Culture / Un sombre employé de bureau
«Mon travail n’est pas terminé», Thomas Ligotti, traduit de l’anglais par Fabien Courtal, Editions des Monts Métallifères, 289 pages.
Est-ce un conte fantastique ou le compte-rendu d’un fantasme? Thomas Ligotti, très énigmatique et discret auteur américain héritier de Lovecraft, est capable de mêler les deux sans nous faciliter la tâche. Le traducteur, Fabien Courtal, annonce la couleur dans son avant-propos à ce roman: «L’horrible, le grotesque, s’y manifestent à la façon d’accidents dénués de sens, absolument gratuits, des aberrations tout au plus, impuissantes à masquer cette autre variété d’horreur qui les sous-tend: celle de la prédation ordinaire de l’individu par un collectif qui l’épuise et l’abstrait jusqu’à la pure négation.» Le nihilisme d’un cabinet des horreurs contemporaines, à la façon de Bret Easton Ellis dans American Psycho? Mais Frank Dominio (dit Domino par ses collègues de travail qui s'en contrefichent) n’a rien d’un Patrick Bateman; il est un être moyen et paraît peu habité. «Dans un décor de semi-ruines et de rebuts (ici bien souvent la nostalgie est ce qui ressemble le plus à une émotion esthétique) le protagoniste n’est au départ occupé que du seul projet de survivre au travail», note aussi le traducteur. Après une série de déconvenues et de petites humiliations, Frank passe de l’autre côté du miroir, quitte son poste, démissionne, part en vrille. Libre, il peut désormais se venger de l’aliénation dont il a déjà trop été la victime consentante. Un apologue anticapitaliste? Peut-être aussi. Sauf que Frank ne cherche pas à détruire les machines mais bien les hommes. Il s’enfonce et nous avec dans un trip cauchemardesque, où la torture le dispute en raffinement aux tourments de la vie de bureau en open space. On ne sait rien du métier qu’exerce Frank, ni de quel genre de «boîte» il s’agit. Cela n’a pas d’importance, c'est universel. La chute est à la hauteur du souffle destructeur de ce récit. Ce que nous y avons lu: Frank est plus vivant au seuil de la mort qu’il ne l’a jamais été en salle de réunion. Le nihilisme de l’économie des services est sous nos yeux.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4955, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Un sombre employé de bureau', 'subtitle' => '«Mon travail n’est pas terminé», Thomas Ligotti, traduit de l’anglais par Fabien Courtal, Editions des Monts Métallifères, 289 pages.', 'subtitle_edition' => '«Mon travail n’est pas terminé», Thomas Ligotti, traduit de l’anglais par Fabien Courtal, Editions des Monts Métallifères, 289 pages.', 'content' => '<p>Est-ce un conte fantastique ou le compte-rendu d’un fantasme? Thomas Ligotti, très énigmatique et discret auteur américain héritier de Lovecraft, est capable de mêler les deux sans nous faciliter la tâche. Le traducteur, Fabien Courtal, annonce la couleur dans son avant-propos à ce roman: «L’horrible, le grotesque, s’y manifestent à la façon d’accidents dénués de sens, absolument gratuits, des aberrations tout au plus, impuissantes à masquer cette autre variété d’horreur qui les sous-tend: celle de la prédation ordinaire de l’individu par un collectif qui l’épuise et l’abstrait jusqu’à la pure négation.» Le nihilisme d’un cabinet des horreurs contemporaines, à la façon de Bret Easton Ellis dans <em>American Psycho</em>? Mais Frank Dominio (dit Domino par ses collègues de travail qui s'en contrefichent) n’a rien d’un Patrick Bateman; il est un être moyen et paraît peu habité. «Dans un décor de semi-ruines et de rebuts (ici bien souvent la nostalgie est ce qui ressemble le plus à une émotion esthétique) le protagoniste n’est au départ occupé que du seul projet de survivre au travail», note aussi le traducteur. Après une série de déconvenues et de petites humiliations, Frank passe de l’autre côté du miroir, quitte son poste, démissionne, part en vrille. Libre, il peut désormais se venger de l’aliénation dont il a déjà trop été la victime consentante. Un apologue anticapitaliste? Peut-être aussi. Sauf que Frank ne cherche pas à détruire les machines mais bien les hommes. Il s’enfonce et nous avec dans un trip cauchemardesque, où la torture le dispute en raffinement aux tourments de la vie de bureau en open space. On ne sait rien du métier qu’exerce Frank, ni de quel genre de «boîte» il s’agit. Cela n’a pas d’importance, c'est universel. La chute est à la hauteur du souffle destructeur de ce récit. Ce que nous y avons lu: Frank est plus vivant au seuil de la mort qu’il ne l’a jamais été en salle de réunion. Le nihilisme de l’économie des services est sous nos yeux.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'un-sombre-employe-de-bureau', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 25, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [], 'author' => 'Marie Céhère', 'description' => '«Mon travail n’est pas terminé», Thomas Ligotti, traduit de l’anglais par Fabien Courtal, Editions des Monts Métallifères, 289 pages.', 'title' => 'Un sombre employé de bureau', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4955, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Un sombre employé de bureau', 'subtitle' => '«Mon travail n’est pas terminé», Thomas Ligotti, traduit de l’anglais par Fabien Courtal, Editions des Monts Métallifères, 289 pages.', 'subtitle_edition' => '«Mon travail n’est pas terminé», Thomas Ligotti, traduit de l’anglais par Fabien Courtal, Editions des Monts Métallifères, 289 pages.', 'content' => '<p>Est-ce un conte fantastique ou le compte-rendu d’un fantasme? Thomas Ligotti, très énigmatique et discret auteur américain héritier de Lovecraft, est capable de mêler les deux sans nous faciliter la tâche. Le traducteur, Fabien Courtal, annonce la couleur dans son avant-propos à ce roman: «L’horrible, le grotesque, s’y manifestent à la façon d’accidents dénués de sens, absolument gratuits, des aberrations tout au plus, impuissantes à masquer cette autre variété d’horreur qui les sous-tend: celle de la prédation ordinaire de l’individu par un collectif qui l’épuise et l’abstrait jusqu’à la pure négation.» Le nihilisme d’un cabinet des horreurs contemporaines, à la façon de Bret Easton Ellis dans <em>American Psycho</em>? Mais Frank Dominio (dit Domino par ses collègues de travail qui s'en contrefichent) n’a rien d’un Patrick Bateman; il est un être moyen et paraît peu habité. «Dans un décor de semi-ruines et de rebuts (ici bien souvent la nostalgie est ce qui ressemble le plus à une émotion esthétique) le protagoniste n’est au départ occupé que du seul projet de survivre au travail», note aussi le traducteur. Après une série de déconvenues et de petites humiliations, Frank passe de l’autre côté du miroir, quitte son poste, démissionne, part en vrille. Libre, il peut désormais se venger de l’aliénation dont il a déjà trop été la victime consentante. Un apologue anticapitaliste? Peut-être aussi. Sauf que Frank ne cherche pas à détruire les machines mais bien les hommes. Il s’enfonce et nous avec dans un trip cauchemardesque, où la torture le dispute en raffinement aux tourments de la vie de bureau en open space. On ne sait rien du métier qu’exerce Frank, ni de quel genre de «boîte» il s’agit. Cela n’a pas d’importance, c'est universel. La chute est à la hauteur du souffle destructeur de ce récit. Ce que nous y avons lu: Frank est plus vivant au seuil de la mort qu’il ne l’a jamais été en salle de réunion. Le nihilisme de l’économie des services est sous nos yeux.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'un-sombre-employe-de-bureau', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 25, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5014, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Vous dîtes «nonante», vous?', 'subtitle' => '«Quatre-vingt-dix» ou «nonante»: voilà de quoi distinguer à l’oreille un Français d’un Suisse ou d’un Belge. L’auteure de ces lignes s’est d’ailleurs forcée à changer d’habitudes pour se mêler plus facilement à ses confrères de BPLT... Mais pourquoi ne sommes-nous pas d’accord? «Le Figaro» avance quelques raisons, certaines capricieuses.', 'subtitle_edition' => '«Quatre-vingt-dix» ou «nonante»: voilà de quoi distinguer à l’oreille un Français d’un Suisse ou d’un Belge. L’auteure de ces lignes s’est d’ailleurs forcée à changer d’habitudes pour se mêler plus facilement à ses confrères de BPLT... Mais pourquoi ne sommes-nous pas d’accord? «Le Figaro» avance quelques raisons, certaines capricieuses.', 'content' => '<p>Le principal élément d’explication tient à la façon dont nous comptons: par paquets de dix, ou par paquets de vingt? Première difficulté: la France fait les deux. </p> <p>Les Celtes et les Gaulois, remonte <em>Le Figaro</em>, comptaient en base vingt, et cet usage a longtemps été le seul en vigueur. L’Académie française à ses débuts le recommandait et on trouve chez Molière des «six-vingts» et des «cent-vingts».</p> <p>Quant à la forme décimale, apprend-on, elle se retrouve au Moyen Age, où «soixante-dix» et «quatre-vingt-dix» sont bien présents dans l'usage. C’est finalement la forme qui va s’imposer, d’abord à la cour, puis dans la littérature et dans tout le pays. La légende veut que Louis XIV, coquet, n’aurait pas supporté d’atteindre 70 ans et aurait préféré entendre «soixante-dix» plutôt que «septante». </p> <p>A la Révolution, l’unification du système des poids et mesures assoit la présence de la numérotation décimale, et donc de «soixante», soit six fois dix, en lieu et place de «trois-vingts», et de «soixante-dix» pour «six fois dix plus dix».</p> <p>Mais la France conserve un vestige: «quatre-vingts» et pas «octante» ou «huitante». Pourquoi? Peut-être faut-il blâmer la complexité légèrement prétentieuse du français, et plus encore du français de l’Hexagone. En effet, dans le reste de la francophonie, les formes «octante» et «huitante» sont bien installées, de même que «septante» et «nonante» ne font pas débat.</p> <p>Ayant appris le français de l’Hexagone, il me faut (difficilement) concéder que «nonante» est bien plus simple et logique. Mais qu'opposer à la tradition? Sans doute mes compatriotes s’amusent aussi de voir leurs voisins effectuer un rapide calcul mental en les entendant parler de l’année «mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf».</p> <p>La complexité du français offre aussi de multiples occasions de petites querelles de clocher. Et de compassion pour les non-francophones qui se lancent dans l’aventure. Ainsi, comme le note <em>Le Figaro</em>, on dit «huitante» dans les cantons de Vaud, de Fribourg et du Valais, mais «quatre-vingts» à Genève, Berne, Neuchâtel et dans le Jura... Soin est laissé à nos lecteurs de préciser et d’amender cette liste.</p> <hr /> <h4><a href="https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/l-etonnante-histoire-de-soixante-dix-et-septante-20240614" target="_blank" rel="noopener">Lire l'article original</a></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'vous-dites-nonante-vous', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 22, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4988, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le dernier des Staliniens', 'subtitle' => '«Enver Hoxha: Albanie, les années rouges (1944-1991)», Bertrand Le Gendre, Editions Flammarion, 240 pages.', 'subtitle_edition' => '«Enver Hoxha: Albanie, les années rouges (1944-1991)», Bertrand Le Gendre, Editions Flammarion, 240 pages.', 'content' => '<p>Enver Hoxha, qui a dirigé l’Albanie de 1944 à sa mort en 1985 occupe une place à part dans la litanie des dictateurs rouges qui ont cadenassé et ensanglanté l’Europe de la guerre froide. L’Albanie, déguisée en Syldavie par Hergé le père de Tintin dans ses albums, fut bel et bien un continent à part à elle toute seule. Voilà ce que Bertrand Le Genre, ancien rédacteur en chef du <em>Monde</em> et essayiste, montre dans cette biographie. Tout y est secret, paranoïa, délire de persécution, folie des grandeurs, et silence. Né dans une famille moyenne du sud de l’Albanie (la même ville natale que le grand Ismaïl Kadaré), le «camarade Enver» apprend le français, étudie à Montpellier, s’empare des thèses marxistes et combat le fascisme pendant la guerre. Cursus classique, sans compter sa personnalité hors normes (on en apprendra <a href="https://bonpourlatete.com/culture/quand-la-politique-passe-aussi-par-l-estomac" target="_blank" rel="noopener">encore plus par ici</a>). Atteint d’un complexe obsidional, Hoxha couvre son pays de plus de 750’000 bunkers en forme de champignons, et bunkérise bien sûr sa population. Persuadé que le monde entier veut la perte de l’Albanie communiste, qui n’intéresse personne, il multipliera les alliances et les ruptures fracassantes, avec Tito, puis l’URSS de Krouchtchev, et Mao. Des ruptures non sans conséquences sur la fragile économie de son pays. Lui qui refusa toute sa vie de reconnaître et plus encore de dénoncer les crimes du stalinisme est à l’origine de plus de 20’000 emprisonnements politiques, 23’000 déportations, 7’400 exécutions. Les traitres à ses yeux ne manquaient pas. Après 1991, l’Albanie eut toutes les peines du monde à sortir de son autarcie, elle fut laminée par les premières vagues du capitalisme sauvage. Un drame à tiroirs que n’avaient sans doute pas imaginé les très nombreux Français, maoïstes et communistes, venus avec enthousiasme visiter ce paradis sur terre et son chef bien-aimé... </p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'le-dernier-des-staliniens', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 38, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4975, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Gougou, Oscar, Boubou et les autres: les doudous au pays des adultes', 'subtitle' => 'Ils ont entre 25 et 40 ans, ont un travail, parfois une famille, des enfants, et toujours un doudou. Pour quelle raison conserver cette relique de l’enfance une fois adulte? Pourquoi s’entourer d’animaux en peluche passé la trentaine? Le bimensuel «Society» livre quelques explications à un phénomène qui n'est ni nouveau, ni vraiment inquiétant.', 'subtitle_edition' => 'Ils ont entre 25 et 40 ans, ont un travail, parfois une famille, des enfants, et toujours un doudou. Pour quelle raison conserver cette relique de l’enfance une fois adulte? Pourquoi s’entourer d’animaux en peluche passé la trentaine? Le bimensuel «Society» livre quelques explications à un phénomène qui n'est ni nouveau, ni vraiment inquiétant.', 'content' => '<p>Christelle, alias Lily, tient le premier hôpital à doudous de France. Cette passionnée de couture a vu la demande exploser pendant le confinement de 2020, si bien qu'elle a aujourd’hui réalisé près de deux cents interventions pour recoudre, recoller, rafistoler des doudous de toute sorte. Et de tous âges, souligne-t-elle. «Dans la majorité des cas, ces doudous appartiennent à des adultes». Moyenne d’âge: entre 25 et 40 ans. </p> <p>Certes, l’âge avancé de ces compagnons immobiles explique la nécessité de les rafraichir un peu; mais un attachement aussi durable interroge. Cependant, étant donné l’âge des clients de Lily, le phénomène semble n’avoir rien de nouveau.</p> <h3>Typologie du propriétaire de doudous</h3> <p>Eric et Christophe, 48 ans tous deux, témoignent. Ils concèdent qu’un adulte ayant besoin d’un doudou pour s’endormir, c’est au mieux bizarre... Ils possèdent chacun plusieurs doudous et en prennent grand soin; ce sont des animaux en peluche rescapés de l’enfance et des doudous nouvellement acquis. Ces créatures sont «humanisées» explique Eric: «On leur donne la parole, on leur parle, ils nous répondent». Eric n’est pas fou. Il sait que les doudous ne parlent pas, mais il en rêverait.</p> <p>Jules, 34 ans, s’endort aussi avec son doudou, ce qui lui permet d’éviter de prendre des somnifères, se félicite-t-il. Jules a rencontré Oscar, son ours en peluche, à la maternité. Et s’est attaché durablement à lui, au point que cela l’interroge à l’adolescence (et lui fasse honte devant les copains). Oscar l’a aidé à surmonter sa solitude, le rassurait face à son entrée dans l’âge adulte. Il assume désormais, même si son épouse déplore qu’Oscar «pue un peu».</p> <p>Quant à Emilie, la trentaine aussi, elle conserve très précieusement Gougou, un éléphant blanc et dodu vêtu d’un pantalon bleu. Gougou est l’unique souvenir qu’elle possède du Cambodge, son pays d’origine, avant son adoption par un couple français. Elle envisage de léguer son petit éléphant à sa fille, comme un morceau de l’histoire familiale.</p> <p>Cette tendresse, à la vie à la mort, Lily l’a bien observée. La chirurgienne des doudous raconte qu’elle a déjà refait une beauté à des peluches destinées à accompagner leur propriétaire dans son cercueil.</p> <h3>Affection, attachement et nostalgie</h3> <p>Alors que se passe-t-il dans la tête d’Eric, Jules et Christophe? Sophie Gandillot, citée par le magazine, est psychologue clinicienne spécialisée dans les mécanismes de l’attachement. Elle explique que les enfants ont besoin de créer un lien privilégié avec une personne qui leur permette de se sentir en sécurité. Généralement, il s’agit d’un parent. Le doudou constitue un prolongement de cet attachement. Il est le lien entre le cocon et le monde extérieur, dangereux, menaçant. Il protège et rassure. Vous vous souvenez peut-être d’avoir, enfant, serré fort votre doudou après avoir entendu des bruits effrayants dans la nuit...</p> <p>L’attachement à un doudou à l’âge adulte peut cependant être le marqueur d’une carence affective importante durant les premières années. Eric et Christophe le reconnaissent volontiers, ils ont tous deux manqué d’affection.</p> <p>Mais la plupart du temps, il n’y aurait là rien de pathologique. Certes, s’endormir avec un doudou est difficilement avouable en société et perçu au mieux comme un signe d’immaturité et de vulnérabilité; mais il s’agit, selon la psychologue, plutôt d’un souvenir, d’un objet symbolique, qui rappelle des moments joyeux et apaisants.</p> <p>Ce serait donc – et nous dépassons là le cadre de l'article – un brin de nostalgie qui pousserait ces adultes dans les bras de leurs doudous. Mais pas seulement la nostalgie de l’enfance en tant que telle. Lily a constaté une forte demande de réparation de doudous au début de la pandémie de Covid, c’est-à-dire quand notre quotidien a brutalement basculé dans l’inconnu et le danger. Ce serait ainsi du système de pensée et de représentation du monde, qui est celui de l’enfance, dont ces adultes sont nostalgiques. Cet engouement pour les doudous, neufs ou anciens, n’indique pas nécessairement un ramollissement, un infantilisme de la société. Quoique le fait de ne plus tellement s’en cacher, peut-être, donne une indication sur ce que nous jugeons aujourd’hui «honteux» ou pas; et témoigne aussi d’un certain brouillage des frontières entre enfance et âge adulte. En revanche, l’enfance est le paradis perdu où tout était simple, où l’autorité des parents était l’unique causalité et moteur du monde. Quête de sens, de permanence, de certitudes et de refuge: le monde tremblerait donc au point de serrer fort son ours en peluche.</p> <hr /> <h4>L'article original a paru dans le numéro 232 de <em>Society</em> daté du 6 au 24 juin 2024</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'gougou-oscar-boubou-et-les-autres-les-doudous-au-pays-des-adultes', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 47, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4973, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Jordan superstar', 'subtitle' => '«France: la jeunesse n’emmerde plus le RN», Julie Benzoni, sur arte.tv jusqu’au 18 mai 2027, 37 minutes.', 'subtitle_edition' => '«France: la jeunesse n’emmerde plus le RN», Julie Benzoni, sur arte.tv jusqu’au 18 mai 2027, 37 minutes.', 'content' => '<p>Cassandra, Juliette, Adrien et Tom ont entre 17 et 28 ans, originaires de la Loire, ils sont agriculteur, mère célibataire, lycéenne, intérimaire. Le 9 juin prochain aura lieu la dernière élection nationale en France avant la présidentielle de 2027, la répétition générale. Pour trois d’entre eux en âge de voter, le choix est évident: ce sera «Jordan». Le patron du Rassemblement National est devenu en quelques mois une star des réseaux sociaux, statistiques TikTok à l’appui, et son parti le premier chez les jeunes. «Ce n’est pas seulement parce qu’il est beau», assurent les jeunes militantes, tandis que les garçons pestent pour rire contre cette concurrence déloyale. Sommes-nous bien sur le terrain politique? Ces jeunes pourtant ne sont pas des groupies. Face caméra ou auprès de leurs amis plus sceptiques, ils déroulent leurs arguments. Sous le drapeau tricolore placardé dans sa chambre d’ado, la jeune Cassandra témoigne avoir été agressée parce qu’elle arborait une croix autour du cou, et traitée de «sale française». «S’il n’y a pas d’autorité, il n’y a pas de civilisation», appuie-t-elle. La jeunesse aurait à ce point changé qu’elle réclame l’autorité de ses vœux? Il s’agit surtout de reconnaissance, de patriotisme qu’on ne rend pas honteux, de la ruralité qu’on écoute et ne méprise pas. Le discours n’est pas raciste ni xénophobe. Ils collent des affiches, distribuent des tracts fièrement, ils déplorent l’insécurité et les violences, craignent l’arrivée de migrants dans les campagnes; ils constatent que le travail ne paie pas, que les inégalités se creusent, et ne voient pas pourquoi on ne donnerait pas priorité aux Français dans l’attribution des aides. Si Jordan Bardella leur parle, et même davantage que Marine Le Pen, c’est sûrement parce qu’auparavant, personne ne répondait à ces jeunes gens à l’accent stéphanois prononcé, les pieds sur terre mais oubliés loin, très loin de la capitale. </p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'jordan-superstar', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 54, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 11273, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => '61YP+aG-qAL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 57142, 'md5' => 'b1d54fbfca0e9324b91e2e5d7f45dd3f', 'width' => (int) 667, 'height' => (int) 1000, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => '', 'author' => '', 'copyright' => '', 'path' => '1716915972_61ypagqal._ac_uf10001000_ql80_.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [] $author = 'Marie Céhère' $description = '«Mon travail n’est pas terminé», Thomas Ligotti, traduit de l’anglais par Fabien Courtal, Editions des Monts Métallifères, 289 pages.' $title = 'Un sombre employé de bureau' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ]include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
0 Commentaire