Actuel / Un printemps d’émeutes en vue?
Une scène d'émeute à St-Gall le 3 avril dernier. © Capture d'écran LIVE1TV / images Roger Doelly via Twitter
Avec les températures plus élevées que le printemps apporte inexorablement, l'envie des jeunes de se retrouver et de faire la fête monte. Ce qui n’est pas compatible avec les décrets d’urgence Covid. En Suisse et dans plusieurs autres pays, au nom de la santé, les droits fondamentaux sont restreints depuis une année. La police intervient régulièrement pour disperser ces jeunes. Avec comme résultat des vitres cassées, du gaz lacrymogène et des arrestations. Verra-t-on émerger un climat d’émeutes sporadiques à l’image des banlieues françaises? Le point sur la situation ici et ailleurs.
La fermeture des centres de fitness, des restaurants, des bars, des clubs et des cinémas fait sortir les jeunes en masse. Ils affirment tous qu’ils ont des besoins fondamentaux, de leur âge: se retrouver dans la soirée avec des amis, ouvrir une bière ou deux, danser, faire des rencontres, c’est si important. Mais dès que la limite de 15 personnes dans la rue est dépassée, la police intervient. Et pourchasse ces rassemblements dits illégaux.
Ces deux dernières semaines, la police a dispersé des groupes de fêtards dans plusieurs villes de Suisse, comme à Sion où 300 étudiants se sont réunis dans une atmosphère bon enfant sur la place Planta, avant que quelques casseurs interviennent. Autre rassemblement avec une centaine de jeunes à Rheinhafen à Bâle. Une centaine aussi à Schaffhouse ou encore quelques dizaines de jeunes gens à St-Gall, vite rejoints par d’autres. Là, la confrontation avec la police a dégénéré.
Ce qui avait débuté comme une soirée tranquille avec quelques noctambules le 26 mars, a tourné à l’émeute après l’intervention de la police. Lancers de pierres, vitrines cassées, arrestations. Comme si une soupape avait lâché chez les plus mécontents. Après cette nuit agitée, des jeunes se sont donné un nouveau rendez-vous le Vendredi-saint, au même endroit. Rebelote, cette fois-ci avec 400 jeunes. Bilan: deux blessés, 50'000 francs de dégâts, 21 arrestations, 33 expulsions de la ville. «Parce qu'une petite minorité de personnes chaotiques a franchi une ligne rouge, il ne faut pas condamner toute la jeunesse», a prévenu la présidente de la ville Maria Pappa le lendemain. Sur ces belles paroles le dimanche de Pâques a été mis sous haute-surveillance à St-Gall. Or un appel au rassemblement a été à nouveau lancé sur les réseaux sociaux pour ce jour férié. La présence «anti-émeute» fut considérablement augmentée avec des membres de la police municipale de St-Gall, du concordat de police de Suisse orientale, de la police des transports des CFF, des pompiers professionnels de St-Gall et du service d'ambulance. En outre, un hélicoptère de la police cantonale zurichoise a survolé le centre de la ville. Des vidéos «live» ont transmis des scènes ahurissantes: tous les jeunes hommes sortant de la gare ont été arrêtés, contrôlés et «bannis» de la ville pour 30 jours. En tout, 60 personnes ont été temporairement arrêtées, plus de 500 expulsions ont été prononcées. Ce dimanche dernier, toute une génération effervescente a été ainsi mise sous une suspicion générale. Ce qui est indéniablement disproportionné.
Mais ce n’est pas l’avis de Mme Pappa qui a qualifié les opérations de police de «proportionnées». Alors que d’autres commentaires médiatiques prétendaient aussi que «l'intérêt public à écarter le danger doit l'emporter sur l'intérêt privé de la personne expulsée à utiliser l'espace public.» Sauf que ...le fait est que la base légale d'une expulsion excédant 48 heures est soumise à l’obligation d’auditionner chaque personne mise en cause. La police de la ville a elle-même admis qu’elle n'avait pas eu le temps de mener de longs entretiens individuels. En d'autres termes, elle a utilisé la durée maximale de l'éloignement sans examiner les cas individuels. Simplement «selon le ressenti». Dans une démocratie, même et surtout dans les situations difficiles, les conditions cadres légales et la proportionnalité doivent être respectées. Ce n'est pas ce que la ville de St-Gall a fait.
Les adultes s’organisent et déposent des plaintes, en Suisse...
Nous avons déjà parlé ici des collectifs, associations et mouvements contestataires des mesures sanitaires qui ont émergé ces derniers mois en Suisse. Les adultes usent moins de la soupape de la manif. Ils s’organisent et passent au terrain juridique. Ainsi une première plainte a été déposé la semaine dernière auprès du Département fédéral des finances (DFF). La fermeture des centres de fitness en raison de la pandémie de coronavirus serait «disproportionnée». La fédération des salles de sport a donc intenté une action en responsabilité contre l'État pour compensation des dommages.
La semaine dernière, on a appris aussi que quelques personnes appartenant à l'éventail des partis de gauche ont intenté un procès contre l'interdiction de facto de manifester qui prévaut dans le canton de Zurich. Ils déclarent que l'article 7 de l'ordonnance cantonale Covid viole la Convention européenne des droits de l'homme et la Constitution. Peut-être veulent-ils obtenir que les rassemblements du 1er mai puissent avoir lieu cette année.
Et n’oublions pas l’Aktionsbündnis Urkantone, laquelle vient de faire recours ce mercredi le 7 avril au tribunal fédéral contre l’interdiction de rassemblement à Altdorf, prévu le 10 avril. Le gouvernement cantonal d'Uri n'a pas délivré d’autorisation parce que l'obligation de porter un masque ne pouvait pas être respectée lors d'un événement réunissant des milliers de personnes. L’Aktionsbündnis Urkantone dit considérer que cette disposition restreint ses droits politiques fondamentaux, la liberté d'expression et de réunion.
Le 13 juin, les électeurs suisses se prononceront sur la loi Covid 19. Le rassemblement à Altdorf aurait dû être l'occasion du lancement de la campagne du comité référendaire, poursuit la déclaration de l'alliance d'action. Avec l'interdiction du rassemblement, le souverain est empêché de se forger librement une opinion. Et rien ne prouve qu'il y ait plus d'infections à l'air libre. C'est ce qu'ont montré le carnaval d'Einsiedeln (SZ) et les démonstrations à Liestal (BL) et Coire (GR).
Selon plusieurs juristes suisses, ces plaintes ont des chances d’aboutir, car les mesures policières flirteraient «avec la ligne rouge».
... et ailleurs
Ces derniers mois, des tribunaux en Europe et aux Etats-Unis ont donné raison à des plaintes déposées contre les mesures sanitaires. Au Portugal par exemple, la Cour d’appel de Lisbonne a déclaré le 11 novembre que «le test PCR ne permet pas de déterminer, au-delà de tout doute raisonnable, qu'un résultat positif correspond, en fait, à l'infection d'une personne par le virus SARS-CoV-2». Donnant ainsi suite à une demande d'habeas corpus — libération immédiate — de quatre citoyens allemands qui avaient été contraints par l'autorité sanitaire des Açores à se soumettre à l'isolement pendant 14 jours dans leur chambre d'hôtel.
En Autriche, le département de la police de Vienne a refusé un permis pour un événement politique en janvier 2021, invoquant la situation épidémique et les violations attendues de la réglementation en la matière. Les organisateurs ont fait appel à la Cour. Laquelle a estimé «que ces justifications n'étaient pas suffisantes pour restreindre les droits fondamentaux». Elle a déclaré que le refus n'avait pas de «justification défendable»: les termes «nombre de cas», «résultats de tests», «antécédents», ont été confondus par l'administration. Dans sa décision, le tribunal s'est référé aux données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui précise que c'est le nombre de personnes réellement infectées et non le «nombre de personnes testées positives» qui est déterminant.
En Belgique, la Ligue des droits humains (LDH) a introduit fin février une action en référé (en urgence) pour contester la légalité de la gestion de la crise sanitaire par le biais d’arrêtés ministériels. Le but de son action était d’obtenir un débat parlementaire. Le tribunal de première instance de Bruxelles a condamné le 31 mars l’État belge à revoir le cadre légal de ses mesures pour lutter contre le Covid-19 et à prendre dans un délai de trente jours toutes les mesures appropriées pour «mettre un terme à la situation d’illégalité apparente découlant des mesures restrictives des libertés et droits fondamentaux».
Depuis ce mardi, 6 avril, il n'y a plus de couvre-feu nocturne (quitter les appartements et le maisons entre 22 heures et 5 heures du matin n'était autorisé que pour des bonnes raisons) dans la région de Hanovre. Le tribunal administratif supérieur de Lüneberg a jugé que cette mesure visant à contenir le coronavirus est illégale. Dans un communiqué de presse, les juges ont déclaré que "des allégations invérifiables n'étaient pas suffisantes pour justifier une mesure aussi restrictive et lourde de conséquences qu'un couvre-feu." En particulier, il n'était pas intentionnel d'expliquer l'incidence d'une infection diffuse sans preuve principalement par un manque de discipline de la population et des célébrations et fêtes interdites dans des espaces privés. "Les mesures prises uniquement sur la base de soupçons ne pourraient plus être justifiées."
Le «passeport vaccinal», un document certifiant que son détenteur a été vacciné contre le Covid-19, a été interdit en Floride au nom du «respect des libertés individuelles», a annoncé vendredi 2 avril le gouverneur républicain Ron De Santis de cet Etat très touristique. Le décret interdit aussi les entreprises du «Sunshine State» d’exiger de leurs clients ce type de «passeport vaccinal» ou une preuve d’immunisation au virus. Pour De Santis, «les “passeports vaccinaux” limitent les libertés individuelles» et menacent le secret médical.
12 mois d'expérience
Ces contestations devant les tribunaux du monde et les décisions qui en découlent en disent long sur l’état général de la crise. Face à cela, des juriste compétents et indépendants font entendre leur voix et nombre d’entre eux estiment que les administrations (et avec elles les gouvernements) ont mal appréhendé la situation épidémique et les suites légales à lui donner.
Amnesty International vient d’émettre des critiques à cet égard dans son rapport annuel: «Les mesures prises pour faire face à la pandémie ont aussi été minées par le fait que des dirigeant·e·s ont exploité cette crise et instrumentalisé le Covid-19 pour renforcer leur pouvoir.» Une critique qui vaut aussi pour le gouvernement suisse.
Après les événements du week-end pascal, les Verts de la ville de St-Gall ont adressé une lettre ouverte au gouvernement: «Il est délicat, en termes de politique démocratique, de priver la quasi-totalité d'un groupe de population de sa liberté de mouvement et de réunion.» Il est vrai en l’occurrence que des personnes qui ne vivent pas dans cette ville mais y travaillent ont été lourdement pénalisées parce que suspectées de vouloir manifester leur mécontentement.
Un nouvel appel au rassemblement ce week-end à St-Gall circule ces jours-ci sur les réseaux sociaux. Espérons une autre approche de la part du gouvernement et des forces de police. La répression brutale ne fait qu’accélérer la spirale de la violence.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2895, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / SUISSE', 'title' => 'Un printemps d’émeutes en vue?', 'subtitle' => 'Avec les températures plus élevées que le printemps apporte inexorablement, l'envie des jeunes de se retrouver et de faire la fête monte. Ce qui n’est pas compatible avec les décrets d’urgence Covid. En Suisse et dans plusieurs autres pays, au nom de la santé, les droits fondamentaux sont restreints depuis une année. La police intervient régulièrement pour disperser ces jeunes. Avec comme résultat des vitres cassées, du gaz lacrymogène et des arrestations. Verra-t-on émerger un climat d’émeutes sporadiques à l’image des banlieues françaises? Le point sur la situation ici et ailleurs.', 'subtitle_edition' => 'Avec les températures plus élevées que le printemps apporte inexorablement, l'envie des jeunes de se retrouver et de faire la fête monte. Ce qui n’est pas compatible avec les décrets d’urgence Covid. En Suisse et dans plusieurs autres pays, au nom de la santé, les droits fondamentaux sont restreints depuis une année. La police intervient régulièrement pour disperser ces jeunes. Avec comme résultat des vitres cassées, du gaz lacrymogène et des arrestations. Verra-t-on émerger un climat d’émeutes sporadiques à l’image des banlieues françaises? Le point sur la situation ici et ailleurs.', 'content' => '<p>La fermeture des centres de fitness, des restaurants, des bars, des clubs et des cinémas fait sortir les jeunes en masse. Ils affirment tous qu’ils ont des besoins fondamentaux, de leur âge: se retrouver dans la soirée avec des amis, ouvrir une bière ou deux, danser, faire des rencontres, c’est si important. Mais dès que la limite de 15 personnes dans la rue est dépassée, la police intervient. Et pourchasse ces rassemblements dits illégaux. </p> <p>Ces deux dernières semaines, la police a dispersé des groupes de fêtards dans plusieurs villes de Suisse, comme à Sion où 300 étudiants se sont réunis dans une atmosphère bon enfant sur la place Planta, avant que quelques casseurs interviennent. Autre rassemblement avec une centaine de jeunes à Rheinhafen à Bâle. Une centaine aussi à Schaffhouse ou encore quelques dizaines de jeunes gens à St-Gall, vite rejoints par d’autres. Là, la confrontation avec la police a dégénéré.</p> <p>Ce qui avait débuté comme une soirée tranquille avec quelques noctambules le 26 mars, a tourné à l’émeute après l’intervention de la police. Lancers de pierres, vitrines cassées, arrestations. Comme si une soupape avait lâché chez les plus mécontents. Après cette nuit agitée, des jeunes se sont donné un nouveau rendez-vous le Vendredi-saint, au même endroit. Rebelote, cette fois-ci avec 400 jeunes. Bilan: deux blessés, 50'000 francs de dégâts, 21 arrestations, 33 expulsions de la ville. «<em>Parce qu'une petite minorité de personnes chaotiques a franchi une ligne rouge, il ne faut pas condamner toute la jeunesse</em>», a prévenu la présidente de la ville Maria Pappa le lendemain. Sur ces belles paroles le dimanche de Pâques a été mis sous haute-surveillance à St-Gall. Or un appel au rassemblement a été à nouveau lancé sur les réseaux sociaux pour ce jour férié. La présence «anti-émeute» fut considérablement augmentée avec des membres de la police municipale de St-Gall, du concordat de police de Suisse orientale, de la police des transports des CFF, des pompiers professionnels de St-Gall et du service d'ambulance. En outre, un hélicoptère de la police cantonale zurichoise a survolé le centre de la ville. Des vidéos «live» ont transmis des scènes ahurissantes: tous les jeunes hommes sortant de la gare ont été arrêtés, contrôlés et «bannis» de la ville pour 30 jours. En tout, 60 personnes ont été temporairement arrêtées, plus de 500 expulsions ont été prononcées. Ce dimanche dernier, toute une génération effervescente a été ainsi mise sous une suspicion générale. Ce qui est indéniablement disproportionné. </p> <p>Mais ce n’est pas l’avis de Mme Pappa qui a qualifié les opérations de police de «proportionnées». Alors que d’autres commentaires médiatiques prétendaient aussi que «l'intérêt public à écarter le danger doit l'emporter sur l'intérêt privé de la personne expulsée à utiliser l'espace public.» Sauf que ...le fait est que la base légale d'une expulsion excédant 48 heures est soumise à l’obligation d’auditionner chaque personne mise en cause. La police de la ville a elle-même admis qu’elle n'avait pas eu le temps de mener de longs entretiens individuels. En d'autres termes, elle a utilisé la durée maximale de l'éloignement sans examiner les cas individuels. Simplement «selon le ressenti». Dans une démocratie, même et surtout dans les situations difficiles, les conditions cadres légales et la proportionnalité doivent être respectées. Ce n'est pas ce que la ville de St-Gall a fait.</p> <h3>Les adultes s’organisent et déposent des plaintes, en Suisse...</h3> <p>Nous avons déjà parlé ici des collectifs, associations et mouvements contestataires des mesures sanitaires qui ont émergé ces derniers mois en Suisse. Les adultes usent moins de la soupape de la manif. Ils s’organisent et passent au terrain juridique. Ainsi une première plainte a été déposé la semaine dernière auprès du Département fédéral des finances (DFF). La fermeture des centres de fitness en raison de la pandémie de coronavirus serait «disproportionnée». La fédération des salles de sport a donc intenté une action en responsabilité contre l'État pour compensation des dommages. </p> <p>La semaine dernière, on a appris aussi que quelques personnes appartenant à l'éventail des partis de gauche ont intenté un procès contre l'interdiction <i>de facto</i> de manifester qui prévaut dans le canton de Zurich. Ils déclarent que l'article 7 de l'ordonnance cantonale Covid viole la Convention européenne des droits de l'homme et la Constitution. Peut-être veulent-ils obtenir que les rassemblements du 1er mai puissent avoir lieu cette année.</p> <p>Et n’oublions pas l’<em>Aktionsbündnis Urkantone</em>, laquelle vient de faire recours ce mercredi le 7 avril au tribunal fédéral contre l’interdiction de rassemblement à Altdorf, prévu le 10 avril. Le gouvernement cantonal d'Uri n'a pas délivré d’autorisation parce que l'obligation de porter un masque ne pouvait pas être respectée lors d'un événement réunissant des milliers de personnes. L’Aktionsbündnis Urkantone dit considérer que cette disposition restreint ses droits politiques fondamentaux, la liberté d'expression et de réunion.</p> <p>Le 13 juin, les électeurs suisses se prononceront sur la loi Covid 19. Le rassemblement à Altdorf aurait dû être l'occasion du lancement de la campagne du comité référendaire, poursuit la déclaration de l'alliance d'action. Avec l'interdiction du rassemblement, le souverain est empêché de se forger librement une opinion. Et rien ne prouve qu'il y ait plus d'infections à l'air libre. C'est ce qu'ont montré le carnaval d'Einsiedeln (SZ) et les démonstrations à Liestal (BL) et Coire (GR).</p> <p>Selon plusieurs juristes suisses, ces plaintes ont des chances d’aboutir, car les mesures policières flirteraient «avec la ligne rouge».</p> <h3>... et ailleurs</h3> <p>Ces derniers mois, des tribunaux en Europe et aux Etats-Unis ont donné raison à des plaintes déposées contre les mesures sanitaires. Au <b>Portugal</b> par exemple, la Cour d’appel de Lisbonne a déclaré le 11 novembre que «le test PCR ne permet pas de déterminer, au-delà de tout doute raisonnable, qu'un résultat positif correspond, en fait, à l'infection d'une personne par le virus SARS-CoV-2». Donnant ainsi suite à une demande d'<em>habeas corpus</em> — libération immédiate — de quatre citoyens allemands qui avaient été contraints par l'autorité sanitaire des Açores à se soumettre à l'isolement pendant 14 jours dans leur chambre d'hôtel.</p> <p>En <strong>Autriche</strong>, le département de la police de Vienne a refusé un permis pour un événement politique en janvier 2021, invoquant la situation épidémique et les violations attendues de la réglementation en la matière. Les organisateurs ont fait appel à la Cour. Laquelle a estimé «que ces justifications n'étaient pas suffisantes pour restreindre les droits fondamentaux». Elle a déclaré que le refus n'avait pas de «justification défendable»: les termes «nombre de cas», «résultats de tests», «antécédents», ont été confondus par l'administration. Dans sa décision, le tribunal s'est référé aux données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui précise que c'est le nombre de personnes réellement infectées et non le «nombre de personnes testées positives» qui est déterminant.</p> <p>En <b>Belgique</b>, la Ligue des droits humains (LDH) a introduit fin février une action en référé (en urgence) pour contester la légalité de la gestion de la crise sanitaire par le biais d’arrêtés ministériels. Le but de son action était d’obtenir un débat parlementaire. Le tribunal de première instance de Bruxelles a condamné le 31 mars l’État belge à revoir le cadre légal de ses mesures pour lutter contre le Covid-19 et à prendre dans un délai de trente jours toutes les mesures appropriées pour «mettre un terme à la situation d’illégalité apparente découlant des mesures restrictives des libertés et droits fondamentaux».</p> <p>Depuis ce mardi, 6 avril, il n'y a plus de couvre-feu nocturne (quitter les appartements et le maisons entre 22 heures et 5 heures du matin n'était autorisé que pour des bonnes raisons) dans la région de <strong>Hanovre</strong>. Le tribunal administratif supérieur de Lüneberg a jugé que cette mesure visant à contenir le coronavirus est illégale. Dans un communiqué de presse, les juges ont déclaré que "des allégations invérifiables n'étaient pas suffisantes pour justifier une mesure aussi restrictive et lourde de conséquences qu'un couvre-feu." En particulier, il n'était pas intentionnel d'expliquer l'incidence d'une infection diffuse sans preuve principalement par un manque de discipline de la population et des célébrations et fêtes interdites dans des espaces privés. "Les mesures prises uniquement sur la base de soupçons ne pourraient plus être justifiées."</p> <p>Le «passeport vaccinal», un document certifiant que son détenteur a été vacciné contre le Covid-19, a été interdit en <b>Floride</b> au nom du «respect des libertés individuelles», a annoncé vendredi 2 avril le gouverneur républicain Ron De Santis de cet Etat très touristique. Le décret interdit aussi les entreprises du «Sunshine State» d’exiger de leurs clients ce type de «passeport vaccinal» ou une preuve d’immunisation au virus. Pour De Santis, <i>«les </i>“<i>passeports vaccinaux</i>”<i> limitent les libertés individuelles»</i> et menacent le secret médical.</p> <h3>12 mois d'expérience</h3> <p>Ces contestations devant les tribunaux du monde et les décisions qui en découlent en disent long sur l’état général de la crise. Face à cela, des juriste compétents et indépendants font entendre leur voix et nombre d’entre eux estiment que les administrations (et avec elles les gouvernements) ont mal appréhendé la situation épidémique et les suites légales à lui donner.</p> <p>Amnesty International vient d’émettre des critiques à cet égard dans son rapport annuel: «Les mesures prises pour faire face à la pandémie ont aussi été minées par le fait que des dirigeant·e·s ont exploité cette crise et instrumentalisé le Covid-19 pour renforcer leur pouvoir.» Une critique qui vaut aussi pour le gouvernement suisse.</p> <p>Après les événements du week-end pascal, les Verts de la ville de St-Gall ont adressé une lettre ouverte au gouvernement: «Il est délicat, en termes de politique démocratique, de priver la quasi-totalité d'un groupe de population de sa liberté de mouvement et de réunion.» Il est vrai en l’occurrence que des personnes qui ne vivent pas dans cette ville mais y travaillent ont été lourdement pénalisées parce que suspectées de vouloir manifester leur mécontentement.</p> <p>Un nouvel appel au rassemblement ce week-end à St-Gall circule ces jours-ci sur les réseaux sociaux. Espérons une autre approche de la part du gouvernement et des forces de police. La répression brutale ne fait qu’accélérer la spirale de la violence.</p>', 'content_edition' => 'La fermeture des centres de fitness, des restaurants, des bars, des clubs et des cinémas fait sortir les jeunes en masse. Ils affirment tous qu’ils ont des besoins fondamentaux, de leur âge: se retrouver dans la soirée avec des amis, ouvrir une bière ou deux, danser, faire des rencontres, c’est si important. Mais dès que la limite de 15 personnes dans la rue est dépassée, la police intervient. Et pourchasse ces rassemblements dits illégaux. Ces deux dernières semaines, la police a dispersé des groupes de fêtards dans plusieurs villes de Suisse, comme à Sion où 300 étudiants se sont réunis dans une atmosphère bon enfant sur la place Planta, avant que quelques casseurs interviennent. Autre rassemblement avec une centaine de jeunes à Rheinhafen à Bâle. Une centaine aussi à Schaffhouse ou encore quelques dizaines de jeunes gens à St-Gall, vite rejoints par d’autres. Là, la confrontation avec la police a dégénéré. Ce qui avait débuté comme une soirée tranquille avec quelques noctambules le 26 mars, a tourné à l’émeute après l’intervention de la police. Lancers de pierres, vitrines cassées, arrestations. Comme si une soupape avait lâché chez les plus mécontents. Après cette nuit agitée, des jeunes se sont donné un nouveau rendez-vous le Vendredi-saint, au même endroit. Rebelote, cette fois-ci avec 400 jeunes. Bilan: deux blessés, 50'000 francs de dégâts, 21 arrestations, 33 expulsions de la ville.', 'slug' => 'un-printemps-d-emeutes-en-vue', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 826, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 53, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Sarah Dohr', 'description' => 'Avec les températures plus élevées que le printemps apporte inexorablement, l'envie des jeunes de se retrouver et de faire la fête monte. Ce qui n’est pas compatible avec les décrets d’urgence Covid. En Suisse et dans plusieurs autres pays, au nom de la santé, les droits fondamentaux sont restreints depuis une année. La police intervient régulièrement pour disperser ces jeunes. Avec comme résultat des vitres cassées, du gaz lacrymogène et des arrestations. Verra-t-on émerger un climat d’émeutes sporadiques à l’image des banlieues françaises? Le point sur la situation ici et ailleurs.', 'title' => 'Un printemps d’émeutes en vue?', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2895, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / SUISSE', 'title' => 'Un printemps d’émeutes en vue?', 'subtitle' => 'Avec les températures plus élevées que le printemps apporte inexorablement, l'envie des jeunes de se retrouver et de faire la fête monte. Ce qui n’est pas compatible avec les décrets d’urgence Covid. En Suisse et dans plusieurs autres pays, au nom de la santé, les droits fondamentaux sont restreints depuis une année. La police intervient régulièrement pour disperser ces jeunes. Avec comme résultat des vitres cassées, du gaz lacrymogène et des arrestations. Verra-t-on émerger un climat d’émeutes sporadiques à l’image des banlieues françaises? Le point sur la situation ici et ailleurs.', 'subtitle_edition' => 'Avec les températures plus élevées que le printemps apporte inexorablement, l'envie des jeunes de se retrouver et de faire la fête monte. Ce qui n’est pas compatible avec les décrets d’urgence Covid. En Suisse et dans plusieurs autres pays, au nom de la santé, les droits fondamentaux sont restreints depuis une année. La police intervient régulièrement pour disperser ces jeunes. Avec comme résultat des vitres cassées, du gaz lacrymogène et des arrestations. Verra-t-on émerger un climat d’émeutes sporadiques à l’image des banlieues françaises? Le point sur la situation ici et ailleurs.', 'content' => '<p>La fermeture des centres de fitness, des restaurants, des bars, des clubs et des cinémas fait sortir les jeunes en masse. Ils affirment tous qu’ils ont des besoins fondamentaux, de leur âge: se retrouver dans la soirée avec des amis, ouvrir une bière ou deux, danser, faire des rencontres, c’est si important. Mais dès que la limite de 15 personnes dans la rue est dépassée, la police intervient. Et pourchasse ces rassemblements dits illégaux. </p> <p>Ces deux dernières semaines, la police a dispersé des groupes de fêtards dans plusieurs villes de Suisse, comme à Sion où 300 étudiants se sont réunis dans une atmosphère bon enfant sur la place Planta, avant que quelques casseurs interviennent. Autre rassemblement avec une centaine de jeunes à Rheinhafen à Bâle. Une centaine aussi à Schaffhouse ou encore quelques dizaines de jeunes gens à St-Gall, vite rejoints par d’autres. Là, la confrontation avec la police a dégénéré.</p> <p>Ce qui avait débuté comme une soirée tranquille avec quelques noctambules le 26 mars, a tourné à l’émeute après l’intervention de la police. Lancers de pierres, vitrines cassées, arrestations. Comme si une soupape avait lâché chez les plus mécontents. Après cette nuit agitée, des jeunes se sont donné un nouveau rendez-vous le Vendredi-saint, au même endroit. Rebelote, cette fois-ci avec 400 jeunes. Bilan: deux blessés, 50'000 francs de dégâts, 21 arrestations, 33 expulsions de la ville. «<em>Parce qu'une petite minorité de personnes chaotiques a franchi une ligne rouge, il ne faut pas condamner toute la jeunesse</em>», a prévenu la présidente de la ville Maria Pappa le lendemain. Sur ces belles paroles le dimanche de Pâques a été mis sous haute-surveillance à St-Gall. Or un appel au rassemblement a été à nouveau lancé sur les réseaux sociaux pour ce jour férié. La présence «anti-émeute» fut considérablement augmentée avec des membres de la police municipale de St-Gall, du concordat de police de Suisse orientale, de la police des transports des CFF, des pompiers professionnels de St-Gall et du service d'ambulance. En outre, un hélicoptère de la police cantonale zurichoise a survolé le centre de la ville. Des vidéos «live» ont transmis des scènes ahurissantes: tous les jeunes hommes sortant de la gare ont été arrêtés, contrôlés et «bannis» de la ville pour 30 jours. En tout, 60 personnes ont été temporairement arrêtées, plus de 500 expulsions ont été prononcées. Ce dimanche dernier, toute une génération effervescente a été ainsi mise sous une suspicion générale. Ce qui est indéniablement disproportionné. </p> <p>Mais ce n’est pas l’avis de Mme Pappa qui a qualifié les opérations de police de «proportionnées». Alors que d’autres commentaires médiatiques prétendaient aussi que «l'intérêt public à écarter le danger doit l'emporter sur l'intérêt privé de la personne expulsée à utiliser l'espace public.» Sauf que ...le fait est que la base légale d'une expulsion excédant 48 heures est soumise à l’obligation d’auditionner chaque personne mise en cause. La police de la ville a elle-même admis qu’elle n'avait pas eu le temps de mener de longs entretiens individuels. En d'autres termes, elle a utilisé la durée maximale de l'éloignement sans examiner les cas individuels. Simplement «selon le ressenti». Dans une démocratie, même et surtout dans les situations difficiles, les conditions cadres légales et la proportionnalité doivent être respectées. Ce n'est pas ce que la ville de St-Gall a fait.</p> <h3>Les adultes s’organisent et déposent des plaintes, en Suisse...</h3> <p>Nous avons déjà parlé ici des collectifs, associations et mouvements contestataires des mesures sanitaires qui ont émergé ces derniers mois en Suisse. Les adultes usent moins de la soupape de la manif. Ils s’organisent et passent au terrain juridique. Ainsi une première plainte a été déposé la semaine dernière auprès du Département fédéral des finances (DFF). La fermeture des centres de fitness en raison de la pandémie de coronavirus serait «disproportionnée». La fédération des salles de sport a donc intenté une action en responsabilité contre l'État pour compensation des dommages. </p> <p>La semaine dernière, on a appris aussi que quelques personnes appartenant à l'éventail des partis de gauche ont intenté un procès contre l'interdiction <i>de facto</i> de manifester qui prévaut dans le canton de Zurich. Ils déclarent que l'article 7 de l'ordonnance cantonale Covid viole la Convention européenne des droits de l'homme et la Constitution. Peut-être veulent-ils obtenir que les rassemblements du 1er mai puissent avoir lieu cette année.</p> <p>Et n’oublions pas l’<em>Aktionsbündnis Urkantone</em>, laquelle vient de faire recours ce mercredi le 7 avril au tribunal fédéral contre l’interdiction de rassemblement à Altdorf, prévu le 10 avril. Le gouvernement cantonal d'Uri n'a pas délivré d’autorisation parce que l'obligation de porter un masque ne pouvait pas être respectée lors d'un événement réunissant des milliers de personnes. L’Aktionsbündnis Urkantone dit considérer que cette disposition restreint ses droits politiques fondamentaux, la liberté d'expression et de réunion.</p> <p>Le 13 juin, les électeurs suisses se prononceront sur la loi Covid 19. Le rassemblement à Altdorf aurait dû être l'occasion du lancement de la campagne du comité référendaire, poursuit la déclaration de l'alliance d'action. Avec l'interdiction du rassemblement, le souverain est empêché de se forger librement une opinion. Et rien ne prouve qu'il y ait plus d'infections à l'air libre. C'est ce qu'ont montré le carnaval d'Einsiedeln (SZ) et les démonstrations à Liestal (BL) et Coire (GR).</p> <p>Selon plusieurs juristes suisses, ces plaintes ont des chances d’aboutir, car les mesures policières flirteraient «avec la ligne rouge».</p> <h3>... et ailleurs</h3> <p>Ces derniers mois, des tribunaux en Europe et aux Etats-Unis ont donné raison à des plaintes déposées contre les mesures sanitaires. Au <b>Portugal</b> par exemple, la Cour d’appel de Lisbonne a déclaré le 11 novembre que «le test PCR ne permet pas de déterminer, au-delà de tout doute raisonnable, qu'un résultat positif correspond, en fait, à l'infection d'une personne par le virus SARS-CoV-2». Donnant ainsi suite à une demande d'<em>habeas corpus</em> — libération immédiate — de quatre citoyens allemands qui avaient été contraints par l'autorité sanitaire des Açores à se soumettre à l'isolement pendant 14 jours dans leur chambre d'hôtel.</p> <p>En <strong>Autriche</strong>, le département de la police de Vienne a refusé un permis pour un événement politique en janvier 2021, invoquant la situation épidémique et les violations attendues de la réglementation en la matière. Les organisateurs ont fait appel à la Cour. Laquelle a estimé «que ces justifications n'étaient pas suffisantes pour restreindre les droits fondamentaux». Elle a déclaré que le refus n'avait pas de «justification défendable»: les termes «nombre de cas», «résultats de tests», «antécédents», ont été confondus par l'administration. Dans sa décision, le tribunal s'est référé aux données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui précise que c'est le nombre de personnes réellement infectées et non le «nombre de personnes testées positives» qui est déterminant.</p> <p>En <b>Belgique</b>, la Ligue des droits humains (LDH) a introduit fin février une action en référé (en urgence) pour contester la légalité de la gestion de la crise sanitaire par le biais d’arrêtés ministériels. Le but de son action était d’obtenir un débat parlementaire. Le tribunal de première instance de Bruxelles a condamné le 31 mars l’État belge à revoir le cadre légal de ses mesures pour lutter contre le Covid-19 et à prendre dans un délai de trente jours toutes les mesures appropriées pour «mettre un terme à la situation d’illégalité apparente découlant des mesures restrictives des libertés et droits fondamentaux».</p> <p>Depuis ce mardi, 6 avril, il n'y a plus de couvre-feu nocturne (quitter les appartements et le maisons entre 22 heures et 5 heures du matin n'était autorisé que pour des bonnes raisons) dans la région de <strong>Hanovre</strong>. Le tribunal administratif supérieur de Lüneberg a jugé que cette mesure visant à contenir le coronavirus est illégale. Dans un communiqué de presse, les juges ont déclaré que "des allégations invérifiables n'étaient pas suffisantes pour justifier une mesure aussi restrictive et lourde de conséquences qu'un couvre-feu." En particulier, il n'était pas intentionnel d'expliquer l'incidence d'une infection diffuse sans preuve principalement par un manque de discipline de la population et des célébrations et fêtes interdites dans des espaces privés. "Les mesures prises uniquement sur la base de soupçons ne pourraient plus être justifiées."</p> <p>Le «passeport vaccinal», un document certifiant que son détenteur a été vacciné contre le Covid-19, a été interdit en <b>Floride</b> au nom du «respect des libertés individuelles», a annoncé vendredi 2 avril le gouverneur républicain Ron De Santis de cet Etat très touristique. Le décret interdit aussi les entreprises du «Sunshine State» d’exiger de leurs clients ce type de «passeport vaccinal» ou une preuve d’immunisation au virus. Pour De Santis, <i>«les </i>“<i>passeports vaccinaux</i>”<i> limitent les libertés individuelles»</i> et menacent le secret médical.</p> <h3>12 mois d'expérience</h3> <p>Ces contestations devant les tribunaux du monde et les décisions qui en découlent en disent long sur l’état général de la crise. Face à cela, des juriste compétents et indépendants font entendre leur voix et nombre d’entre eux estiment que les administrations (et avec elles les gouvernements) ont mal appréhendé la situation épidémique et les suites légales à lui donner.</p> <p>Amnesty International vient d’émettre des critiques à cet égard dans son rapport annuel: «Les mesures prises pour faire face à la pandémie ont aussi été minées par le fait que des dirigeant·e·s ont exploité cette crise et instrumentalisé le Covid-19 pour renforcer leur pouvoir.» Une critique qui vaut aussi pour le gouvernement suisse.</p> <p>Après les événements du week-end pascal, les Verts de la ville de St-Gall ont adressé une lettre ouverte au gouvernement: «Il est délicat, en termes de politique démocratique, de priver la quasi-totalité d'un groupe de population de sa liberté de mouvement et de réunion.» Il est vrai en l’occurrence que des personnes qui ne vivent pas dans cette ville mais y travaillent ont été lourdement pénalisées parce que suspectées de vouloir manifester leur mécontentement.</p> <p>Un nouvel appel au rassemblement ce week-end à St-Gall circule ces jours-ci sur les réseaux sociaux. Espérons une autre approche de la part du gouvernement et des forces de police. La répression brutale ne fait qu’accélérer la spirale de la violence.</p>', 'content_edition' => 'La fermeture des centres de fitness, des restaurants, des bars, des clubs et des cinémas fait sortir les jeunes en masse. Ils affirment tous qu’ils ont des besoins fondamentaux, de leur âge: se retrouver dans la soirée avec des amis, ouvrir une bière ou deux, danser, faire des rencontres, c’est si important. Mais dès que la limite de 15 personnes dans la rue est dépassée, la police intervient. Et pourchasse ces rassemblements dits illégaux. Ces deux dernières semaines, la police a dispersé des groupes de fêtards dans plusieurs villes de Suisse, comme à Sion où 300 étudiants se sont réunis dans une atmosphère bon enfant sur la place Planta, avant que quelques casseurs interviennent. Autre rassemblement avec une centaine de jeunes à Rheinhafen à Bâle. Une centaine aussi à Schaffhouse ou encore quelques dizaines de jeunes gens à St-Gall, vite rejoints par d’autres. Là, la confrontation avec la police a dégénéré. Ce qui avait débuté comme une soirée tranquille avec quelques noctambules le 26 mars, a tourné à l’émeute après l’intervention de la police. Lancers de pierres, vitrines cassées, arrestations. Comme si une soupape avait lâché chez les plus mécontents. Après cette nuit agitée, des jeunes se sont donné un nouveau rendez-vous le Vendredi-saint, au même endroit. Rebelote, cette fois-ci avec 400 jeunes. Bilan: deux blessés, 50'000 francs de dégâts, 21 arrestations, 33 expulsions de la ville.', 'slug' => 'un-printemps-d-emeutes-en-vue', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 826, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 53, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4728, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'L’enjeu vital de la cybersécurité à l’hôpital', 'subtitle' => 'Les appareils médicaux électroniques tels que les pompes à perfusions, les stimulateurs cardiaques ou les robots chirurgicaux sont de plus en plus ciblés par les cybercriminels. Avec des conséquences potentiellement mortelles.', 'subtitle_edition' => 'Les appareils médicaux électroniques tels que les pompes à perfusions, les stimulateurs cardiaques ou les robots chirurgicaux sont de plus en plus ciblés par les cybercriminels. Avec des conséquences potentiellement mortelles.', 'content' => '<p>Certains articles et interviews font froid dans le dos. L’entretien que le journal <em>Medinside</em> a mené avec Marc Ruef, expert en cybersécurité et cofondateur de Scip AG à Zurichavec, est de ceux-là. Il devrait nous alerter urgemment, nous, consommateurs et patients, sur la question de la sécurité et la protection des données médicales.</p> <p>M. Ruef raconte par exemple comment, dans le cadre d'un contrôle de sécurité dans un hôpital suisse, une faille de sécurité a été découverte dans le dispositif en réseau d’une pompe à perfusion. Cette faille permettait ainsi de surdoser les substances injectées aux patients, de manipuler les valeurs du moniteur (tension, rythme cardiaque, ...) et de désactiver l'alarme. Ce qui aurait pu entraîner la mort d’un ou plusieurs patients.</p> <p>Cela donne des frissons, on se croirait dans un film de science-fiction.</p> <p>Selon <a href="https://resources.checkpoint.com/report/2023-check-point-cyber-security-report" target="_blank" rel="noopener">le rapport de sécurité 2023 de Check Point Software Technologies</a>, les cyber-attaques ont augmenté de 38% dans le monde en 2022 par rapport à l'année précédente, et les attaques contre le secteur de la santé ont même augmenté de 74%. La professionnalisation des cybercriminels et leur absence de scrupules de plus en plus flagrante les mènent à exercer des formes de chantages qui sont l’un des principaux défis d’avenir en matière de cybersécurité.</p> <p>M. Ruef critique ainsi vivement les hôpitaux suisses qui n'ont souvent pas l'attention nécessaire, voire aucun intérêt, à se soucier de la cybersécurité au niveau professionnel. Souvent, le budget fait également défaut, ce qui se traduit par une infrastructure informatique poreuse et vulnérable.</p> <p>L’interview se termine sur une note particulièrement angoissante: «Le drame est que le patient n’a aucune influence sur la sécurité et la protection de ses données. C'est une victime potentielle qui doit vivre avec l'espoir que tout s'arrangera.»</p> <hr /> <h4><a href="https://www.medinside.ch/%C2%ABmedizinalgeraete-anfaellig-fuer-cyberkriminelle%C2%BB-20240116" target="_blank" rel="noopener">Lire l'article original</a>.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'l-enjeu-vital-de-la-cybersecurite-a-l-hopital', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 217, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 53, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4716, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Lettonie, le casse-tête post-soviétique', 'subtitle' => 'La «NZZ» du 13 janvier dernier a publié un grand reportage sur l’est de la Lettonie, qui se trouve être russophone et qui est très marqué par l'influence de la Russie. Un fait qui dérange les dirigeants lettons, qui pensent que la langue et la culture lettonnes doivent primer. Un casse-tête post-soviétique pas unique du tout. ', 'subtitle_edition' => 'La «NZZ» du 13 janvier dernier a publié un grand reportage sur l’est de la Lettonie, qui se trouve être russophone et qui est très marqué par l'influence de la Russie. Un fait qui dérange les dirigeants lettons, qui pensent que la langue et la culture lettonnes doivent primer. Un casse-tête post-soviétique pas unique du tout.', 'content' => '<p>Avec une série de mesures, le gouvernement de Riga veut effacer tout ce qui est russe dans le pays. Le letton est la seule langue officielle, mais 37% de la population parle le russe comme langue maternelle. Dans l'est du pays, dans la région de Daugavpils, ce chiffre atteint 80 à 100% de la population. Ce qui n'était pas un problème pendant des décennies est devenu un enjeu politique après l'attaque russe contre l'Ukraine.</p> <p>La Lettonie, qui a été occupée par l'Union soviétique de 1940 à 1941 et de 1945 à 1991, est indépendante depuis 32 ans. Durant cette période, la transition vers la langue lettonne a été difficile; il manquait et il manque toujours des enseignants dont le letton est la langue maternelle dans la région russophone. Et il manque aussi des ressources financières. </p> <p>Il ne faut pas oublier que l'Union soviétique a atteint sa plus grande extension au cours de la Seconde Guerre mondiale, avec l'incorporation des pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), de la Bessarabie, de la Touva, de la partie nord de la Prusse orientale ainsi que de territoires finlandais, polonais, tchécoslovaques et japonais. L'URSS était ainsi, dans l'histoire récente de l'humanité, l'Etat disposant du plus grand territoire d'un seul tenant. Le russe reste la langue de la communication interethnique, du commerce et des affaires, officiellement ou officieusement dans plusieurs pays ex-soviétiques. En Ukraine, ce fut l'un des points chauds du débat lors des élections présidentielles de 2004: Viktor Ianoukovytch était favorable à l'introduction du russe comme deuxième langue officielle, tandis que son rival Viktor Iouchtchenko s'y opposait.</p> <p>Toute tentative de changer une langue parlée est vouée à l'échec, la dernière expérience en Suisse l'a montrée, lorsque l'on a tenté, avec des millions de subventions, d’introduire une langue écrite suprarégionale Rumantsch Grischun.</p> <p>En été 2003, le Grand Conseil du canton des Grisons a décidé qu'à partir de 2005, les manuels scolaires rhéto-romanches ne seraient plus publiés qu'en rumantsch grischun. Le cap était ainsi donné d'introduire la nouvelle langue standard comme seule langue écrite dans les écoles, ce qui a déclenché de vives réactions. Cette tentative est «considérée comme un échec» par l'écrasante majorité des personnes interrogées, peut-on lire dans le rapport d'évaluation du Centre pour la démocratie d'Aarau sur mandat de l'Office fédéral de la culture (OFC). La langue écrite aurait au contraire engendré de nouveaux problèmes. Parmi ceux-ci, le manque de connaissances des enseignants dans les idiomes.</p> <p>La langue est plus qu'un simple moyen de communication: elle fait partie intégrante de notre identité. La langue que nous parlons est indissociable de notre personnalité et de notre appartenance culturelle. Mais la langue évolue, change et s'adapte. Des générations passeront avant qu'une langue parlée ne change, ne disparaisse ou ne s'adapte. </p> <p>Rien ne peut l'imposer.</p> <hr /> <h4><a href="https://www.nzz.ch/international/lettland-soll-wieder-lettisch-werden-was-das-fuer-die-russen-im-land-bedeutet-ld.1758937?fbclid=IwAR1xE0mSZZYv9meO-SGS186Pq3oCytDI8fT1cAH1BS4wCgCq_zlyppmQkHM" target="_blank" rel="noopener">Lire l'article original.</a></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'lettonie-le-casse-tete-post-sovietique', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 755, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 53, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4549, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Predator Files: la malhonnêteté suisse', 'subtitle' => 'Depuis quelques années, des scandales liés aux logiciels espions éclatent régulièrement. On se souvient de l'affaire Crypto AG, de Pegasus et, depuis le 5 octobre dernier, d'un nouveau scandale qui n'est pas sans importance: les fichiers Predator. Une alliance internationale de journalistes a mis en lumière le commerce, chiffré en milliard, de logiciels espions pour smartphones depuis l'Europe. Au milieu de tout cela: la Suisse.', 'subtitle_edition' => 'Depuis quelques années, des scandales liés aux logiciels espions éclatent régulièrement. On se souvient de l'affaire Crypto AG, de Pegasus et, depuis le 5 octobre dernier, d'un nouveau scandale qui n'est pas sans importance: les fichiers Predator. Un consortium international de journalistes a mis en lumière le commerce, chiffré en milliard, de logiciels espions pour smartphones depuis l'Europe. Au milieu de tout cela: la Suisse.', 'content' => '<p>Le Conseil fédéral, avec ses réponses confuses à chacun de ces scandales, et le Parlement, incapable d'enquêter sur ne serait-ce qu'un seul, mettent la Suisse dans une situation précaire: la confiance de l'étranger et des citoyens s'amenuise.</p> <p>Guy Parmelin, jadis ministre de la Défense, déclarait il y a 5 ans que l'espionnage au moyen des technologies de l'information et de la communication avait pris une grande ampleur en Suisse et que cela l'inquiétait de voir comment certains pays cherchaient à défendre leurs propres intérêts.</p> <p>A peine un an et demi plus tard, l'affaire Crypto éclatait. On s'en souvient: Crypto AG, basée dans le canton de Zoug, a vendu pendant des années des appareils de chiffrement permettant à plus d'une centaine d'Etats d'échanger des informations secrètes étatiques, soi-disant sans risque d'interception. Mais cette société a été noyautée par la CIA et les services secrets allemands. <a href="https://bonpourlatete.com/analyse/crypto-ag-ce-cadavre-exquis" target="_blank" rel="noopener"><em>BPLT</em> en a parlé</a>. Jusqu’à ce jour, toutes les tentatives de clarification de cette affaire ont échoué.</p> <p>Lorsque Viola Amherd a repris le département de la Défense en 2019, elle a fait des déclarations audacieuses sur l'affaire Crypto: à l'heure actuelle, elle n'autoriserait pas une action d'espionnage comme celle menée à l'époque avec Crypto AG. «Si l'on veut collaborer avec d'autres pays, il ne faut pas les espionner de cette manière. Il faut respecter les bases légales», affirmait-elle alors.</p> <p>Il y a deux ans éclatait <a href="https://bonpourlatete.com/actuel/derriere-pegasus-ou-le-mode-d-emploi-d-un-logiciel-espion" target="_blank" rel="noopener">l'affaire Pegasus</a>. Ce scandale a montré comment des hommes d'affaires sans scrupules développent des cyberarmes et les vendent à presque tous les Etats prêts à payer, qu'il s'agisse de démocraties ou d'Etats de non-droit. Le logiciel malveillant développé par le groupe israélien NSO a également permis d'espionner des opposants politiques, des journalistes et des militants des droits de l'homme. Une <a href="https://www.nzz.ch/technologie/pegasus-die-schweiz-hat-umstrittene-spionagesoftware-eingesetzt-ld.1640310" target="_blank" rel="noopener">enquête menée par des journalistes de la <em>NZZ</em></a> a finalement révélé que le gouvernement Suisse utilisait Pegasus ainsi que d'autres logiciels espions depuis 2017.</p> <p>Et qu’a dit le gouvernement Suisse? La cheffe du DDPS Viola Amherd est restée discrète sur la question de savoir si le logiciel Pegasus ou un produit similaire avait été utilisé par la Confédération. Sans citer de noms, elle a simplement avancé que pour préserver la sécurité intérieure et extérieure de la Suisse, «dans des cas justifiés, des possibilités d'intrusion dans des systèmes informatiques, y compris des téléphones portables» pouvaient avoir lieu.</p> <p>Et voilà que début octobre, un autre scandale de malware d'espionnage est révélé. Le 5 octobre, les journaux français <em>Mediapart</em>, l’allemand <em>Der</em> <em>Spiegel</em> et en Suisse la <em>WOZ</em> ont publié les «Predator Files». Ont également participé Amnesty International et d'autres organisations. Ils dévoilent un réseau d'entreprises opaques, issu d'un consortium appelé Intellexa Alliance qui a commercialisé le logiciel espion dans le monde entier. Encore un logiciel espion qui s’introduit dans les smartphones à la suite de failles de sécurité dans les systèmes d'exploitation ou par des liens suspects dans les logiciels populaires. Ainsi, les téléphones infectés sont mis sur écoute et transformés en mouchards non-stop. Amnesty International est clair: ces logiciels espions sont «utilisé pour éroder les droits de l'homme, la liberté de la presse et les mouvements de la société civile dans le monde entier.»</p> <p>Selon les recherches journalistiques, les technologies ont été vendues dans 25 pays au total, dont l'Allemagne, la Suisse et l'Autriche. Selon la <em>WOZ</em>, l'attitude des autorités suisses vis-à-vis des fournisseurs de logiciels espions soulève également des questions: «Personne ne veut être responsable de quoi que ce soit». Ni le Secrétariat d'Etat à l'Economie (SECO), ni le département fédéral des Affaires étrangères (DFAE), ni la Police fédérale (Fedpol), ni le Service de renseignement de la Confédération (SRC) ne veulent répondre aux questions sensibles. En outre, la <em>WOZ</em> affirme qu'il n'est pas possible d'établir clairement quel logiciel de surveillance est utilisé par les autorités suisses elles-mêmes. En réponse à une demande basée sur la loi sur la transparence (LTrans), l'Office fédéral de la police (Fedpol), le SRC ainsi que l'autorité d'acquisition d'armement Armasuisse auraient refusé de communiquer toute information, en invoquant la sécurité intérieure et extérieure de la Suisse.</p> <p>La conclusion d’Amnesty International par sa secrétaire générale Agnès Callamard est un coup de tonnerre: «Intellexa dit être “une entreprise réglementée et basée dans l’UE”, ce qui en soi montre que les Etats membres et les institutions de l’UE ont échoué à empêcher le déploiement débridé de ces produits de surveillance, malgré des enquêtes telles que celle qui a porté sur le projet Pegasus en 2021. Cet échec est si patent que, comme en témoigne cette nouvelle enquête, même des responsables et des institutions de l’UE ont été pris dans les mailles du filet [de l’alliance Intellexa]». L'Union européenne ne réglemente pas efficacement l'industrie de la surveillance, qui est opaque et opère à l'échelle mondiale.</p> <p>Ce dernier scandale est éclipsé par l'attaque du Hamas contre Israël qui s’est produit un jour après la publication des «Predator-Files». Seuls quelques journaux en ont parlé, le tollé est également absent dans la population. Et comme la Suisse s'apprête à vivre un week-end électoral important, de nombreux politiciens se garderont bien d'aborder un sujet aussi brûlant. Le statut de pays neutre est sévèrement entamé. Toutes les déclarations faites jusqu'ici par l'ensemble du Conseil fédéral démasquent la véritable politique de nos sept Sages: «Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais».</p> <p>Aucun gouvernement, ni aucune économie au monde ne peut entretenir de relations sincères sur cette base. Et vous, chère lectrice, cher lecteur, sachez que plus aucune information sur votre smartphone n'est en sûreté.</p> <hr /> <h4>Pour aller plus loin:</h4> <h4>La Suisse s’apprête à <a href="https://www.vbs.admin.ch/fr/securite/recherche-renseignements/loi-renseignement.html" target="_blank" rel="noopener">reviser la loi fédérale sur le renseignement</a> (LRens). L’entrée en vigueur est prevue pour 2026. Espérons qu’un vrai travail de fond sera fait par le Parlement.</h4> <h4><a href="https://www.youtube.com/watch?v=zM3lnm2gVfo" target="_blank" rel="noopener">Video de la <em>WOZ</em></a> sur l’affaire Predator (en allemand seulement).</h4> <h4><a href="https://www.amnesty.ch/fr/themes/surveillance/docs/2023/un-logiciel-espion-cible-illegalement-la-societe-civile-et-des-personnalites" target="_blank" rel="noopener">Le rapport d’Amnesty International</a>.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'predator-files-la-malhonnetete-suisse', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 307, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 53, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4536, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'CRISPR-Cas9: la révolution ignorée et dangereuse', 'subtitle' => 'CRISPR-Cas9, la technologie qui permet de modifier avec précision le génome des cellules, est aujourd'hui expérimentée sur les plantes, les animaux et les humains, et même déjà autorisée dans certains pays. Un sujet ignoré par le plus grand nombre mais qui mériterait pourtant d'être au cœur d'un débat politique et de société.', 'subtitle_edition' => 'CRISPR-Cas9, la technologie qui permet de modifier avec précision le génome des cellules, est aujourd'hui expérimentée sur les plantes, les animaux et les humains, et même déjà autorisée dans certains pays. Un sujet ignoré par le plus grand nombre mais qui mériterait pourtant d'être au cœur d'un débat politique et de société.', 'content' => '<p>Qui ne se souvient pas de l’affaire qui avait secoué toute la planète scientifique en 2018? Le chercheur chinois He Jiankui annonçait la naissance de Lula et Nana, les deux premiers bébés humains génétiquement modifiés. Un an après, les jumelles avaient acquis des mutations à d’autres endroits du génome que celui désiré. Nous <a href="https://bonpourlatete.com/actuel/les-tres-graves-rates-de-l-experience-chinoise-des-bebes-crispr" target="_blank" rel="noopener">l'avions évoqué</a> dans nos colonnes.</p> <p>Des nombreux sujets suscitent un tollé collectif, puis disparaissent de l'esprit des citoyens. C'est exactement ce qui se passe avec CRISPR-Cas9. Nos opinions publiques, absorbées principalement par la thématique du changement climatique, laissent le champ libre aux avancées de la science dans d'autres domaines, ainsi qu'à l'économie et la politique, qui avancent et en l'occurrence pourraient nous préparer à accepter l'impensable: que nous mangerons à l'avenir des plantes et des animaux génétiquement modifiés, et que même l'homme deviendra un produit issu du processus CRISPR-Cas9.</p> <p>L'idée inconsciente que CIRSPR-Cas9 sauvera le monde a germé il y a trois ans. Le prix Nobel de chimie 2020 a été décerné à deux généticiennes pour leurs travaux sur le ciseau génétique CRISPR-Cas9, la Française Emmanuelle Charpentier et l'Américaine Jennifer A. Doudna. Au cours des trois dernières années, les nouvelles méthodes de génie génétique ont été présentées comme une solution rapide pour faire advenir des cultures et des animaux plus robustes face au changement climatique, et donc pour lutter contre la pénurie alimentaire. Même raisonnement touchant la santé humaine et les maladies génétiques: l'idée de manipuler le génome n'est plus une hypothèse. Depuis la vaccination à l'ARN messager, une grande partie de la population a accepté l'idée.</p> <p>L'Autorité européenne de sécurité des aliments <a href="https://www.efsa.europa.eu/de/supporting/pub/en-8311" target="_blank" rel="noopener">a présenté</a> il y a deux semaines un aperçu de ce que donne l'édition du génome chez les animaux d'élevage. Au Japon, des poissons produits à l'aide de nouvelles techniques de génie génétique sont déjà sur le marché. Depuis cette année, la Food and Drug Administration (FDA) américaine autorise la commercialisation de bovins et de porcs dont les gènes ont été modifiés par la technologie CRISPR-Cas9 aux Etats-Unis. Cette modification génétique ne doit pas obligatoirement être indiquée sur l’étiquette puisque jugée sans risques. C'est la première fois que la FDA autorise l'utilisation d'un animal modifié par CRISPR-Cas9 pour la production de denrées alimentaires. Au Brésil et en Argentine, des bovins «modifiés», présentant une production de viande plus importante et une meilleure tolérance à la chaleur ont été également déclarés sans danger pour la consommation.</p> <p>Jusqu'en septembre 2022, plus de 20'000 demandes de brevets ont été déposées dans le monde entier concernant la méthode d'édition du génome CRISPR-Cas9. Une ruée sur un futur marché qui pèse des milliards.</p> <p>Ceux qui prétendent que les nouvelles méthodes de génie génétique permettront d'améliorer rapidement les rendements des cultures en période de changement climatique et d'atténuer ainsi les crises alimentaires, omettent de dire que les crises alimentaires sont généralement provoquées par l'homme. Ce sont les guerres, les conflits, les déplacements de populations et les pénuries artificielles causées par les négociants en matières premières sur le marché qui entraînent d'abord les famines.</p> <p>Pour l’instant, et ce depuis 2005, le Parlement suisse a reconduit quatre fois le moratoire sur le génie génétique jusqu’en 2025. La Commission d’éthique s’est encore prononcée cette année défavorablement à la technique CRISPR-Cas9. En Europe la décision de la Cour de Justice de 2018 indique que les plantes éditées sont équivalentes à des OGM classiques et donc classées dans le moratoire. Mais la Commission européenne a proposé en juillet dernier, à Bruxelles, dans le cadre d'un projet de loi, un assouplissement des règles actuelles en matière de génie génétique.</p> <p>En Suisse comme dans l'UE, des réformes sont à l'ordre du jour dans ce domaine, à l'horizon de la mi-2024. Mais nous devrions bien plutôt nous concentrer sur des productions locales, des circuits courts, gages de qualité, qui supportent les petits exploitants et nous rendent solidaires de notre économie nationale. C'est ce que réclament les consommatrices et consommateurs, en lieu et place de viandes et de légumes artificiellement façonnées pour un monde en crise. Espérons que les autorités suisses s'en rendent compte à temps.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'crispr-cas9-la-revolution-ignoree-et-dangereuse', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 287, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 53, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 8057, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Capture d’écran 2021-04-08 à 12.56.01.png', 'type' => 'image', 'subtype' => 'png', 'size' => (int) 1429130, 'md5' => '311d8a1b4092ea7ed69128d5a825c2d6', 'width' => (int) 1426, 'height' => (int) 845, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Une scène d'émeute à St-Gall le 3 avril dernier.', 'author' => '', 'copyright' => '© Capture d'écran LIVE1TV / images Roger Doelly via Twitter', 'path' => '1617879786_capturedcran2021040812.56.01.png', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3877, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Tous ces débats et commentaires dans le cadre de ces émeutes et revendications contre toutes les mesures dites liberticides , entrent dans le cadre de la réactivité pulsionnelle de l' être humain en cette période existentielle des 20ème et 21ème siècle , l' être humain qui se dit affranchi des contraintes tribales et qui se prétend libéré grâce à son individualisation. Cette individualisation comporte malheureusement de nouvelles souffrances psychologiques qui n' existaient pas au ""bon temps"" de l' époque dite tribale. Ces trois souffrances essentielles sont la frustration , les phobies , et la remémoration douloureuse de tous les abus vécus. Nous y sommes tous confrontés , plus ou moins intensément , et les plus touchés se manifestent dans tous ces mouvements dits ""anti"" , où l' on parle essentiellement de Droits et de Libertés , mais jamais de Devoirs et de Responsabilités. Au secours Dr Sigmund.... [email protected]', 'post_id' => (int) 2895, 'user_id' => (int) 720, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3882, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Loin des arguties juridiques et des affirmations à l'emporte-pièce (le gouvernements suisse prend des mesures restreignant les libertés pour renforcer son pouvoir), il y a une réalité auquel tout le monde est confronté: la pandémie, qui -selon les spécialistes de la question- pourrait, même vaincue, être remplacée par d'autres. Ne serait-il pas pertinent, même pour des journalistes, d'expliquer -surtout à la jeunesse- que le monde a changé et que l'être humain doué de raison devra s'y adapter?', 'post_id' => (int) 2895, 'user_id' => (int) 2308, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3889, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Sous prétexte de violation des droit d'expression, de réunion etc, la contestation des mesures sanitaires envahit la place publique et que nos médias relatent sans réserve. Par là ils favorise l'accélération de la contestation. Mais nous sommes en Suisse où les trois pouvoirs garant de l'ordre constitutionnel fonctionnent . Quelles frustrations personnelles justifieraient de faire passer ses états d'âme avant l'intérêt de l'ensemble de la population? Trop de gens ont perdu la notion de responsabilité collective. C'est vrai que nous avons vu et entendu des parlementaires qui contestent l'exécutif. Que doivent penser les Biélorusses qui se battent a mains nues contre des forces disproportionnées pour une véritable démocratie. Chez nous les institutions étatiques ont été démocratiquement élues. Notre société doit impérativement revoir l'enseignement des valeurs essentielles du vivre-ensemble.', 'post_id' => (int) 2895, 'user_id' => (int) 1112, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3891, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'On ne peut qu’espérer que ces manifestations continuent à augmenter en Suisse et dans le monde. Malheureusement il me semble que ce soit la seule possibilité de faire pression sur les gouvernements prendre des mesures proportionnées et raisonnables, comme le recommandent depuis plus d’un année des scientifiques et médecins « dissidents « . Dr P. Flouck, médecin retraité ', 'post_id' => (int) 2895, 'user_id' => (int) 12388, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3893, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'L'OMS annonce 2 à 3 pandémies dans les 30 prochaines années. Va-t-on recommencer de prendre des mesures semblables à celles prises depuis un an ? A mettre à bas une parte de l'économie ? A limiter les libertés constitutionnelles ? A rendre la vie si difficile pour une partie (jeunes, vieux, milieux sociaux moins favorisés que la moyenne) de la population ? Poser la question c'est y répondre ! Bien sûr que non ! On peut imaginer protéger les groupes à risque (je n'ai pas dit enfermer !) en leur permettant de vivre moyennant quelques précautions, tests type PCR préalable pour toute personne entrant en contact avec elles, organisation des transports individuels pour les personnes à risque, etc. au frais de l’État. C'est à notre société d'être créative pour préparer les infections suivantes.', 'post_id' => (int) 2895, 'user_id' => (int) 406, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Sarah Dohr' $description = 'Avec les températures plus élevées que le printemps apporte inexorablement, l'envie des jeunes de se retrouver et de faire la fête monte. Ce qui n’est pas compatible avec les décrets d’urgence Covid. En Suisse et dans plusieurs autres pays, au nom de la santé, les droits fondamentaux sont restreints depuis une année. La police intervient régulièrement pour disperser ces jeunes. Avec comme résultat des vitres cassées, du gaz lacrymogène et des arrestations. Verra-t-on émerger un climat d’émeutes sporadiques à l’image des banlieues françaises? Le point sur la situation ici et ailleurs.' $title = 'Un printemps d’émeutes en vue?' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 567, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'police', 'slug' => 'police', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 3, 'active' => true, 'title' => 'Edition 3', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
5 Commentaires
@Franky 09.04.2021 | 20h47
«Tous ces débats et commentaires dans le cadre de ces émeutes et revendications contre toutes les mesures dites liberticides , entrent dans le cadre de la réactivité pulsionnelle de l' être humain en cette période existentielle des 20ème et 21ème siècle , l' être humain qui se dit affranchi des contraintes tribales et qui se prétend libéré grâce à son individualisation.
Cette individualisation comporte malheureusement de nouvelles souffrances psychologiques qui n' existaient pas au ""bon temps"" de l' époque dite tribale. Ces trois souffrances essentielles sont la frustration , les phobies , et la remémoration douloureuse de tous les abus vécus. Nous y sommes tous confrontés , plus ou moins intensément , et les plus touchés se manifestent dans tous ces mouvements dits ""anti"" , où l' on parle essentiellement de Droits et de Libertés , mais jamais de Devoirs et de Responsabilités. Au secours Dr Sigmund....
[email protected]»
@Eggi 10.04.2021 | 18h22
«Loin des arguties juridiques et des affirmations à l'emporte-pièce (le gouvernements suisse prend des mesures restreignant les libertés pour renforcer son pouvoir), il y a une réalité auquel tout le monde est confronté: la pandémie, qui -selon les spécialistes de la question- pourrait, même vaincue, être remplacée par d'autres. Ne serait-il pas pertinent, même pour des journalistes, d'expliquer -surtout à la jeunesse- que le monde a changé et que l'être humain doué de raison devra s'y adapter?»
@pa.nemitz 11.04.2021 | 16h39
«Sous prétexte de violation des droit d'expression, de réunion etc, la contestation des mesures sanitaires envahit la place publique et que nos médias relatent sans réserve. Par là ils favorise l'accélération de la contestation. Mais nous sommes en Suisse où les trois pouvoirs garant de l'ordre constitutionnel fonctionnent . Quelles frustrations personnelles justifieraient de faire passer ses états d'âme avant l'intérêt de l'ensemble de la population?
Trop de gens ont perdu la notion de responsabilité collective. C'est vrai que nous avons vu et entendu des parlementaires qui contestent l'exécutif. Que doivent penser les Biélorusses qui se battent a mains nues contre des forces disproportionnées pour une véritable démocratie. Chez nous les institutions étatiques ont été démocratiquement élues.
Notre société doit impérativement revoir l'enseignement des valeurs essentielles du vivre-ensemble.»
@Pipo 12.04.2021 | 08h28
«On ne peut qu’espérer que ces manifestations continuent à augmenter en Suisse et dans le monde.
Malheureusement il me semble que ce soit la seule possibilité de faire pression sur les gouvernements prendre des mesures proportionnées et raisonnables, comme le recommandent depuis plus d’un année des scientifiques et médecins « dissidents « .
Dr P. Flouck, médecin retraité »
@Ralph 12.04.2021 | 19h02
«L'OMS annonce 2 à 3 pandémies dans les 30 prochaines années. Va-t-on recommencer de prendre des mesures semblables à celles prises depuis un an ? A mettre à bas une parte de l'économie ? A limiter les libertés constitutionnelles ? A rendre la vie si difficile pour une partie (jeunes, vieux, milieux sociaux moins favorisés que la moyenne) de la population ? Poser la question c'est y répondre ! Bien sûr que non !
On peut imaginer protéger les groupes à risque (je n'ai pas dit enfermer !) en leur permettant de vivre moyennant quelques précautions, tests type PCR préalable pour toute personne entrant en contact avec elles, organisation des transports individuels pour les personnes à risque, etc. au frais de l’État. C'est à notre société d'être créative pour préparer les infections suivantes.»