Actuel / Le mystère du Coronagraben
La crise sanitaire impose son rythme à la politique suisse depuis le début de l'année. Le Coronagraben, phénomène curieux, met quant à lui la question du fédéralisme au cœur des débats. © Hadi
C’est la curiosité qui agite ces derniers jours la Confédération. Les cantons romands enregistrent quatre fois plus de cas de coronavirus et dix fois plus d’hospitalisations que leurs voisins alémaniques. En bons champions européens des contaminations au Covid-19, les «Welsch» sont pointés du doigt. La réalité est à la fois plus complexe et plus surprenante. Résumé des derniers épisodes.
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Même avec un salaire décent comme celui de Carlos, il est devenu quasi-impossible de louer un appartement en centre-ville, à moins de décrocher une place dans une colocation de 3 ou 4 personnes. Les loyers ont augmenté de 68% en dix ans et l’accession à la propriété est devenue une chimère inatteignable pour les jeunes actifs.</p> <p>Comme ailleurs dans le sud de l’Europe, la population double durant les vacances d’été, une situation invivable pour les résidents. «Il y a de plus en plus de monde» déplore Carlos. En plus de porter des t-shirts qu’on ne risque pas de manquer en déambulant sur les <em>R</em><i>amblas</i>, les habitants des régions concernées redoublent d’imagination pour faire entendre leur voix. Aux îles Canaries, c’est une grève de la faim qui a été décidée dès le mois d’avril. A Barcelone toujours, des locaux excédés s’amusent à viser les touristes au pistolet à eau. Les températures avoisinent les 40 degrés, rien de bien méchant. 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Un équilibre d’avant EasyJet et AirBnB.</p> <hr /> <h4><a href="https://edition.cnn.com/2024/07/27/travel/why-europe-has-become-an-epicenter-for-anti-tourism-protests-this-summer/index.html" target="_blank" rel="noopener">Lire l'article original</a></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'surtourisme-un-point-de-non-retour-pour-l-europe', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 153, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 5065, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les amères retombées des Jeux de Tokyo 2020', 'subtitle' => '«Les Echos» s’est interrogé dans une récente série d’été sur les retombées de l’organisation des Jeux olympiques sur les villes hôtes. 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En pleine pandémie, les organisateurs avaient pris des précautions maximales: masques obligatoires, bulles sanitaires pour protéger les athlètes, public contraint de regarder la majeure partie des festivités à la télévision... Sur certains tronçons du parcours de la flamme, rappelle l’article des <em>Echos</em>, il était même défendu au public de pousser des cris d’enthousiasme, afin d’éviter les contaminations. </p> <p>Un cas d’école, en somme: pour l’historien du sport Robert Withing, cité par le quotidien, «l’opinion publique n’aura pas pu vivre les émotions qui permettent normalement d’effacer toutes les polémiques qui précèdent traditionnellement les JO.» C’est ainsi que les Japonais ont pu découvrir la facture finale de 1’700 milliards de yens (environ 13 milliards de dollars), c’est-à-dire le double des dépenses prévues. Les infrastructures construites pour l’occasion, en particulier le Stade national de Tokyo, dont les gradins sont demeurés vides pendant les Jeux, coûtent aujourd’hui des sommes considérables.</p> <p>Des entreprises privées se proposent d’exploiter le stade d’ici quelques mois, afin d’éponger quelque peu les coûts faramineux: presque jamais utilisé, le stade conçu par l’architecte Kengo Kuma, une harmonieuse structure hybride de bois, d’acier et de béton, coûte près de 50’000 euros par jour aux contribuables.</p> <p>Avec prudence, on évoque la possibilité d’employer cette arène à l’organisation d’une prochaine coupe du monde de football. Mais d’une manière générale, les autorités japonaises comptent patienter avant d’envisager d’accueillir d’autres grands événements internationaux. La candidature de Sapporo pour les Jeux d’hiver 2030 a par exemple été retirée. 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Tentatives d'explication
Le Coronagraben est l’objet de toutes les interrogations. «C’est un des mystères de ce virus», admet la responsable de la Section contrôle de l’infection de l’OFSP, Virginie Masserey. Les hypothèses fusent, des spécialistes au café du commerce, et les clichés y vont bon train. Mme Masserey évoque poliment des «facteurs culturels».
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L'œuf, la poule et les Français
On parlait déjà de Coronagraben au mois de mai, durant la première vague. «Romands et Alémaniques ne vivent pas la même crise», titrait alors la RTS. Pendant l’été, le fossé s’est estompé: rien de tel qu’un ennemi commun pour faire la paix. Car, par des petites piques sur les réseaux sociaux et des explications simplistes, le Coronagraben exacerbe les tensions entre Suisses et Français.
Les frontaliers français sont-ils responsables des foyers d’infection genevois, vaudois, valaisan et jurassien? Ou l’inverse? Cela revient à poser la question de l’œuf et de la poule. Les départements français les plus touchés par le virus, et où la surcharge hospitalière est la plus forte, sont la Savoie, la Haute-Savoie, l’Ain et le Rhône. Faut-il imputer cela à la circulation des frontaliers, dans le sens France-Suisse, ou au tourisme d’achat, dans le sens Suisse-France... qui a infecté qui? Côté français, on blâme les autorités vaudoises et genevoises pour ne pas s’être alignées sur les mesures françaises. Alors même qu’au mois d’octobre, avant le deuxième confinement français, le taux d’incidence du virus était plus fort dans le Rhône qu’à Paris, la Suisse imposait une quarantaine aux voyageurs venant de Paris, et pas à ceux qui circulaient sur la ligne Lyon-Genève.
Côté suisse, on s’accorde généralement à expliquer en partie le Coronagraben par la proximité immédiate des cantons francophones avec la France.
Il est certain que le choix de l’économie, comme cela est perçu en France, apparaît cynique et risqué, comparé au confinement strict imposé une nouvelle fois par Emmanuel Macron le 28 octobre.
Le fédéralisme en question
Interrogée par Benjamin Weinmann sur Watson, Lisa Mazzone, Conseillère aux Etats genevoise (Verts), qui vit aussi à Berne, tente de relativiser: «A l'heure actuelle, la Suisse romande est tout simplement plus touchée que les autres régions. Mais cela peut encore changer.»
Plus largement, la Conseillère aux Etats appelle au retour de l’unité étatique dans la gestion de crise, comme ce fut le cas au printemps, où tout le territoire était soumis aux mesures édictées par le pouvoir fédéral.
«Cacophonie, mesurettes», les Romands plaident plutôt pour la centralisation et pointent «l’irresponsabilité» de leurs voisins. Les Alémaniques, eux, déplorent l’incohérence fédérale, car les Romands viennent naturellement outre-Sarine profiter des cafés et des terrasses.
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Ils soulignent que la situation alarmante de la Suisse pourrait être liée à un épuisement du fédéralisme. Les «institutions traditionnelles», avancent-ils, héritées du XIXème siècle, ne peuvent pas répondre à une crise moderne: elles sont inefficaces dans un pays où les aires urbaines sont connectées «en réseau» à l’échelle nationale et internationale. «L’esprit cantonal freine et ralentit l’action conjointe entre les unités fédérales», surtout «lorsque l’accélération des contrôles ou des réglementations se heurte à une maxime de responsabilité personnelle et privée».
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Les départements français les plus touchés par le virus, et où la surcharge hospitalière est la plus forte, sont la Savoie, la Haute-Savoie, l’Ain et le Rhône. Faut-il imputer cela à la circulation des frontaliers, dans le sens France-Suisse, ou au tourisme d’achat, dans le sens Suisse-France... qui a infecté qui? Côté français, on blâme les autorités vaudoises et genevoises pour ne pas s’être alignées sur les mesures françaises. 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Les cantons romands enregistrent quatre fois plus de cas de coronavirus et dix fois plus d’hospitalisations que leurs voisins alémaniques. En bons champions européens des contaminations au Covid-19, les «Welsch» sont pointés du doigt. La réalité est à la fois plus complexe et plus surprenante. Résumé des derniers épisodes. 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
8 Commentaires
@Schmo 20.11.2020 | 08h38
«Oui, la question du Coronagraben interpelle. Fribourgeois travaillant à Berne, je peine à trouver une explication. Un aspect qui n'est pas soulevé dans l'article, c'est le fait que les alémaniques sont sans doute moins tactiles. Pas de bise au bureau, de poignée de main avant le début d'une séance. Mais comme ces partiques ont cessé en Romandie depuis la première vague (du moins je l'espère), ça n'explique pas tout.
Par contre je trouve qu'une gestion cantonale coordonnée a plus d'avantages qu'une gestion fédérale. Pourquoi fermer des restaurants dans des régions qui ne sont pas touchées?
»
@Jack MacHost 20.11.2020 | 09h44
«Ah, voilà un article qui fait du bien.
Merci Madame Céhère!
Vous me réconciliez avec Bon pour la tête.
Si la situation en Suisse romande était due aux frontaliers, Bâle serait dans la même situation.
Or ce n'est pas le cas.
L'explication de dur au mal du Suisse-allemand est un peu courte.
Qu'en pensent les gens de Schwytz et Appenzell?
Que de questions.
Bon courage pour trouver les réponses.
Je me posais la question aussi par rapport aux cantons bilingues, ben j'ai ma réponse.
Vraiment très impressionnant.
Je me réjouis de la suite de votre enquête.
Au plaisir de vous lire bientôt.
»
@Yves 20.11.2020 | 11h46
«Excellente synthèse, qui souligne les questions demeurant irrésolues et met en avant les failles révélées dans nos systèmes de catégorisation. »
@jjacot 20.11.2020 | 11h57
«Nos journaux devraient être rempli d’articles sur le « mystère du Coronagraben ». Voilà une vraie question et tant pis si elle remet toutes nos certitudes en question. Pour le moment nous n’y comprenons rien. Qui a une bonne idée qui permet de formuler une hypothèse cohérente, et non de donner un avis d’expert, à cet état de fait ?
Nous avons là une corrélation claire et évidente, elle résulte peut-être de nombreux facteurs insoupçonnés, ou au contraire découle de causes, qui si elles étaient identifiées, nous paraitraient très simples à expliquer. C’est peut-être l’occasion de rappeler aux journalistes et aux scientifiques des médias, que si les corrélations sont utiles pour mettre le doigt sur des problèmes essentiels, elles ne contribuent en rien à la démarche de la recherche des causes qui provoquent les effets observés. Il faudra pourtant que nous nous y mettions.
»
@FreakyLibrarian 22.11.2020 | 12h29
«Lucernoise habitant à Fribourg et travaillant à Lausanne, je constate en effet quelques différences culturelles, notamment dans l'incitation au test: sur Vaud, on teste tous azimuts, sur Fribourg, c'est moins spontané. A Lucerne, si l'un est malade et testé positif, cela ne fait pas du tout forcément se déplacer les membres de la famille pour se faire tester, même s'ils sont malades (et restent à la maison). Difficile ainsi de comparer les chiffres. A postériori, on pourra analyser la surmortalité, mais cela n'aide pas à gérer la crise au quotidien.»
@Ancetre 22.11.2020 | 17h48
«
Chez nous, chaque décision dépendant du politique prend un temps fou pour se
concrétiser. L’inconvénient, assumé, c’est la durée de prise de décision. L’avantage, c’est que
nous sommes persuadés de faire toujours juste, préférant nous abstenir plutôt que de prendre le
risque de se tromper. Or nous nous trompons de plus en plus. Le choix des avions de combat
prend tellement de temps que l’on a voté sur un achat qui nous dotera d’engins parfaitement
inutiles pour la seule mission qui leur restera : non plus se défendre contre une invasion venant
de l’Est mais bien remettre les avions de ligne qui se seraient égarés sur le droit chemin. Ou les
prises de décisions erratiques prises au niveau cantonal pour lutter contre la pandémie du Covid.
Notre système politique fait en ce moment même la preuve qu’il ne sait pas fonctionner
rapidement, sauf quand le Conseil fédéral peut arguer de l’urgence pour gouverner par décrets.
Facit : une gestion exemplaire de la première phase du Covid par le Conseil fédéral. Une non
gestion, des décisions arbitraires et abracadabrantesques par les cantons lors de la deuxième
phase. On en vient à se demander si l’intensité de la deuxième phase n’est pas plutôt due aux
rivalités politiques, au besoin de chaque exécutif cantonal de se profiler, plutôt qu’à une mutation
du virus ou une non observation des gestes barrière.
Une seule comparaison suffira pour appuyer mon hypothèse. J’ai passé hier chez le coiffeur. Par
nécessité il est resté extrêmement proche de moi pendant toute son intervention. Chacun portait
un masque mais les professionnels de la santé ne paraissent pas convaincus de son utilité. Il
était néanmoins ouvert (à Nyon s’entend car à Genève il aurait été fermé.). Habituellement je vais
une à deux fois par semaine au restaurant. Tous ceux que je fréquente ont fait des efforts
importants d’espacement et d’isolation des tables. Et le serveur (masqué) n’est jamais plus de 30
secondes à proximité. Ils sont fermés tant à Genève que Vaud, mais pas à Berne !!
D’ici quelques mois le Covid sera sous contrôle. Sa récente gestion catastrophique devrait nous
encourager à faire notre examen de conscience politique et à nous poser quelques questions :
- La division du pays en cantons fait-elle encore du sens ?
- Faudrait-il la remplacer par des régions calquées sur la vraie distribution des activités et
de l’habitat ?
- Les gouvernements de milice sont-ils à la hauteur des tâches qui leur sont confiées ?
- Comme dans le cas de l’armée, la santé ne devrait-elle pas dépendre du gouvernement
fédéral ?
- -Doit on se préoccuper de l’effet de centrifugation qui voit les zones frontières se
rapprocher toujours plus des approches de leurs voisins immédiats ?
- Etc.
Y répondre, permettra à notre Etat fédéral de conserver ses avantages, tout en intégrant plus de
réactivité et de professionnalisme dans sa gouvernance.»
@Da_S 22.11.2020 | 22h07
«Le constat n'est pas corona-spécifique. Lors de la grippe 2017, un moment donné, le Valais n'avait plus de lit d'hôpital de libre et le chuv annulait lex opérations électives, alors du côté de la Suisse alémanique, rien à signaler (Swissinfo du 12.1.2017)
Moi aussi j'attends avec intérêt une explication qui tienne la route, sans recours à des stéréotypes éculés
»
@Scohdec 24.11.2020 | 10h25
«Aux dernières nouvelles Bâle et Zürich ont chacun pris de nouvelles mesures restrictives, soit en fermant les bars et restaurants, soit en limitant le nombre de participant aux réunions privées , à des événements culturels ou à des manifestations.
Le coronagraben ne serait-il pas dû aussi aux différences de densité de population qui n'est pas prise en compte dans les statistiques ? La façon de vivre la famille et en famille doit sans doute y être pour quelque chose. Enfin, la situation démographique ( pyramide des âges) serait elle également en cause, les plus âgés étant plus prudents et enclins à rester à la maison ? Il y a de quoi enquêter. Merci. »