Actuel / Viktor Orbán contre le coronavirus
Le 23 mars à l'aéroport de Budapest, le Premier ministre Orbán réceptionne une livraison de masques chirurgicaux et de respirateurs en provenance de Chine. © DR
Lundi 30 mars, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois, a fait voter au Parlement une «loi d’urgence» qui lui octroie, entre autres, les pleins pouvoirs pour une durée illimitée. Que faut-il craindre?
Les démocraties aussi peuvent être suspendues. Ce sont les mots de l’opposition, qui dénonce «un coup d’Etat» et «l’opportunisme» du Premier ministre. La «loi d’urgence» adoptée par le Parlement le 30 mars par 137 voix pour, 53 contre et 0 abstention, prévoit en effet d’octroyer au dirigeant hongrois, tenant de «l’illibéralisme», nationaliste, conservateur et autoritaire, les pleins pouvoirs pendant une durée illimitée. Autorisé à légiférer par ordonnances, le Premier ministre a également fait suspendre toute élection et toute consultation parlementaire, quelles qu’elles soient, y compris pour le maintien ou non de l’état d’urgence.
Un bouleversement «nécessaire», dit-on de son côté, pour faire face à la crise sanitaire. «Le consensus est indispensable dans ces circonstances» souligne le Magyar Nemzet, principal quotidien conservateur du pays. «Est-ce le virus ou l’opposition que vous voulez éliminer?» a lancé Bertalan Tóth, député du parti socialiste MSZP. «Je suis prêt à rendre le pouvoir au Parlement dès qu’il le demandera», a répondu M. Orbán, magnanime.
Etait-il, vraiment, «nécessaire» d’ajouter à la crise sanitaire une crise démocratique? La question mérite d’être posée. Viktor Orbán - et son parti, le Fidesz - dispose d’une majorité des deux tiers au Parlement. En théorie, son opposition est déjà réduite à peau de chagrin.
A ce jour, avec moins de 500 cas recensés et 16 décès dus au coronavirus, selon les chiffres officiels à prendre avec précaution, la Hongrie est relativement peu touchée par la pandémie. Des mesures de confinement ont été prises comme un peu partout en Europe, après avoir, au préalable, hermétiquement fermé les frontières. Mais le système de santé et les hôpitaux, grands laissés pour compte des investissements publics, laissent craindre des dégâts plus importants. Depuis des années, les médecins et les professionnels de la santé dénoncent l'absence de moyens. On meurt par manque de soins. La corruption est d’usage à tous les étages. Un ami hongrois nous racontait, il y a quelques mois, avoir dû soudoyer médecins, infirmiers et gardiens pour avoir l’autorisation d’entrer dans la chambre de sa femme, qui venait d’accoucher. Les patients hospitalisés doivent se présenter avec leur propre stock de papier toilette, et parfois même leur nourriture.
Viktor Orbán aurait-il besoin des pleins pouvoirs pour redresser, à lui seul, en quelques jours, l’hôpital public hongrois? A la tête du pays depuis 10 ans, il s’est surtout illustré dans la construction frénétique de stades de football et la multiplication de chantiers coûteux à l’utilité contestable, comme le remplacement, tous les deux ou trois ans, des rails du tramway de Budapest, ou le déménagement de son bureau personnel, de Pest à la colline de Buda...
Fausses nouvelles et dictature
Un autre volet de la loi d’urgence inquiète particulièrement les observateurs, jusqu’à la Commission européenne. Le texte prévoit des peines de 5 ans d’emprisonnement en cas de «diffusion de fausses nouvelles sur le virus ou les décisions du gouvernement». L’acception de «fausses nouvelles» est évidemment fort large, et la mesure pourrait viser aussi bien les médias indépendants, déjà fragilisés, que les élus d’opposition. Le maire de Mohács, dans le sud de la Hongrie, vient justement d’être poursuivi pour ce motif. Son crime? Avoir alerté sur deux cas avérés et la contamination possible d’une centaine de personnes après la célébration d’un mariage dans sa ville.
Dans un communiqué, mardi 31 mars, la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a rappelé à l’ordre le Premier ministre hongrois, sans le nommer: «Toutes les mesures d’urgence doivent se limiter au nécessaire et être strictement proportionnées. Elles ne doivent pas durer indéfiniment.»
Cette affaire fait ressurgir le serpent de mer de l’exclusion de la Hongrie du PPE, le parti de la droite européenne. On parle déjà, à l’ouest, de l’avènement de «la première dictature de l’UE». On demande qui des sanctions, qui un avertissement clair. En pratique, avec le soutien de la Pologne à son ami hongrois dans les institutions européennes, une procédure disciplinaire a toujours aussi peu de chances d’aboutir.
Pour trouver un peu de mesure et de distance, il fallait lire la Neue Zürcher Zeitung. La journaliste Meret Baumann y souligne bien sûr le contre-exemple qu’offre la Hongrie dans l’application des mesures d’urgence, et le danger que cela représente pour la démocratie. Une démocratie qui, dans le cas présent, n’était pas exemplaire jusque-là, puisque le parti au pouvoir contrôle, de toute façon, toutes les institutions étatiques et la grande majorité des médias. Mais les scénarios les plus pessimistes, comme la crainte de certains élus d’opposition qu’il n’y ait «plus jamais d’élections» (aucune échéance n'était prévue en 2020) est irréaliste. Cela entrainerait une exclusion de l’UE, et la Hongrie n’y a aucun intérêt.
Viktor Orbán profite, sans aucun doute, de la situation pour neutraliser l’opposition, incarnée depuis octobre 2019 par le maire de Budapest, en particulier, discret dans ce débat, mais cela entre dans une stratégie plus idéologique que véritablement politique.
Les leçons du village global
Toujours dans le Magyar Nemzet, Jozséf Horváth, conseiller en politique sécuritaire au Center for Fundamental Rights de Budapest, voit dans la pandémie de coronavirus les effets négatifs du «village global», de la mondialisation. La porosité des frontières, les échanges commerciaux et surtout les mouvements de population, sont la cause de la propagation rapide du virus sur tous les continents.
L’Europe, ajoute-t-il, s’est endormie après plus de 70 ans de paix. Même le terrorisme islamiste n’a pas réussi à sortir les Européens de leur torpeur. Puisque les magasins restaient ouverts, tout allait bien. «Le coronavirus a détruit ce monde idéal en quelques semaines. C’est dire s’il était vulnérable.»
En cela, la crise actuelle pourrait avoir du bon, affirme M. Horváth: les plus jeunes découvrent, grâce à l’expérience des plus âgés (qui ont connu pénuries et privations sous le régime soviétique), qu’il est possible de se nourrir sans importer des «aliments exotiques»... Et comprennent les méfaits de la mondialisation.
Sur le plan politique, le quotidien conservateur considère que le «coup d’Etat» de Viktor Orbán n’en est pas un: le consensus est capital, et l’opposition se borne à critiquer, au lieu de faire des propositions constructives. En résumé, c’est la faute de l’opposition si le Premier ministre est contraint de s’octroyer les pleins pouvoirs!
Plus largement, l’attitude de Viktor Orbán s’inscrit dans la conception du récit national à la mode hongroise: un homme providentiel sauve à lui seul la nation d’une invasion étrangère. Car seul un Etat fort peut réellement, dans cette perspective, faire face à la crise. C’est aussi, dans une certaine mesure, la stratégie de la Chine. L’urgence suffit à justifier toute forme d’atteinte à la liberté et aux droits de l’homme.
«Ajoutez à cela que sans pratiquement aucun leadership expérimenté, décisif et volontariste, vous ne pouvez vaincre aucun virus. Il est donc rassurant de constater que Viktor Orbán, à la pointe de la prise de risques politiques, est aussi à la pointe de la gestion des crises.» salue Jozséf Horváth.
Pour l’anecdote, le jour du vote au Parlement de la loi d’urgence, Viktor Orbán a posté sur son compte Instagram, très actif en ce moment, une photo datant de la création du Fidesz et de ses débuts en politique, en 1988. Le voici désormais seul à la tête de la Hongrie, face à une crise sanitaire et économique sans précédent, à ses risques et périls.
Cet article s'appuie sur les publications de Libération, Le Temps, la Neue Zürcher Zeitung en allemand, le Magyar Nemzet en hongrois.
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