse, en licences et brevets, engrangée par cette reprise pour ensuite rapatrier la capacité de production d’ici quelques années en Chine. Certains prétendent que le <em>know how </em>suisse est irremplaçable mais les Chinois ne sont-ils pas passés maîtres dans l’art de la copie?</p><h3>Où est passé notre appétit du risque?</h3><p>L’argument qui est souvent mis en avant est la réciprocité donnée à la Suisse et la possibilité d’investir pour nos entreprises dans un pays en pleine croissance de 1,4 milliard d’habitants. Certaines compagnies suisses tentent de franchir le pas. Mais l’accès au marché chinois reste très difficile et les Européens se plaignent des restrictions imposées par les Chinois et de ce que les normes internationales ne soient pas respectées. Il est notamment très souvent relevé que le système juridique chinois est opaque avec des lois souvent ambigües. Par exemple, la nouvelle législation sur la cybersécurité, qui doit entrer en vigueur très prochainement, pourrait poser un problème majeur pour bon nombre de compagnies étrangères et il est encore difficile de prévoir de quelle manière elle sera implémentée. </p><p>Pourtant juger les Chinois en les traitant de néo-colonialistes et rester à pleurer sur notre sort ne produira, on s'en doute, aucun effet positif. Les Chinois prennent des risques en investissant dans des industries (l’hôtellerie de luxe par exemple) qui ne rapporteront rien à court terme. 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Dans les faits, il s’agit plutôt de discuter des nouvelles routes commerciales et des investissements que la Chine prévoit pour commercer avec l’Europe et l’Afrique en passant par l’Asie Centrale et créer l’infrastructure nécessaire à l’expansion du commerce chinois. Les investissements initiaux envisagés pour financer ces nouveaux projets énergétiques, portuaires, ferroviaires ou routiers devraient dépasser le billion de dollars (si, si… douze zéros!). </p><h3>L'ironie du pendule de l'histoire<br></h3><p>La route de la Soie s’est surtout développée sous la dynastie Han (220 avant J.-C.) puis sous la dynastie Tang (618-907 après J.-C.). A partir du XV<sup>e</sup> siècle, suite à la chute de Constantinople et les multiples dangers encourus par les voyageurs sur ce tracé, elle est progressivement abandonnée. En réalité, elle n’a jamais été une route très pratiquée mais elle restée gravée dans l’imaginaire collectif en raison du côté magique et fantastique de l'aventure qu'elle supposait. </p><p>Le plus intéressant, c’est que la fin de la Route – terrestre – de la Soie n'a pas sonné l’apogée de la suprématie marchande chinoise. A l’époque des grandes découvertes et du développement du transport maritime, l’amiral Zheng He, eunuque musulman, ouvrait une voie de communication maritime par l’Asie du Sud-est à l’Océan Indien vers le golfe persique et les côtes africaines. La Chine était donc à la pointe de l’innovation et du commerce alors que dans le même temps l’Amérique n’avait toujours pas été découverte et que la Russie venait à peine de se libérer du joug des Mongols. </p><p>Et voilà qu’à la fin du XV<sup>e</sup> siècle, la Chine impériale interdit à ses sujets de construire des navires de haute mer et de quitter le pays. L’empereur Hongxi aurait même brûlé la flotte existante abolissant ainsi toute forme d’export. Au même moment, Vasco de Gama atteignait les Indes désormais désertées par les Chinois…</p><p>Pourquoi ce repli chinois? Une explication souvent avancée serait que le nouvel empereur était un xénophobe férocement nationaliste qui pensait que la Chine ne devait dépendre d’aucun autre pays et que le commerce avec l’étranger n’était que le signe d’une dangereuse faiblesse. De nos jours, cela aurait peut-être sonné comme «America …», ah non pardon, «China first»! C’est toute l’ironie du pendule de l’histoire. </p><h3>Avec l'appui des crédits gouvernementaux</h3><p>Aujourd'hui, la Chine est définitivement intéressée à investir et achète à tour de bras. A commencer par des territoires cultivables partout au monde: le pays exploiterait entre 10 millions (selon <em>Land Matrix</em>) à 30 millions d’hectares de terres agricoles hors de ses frontières.</p><p>Mais aussi des ports industriels qui semblent savamment disséminés sur l’échiquier mondial.</p><p>L’appétit chinois pour les investissements industriels, flagrant, montre aussi son besoin d’acquérir rapidement des technologies bien établies et de nouveaux brevets. Citons en vrac les marques les plus emblématiques: Pirelli, Volvo, Motorola, General Electric appliances, Club Med, MG Rover, Deutsche Bank (10%) et bien sûr Syngenta rachetée pour 43 milliards de dollars par ChemChina. Au cours de la seule année 2016, la Chine aurait acquis pour 246 milliards de dollars de compagnies étrangères, selon Bloomberg. Ces acquisitions sont réalisées à crédit avec l’aval des grandes banques sous domination de l’état. La question reste de savoir si ce soutien indirect de l’Etat chinois représente une distorsion de la concurrence. </p><p>Même si plusieurs média ont annoncé au début de l’année que le gouvernement chinois cherchait à endiguer les investissements à l’étranger afin de diminuer la sortie de capitaux et donc de juguler la dépréciation du yuan, les acquisitions présentant un intérêt stratégique semblent toujours encouragées. <br></p><h3>Suisse: l'onde de choc Syngenta<br></h3><p>Les rachats dans l’industrie horlogère suisse (Corum, Dreyfuss ou Eterna) n’ont pas vraiment réveillé les consciences helvètes. Les reprises de fleurons de l’industrie hôtelière (Hôtel Palace de Lucerne, Le Mirador de Chexbres ou plus récemment le Royalp à Villars, pour n’en citer que quelques uns) n’ont pas davantage agité les esprits. Serait-ce dû au fait qu’aucun investisseur suisse cherchant un rendement positif à court ou moyen terme ne se lancerait dans le rachat d’un hôtel? Les taux de remplissage et les investissements faramineux nécessaires à la bonne marche d’un palace rendent cette industrie financièrement peu intéressante si l’on se borne à regarder les chiffres. </p><p>Par contre le rachat de Syngenta semble avoir créé une onde de choc. ChemChina ne porte pourtant pas aux yeux du public suisse le préjudiciable passif de Monsanto, qui était aussi sur les rangs pour reprendre ce fleuron de l’industrie chimique et agroalimentaire. Toutefois, quand une compagnie suisse qui emploie 28 000 personnes dans le monde dont 3000 en Suisse et qui présente un intérêt stratégique se fait reprendre par un groupe étranger et disparaît de la bourse suisse, on est en droit de se demander qui bénéficie de cette reprise. </p><p>En avril 2016, Mme Maya Graf du Groupe des verts interrogeait le Conseil fédéral en demandant notamment ceci: «Quelles garanties sont-elles données pour que le siège de Syngenta, qui compte quelque 2500 postes en Suisse, ne soit pas transféré en Chine? Avant même de donner son accord au rachat, le Conseil fédéral ne devrait-il pas exiger un engagement allant au-delà d'une déclaration d'intention non contraignante de maintien des emplois dans notre pays?»</p><p>La réponse du Conseil fédéral laisse songeur mais atteste d’une grande lucidité et franchise:</p><p>«Il n'est pas possible de garantir durablement chacun des emplois d'une entreprise. D'après le prospectus d'offre, Syngenta envisage de maintenir son siège en Suisse, même après la reprise par ChemChina. Par ailleurs, le Conseil fédéral n'a aucun moyen juridique d'exiger des garanties dans ce sens.»</p><p>Les employés de Syngenta sont inquiets et craignent que les Chinois ne soient tentés de profiter de la richesse, en licences et brevets, engrangée par cette reprise pour ensuite rapatrier la capacité de production d’ici quelques années en Chine. Certains prétendent que le <em>know how </em>suisse est irremplaçable mais les Chinois ne sont-ils pas passés maîtres dans l’art de la copie?</p><h3>Où est passé notre appétit du risque?</h3><p>L’argument qui est souvent mis en avant est la réciprocité donnée à la Suisse et la possibilité d’investir pour nos entreprises dans un pays en pleine croissance de 1,4 milliard d’habitants. Certaines compagnies suisses tentent de franchir le pas. Mais l’accès au marché chinois reste très difficile et les Européens se plaignent des restrictions imposées par les Chinois et de ce que les normes internationales ne soient pas respectées. Il est notamment très souvent relevé que le système juridique chinois est opaque avec des lois souvent ambigües. Par exemple, la nouvelle législation sur la cybersécurité, qui doit entrer en vigueur très prochainement, pourrait poser un problème majeur pour bon nombre de compagnies étrangères et il est encore difficile de prévoir de quelle manière elle sera implémentée. </p><p>Pourtant juger les Chinois en les traitant de néo-colonialistes et rester à pleurer sur notre sort ne produira, on s'en doute, aucun effet positif. Les Chinois prennent des risques en investissant dans des industries (l’hôtellerie de luxe par exemple) qui ne rapporteront rien à court terme. Ils se font dégrader par des agences de notations goguenardes (étrangement, toutes les grandes agences de rating sont américaines) et continuent, inlassablement, à travailler à la grandeur de leur industrie. Aurions-nous donc perdu l’appétit du risque en Occident et ne penserions-nous qu’à nous vendre au plus offrant au lieu d’encourager, par un accès facilité au crédit, les projets innovants?</p><p>Gardons tout de même en tête que le jeu stratégique chinois est le <em>go</em>. Contrairement aux échecs, il ne s’agit pas de prendre une prise royale mais bien d’entourer subtilement un territoire ennemi. Le groupe de pièces de l’adversaire perd alors sa dernière liberté et il est retiré du plateau de jeu. Qui nous empêche de nous affirmer et construire de nouveaux territoires en exigeant une réciprocité des règles du jeu. <br></p><p><br></p><p><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1499736225_coq.jpeg" width="557" height="277"><br></p><p><br></p><br><br><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'l-assaut-de-la-chine', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 967, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 126, 'homepage_order' => (int) 119, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 87, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'tags' => [], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' }count - [internal], line ?? 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Actuel / Investissements chinois: les nouvelles Routes de la Soie
2017 nous a catapultés dans l’année du coq, considérée dans l’empire du Milieu comme une période de grandiloquence et d’organisation logistique. Au
Daria Mihaesco
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Il précise qu’après le bombardement de la maison, il se précipite pour sortir ses enfants des décombres. <br></p><p>Il extrait ainsi en premier Omran et le dépose devant la maison pour immédiatement retourner trouver les autres membres de la famille. Lorsqu’il en ressort avec le frère d’Omran, il ne retrouve pas son fils qui a déjà été emmené par les casques blancs même si d’après le père les blessures n’étaient que superficielles. Le père se dit aujourd’hui choqué par l’attitude des photographes et l’utilisation de l’image de son fils sans son consentement et «dans un but de propagande». Les casque blancs sont extrêmement décriés en Russie et sont régulièrement accusés d’être affiliés directement aux Etats-Unis et de n’exister que dans les territoires tenus par les rebelles et affiliés aux forces d’Al Nosra. 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Lu ailleurs / Le père d'Omran: «Mon fils va très bien, merci!»
La photographie de ce petit garçon martyr des bombardements d'Alep a marqué les esprits. Dans une interview à RT, son père dénonce
Daria Mihaesco