Actuel / Masturbation: le dialogue de sourds
«Femme nue allongée vue de dos et en perspective», Auguste Rodin. © Musée Rodin
Dans un essai plus que jamais nécessaire, le sexologue et psychanalyste français Bruno Ponsenard explore le tabou de la masturbation, boîte de Pandore intime à ne jamais condamner, sous peine d’un accès à des déviances malheureuses.
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Tous les fantasmes. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>«Notre boîte de production veut répondre à un besoin de faire du porno plutôt que d’en consommer un nouveau genre.», semblent-elles dire d’une seule et même voix. Dans un petit espace de co-working situé dans le quartier de Vallon, à Lausanne, les cinq membres de «Oil productions», jeune collectif de création de porno éthique, ont la tête froide mais le cœur chaud. Dissidentes – c’est leur slogan –, ces jeunes artistes et universitaires concrétisent un désir commun qui, s’il peut paraître sensationnaliste, n’émane que d’une envie de démystifier des pratiques sexuelles que notre époque, peu à peu, s’emploie à mettre au-devant du discours intellectuel et médiatique. </p><p>Les nommer? Dans le porno, il est de coutume d’avancer (presque) masqué. Sous pseudo, du moins. Et la question de livrer leur identité franco de port, pour ces membres du collectif, n’est pas encore réglée. On donnera donc leurs prénoms, c’est un bon début: Julie, Nar, Nora, Mélie et Mahalia, toutes âgées de 25 ans ou un peu plus. Leur pedigree? Artistes, ex-ECALienne pour l’une, étudiante à la Haute école des arts de Berne pour une autre, une diplômée en Ethnologie de l’Université de Neuchâtel, une autre en Relations Internationales à Genève qui se mêle de DJing… bref. Il y a de quoi s’entretenir. 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Si on veut quelque chose d’efficace pour se masturber, nous savons bien que le porno classique fera l’affaire, et nous y avons encore recours. Ce que nous souhaitons proposer, en somme n’a rien à voir.» Mais que veulent-elles faire, alors, avec des ces acteurs recrutés sur petite annonce, ou grâce à leurs réunions de travail ouvertes à tous? «Si la question esthétique est prégnante – nous voulons faire de belles choses – nous souhaitons surtout créer un safe space lors de nos tournages. Il faut que tout le monde soit là parce qu’il en a envie. Et des conditions de base au catering, tout doit être réuni pour que les protagonistes de nos films, sans pression, puissent montrer ce qu’ils ont envie de montrer.»</p><p>Pas de projet, donc. Et encore moins de scénarisation des scènes. 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Se repassant la balle de la réflexion sur ce que nous avons le droit de communiquer sur nos pratiques, ou se refilant des liens d’articles sur des événements, talks ou mouvements de libération de la parole sexuelle, le quintette s’est même octroyé un petit voyage professionnel au Porn Film Festival de Berlin, histoire de nouer des contacts et de voir ce qui aujourd’hui se fait en matière de porno éthique. «De course d’école amicale, le voyage s’est transmué en trip un peu initiatique», confient-elles d’ailleurs, encore émues. <br><br><img class="img-responsive img-center " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w300/1543583463_oil_04.jpg"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;"></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: inherit; font-family: "GT America Standard Regular"; font-size: 1.4rem;">© «Oil productions»</span></p><p>Et livrant encore le récit de leur dernier tournage, une semaine plus tôt, dans un appartement de Lutry prêt à être remis, les membres du collectif se réjouissent d’agir désormais sur un «terrain défriché», «notamment grâce au mouvement #MeToo qui a fini de rendre la parole complètement libre, quand bien même celle-ci donnait la parole à des excès condamnables.» Ayant mis en boîte des rushes où deux actrices s’adonnent aux pratiques du feu, des aiguilles ou du Shibari, le collectif, dans l’envie sincère de «matérialiser des fantasmes», se souhaite avec une sincère humilité la chance prochaine de voir ses films programmés à l’affiche de festivals déjà sensibilisés à leur cause. «Avec l’envie, aussi, de voir notre porno infiltrer les autres genres. 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Lucrèce Borgia (une Isabelle Bosson qui attaque un peu vite avant de parvenir à rythmer ses accès de haine), gorgone acerbe, empoisonneuse au cœur asséché, fait exécuter quiconque la gêne, mais est bientôt chamboulée par une bande de jeunes gens qui l’exècrent et la narguent en toute insouciance. Gennaro (un Frank Michaux habité), capitaine vertueux, est du nombre. D’abord troublé par cette femme élégante, aiguë, qui se cache derrière son masque vénitien, il entre avec elle dans un chassé-croisé où il apprend qui elle est, à quel clan sanguinaire elle appartient, mais sans jamais se douter qu’elle est en fait sa mère. </p><p>Les ficelles sont grosses, presque éculées. Il revenait donc à Chobaz d’inscrire ces scènes fatales et stridentes dans une mise en scène sobre et actuelle, mais qui n'affaiblirait pas la superbe de ces retentissements impossibles à adoucir. C’est réussi. 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Initialement paru en 1964, ce petit ouvrage à se tordre de rire, adapté des centaines de fois au théâtre, est le concentré de ce que ce doux cliché véhicule, la mère juive y étant dépeinte comme un être toujours moqué mais jamais vraiment considéré, s’occupant des autres en s’oubliant soi-même et ne trouvant son salut que dans la représentation qu’elle a des choses et de son fils plutôt que dans ce qu'il est et fait réellement, car l’objet de tous les fantasmes de la mère juive est, par la force des choses, la source de toutes ses déceptions. «Tu as vraiment besoin de payer si cher une charlatane pour lui expliquer que c’est ta mère que tu aimes le plus au monde?», soupire l'une des matrones de Wolinski. <br></p><h4><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1514535051_wolinski.jpg" width="352" height="493">Nouvelle édition de <em>Comment devenir une mère juive en dix leçons</em>, publiée chez Seghers en novembre dernier. © DR<br></h4><p>Alors, puisque la mère juive, dans la vraie vie comme dans l’art, a encore de beaux jours devant elle, voici un petit choix arbitraire de <strong>cinq mères juives issues de la culture populaire</strong>: </p><br><ul><li><p><strong>Molly Golberg</strong>, la mère dans <em>The Rise of the Golbergs</em>, série radiophonique ayant tenu l’affiche de la NBC de 1929 à 1946 avant d’être adaptée à la télévision de 1949 à 1956 (<em>The Goldbergs</em>). 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Pourquoi en faire toute une histoire? Pourquoi en parler davantage puisqu’un livre sort (et s’en charge), brandissant un titre suffisamment littéral: La masturbation, si on en parlait?, que publie le sexologue et psychanalyste français Bruno Ponsenard. Allez, ça va. On connaît, la fameuse histoire du plaisir solitaire. Celle de ce plaisir à taire et à enfouir dans la moite tiédeur de nos chambres d’ados. Oui, on a cru qu’elle rendait sourd. Idiot, même. On a est allé jusqu’à dire qu’elle faisait jaunir nos mains coupables. On sait bien que tout ça est faux, mais alors pourquoi en parler? On sait que ça nous arrive. Que c’est normal, paraît-il. Pourquoi donc en faire tout un article?
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Pour une interdiction d’interdire
Il est intéressant de s’arrêter un instant sur le fait que la Ménie Grégoire de nos travers refoulés, la Macha Béranger de nos frustrations intimes, qui montre sa caboche vendeuse sur la couverture cet essai décomplexé, est l’initiatrice de ce jet d’encre nécessaire. N’a-t-elle pas récemment été vouée aux gémonies en précisant qu’à l’issue d’un viol, une femme pouvait tout de même jouir, bien malgré elle? Le tollé qui s’en est suivi, et qui a fait verser des larmes à l’animatrice radio sur l’antenne de TV5 Monde, est aussi significatif que l’est notre réticence encore toute fraîche à causer de branlette sans complexe. Dans le climat électrisant de la libération de la parole des femmes quant aux pressions et agressions sexuello-sexistes qu’elles subissent sans cesse, une tendance s’est (sainement) inversée qui a toutefois fabriqué un nouvel interdit: celui de tenir tout propos, quand bien même celui-ci serait exact, qui pourrait freiner le progrès social en cours. Abscons et tordu, le lien avec la masturbation? Pas tellement. Car comme l’explique Bruno Ponsenard, ce sont les interdits culturels, religieux et sociaux qui vissent un couvercle délétère sur notre libido. Même si la masturbation est décriée depuis la Bible, il n’est pas vrai, même erroné de penser qu’elle est nocive, pis: qu’elle est à passer sous silence. Attention donc aux interdits, nouveaux et anciens. Ils gomment une partie de notre vérité, asphyxient notre nature humaine et accentuent surtout la faiblesse de notre chair.
Bon, alors, on en parle?
Même notre auteur et sexologue, décidé à nous libérer du tabou, parle d’un «sujet inattendu», comme s’il lui échappait. Il est tenace, le regard des autres. Heureusement que la masturbation, ça ne s’affiche pas. Mais la mettre au centre du débat, selon ce livre qui décloisonne en douceur cette pratique dont l’évitement revient au mensonge, serait peut-être une arme contre bien des déviances, bien des écueils qui continuent de faire les gros titres actuellement. Car même si la masturbation est pratiquée par à peu près tout le monde, pour peu qu’on ne souffre pas d’un réel blocage psychologique (le blocage vient plutôt après, de la masturbation même), elle semble parfois être synonyme de vilaine manie d’autant plus assassine qu’elle ne semble pas permise.
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Apprivoiser son corps
En faisant l’effort de combattre, sinon l’interdit, notre pudeur à l’idée de dialoguer avec les enfants sur leur désir qui n’apparaît pas subrepticement, mais est façonné dès la naissance, la possibilité qu’ils assouvissent leurs pulsions sans heurts (en évitant ainsi que nos pulsions nous soumettent) est plus grande. Selon Bruno Ponsenard, «une éducation pédagogique et permissive» est en effet la clef d’une sexualité correctement vécue, où la masturbation peut se vivre et s’assumer, qui permettra ensuite l’apprivoisement de notre propre corps. Un corps à connaître et à écouter, à ne surtout jamais brimer pour qu’il comprenne tout seul, en laissant libre cours à ses fantasmes, ces partenaires fictifs de nos premières séances autoérotiques, où se situe notre identité sexuelle.
Paraphilies
Ce sont eux, donc, les frotteurs du métro! Ils sont la pointe «light» de l’iceberg, ouvrant la marche du terrible cortège où se pressent exhibitionnistes, pédophiles, masochistes, sadiques, voyeurs, fétichistes et quelques autres praticiens d’un sexe dont les comportements sont qualifiés, par le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, comme «intenses et récurrents, sexuellement fantaisistes», le Manuel parlant encore de «grandes envies sexuelles impliquant généralement objets inanimés, souffrance et humiliation de soi ou d’un partenaire». Ces «états d’aliénation», sont pour Bruno Ponsenard les risques que représente la contrariété des pulsions. Ces injonctions qui jalonnent l'enfance façonnent durablement la vie sexuelle.
S’il écume tous les sujets, de la masturbation anale aux sextoys, en passant par la réduction du stress grâce à l’«onanisme» et en balayant quelques peurs plus innocentes, telle celle du risque de stérilité à cause masturbation trop fréquente, Bruno Ponsenard, en abordant l’épineuse question de l’éjaculation précoce, éclaire encore mieux son approche scientifique, tordant le cou à la prudence idiote autour d’une pratique qui mériterait davantage de lumière. En ne dissociant pas le corps de l’esprit, le sexologue explique en effet que l’homme qui aborde fébrilement ses rapports sexuels, de peur de jouir trop vite, est un homme dont la pulsion prend le pas sur la partie désirante, donc humaine, le contraignant à se ruer sur une satisfaction qui n’est que la sienne, jouissant donc tristement sans avoir contenté l’autre. Car l’autre est la finalité de la masturbation. L’autre à qui l’on s’imagine donner du plaisir lorsqu’on assouvit le sien, en solitaire, l’autre avec qui la sexualité, à terme devient normale, débarrassée du risque d’enfermement psychique. Un repli sur soi toujours guetté par de violentes saillies où l’autre devient objet, et non plus le sujet consentant d’un désir partagé.
La masturbation, si on en parlait? de Bruno Ponsenard, La Musardine, 200 pages
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Pourquoi donc en faire tout un article? <br></p><p>Peut-être justement parce que le présent livre, publié sous l’égide de Brigitte Lahaie, qui dirige la collection des éditions La Musardine judicieusement intitulée <em>Psycho-Love</em>, n’est pas forcément un livre dont il est facile de se saisir, tranquille, dans une librairie. Le sourire de la caissière, en coin, ou l’absence de ce sourire qui fera trembler ses mains, est peut-être la meilleure des raisons d’en parler, pour une fois, de la masturbation. Pour le journaliste dont vous lisez actuellement les lignes, il a d'ailleurs été bien difficile, entre ses rendez-vous, de préparer ce papier virtuel autrement que dans l’intimité de son salon, la lecture de <em>La masturbation, si on en parlait?</em> dans les transports publics étant rendue absolument impossible par sa pudeur toute protestante. Eh oui. </p><h3>Pour une interdiction d’interdire</h3><p>Il est intéressant de s’arrêter un instant sur le fait que la Ménie Grégoire de nos travers refoulés, la Macha Béranger de nos frustrations intimes, qui montre sa caboche vendeuse sur la couverture cet essai décomplexé, est l’initiatrice de ce jet d’encre nécessaire. N’a-t-elle pas récemment été vouée aux gémonies en précisant qu’à l’issue d’un viol, une femme pouvait tout de même jouir, bien malgré elle? Le tollé qui s’en est suivi, et qui a fait verser des larmes à l’animatrice radio sur l’antenne de TV5 Monde, est aussi significatif que l’est notre réticence encore toute fraîche à causer de branlette sans complexe. 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Ils gomment une partie de notre vérité, asphyxient notre nature humaine et accentuent surtout la faiblesse de notre chair. </p><h3>Bon, alors, on en parle? </h3><p>Même notre auteur et sexologue, décidé à nous libérer du tabou, parle d’un «sujet inattendu», comme s’il lui échappait. Il est tenace, le regard des autres. Heureusement que la masturbation, ça ne s’affiche pas. Mais la mettre au centre du débat, selon ce livre qui décloisonne en douceur cette pratique dont l’évitement revient au mensonge, serait peut-être une arme contre bien des déviances, bien des écueils qui continuent de faire les gros titres actuellement. Car même si la masturbation est pratiquée par à peu près tout le monde, pour peu qu’on ne souffre pas d’un réel blocage psychologique (le blocage vient plutôt après, de la masturbation même), elle semble parfois être synonyme de vilaine manie d’autant plus assassine qu’elle ne semble pas permise.</p><p>Le refrain est connu: tout commence depuis l’enfance. Car l’interdit quel qu’il soit, et c’est là le postulat principal de l’essai de Bruno Ponsenard, évite la question primordiale de notre animalité. Trop humains, nous l’avons oubliée. En séparant notre règne de celui dont nous descendons, et nous prenant pour les maîtres d’un monde à diriger, nous avons délaissé la question de nos pulsions, ces petits territoires difficiles à gouverner, en les laissant aller un peu dans tous les sens…</p><h3>Apprivoiser son corps</h3><p>En faisant l’effort de combattre, sinon l’interdit, notre pudeur à l’idée de dialoguer avec les enfants sur leur désir qui n’apparaît pas subrepticement, mais est façonné dès la naissance, la possibilité qu’ils assouvissent leurs pulsions sans heurts (en évitant ainsi que nos pulsions nous soumettent) est plus grande. Selon Bruno Ponsenard, «une éducation pédagogique et permissive» est en effet la clef d’une sexualité correctement vécue, où la masturbation peut se vivre et s’assumer, qui permettra ensuite l’apprivoisement de notre propre corps. Un corps à connaître et à écouter, à ne surtout jamais brimer pour qu’il comprenne tout seul, en laissant libre cours à ses fantasmes, ces partenaires fictifs de nos premières séances autoérotiques, où se situe notre identité sexuelle. </p><h3>Paraphilies</h3><p>Ce sont eux, donc, les frotteurs du métro! 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On donnera donc leurs prénoms, c’est un bon début: Julie, Nar, Nora, Mélie et Mahalia, toutes âgées de 25 ans ou un peu plus. Leur pedigree? Artistes, ex-ECALienne pour l’une, étudiante à la Haute école des arts de Berne pour une autre, une diplômée en Ethnologie de l’Université de Neuchâtel, une autre en Relations Internationales à Genève qui se mêle de DJing… bref. Il y a de quoi s’entretenir. 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Lucrèce Borgia (une Isabelle Bosson qui attaque un peu vite avant de parvenir à rythmer ses accès de haine), gorgone acerbe, empoisonneuse au cœur asséché, fait exécuter quiconque la gêne, mais est bientôt chamboulée par une bande de jeunes gens qui l’exècrent et la narguent en toute insouciance. Gennaro (un Frank Michaux habité), capitaine vertueux, est du nombre. D’abord troublé par cette femme élégante, aiguë, qui se cache derrière son masque vénitien, il entre avec elle dans un chassé-croisé où il apprend qui elle est, à quel clan sanguinaire elle appartient, mais sans jamais se douter qu’elle est en fait sa mère. </p><p>Les ficelles sont grosses, presque éculées. Il revenait donc à Chobaz d’inscrire ces scènes fatales et stridentes dans une mise en scène sobre et actuelle, mais qui n'affaiblirait pas la superbe de ces retentissements impossibles à adoucir. C’est réussi. 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
1 Commentaire
@Bogner Shiva 212 10.04.2018 | 09h09
«L'héritage délétère du Judéo-Christianisme borné. Mais "heureusement" certains prélats montrent la voie...de cette dérive castratrice. Idem pour l'Islam, ou comment tenter d'expliquer des individus qui se font sauter, oui je sais le raccourci est tentant, avec la certitude que des vierges frémissantes les attendent...je pense que la masturbation leur ferai le plus grand bien...ça marche bien avec moi je n'ai pas envie de commander du Semtex chez Brico Center ou de briguer un poste à la Cure de Chastavel...»