Chronique / Délices d'été: les corps en chaleur
Le Bernin, "Apollon et Daphne", Rome, Villa Borghese, ca. 1623. © Sailko - CC BY 3.0
L’été est là, avec ses chaleurs, ses émois et ses folies. A travers six épisodes, partez à l’aventure dans les délices de l’été. Des amours en passant par la gastronomie jusqu’à la baignade et aux apéros, vivez un été aussi sensuel que littéraire avec Bon pour la tête. Episode 6: les corps en chaleur.
Un dernier épisode, et toujours la même rengaine! Mes «délices d’été» sont passées par une rencontre amoureuse sur la plage, par la sensualité de l’eau fraîche du lac, les balades en montagne après une crise de couple, les gastronomies fines et jouissives, les apéros dans un bar où je suis tombé amoureux de la serveuse, et pour le dernier épisode on revient à la base: l’amour des corps et les corps en amour durant l’été.
S’il n’a pas été toujours question de femmes et de désir directement, il a en tout cas été toujours question d’une certaine sensualité. Suis-je par conséquent un pervers qui ne pense qu’au sexe? Suis-je au contraire un pauvre frustré qui s’épanche dans ses écrits de ce qu’il ne vit pas dans sa chair? Peu importe.
Pour moi, la saison d’été est la saison sensuelle par excellence. C’est ainsi que dans la dégustation d’un vin moelleux et fruité sur une terrasse ensoleillée ou celle d’un légume charnu et savoureux dans un jardin potager du Sud de l’Italie, je retrouve toujours une expérience sensuelle, quand elle n’est pas carrément aux confins de l’orgasme.
Ces corps de l’été, alors, ces corps en chaleur, qu’ont-ils de si particulier? Eh bien déjà, vous me l’accorderez volontiers, ils sont plus beaux. Oui, c’est banal de le dire ainsi. C’est bête. Sur quelle base scientifique exprimé-je une telle affirmation? Aucune. Mais c’est ainsi que je vois les choses. C’est ainsi que je les sens. Et ce n’est pas valable que pour les corps des femmes. Les corps des hommes eux aussi sont plus beaux en été.
Les hommes, dont la peau se tanne sous le soleil d’été, laissent apparaître leurs bras aux veines saillantes. Leur visage est fier, orné de leurs lunettes de soleil dernier cri. Les jeunes hommes se laissent tout particulièrement admirer. Eux, pour qui la saison de la chasse commence fin mai et s’achève fin septembre, se parent de leurs plus forts atouts: leurs muscles.
L’été, c’est le temps des promenades et du sport. C’est le temps où leurs t-shirts fins pendent à hauteur du ventre, parce qu’ils ne savent pas encore ce que c’est que de porter un joli bide pour quelque occasion que ce soit, c’est le temps où ces mêmes t-shirts serrent au niveau de la poitrine, parce que, boom de testostérone aidant, ils ont pratiqué quelques exercices qui ont gonflé tous leurs muscles, séché leur graisse et redressé leur dos, leurs épaules et leur honneur.
Et les femmes… j’en ai assez parlé au long de ma série, mais je ne peux m’empêcher de soumettre à votre lecture quelques suppléments. Le corps d’une jeune femme, en été, c’est un corps découvert. D’aucuns pleureront l’effronterie des filles d’aujourd’hui, d’autres baveront béatement sur des culs et des seins qu’ils ne demandent qu’à regarder puis à toucher. Je me situe, sans objectivité aucune, dans un juste milieu: j’admire les corps des femmes découverts, je les désire même, mais je garde un certain respect. Je regarde, mais sans instance, je touche, si on m’y autorise.
Je vois maintenant cette fille passer devant moi, avec un mini-short qui me laisse un espace de perdition dans ses jambes fines et bronzées. Je vois aussi ses chevilles fragiles et ses pieds souples et agiles. Une autre fille passe, toujours la même tenue estivale, et je m’arrête sur ce ventre parfait, révélé par le génie du crop-top. Un ventre plat et ferme, où j’entrevois de légers abdos, où j’entrevois la légèreté d’un corps offert à mes phantasmes.
Je vois une dernière fille, la plus charmante, et je ne peux me détacher de son visage petit mais imposant. Il impose la grâce d’un cou moelleux et fort, la grâce d’un menton discret et lisse, de lèvres fraîches et charnues, la grâce d’un regard bleu qui me regarde et qui m’appelle. «Viens», me dit-il, «je t’ai vu moi aussi.» Je baisse le regard, et je vois la main d’un autre homme à sa main. Laisse tomber, ce n’est pas un soir de bagarre. Quoique…
Ces corps d’hommes, ces corps de femmes, ces corps qui s’unissent sous la chaleur d’un été, dans la douceur d’une chambre obscurcie par des rideaux de soie, dans un lit où l’on se passe de draps et d’oreillers pour ne jouir que de la surface et de la tendresse du matelas qui rend les ébats plus délicats et plus passionnés.
Ces corps en chaleur, ces corps que j’aime et je désire, ce sont ces corps qui m’émeuvent, qui me donnent envie de vivre, en répondant «oui!» à l’appel de la fraîcheur, de la jeunesse et de mon existence. Alors vivons, vivons vraiment, dans notre âme, dans notre corps, dans notre intégrité, ces délices d’été… en dansant sous le soleil, en chantant l’amour, en respirant la joie.
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