Actuel / Pourquoi Viktor Orbán gagnera (encore) les élections en 2022
Le maire de Budapest Gergely Karácsony est candidat à la primaire d'opposition en vue des élections législatives de 2022. © Mozgalom
L’union fait la force. C’est ce que semble avoir compris l’opposition au premier ministre hongrois Viktor Orbán, une année avant les élections législatives. A la tête d’une coalition vaste et disparate, le maire de Budapest, l'écologiste de centre-gauche Gergely Karácsony, fait figure de favori pour détrôner le leader illibéral au pouvoir depuis maintenant 11 ans. Mais la route est encore longue et semée d’embûches, pour certaines infranchissables.
Dès l’annonce de la formation de cette coalition d’opposition, en décembre dernier, le scepticisme était de mise, davantage que l’enthousiasme. Le Magyar Hang, hebdomadaire libéral-conservateur, avertissait: ne pas placer dans cette alliance des espoirs trop grands.
Médias indépendants contre football
D’une part, le «système Orbán» ne disparaîtra pas du jour au lendemain en cas de victoire
Le «système Orbán», comme l’appellent les détracteurs de la démocratie illibérale chère au dirigeant, consiste d’abord à placer aux postes-clés de fidèles et vieux amis, qu’un résultat défavorable aux élections législatives ne suffira pas à déboulonner. C'est d'autant plus vrai que, en prévision de la prochaine échéance électorale, le Premier ministre place plusieurs secteurs du pays, comme les universités, la culture ou la recherche, sous le contrôle de fondations affiliés à son parti (Fidesz).
C’est aussi un contrôle de plus en plus drastique des médias. Les récentes fermetures de médias indépendants (on retient récemment le sabordage d'Index, un site d'informations menacé par la prise de contrôle des proches du Premier ministre sur sa rédaction) ont montré que, plus que jamais, les voix d’opposition sont inaudibles. La société hongroise ne vit pas avec des œillères, loin s’en faut, les anglophones notamment ont accès à toutes sortes de sources sur le net, les échanges sur les réseaux sociaux vont bon train, mais même dans la capitale hongroise, comme nous en avions fait l’expérience, il reste difficile, par exemple, de se procurer la presse étrangère. A cela s’ajoute une politique nationaliste, anti-migrants, eurosceptique (on l’a vu avec le départ fracassant du Fidesz du groupe PPE au Parlement européen) et socialement conservatrice: incitations fiscales au mariage et à la natalité, non reconnaissance des couples homosexuels et interdiction d’adopter pour ces derniers, difficultés faites aux personnes transgenres et barrières à l’accès à l’IVG.
Heureusement, les fans de football sont comblés par la construction d’innombrables stades et par la perspective des matches de l'Euro 2021, qui auront lieu, a déjà annoncé le gouvernement, sans limitations du nombre de spectateurs.
D’autre part, le bloc d’opposition à ce «système» reste faible, et ce pour plusieurs raisons. En tête, la toujours grande popularité du Premier ministre, dont le parti détient une majorité des deux tiers au Parlement.
Malgré les récents scandales, qui s’ajoutent à d’autres, plus anciens, d’enrichissement personnel de Viktor Orbán, de ses proches ou de sa famille, sa popularité ne se dément pas.
La crise du coronavirus aurait pu sonner le glas de son règne sans partage sur la Hongrie. Peu préparé à faire face à une telle crise, le système hospitalier hongrois n’a pas tenu le choc. De très rares images (car les journalistes y sont interdits) d’hôpitaux vétustes, mal équipés et submergés de malades ont filtré. Les chiffres sont là: avec près de 300 décès pour 100’000 habitants, la Hongrie détient le triste record européen de la mortalité.
Dans le même temps, le pays de 9 millions d’habitants s’est aussi hissé à la première place européenne en terme de vaccination, avec plus de 40% de sa population vaccinée. Cela grâce aux commandes passées auprès de la Chine et de la Russie, de vaccins non approuvés par l’autorité sanitaire de l’UE, mais qui semblent porter leurs fruits. Viktor Orbán, par ailleurs, n’a pas manqué de se faire photographier aux côtés de la scientifique d’origine hongroise Katalin Kariko, installée aux Etats-Unis depuis les années 1980, à qui le monde doit la découverte et la mise au point des vaccins à ARN messager.
Dilemme et alliances contre-nature
Face à un Premier ministre sortant posant en héros, la marge de manœuvre de l’opposition est limitée. Et plus que jamais, l’unité paraît indispensable.
Gergely Karácsony, maire de Budapest, figure de proue de la gauche écologiste, a annoncé à la mi-mai qu’il prenait part à la primaire destinée à désigner le candidat unique d’opposition à Viktor Orbán.
La primaire, qui se déroulera en septembre et octobre prochains, devra départager Karácsony et quatre autres candidats d’horizons très divers: un conservateur modéré, un libéral, un membre du parti Jobbik, l’ex-extrême-droite dédiabolisée, ainsi que l’épouse de l’ancien dirigeant socialiste Ferenc Gyurcsany. Le seul point commun de toutes ces voix dissidentes? La volonté de remporter l’élection face au Fidesz de Viktor Orbán. Et cette absence d’unité de fond leur est vivement reprochée, notamment par les conservateurs. Comment peut-on imaginer, pointent ces derniers, que Gergely Karácsony, puisqu’il est favori, pourra tenir à lui seul une alliance aussi disparate? Son parti, trop jeune et trop faible en nombre, ne dispose pas des structures nécessaires pour gouverner, poursuivent les partisans du Premier ministre. Le message de l’opposition, au-delà de sa qualité d’opposition, est également peu lisible pour les électeurs. Quelle politique mènera une coalition d’écologistes, d’anciens militants d’extrême-droite, de libéraux et de socialistes?
Le dilemme, pour les élus et les acteurs politiques d’opposition, est insoluble. D’un côté, présenter des candidats en ordre dispersé, et prendre le risque d’un éparpillement des voix; de l’autre, présenter une candidature unique mais à la légitimité fragile, et se voir reprocher leur éclectisme. Le Fidesz et les médias qui y sont affiliés prennent d'ailleurs un plaisir malin à dénoncer l'alliance des écologistes avec un parti (le Jobbik) qui n'a que très récemment rompu avec sa tradition nationaliste et antisémite.
Lors de sa déclaration de candidature, Gergely Karácsony a affirmé vouloir «réunir la Hongrie». Il lance pour cela un mouvement à vocation fédératrice, «Kilencvenkilenc», soit «Quatre-vingt-dix-neuf», pour les 99% de Hongrois dont il entend défendre les intérêts, face aux 1% les plus riches. Un slogan efficace et de bonne volonté, pas très programmatique.
Les prochaines élections législatives hongroises, prévues pour se tenir dans une année, sont selon l’opposition la dernière chance de «stopper la révolution de droite» et ramener in extremis la Hongrie au sein de l’Europe démocratique. Les derniers sondages donnent le Fidesz au coude à coude avec ses opposants, avec une légère percée de ces derniers. Si la stratégie d’union a fonctionné dans la capitale lors du scrutin municipal de 2019, le pays, où la fracture entre villes et campagnes (ou, schématiquement, entre libéraux et conservateurs) est très marquée, est-il prêt à changer de cap?
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2964, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Pourquoi Viktor Orbán gagnera (encore) les élections en 2022', 'subtitle' => 'L’union fait la force. C’est ce que semble avoir compris l’opposition au premier ministre hongrois Viktor Orbán, une année avant les élections législatives. A la tête d’une coalition vaste et disparate, le maire de Budapest, l'écologiste de centre-gauche Gergely Karácsony, fait figure de favori pour détrôner le leader illibéral au pouvoir depuis maintenant 11 ans. Mais la route est encore longue et semée d’embûches, pour certaines infranchissables. ', 'subtitle_edition' => 'L’union fait la force. C’est ce que semble avoir compris l’opposition au premier ministre hongrois Viktor Orbán, une année avant les élections législatives. A la tête d’une coalition vaste et disparate, le maire de Budapest, l'écologiste de centre-gauche Gergely Karácsony, fait figure de favori pour détrôner le leader illibéral au pouvoir depuis maintenant 11 ans. Mais la route est encore longue et semée d’embûches, pour certaines infranchissables. ', 'content' => '<p>Dès l’annonce de la formation de cette coalition d’opposition, en décembre dernier, le scepticisme était de mise, davantage que l’enthousiasme. Le <i>Magyar Hang</i>, hebdomadaire libéral-conservateur, avertissait: ne pas placer dans cette alliance des espoirs trop grands.</p> <h3>Médias indépendants contre football</h3> <p>D’une part, le «système Orbán» ne disparaîtra pas du jour au lendemain en cas de victoire</p> <p>Le «système Orbán», comme l’appellent les détracteurs de la démocratie illibérale chère au dirigeant, consiste d’abord à placer aux postes-clés de fidèles et vieux amis, qu’un résultat défavorable aux élections législatives ne suffira pas à déboulonner. C'est d'autant plus vrai que, en prévision de la prochaine échéance électorale, le Premier ministre place plusieurs secteurs du pays, comme les universités, la culture ou la recherche, sous le contrôle de fondations affiliés à son parti (Fidesz).</p> <p>C’est aussi un contrôle de plus en plus drastique des médias. Les récentes fermetures de médias indépendants (on retient récemment le sabordage d'<em>Index</em>, un site d'informations menacé par la prise de contrôle des proches du Premier ministre sur sa rédaction) <i></i>ont montré que, plus que jamais, les voix d’opposition sont inaudibles. La société hongroise ne vit pas avec des œillères, loin s’en faut, les anglophones notamment ont accès à toutes sortes de sources sur le net, les échanges sur les réseaux sociaux vont bon train, mais même dans la capitale hongroise, comme nous en avions fait <a href="https://bonpourlatete.com/actuel/radio-free-europe-de-retour-en-hongrie" target="_blank" rel="noopener">l’expérience</a>, il reste difficile, par exemple, de se procurer la presse étrangère. A cela s’ajoute une politique nationaliste, anti-migrants, eurosceptique (on l’a vu avec le départ fracassant du Fidesz du groupe PPE au Parlement européen) et socialement conservatrice: incitations fiscales au mariage et à la natalité, non reconnaissance des couples homosexuels et interdiction d’adopter pour ces derniers, difficultés faites aux personnes transgenres et barrières à l’accès à l’IVG. </p> <p>Heureusement, les fans de football sont comblés par la construction d’innombrables stades et par la perspective des matches de l'Euro 2021, qui auront lieu, a déjà annoncé le gouvernement, sans limitations du nombre de spectateurs. </p> <p>D’autre part, le bloc d’opposition à ce «système» reste faible, et ce pour plusieurs raisons. En tête, la toujours grande popularité du Premier ministre, dont le parti détient une majorité des deux tiers au Parlement.</p> <p>Malgré les récents scandales, qui s’ajoutent à d’autres, plus anciens, d’enrichissement personnel de Viktor Orbán, de ses proches ou de sa famille, sa popularité ne se dément pas. </p> <p>La crise du coronavirus aurait pu sonner le glas de son règne sans partage sur la Hongrie. Peu préparé à faire face à une telle crise, le système hospitalier hongrois n’a pas tenu le choc. De très rares images (car les journalistes y sont interdits) d’hôpitaux vétustes, mal équipés et submergés de malades ont filtré. Les chiffres sont là: avec près de 300 décès pour 100’000 habitants, la Hongrie détient le triste record européen de la mortalité.</p> <p>Dans le même temps, le pays de 9 millions d’habitants s’est aussi hissé à la première place européenne en terme de vaccination, avec plus de 40% de sa population vaccinée. Cela grâce aux commandes passées auprès de la Chine et de la Russie, de vaccins non approuvés par l’autorité sanitaire de l’UE, mais qui semblent porter leurs fruits. Viktor Orbán, par ailleurs, n’a pas manqué de se faire photographier aux côtés de la scientifique d’origine hongroise Katalin Kariko, installée aux Etats-Unis depuis les années 1980, à qui le monde doit la découverte et la mise au point des vaccins à ARN messager. </p> <h3>Dilemme et alliances contre-nature</h3> <p>Face à un Premier ministre sortant posant en héros, la marge de manœuvre de l’opposition est limitée. Et plus que jamais, l’unité paraît indispensable. </p> <p>Gergely Karácsony, maire de Budapest, figure de proue de la gauche écologiste, a annoncé à la mi-mai qu’il prenait part à la primaire destinée à désigner le candidat unique d’opposition à Viktor Orbán. </p> <p>La primaire, qui se déroulera en septembre et octobre prochains, devra départager Karácsony et quatre autres candidats d’horizons très divers: un conservateur modéré, un libéral, un membre du parti Jobbik, l’ex-extrême-droite dédiabolisée, ainsi que l’épouse de l’ancien dirigeant socialiste Ferenc Gyurcsany. Le seul point commun de toutes ces voix dissidentes? La volonté de remporter l’élection face au Fidesz de Viktor Orbán. Et cette absence d’unité de fond leur est vivement reprochée, notamment par les conservateurs. Comment peut-on imaginer, pointent ces derniers, que Gergely Karácsony, puisqu’il est favori, pourra tenir à lui seul une alliance aussi disparate? Son parti, trop jeune et trop faible en nombre, ne dispose pas des structures nécessaires pour gouverner, poursuivent les partisans du Premier ministre. Le message de l’opposition, au-delà de sa qualité d’opposition, est également peu lisible pour les électeurs. Quelle politique mènera une coalition d’écologistes, d’anciens militants d’extrême-droite, de libéraux et de socialistes? </p> <p>Le dilemme, pour les élus et les acteurs politiques d’opposition, est insoluble. D’un côté, présenter des candidats en ordre dispersé, et prendre le risque d’un éparpillement des voix; de l’autre, présenter une candidature unique mais à la légitimité fragile, et se voir reprocher leur éclectisme. Le Fidesz et les médias qui y sont affiliés prennent d'ailleurs un plaisir malin à dénoncer l'alliance des écologistes avec un parti (le Jobbik) qui n'a que très récemment rompu avec sa tradition nationaliste et antisémite. </p> <p>Lors de sa déclaration de candidature, Gergely Karácsony a affirmé vouloir «réunir la Hongrie». Il lance pour cela un mouvement à vocation fédératrice, «<em>Kilencvenkilenc</em>», soit «Quatre-vingt-dix-neuf», pour les 99% de Hongrois dont il entend défendre les intérêts, face aux 1% les plus riches. Un slogan efficace et de bonne volonté, pas très programmatique. </p> <p>Les prochaines élections législatives hongroises, prévues pour se tenir dans une année, sont selon l’opposition la dernière chance de «stopper la révolution de droite» et ramener in extremis la Hongrie au sein de l’Europe démocratique. Les derniers sondages donnent le Fidesz au coude à coude avec ses opposants, avec une légère percée de ces derniers. Si la stratégie d’union a fonctionné dans la capitale lors du scrutin municipal de 2019, le pays, où la fracture entre villes et campagnes (ou, schématiquement, entre libéraux et conservateurs) est très marquée, est-il prêt à changer de cap?</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'pourquoi-viktor-orban-gagnera-encore-les-elections-en-2022', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 464, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [], 'author' => 'Marie Céhère', 'description' => 'L’union fait la force. C’est ce que semble avoir compris l’opposition au premier ministre hongrois Viktor Orbán, une année avant les élections législatives. A la tête d’une coalition vaste et disparate, le maire de Budapest, l'écologiste de centre-gauche Gergely Karácsony, fait figure de favori pour détrôner le leader illibéral au pouvoir depuis maintenant 11 ans. Mais la route est encore longue et semée d’embûches, pour certaines infranchissables. ', 'title' => 'Pourquoi Viktor Orbán gagnera (encore) les élections en 2022', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2964, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Pourquoi Viktor Orbán gagnera (encore) les élections en 2022', 'subtitle' => 'L’union fait la force. C’est ce que semble avoir compris l’opposition au premier ministre hongrois Viktor Orbán, une année avant les élections législatives. A la tête d’une coalition vaste et disparate, le maire de Budapest, l'écologiste de centre-gauche Gergely Karácsony, fait figure de favori pour détrôner le leader illibéral au pouvoir depuis maintenant 11 ans. Mais la route est encore longue et semée d’embûches, pour certaines infranchissables. ', 'subtitle_edition' => 'L’union fait la force. C’est ce que semble avoir compris l’opposition au premier ministre hongrois Viktor Orbán, une année avant les élections législatives. A la tête d’une coalition vaste et disparate, le maire de Budapest, l'écologiste de centre-gauche Gergely Karácsony, fait figure de favori pour détrôner le leader illibéral au pouvoir depuis maintenant 11 ans. Mais la route est encore longue et semée d’embûches, pour certaines infranchissables. ', 'content' => '<p>Dès l’annonce de la formation de cette coalition d’opposition, en décembre dernier, le scepticisme était de mise, davantage que l’enthousiasme. Le <i>Magyar Hang</i>, hebdomadaire libéral-conservateur, avertissait: ne pas placer dans cette alliance des espoirs trop grands.</p> <h3>Médias indépendants contre football</h3> <p>D’une part, le «système Orbán» ne disparaîtra pas du jour au lendemain en cas de victoire</p> <p>Le «système Orbán», comme l’appellent les détracteurs de la démocratie illibérale chère au dirigeant, consiste d’abord à placer aux postes-clés de fidèles et vieux amis, qu’un résultat défavorable aux élections législatives ne suffira pas à déboulonner. C'est d'autant plus vrai que, en prévision de la prochaine échéance électorale, le Premier ministre place plusieurs secteurs du pays, comme les universités, la culture ou la recherche, sous le contrôle de fondations affiliés à son parti (Fidesz).</p> <p>C’est aussi un contrôle de plus en plus drastique des médias. Les récentes fermetures de médias indépendants (on retient récemment le sabordage d'<em>Index</em>, un site d'informations menacé par la prise de contrôle des proches du Premier ministre sur sa rédaction) <i></i>ont montré que, plus que jamais, les voix d’opposition sont inaudibles. La société hongroise ne vit pas avec des œillères, loin s’en faut, les anglophones notamment ont accès à toutes sortes de sources sur le net, les échanges sur les réseaux sociaux vont bon train, mais même dans la capitale hongroise, comme nous en avions fait <a href="https://bonpourlatete.com/actuel/radio-free-europe-de-retour-en-hongrie" target="_blank" rel="noopener">l’expérience</a>, il reste difficile, par exemple, de se procurer la presse étrangère. A cela s’ajoute une politique nationaliste, anti-migrants, eurosceptique (on l’a vu avec le départ fracassant du Fidesz du groupe PPE au Parlement européen) et socialement conservatrice: incitations fiscales au mariage et à la natalité, non reconnaissance des couples homosexuels et interdiction d’adopter pour ces derniers, difficultés faites aux personnes transgenres et barrières à l’accès à l’IVG. </p> <p>Heureusement, les fans de football sont comblés par la construction d’innombrables stades et par la perspective des matches de l'Euro 2021, qui auront lieu, a déjà annoncé le gouvernement, sans limitations du nombre de spectateurs. </p> <p>D’autre part, le bloc d’opposition à ce «système» reste faible, et ce pour plusieurs raisons. En tête, la toujours grande popularité du Premier ministre, dont le parti détient une majorité des deux tiers au Parlement.</p> <p>Malgré les récents scandales, qui s’ajoutent à d’autres, plus anciens, d’enrichissement personnel de Viktor Orbán, de ses proches ou de sa famille, sa popularité ne se dément pas. </p> <p>La crise du coronavirus aurait pu sonner le glas de son règne sans partage sur la Hongrie. Peu préparé à faire face à une telle crise, le système hospitalier hongrois n’a pas tenu le choc. De très rares images (car les journalistes y sont interdits) d’hôpitaux vétustes, mal équipés et submergés de malades ont filtré. Les chiffres sont là: avec près de 300 décès pour 100’000 habitants, la Hongrie détient le triste record européen de la mortalité.</p> <p>Dans le même temps, le pays de 9 millions d’habitants s’est aussi hissé à la première place européenne en terme de vaccination, avec plus de 40% de sa population vaccinée. Cela grâce aux commandes passées auprès de la Chine et de la Russie, de vaccins non approuvés par l’autorité sanitaire de l’UE, mais qui semblent porter leurs fruits. Viktor Orbán, par ailleurs, n’a pas manqué de se faire photographier aux côtés de la scientifique d’origine hongroise Katalin Kariko, installée aux Etats-Unis depuis les années 1980, à qui le monde doit la découverte et la mise au point des vaccins à ARN messager. </p> <h3>Dilemme et alliances contre-nature</h3> <p>Face à un Premier ministre sortant posant en héros, la marge de manœuvre de l’opposition est limitée. Et plus que jamais, l’unité paraît indispensable. </p> <p>Gergely Karácsony, maire de Budapest, figure de proue de la gauche écologiste, a annoncé à la mi-mai qu’il prenait part à la primaire destinée à désigner le candidat unique d’opposition à Viktor Orbán. </p> <p>La primaire, qui se déroulera en septembre et octobre prochains, devra départager Karácsony et quatre autres candidats d’horizons très divers: un conservateur modéré, un libéral, un membre du parti Jobbik, l’ex-extrême-droite dédiabolisée, ainsi que l’épouse de l’ancien dirigeant socialiste Ferenc Gyurcsany. Le seul point commun de toutes ces voix dissidentes? La volonté de remporter l’élection face au Fidesz de Viktor Orbán. Et cette absence d’unité de fond leur est vivement reprochée, notamment par les conservateurs. Comment peut-on imaginer, pointent ces derniers, que Gergely Karácsony, puisqu’il est favori, pourra tenir à lui seul une alliance aussi disparate? Son parti, trop jeune et trop faible en nombre, ne dispose pas des structures nécessaires pour gouverner, poursuivent les partisans du Premier ministre. Le message de l’opposition, au-delà de sa qualité d’opposition, est également peu lisible pour les électeurs. Quelle politique mènera une coalition d’écologistes, d’anciens militants d’extrême-droite, de libéraux et de socialistes? </p> <p>Le dilemme, pour les élus et les acteurs politiques d’opposition, est insoluble. D’un côté, présenter des candidats en ordre dispersé, et prendre le risque d’un éparpillement des voix; de l’autre, présenter une candidature unique mais à la légitimité fragile, et se voir reprocher leur éclectisme. Le Fidesz et les médias qui y sont affiliés prennent d'ailleurs un plaisir malin à dénoncer l'alliance des écologistes avec un parti (le Jobbik) qui n'a que très récemment rompu avec sa tradition nationaliste et antisémite. </p> <p>Lors de sa déclaration de candidature, Gergely Karácsony a affirmé vouloir «réunir la Hongrie». Il lance pour cela un mouvement à vocation fédératrice, «<em>Kilencvenkilenc</em>», soit «Quatre-vingt-dix-neuf», pour les 99% de Hongrois dont il entend défendre les intérêts, face aux 1% les plus riches. Un slogan efficace et de bonne volonté, pas très programmatique. </p> <p>Les prochaines élections législatives hongroises, prévues pour se tenir dans une année, sont selon l’opposition la dernière chance de «stopper la révolution de droite» et ramener in extremis la Hongrie au sein de l’Europe démocratique. Les derniers sondages donnent le Fidesz au coude à coude avec ses opposants, avec une légère percée de ces derniers. Si la stratégie d’union a fonctionné dans la capitale lors du scrutin municipal de 2019, le pays, où la fracture entre villes et campagnes (ou, schématiquement, entre libéraux et conservateurs) est très marquée, est-il prêt à changer de cap?</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'pourquoi-viktor-orban-gagnera-encore-les-elections-en-2022', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 464, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4908, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'L'art du braquage', 'subtitle' => '«Vjeran Tomic: L’homme-araignée de Paris», Jamie Roberts, sur Netflix, 86 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Vjeran Tomic: L’homme-araignée de Paris», Jamie Roberts, sur Netflix, 86 minutes.', 'content' => '<p>En 2010, il a cambriolé le Musée d’Art Moderne (MAM) de Paris. Un braquage spectaculaire qui s’inscrit dans la grande et romanesque tradition des voleurs d’œuvres d’art, qui malgré nous nous font rêver, à l’image des voleurs de la Joconde. Vjeran Tomic a réalisé là le plus grand vol de tableaux de l’histoire de France. En 17 minutes, cinq chefs-d’œuvre (Picasso, Braque, Modigliani, Léger), estimés à plus de cent millions d’euros, se volatilisent. Le cambrioleur raconte lui-même, dans ce film documentaire, comment il s’est introduit dans le bâtiment. Beau joueur mis devant le fait accompli, le MAM a accepté le tournage d’une reconstitution sur les lieux du cambriolage, et Tomic montre donc au spectateur en conditions «réelles» toute l’ampleur de son art. Etrange, inquiétant et fascinant, cet homme-araignée, aux allures pataudes mais aux doigts de fée et à la démarche féline. Capable de s’introduire n’importe où et de voler à sa guise, sans un souffle ni un bruit, sans jamais réveiller les propriétaires endormis. Etrange aussi son détachement absolu de toute question morale. Il parle de ses délits comme d’un travail manuel quelconque, et jamais ne songe aux victimes, à ce «viol» de leur intimité qu’elles disent toutes ressentir, jamais non plus au préjudice financier (celui-ci est souvent couvert par les assurances, de toute façon), et affectif que cause la disparition de son butin. En somme, Vjeran Tomic est cambrioleur comme d’autres sont comptables ou électriciens. Il fait si bien son travail que les œuvres dérobés au MAM n’ont jamais été retrouvées. Tomic prétend qu’elles ont été détruites, il y a fort à parier que les toiles se trouvent en sécurité quelque part, et qu’elles referont surface, aussi subitement qu’elles se sont envolées. Le préjudice, ici, est aussi esthétique que le rapt. </p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'l-art-du-braquage', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 14, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4891, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le poids de l'attachement', 'subtitle' => '«Mon petit renne» («Baby reindeer»), Richard Gadd, sur Netflix, 7 épisodes de 40 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Mon petit renne» («Baby reindeer»), Richard Gadd, sur Netflix, 7 épisodes de 40 minutes.', 'content' => '<p><em>Mon petit renne</em> est la série du moment, et une série qu’il convient aussi de recommander avec précautions, tant elle reste longtemps à vous hanter. Des scènes crues, des situations inquiétantes, une réflexion profonde et dérangeante sur le viol, l’emprise et les mécanismes d'adaptation, tout cela creuse loin. Le «petit renne», l’explication sera donnée en toute fin du dernier épisode, c’est un jeune humoriste un peu raté et barman dans la vie, Donny, arrivé à Londres depuis l’Ecosse pour tenter de se faire un nom. Un jour, Martha, une grosse dame mal fagotée débarque dans le pub où il travaille, elle pleure, semble bouleversée, il lui offre une tasse de thé, sa vie devient un enfer. Donny observe que Martha lui voue un attachement malsain, qui se change en véritable harcèlement qu’il finit par se résoudre à dénoncer à la police. Mais, surprise ou non, cela ne règle en rien les insomnies, les angoisses, les incertitudes de Donny. Cette histoire est véritablement arrivée à son créateur, Richard Gadd, qui interprète également le personnage principal. Etonnant tour de force, d’un acteur auteur qui se dédouble et donne son histoire à la fiction pour la rendre plus universelle. Quant à Jessica Gunning, elle est, dans le rôle de Martha, aussi attachante qu'effrayante. Il ne faudrait pas voir cette histoire de «stalking» comme un thriller, ce qu’elle est aussi, mais comme une leçon de psychologie grandeur nature. Pourquoi Donny est-il si indulgent avec la femme qui le harcèle? Dans ce qui est, selon Gadd, la scène la plus honnête de la série, on le voit se confronter à son ancien agresseur sexuel... et partager avec lui une tasse de thé. «Le viol abîme», dit Donny dans une rare confession. «La maltraitance laisse une empreinte» a expliqué Richard Gadd, et souvent, cruellement, c’est d’abord celle de l’attachement. </p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'le-poids-de-l-attachement', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 24, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4853, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'L'urgence contre la démocratie', 'subtitle' => '«L'empire de l’urgence, ou la fin de la politique», Julien Le Mauff, Presses Universitaires de France, 223 pages.', 'subtitle_edition' => '«L'empire de l’urgence, ou la fin de la politique», Julien Le Mauff, Presses Universitaires de France, 223 pages.', 'content' => '<p>L’urgence comme mode de gouvernement, nous l’avons vue à l’œuvre lors de la pandémie de Covid-19. Nous y étions déjà accoutumés. Julien Le Mauff, historien et enseignant-chercheur en science politique, fait remonter aux attentats du 11 septembre 2001 cet «empire de l’urgence», dans lequel nous vivons donc depuis plus de vingt ans. L’état d’urgence consiste à prendre toutes mesures au nom de la raison d’Etat, et la première est de suspendre l’exercice «normal» du pouvoir. Il y a plus urgent que la démocratie, lorsque l’on parle de terrorisme ou d’une maladie mortelle. Or, dénonce l’auteur, le mot d’urgence est aujourd’hui dévoyé: tout problème sur lequel se penchent nos politiques devient aussitôt une «urgence»: hôpital public, trafic de drogue, harcèlement scolaire... Il met en place une dialectique: dans un état d’urgence, l’exception fait la règle. En citant Carl Schmitt, il rappelle qu’en allemand le mot urgence se traduit aussi par nécessité. La nécessité, l’état d’urgence donc, a aussi accompagné la naissance de l’Etat moderne et de sa souveraineté. Le paroxysme et l’archétype de la raison d'Etat comme alibi de la tyrannie dans l’histoire étant le massacre des Innocents. Il ne faudrait donc pas opposer si rapidement état d’urgence et état de droit, mais plutôt état d’urgence et démocratie. Par ce qu’il nomme la «violence souveraine», aussi bien des décisions arbitraires que de la répression policière, l’état d’urgence est un «moment baroque», celui du «retour du prince». Devant l’incapacité par essence de la démocratie à s’exercer dans un état d’urgence permanent, une autre forme de souveraineté que celle du peuple par le peuple et pour le peuple se recompose petit à petit, autour des différents lieux de pouvoir. Rien d’étonnant à ce que Julien Le Mauff conclue son raisonnement par un appel à devenir «ingouvernables», tant que le droit est employé à combattre discrètement la démocratie.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'l-urgence-contre-la-democratie', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 39, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4851, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le microbiote intestinal affecterait aussi les relations sociales', 'subtitle' => 'La rubrique «Matiera» du quotidien espagnol «El País» propose d’éclairer le fonctionnement du cerveau et de nos émotions. Le professeur émérite de psychobiologie Ignacio Morgado Bernal rend compte des dernières avancées concernant les liens entre microbiote intestinal et... phobie sociale.', 'subtitle_edition' => 'La rubrique «Matiera» du quotidien espagnol «El País» propose d’éclairer le fonctionnement du cerveau et de nos émotions. Le professeur émérite de psychobiologie Ignacio Morgado Bernal rend compte des dernières avancées concernant les liens entre microbiote intestinal et... phobie sociale.', 'content' => '<p>Le microbiote intestinal, aussi appelé flore intestinale, c’est un petit monde vivant de bactéries qui colonisent notre corps et forment un ensemble complexe dans notre système gastro-intestinal. Complexe et très sensible aux variations environnementales. Plus d’un millier de types de bactéries le composent, et peuvent différer en fonction de l’alimentation, des médicaments ingérés, des événements de la vie tels qu'un accouchement, le stress, etc. Son rôle est capital: le microbiote permet l’élimination des toxines, la protection de l’intestin contre d’autres bactéries pathogènes, et contribue au fonctionnement du système immunitaire.</p> <p>Dernièrement, des hypothèses selon lesquelles ce petit monde aurait aussi un rôle dans la psychopathologie semblent se confirmer. En menant des recherches sur les tumeurs colorectales, l’oncologue Daniel Martínez et un collège international de cancérologues ont découvert que le microbiote intestinal pouvait présenter des variations importantes dans sa composition, d’un individu à l’autre, et que ces variations prédisposent les individus à plusieurs pathologies. Le cancer colorectal en premier lieu, mais aussi, plus étonnant, certaines affections psychiatriques et physiologiques.</p> <p>La phobie sociale, qui provoque des angoisses et des crises de panique incontrôlables à l’idée de se retrouver en présence d’autres personnes, dans une foule comme dans un ascenseur, peut, dans ses manifestations graves, constituer un handicap sérieux dans la vie quotidienne. Des traitements pharmacologiques existent, notamment par des médicaments anxiolytiques, mais ceux-ci n’apportent pas toujours des résultats satisfaisants. Si la médecine parvient, à l’avenir, à appréhender la phobie sociale comme une divergence dans la composition de la flore intestinale, de nouvelles perspectives de traitement s’ouvrent pour les patients.</p> <p>Pour le moment, des expérimentations ont été menées sur des souris. Elles consistent à injecter des «greffes de microbiote fécal» provenant de malades souffrant de diverses affections psychologiques et psychiatriques. Après la greffe, des comportements et pathologies tels que la dépression, l’anxiété, et surtout la phobie sociale, se retrouvent exprimés par les souris. Autrement dit, le transfert de matériel biologique d’un être vivant à un autre entraine aussi dans certains cas le transfert de traits psychologiques. Il serait donc possible de réaliser la manœuvre inverse, et de greffer à un individu malade du matériel biologique provenant d’un individu «sain». La recherche en est au début de ses découvertes. Et la confirmation que le ventre serait bien notre second cerveau ouvre des horizons vertigineux en neurologie, psychiatrie et psychologie clinique.</p> <hr /> <h4><a href="https://elpais.com/ciencia/materia-gris/2024-03-29/afecta-la-microbiota-intestinal-a-las-relaciones-sociales.html" target="_blank" rel="noopener">Lire l'article original</a></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'le-microbiote-intestinal-affecterait-aussi-les-relations-sociales', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 49, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 8169, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'IMG_4268.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 280816, 'md5' => 'd7ef97ade9ccb1acf85d7f9fbe9bcf2d', 'width' => (int) 2048, 'height' => (int) 1206, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Le maire de Budapest Gergely Karácsony est candidat à la primaire d'opposition en vue des élections législatives de 2022.', 'author' => '', 'copyright' => '© Mozgalom', 'path' => '1621527324_img_4268.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [] $author = 'Marie Céhère' $description = 'L’union fait la force. C’est ce que semble avoir compris l’opposition au premier ministre hongrois Viktor Orbán, une année avant les élections législatives. A la tête d’une coalition vaste et disparate, le maire de Budapest, l'écologiste de centre-gauche Gergely Karácsony, fait figure de favori pour détrôner le leader illibéral au pouvoir depuis maintenant 11 ans. Mais la route est encore longue et semée d’embûches, pour certaines infranchissables. ' $title = 'Pourquoi Viktor Orbán gagnera (encore) les élections en 2022' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 115, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'politique', 'slug' => 'politique', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 9, 'active' => true, 'title' => 'Edition 9', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
0 Commentaire