Actuel / Colombie: l'autre poudre blanche
«Allez y, allez y, ça supporte quelques petits grammes de plus!!» © Johanna Castellanos / Bon pour la tête
L’histoire se déroule à Bogota, Colombie, à la fin de l’année 2016. Des appels téléphoniques menaçants. Des bugs informatiques inexpliqués. Des hommes, dans des voitures garées, prenant des photos de la directrice d’un petit groupe de défense des consommateurs, à l’entrée du siège. Un article en trois épisodes, ou comment l’autre «poudre blanche» est devenue un objet de conflits et d’intimidations en Colombie.
Au crépuscule d’un jour de décembre 2016, Mme Esperanza Cerón, doctoresse et directrice de l’organisation Educar Consumidores (organisation de défense des consommateurs colombiens),déclare avoir remarqué deux hommes étranges, en moto, qui suivaient sa berline Chevrolet alors qu’elle rentrait du travail. Malgré ses tentatives de les perdre dans la circulation à l’heure de pointe de Bogota, les deux hommes se sont dirigés vers sa voiture et ont cogné sur les vitres de sa berline. Un des hommes lui hurle:
«Si vous ne vous taisez pas, vous en subirez les conséquences.»
Nous ne sommes pas ici dans un mauvais épisode de la série Narcos, encore moins témoin d’une «tristement banale» histoire de règlements de compte de trafiquants.
Bien que cet épisode, qu'Esperanza Cerón a rapporté aux autorités judiciaires colombiennes, rappelle tristement les intimidations utilisées contre ceux qui défiaient les cartels de la drogue qui dominaient autrefois la Colombie, le trafic de drogue n’était pas la cible de Mme Cerón et de ses collègues. Leurs efforts ont dérangé une autre industrie à base de poudre, légale cette fois, de plusieurs millions de dollars: les fabricants de boissons gazeuses et de boissons sucrées.
Il faut savoir que l’Amérique latine, et particulièrement la Colombie, fait partie des plus importants marchés mondiaux pour les boissons sucrées. Ainsi, selon un rapport de l’OMS, l’Amérique latine a même dépassé les États-Unis comme premier marché mondial pour les boissons gazeuses et sucrées, depuis l’an 2000.
Paix et Santé publique
Comprendre les enjeux, les méthodes et les conséquences de cette lutte pour la santé publique, nécessite de se projeter en Colombie en 2016. Flashback: Au début de l’année 2016, la Colombie, pays de 49 millions d’habitants, était confrontée à une possibilité de paix. Après des décennies de conflit et une campagne militaire agressive soutenue par les États-Unis, le chômage était proche des niveaux historiques les plus bas, les taux de pauvreté diminuaient et des millions de personnes espéraient une paix durable avec les FARC.
C’est dans ce contexte, qu’à l’instar du Mexique en 2014, le ministre de la Santé colombien Alejandro Gaviria Uribe propose d’instaurer une taxe de 20% sur les boissons gazeuses et les boissons sucrées. Proposition qui est devenue partie intégrante d’une réforme fiscale globale soutenue par le président Juan Manuel Santos et le ministre des Finances Mauricio Cárdenas.
«Pour la première fois de notre vie, nous avons pensé que nous pouvions être un pays normal et être en mesure de faire face à d’autres problèmes que la violence», a déclaré Diana Guarnizo au New York Times, avocate travaillant à Dejusticia, un groupe de défense des droits qui a aidé à promouvoir la taxe sur les boissons gazeuses.
«Nous étions une organisation qui se consacrait aux questions de paix, de violence, de réforme agraire, d’injustice, et qui avait soudainement le luxe de parler de ce que les mères mettaient dans la boîte à lunch de leurs enfants».
La mesure visait à injecter 340 millions de dollars par an dans le système de santé colombien, mais le ministre Alejandro Gaviria avait un objectif encore plus ambitieux: réduire la consommation de soda dans un pays où le taux d’obésité avait triplé depuis 1980 et qui se situe aujourd’hui aux alentours de 19% chez les adultes. Le ministère de la Santé estime que 4000 personnes âgées de 30 à 70 ans meurent chaque année de maladies liées à l’obésité, telles que les maladies cardiaques et le diabète.
Cette question a donc retenu toute l’attention de Esepranza Cerón, dont l’organisation de dix employés Educar Consumidores avait déjà travaillé sur le changement climatique, les restrictions liées au tabac et le manque d’eau potable dans les communautés à faible revenu. Encouragée par l’annonce faite par le ministre de la Santé d’une taxe sur les boissons gazeuses, elle a aidé à former l’Alliance for Food Health, une coalition de plusieurs organisations de la société civile.
Le groupe de Mme Cerón a collecté des fonds, enrôlé des alliés pour la cause et produit une publicité télévisée provocante qui avertissait les consommateurs que la consommation de boissons sucrées pouvait entraîner l’obésité et d’autres maladies telles que le diabète.
Mais la réaction a été épouvantable, sale, malsaine et digne d’un mauvais film d’espionnage…
Menaces et poursuites judiciaires
Postobón, la plus importante compagnie de boissons gazeuse du pays, qualifiait l’annonce du film de «trompeuse», et à intenté une poursuite auprès de l’agence gouvernementale des consommateurs (Superindustria) qui a ordonné que la publicité soit retirée des ondes. Mais l’agence est ensuite allée plus loin: elle a interdit à Mme Cerón et à ses collègues de parler publiquement des risques pour la santé liés à la consommation de sucre. Sinon le groupe se verrait puni d’une amende de 250’000 dollars.
Pour son action, Educar Consumidores avait reçu l’appui de Bloomberg Philanthropies, une fondation créée par l’ancien maire de New York Michael Bloomberg, qui a notamment fourni un financement clé, dont 260’000 $ pour un film de prévention, et devait aussi assurer la sécurité des bureaux d’Educar Consumidores.
Les sondages d’opinion ont montré que 70% des citoyens étaient favorables à la taxe
C’est au mois d’août 2016 que le débat s’est intensifié lorsque les chaînes de télévision de tout le pays ont diffusé le film préventif d’intérêt public produit par Educar Consumidores. Le message publicitaire de 30 secondes montrait des données de l’OMS, et l’annonce informe que quatre boissons sucrées par jour pourraient représenter jusqu’à 47 cuillères à café de sucre. Il montre ensuite un couple en surpoids, un pied atteint de la gangrène et un homme qui semble souffrir d’un arrêt cardiaque, suivi d’une voix off avertissant: «Mieux vaut boire de l’eau, du lait ou du thé sans sucre. Prends soin de ta vie. Prends-le au sérieux.»
Film de prévention de Educar Consumidores
Postobón, l’entreprise de boissons gazeuses a affirmé, dans sa poursuite judiciaire, que l’utilisation d’une cuillère à café comme unité de mesure dans la publicité était imprécise et qu’elle suggérait injustement que toutes les boissons sucrées sont nocives pour la santé.
Alors que les experts en nutrition ont soutenu que l’annonce était tout à fait conforme aux études scientifiques démontrant l’impact de l’apport excessif en sucre sur le poids et les maladies métaboliques telles que le diabète, la goutte et les maladies cardiaques. La Harvard School of Public Health a passé en revue les nombreuses études qui appuient cette affirmation, y compris un point que les nutritionnistes font valoir à maintes reprises: les boissons sucrées manquent de valeur nutritive et ajoutent des calories sans que les consommateurs ne se sentent rassasiés.
Toutefois, le chef de Superindustria (agence gouvernementale des consommateurs), nommé par le président, a statué en faveur des plaignants de l’industrie. Deux semaines plus tard, dans une décision que les experts colombiens qualifiaient d’inhabituellement rapide, l’agence ordonnait que le message publicitaire soit retiré des ondes…
Le 2e épisode: «Postobón ou la défense hypocrite (plus c'est gros, plus ça passe...)»
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 692, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / L'autre poudre blanche 1/3', 'title' => 'Colombie: l'autre poudre blanche', 'subtitle' => 'L’histoire se déroule à Bogota, Colombie, à la fin de l’année 2016. Des appels téléphoniques menaçants. Des bugs informatiques inexpliqués. Des hommes, dans des voitures garées, prenant des photos de la directrice d’un petit groupe de défense des consommateurs, à l’entrée du siège. Un article en trois épisodes, ou comment l’autre «poudre blanche» est devenue un objet de conflits et d’intimidations en Colombie.', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Au crépuscule d’un jour de décembre 2016, Mme Esperanza Cerón, doctoresse et directrice de l’organisation Educar Consumidores (organisation de défense des consommateurs colombiens),déclare avoir remarqué deux hommes étranges, en moto, qui suivaient sa berline Chevrolet alors qu’elle rentrait du travail. Malgré ses tentatives de les perdre dans la circulation à l’heure de pointe de Bogota, les deux hommes se sont dirigés vers sa voiture et ont cogné sur les vitres de sa berline. Un des hommes lui hurle: </p><blockquote><p><em><strong>«Si vous ne vous taisez pas, vous en subirez les conséquences.»</strong></em></p></blockquote><p>Nous ne sommes pas ici dans un mauvais épisode de la série <em>Narcos</em>, encore moins témoin d’une «tristement banale» histoire de règlements de compte de trafiquants.</p><p>Bien que cet épisode, qu'Esperanza Cerón a rapporté aux autorités judiciaires colombiennes, rappelle tristement les intimidations utilisées contre ceux qui défiaient les cartels de la drogue qui dominaient autrefois la Colombie, le trafic de drogue n’était pas la cible de Mme Cerón et de ses collègues. Leurs efforts ont dérangé une autre industrie à base de poudre, légale cette fois, de plusieurs millions de dollars: les fabricants de boissons gazeuses et de boissons sucrées.</p><p>Il faut savoir que l’Amérique latine, et particulièrement <strong>la Colombie, fait partie des plus importants marchés mondiaux pour les boissons sucrées.</strong> Ainsi, selon un rapport de l’OMS, l’Amérique latine a même dépassé les États-Unis comme premier marché mondial pour les boissons gazeuses et sucrées, depuis l’an 2000.</p><h3>Paix et Santé publique</h3><p>Comprendre les enjeux, les méthodes et les conséquences de cette lutte pour la santé publique, nécessite de se projeter en Colombie en 2016. Flashback: Au début de l’année 2016, la Colombie, pays de 49 millions d’habitants, était confrontée à une possibilité de paix. Après des décennies de conflit et une campagne militaire agressive soutenue par les États-Unis, le chômage était proche des niveaux historiques les plus bas, les taux de pauvreté diminuaient et des millions de personnes espéraient une paix durable avec les FARC. </p><p>C’est dans ce contexte, qu’à l’instar du Mexique en 2014, <strong>le ministre de la Santé colombien Alejandro Gaviria Uribe propose d’instaurer une taxe de 20% sur les boissons gazeuses et les boissons sucrées</strong>. Proposition qui est devenue partie intégrante d’une réforme fiscale globale soutenue par le président Juan Manuel Santos et le ministre des Finances Mauricio Cárdenas.</p><p>«Pour la première fois de notre vie, nous avons pensé que nous pouvions être un pays normal et être en mesure de faire face à d’autres problèmes que la violence», a déclaré Diana Guarnizo au New York Times, avocate travaillant à Dejusticia, un groupe de défense des droits qui a aidé à promouvoir la taxe sur les boissons gazeuses. <br></p><blockquote><p>«Nous étions une organisation qui se consacrait aux questions de paix, de violence, de réforme agraire, d’injustice, et qui avait soudainement le luxe de parler de ce que les mères mettaient dans la boîte à lunch de leurs enfants».</p></blockquote><p>La mesure visait à injecter 340 millions de dollars par an dans le système de santé colombien, mais le ministre Alejandro Gaviria avait un objectif encore plus ambitieux: <strong>réduire la consommation de soda dans un pays où le taux d’obésité avait triplé depuis 1980 et qui se situe aujourd’hui aux alentours de 19% chez les adultes.</strong> Le ministère de la Santé estime que 4000 personnes âgées de 30 à 70 ans meurent chaque année de maladies liées à l’obésité, telles que les maladies cardiaques et le diabète.</p><p>Cette question a donc retenu toute l’attention de Esepranza Cerón, dont l’organisation de dix employés Educar Consumidores avait déjà travaillé sur le changement climatique, les restrictions liées au tabac et le manque d’eau potable dans les communautés à faible revenu. Encouragée par l’annonce faite par le ministre de la Santé d’une taxe sur les boissons gazeuses, elle a aidé à former l’Alliance for Food Health, une coalition de plusieurs organisations de la société civile.</p><p>Le groupe de Mme Cerón a collecté des fonds, enrôlé des alliés pour la cause et produit une publicité télévisée provocante qui avertissait les consommateurs que la consommation de boissons sucrées pouvait entraîner l’obésité et d’autres maladies telles que le diabète.</p><p>Mais la réaction a été épouvantable, sale, malsaine et digne d’un mauvais film d’espionnage… <br></p><h3>Menaces et poursuites judiciaires<br></h3><p>Postobón, la plus importante compagnie de boissons gazeuse du pays, qualifiait l’annonce du film de «trompeuse», et à intenté une poursuite auprès de l’agence gouvernementale des consommateurs (Superindustria) qui a ordonné que la publicité soit retirée des ondes. Mais l’agence est ensuite allée plus loin: <strong>elle a interdit à Mme Cerón et à ses collègues de parler publiquement des risques pour la santé liés à la consommation de sucre.</strong> Sinon le groupe se verrait puni d’une amende de 250’000 dollars.</p><p>Pour son action, Educar Consumidores avait reçu l’appui de Bloomberg Philanthropies, une fondation créée par l’ancien maire de New York Michael Bloomberg, qui a notamment fourni un financement clé, dont 260’000 $ pour un film de prévention, et devait aussi assurer la sécurité des bureaux d’Educar Consumidores.</p><p>Les sondages d’opinion ont montré que 70% des citoyens étaient favorables à la taxe</p><p>C’est au mois d’août 2016 que le débat s’est intensifié lorsque les chaînes de télévision de tout le pays ont diffusé le film préventif d’intérêt public produit par Educar Consumidores. Le message publicitaire de 30 secondes montrait des données de l’OMS, et l’annonce informe que quatre boissons sucrées par jour pourraient représenter jusqu’à 47 cuillères à café de sucre. Il montre ensuite un couple en surpoids, un pied atteint de la gangrène et un homme qui semble souffrir d’un arrêt cardiaque, suivi d’une voix off avertissant:<strong><em> «Mieux vaut boire de l’eau, du lait ou du thé sans sucre. Prends soin de ta vie. Prends-le au sérieux.»</em></strong></p><p><br><iframe src="https://www.youtube.com/embed/3wBWkMcBdkY?rel=0" gesture="media" allow="encrypted-media" allowfullscreen="" width="560" height="315" frameborder="0"></iframe> </p><h4>Film de prévention de Educar Consumidores </h4><br><p>Postobón, l’entreprise de boissons gazeuses a affirmé, dans sa poursuite judiciaire, que l’utilisation d’une cuillère à café comme unité de mesure dans la publicité était imprécise et qu’elle suggérait injustement que toutes les boissons sucrées sont nocives pour la santé.</p><p>Alors que les experts en nutrition ont soutenu que l’annonce était tout à fait conforme aux études scientifiques démontrant l’impact de l’apport excessif en sucre sur le poids et les maladies métaboliques telles que le diabète, la goutte et les maladies cardiaques. La Harvard School of Public Health a passé en revue les nombreuses études qui appuient cette affirmation, y compris un point que les nutritionnistes font valoir à maintes reprises: <strong>les boissons sucrées manquent de valeur nutritive et ajoutent des calories sans que les consommateurs ne se sentent rassasiés.</strong></p><p>Toutefois, le chef de Superindustria (agence gouvernementale des consommateurs), nommé par le président, a statué en faveur des plaignants de l’industrie. Deux semaines plus tard, dans une décision que les experts colombiens qualifiaient d’inhabituellement rapide, l’agence ordonnait que le message publicitaire soit retiré des ondes…</p><p></p><hr><p></p><h4>Le 2<sup>e</sup> épisode: <a href="https://bonpourlatete.com/actuel/postobon-ou-la-defense-hypocrite-plus-c-est-gros-plus-ca-passe">«Postobón ou la défense hypocrite (plus c'est gros, plus ça passe...)»</a><br></h4>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'l-autre-poudre-blanche', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 1001, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 698, 'homepage_order' => (int) 701, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1815, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Vincent Dubuis', 'description' => 'L’histoire se déroule à Bogota, Colombie, à la fin de l’année 2016. Des appels téléphoniques menaçants. Des bugs informatiques inexpliqués. Des hommes, dans des voitures garées, prenant des photos de la directrice d’un petit groupe de défense des consommateurs, à l’entrée du siège. Un article en trois épisodes, ou comment l’autre «poudre blanche» est devenue un objet de conflits et d’intimidations en Colombie.', 'title' => 'Colombie: l'autre poudre blanche', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 692, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / L'autre poudre blanche 1/3', 'title' => 'Colombie: l'autre poudre blanche', 'subtitle' => 'L’histoire se déroule à Bogota, Colombie, à la fin de l’année 2016. Des appels téléphoniques menaçants. Des bugs informatiques inexpliqués. Des hommes, dans des voitures garées, prenant des photos de la directrice d’un petit groupe de défense des consommateurs, à l’entrée du siège. Un article en trois épisodes, ou comment l’autre «poudre blanche» est devenue un objet de conflits et d’intimidations en Colombie.', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Au crépuscule d’un jour de décembre 2016, Mme Esperanza Cerón, doctoresse et directrice de l’organisation Educar Consumidores (organisation de défense des consommateurs colombiens),déclare avoir remarqué deux hommes étranges, en moto, qui suivaient sa berline Chevrolet alors qu’elle rentrait du travail. Malgré ses tentatives de les perdre dans la circulation à l’heure de pointe de Bogota, les deux hommes se sont dirigés vers sa voiture et ont cogné sur les vitres de sa berline. Un des hommes lui hurle: </p><blockquote><p><em><strong>«Si vous ne vous taisez pas, vous en subirez les conséquences.»</strong></em></p></blockquote><p>Nous ne sommes pas ici dans un mauvais épisode de la série <em>Narcos</em>, encore moins témoin d’une «tristement banale» histoire de règlements de compte de trafiquants.</p><p>Bien que cet épisode, qu'Esperanza Cerón a rapporté aux autorités judiciaires colombiennes, rappelle tristement les intimidations utilisées contre ceux qui défiaient les cartels de la drogue qui dominaient autrefois la Colombie, le trafic de drogue n’était pas la cible de Mme Cerón et de ses collègues. Leurs efforts ont dérangé une autre industrie à base de poudre, légale cette fois, de plusieurs millions de dollars: les fabricants de boissons gazeuses et de boissons sucrées.</p><p>Il faut savoir que l’Amérique latine, et particulièrement <strong>la Colombie, fait partie des plus importants marchés mondiaux pour les boissons sucrées.</strong> Ainsi, selon un rapport de l’OMS, l’Amérique latine a même dépassé les États-Unis comme premier marché mondial pour les boissons gazeuses et sucrées, depuis l’an 2000.</p><h3>Paix et Santé publique</h3><p>Comprendre les enjeux, les méthodes et les conséquences de cette lutte pour la santé publique, nécessite de se projeter en Colombie en 2016. Flashback: Au début de l’année 2016, la Colombie, pays de 49 millions d’habitants, était confrontée à une possibilité de paix. Après des décennies de conflit et une campagne militaire agressive soutenue par les États-Unis, le chômage était proche des niveaux historiques les plus bas, les taux de pauvreté diminuaient et des millions de personnes espéraient une paix durable avec les FARC. </p><p>C’est dans ce contexte, qu’à l’instar du Mexique en 2014, <strong>le ministre de la Santé colombien Alejandro Gaviria Uribe propose d’instaurer une taxe de 20% sur les boissons gazeuses et les boissons sucrées</strong>. Proposition qui est devenue partie intégrante d’une réforme fiscale globale soutenue par le président Juan Manuel Santos et le ministre des Finances Mauricio Cárdenas.</p><p>«Pour la première fois de notre vie, nous avons pensé que nous pouvions être un pays normal et être en mesure de faire face à d’autres problèmes que la violence», a déclaré Diana Guarnizo au New York Times, avocate travaillant à Dejusticia, un groupe de défense des droits qui a aidé à promouvoir la taxe sur les boissons gazeuses. <br></p><blockquote><p>«Nous étions une organisation qui se consacrait aux questions de paix, de violence, de réforme agraire, d’injustice, et qui avait soudainement le luxe de parler de ce que les mères mettaient dans la boîte à lunch de leurs enfants».</p></blockquote><p>La mesure visait à injecter 340 millions de dollars par an dans le système de santé colombien, mais le ministre Alejandro Gaviria avait un objectif encore plus ambitieux: <strong>réduire la consommation de soda dans un pays où le taux d’obésité avait triplé depuis 1980 et qui se situe aujourd’hui aux alentours de 19% chez les adultes.</strong> Le ministère de la Santé estime que 4000 personnes âgées de 30 à 70 ans meurent chaque année de maladies liées à l’obésité, telles que les maladies cardiaques et le diabète.</p><p>Cette question a donc retenu toute l’attention de Esepranza Cerón, dont l’organisation de dix employés Educar Consumidores avait déjà travaillé sur le changement climatique, les restrictions liées au tabac et le manque d’eau potable dans les communautés à faible revenu. Encouragée par l’annonce faite par le ministre de la Santé d’une taxe sur les boissons gazeuses, elle a aidé à former l’Alliance for Food Health, une coalition de plusieurs organisations de la société civile.</p><p>Le groupe de Mme Cerón a collecté des fonds, enrôlé des alliés pour la cause et produit une publicité télévisée provocante qui avertissait les consommateurs que la consommation de boissons sucrées pouvait entraîner l’obésité et d’autres maladies telles que le diabète.</p><p>Mais la réaction a été épouvantable, sale, malsaine et digne d’un mauvais film d’espionnage… <br></p><h3>Menaces et poursuites judiciaires<br></h3><p>Postobón, la plus importante compagnie de boissons gazeuse du pays, qualifiait l’annonce du film de «trompeuse», et à intenté une poursuite auprès de l’agence gouvernementale des consommateurs (Superindustria) qui a ordonné que la publicité soit retirée des ondes. Mais l’agence est ensuite allée plus loin: <strong>elle a interdit à Mme Cerón et à ses collègues de parler publiquement des risques pour la santé liés à la consommation de sucre.</strong> Sinon le groupe se verrait puni d’une amende de 250’000 dollars.</p><p>Pour son action, Educar Consumidores avait reçu l’appui de Bloomberg Philanthropies, une fondation créée par l’ancien maire de New York Michael Bloomberg, qui a notamment fourni un financement clé, dont 260’000 $ pour un film de prévention, et devait aussi assurer la sécurité des bureaux d’Educar Consumidores.</p><p>Les sondages d’opinion ont montré que 70% des citoyens étaient favorables à la taxe</p><p>C’est au mois d’août 2016 que le débat s’est intensifié lorsque les chaînes de télévision de tout le pays ont diffusé le film préventif d’intérêt public produit par Educar Consumidores. Le message publicitaire de 30 secondes montrait des données de l’OMS, et l’annonce informe que quatre boissons sucrées par jour pourraient représenter jusqu’à 47 cuillères à café de sucre. Il montre ensuite un couple en surpoids, un pied atteint de la gangrène et un homme qui semble souffrir d’un arrêt cardiaque, suivi d’une voix off avertissant:<strong><em> «Mieux vaut boire de l’eau, du lait ou du thé sans sucre. Prends soin de ta vie. Prends-le au sérieux.»</em></strong></p><p><br><iframe src="https://www.youtube.com/embed/3wBWkMcBdkY?rel=0" gesture="media" allow="encrypted-media" allowfullscreen="" width="560" height="315" frameborder="0"></iframe> </p><h4>Film de prévention de Educar Consumidores </h4><br><p>Postobón, l’entreprise de boissons gazeuses a affirmé, dans sa poursuite judiciaire, que l’utilisation d’une cuillère à café comme unité de mesure dans la publicité était imprécise et qu’elle suggérait injustement que toutes les boissons sucrées sont nocives pour la santé.</p><p>Alors que les experts en nutrition ont soutenu que l’annonce était tout à fait conforme aux études scientifiques démontrant l’impact de l’apport excessif en sucre sur le poids et les maladies métaboliques telles que le diabète, la goutte et les maladies cardiaques. La Harvard School of Public Health a passé en revue les nombreuses études qui appuient cette affirmation, y compris un point que les nutritionnistes font valoir à maintes reprises: <strong>les boissons sucrées manquent de valeur nutritive et ajoutent des calories sans que les consommateurs ne se sentent rassasiés.</strong></p><p>Toutefois, le chef de Superindustria (agence gouvernementale des consommateurs), nommé par le président, a statué en faveur des plaignants de l’industrie. Deux semaines plus tard, dans une décision que les experts colombiens qualifiaient d’inhabituellement rapide, l’agence ordonnait que le message publicitaire soit retiré des ondes…</p><p></p><hr><p></p><h4>Le 2<sup>e</sup> épisode: <a href="https://bonpourlatete.com/actuel/postobon-ou-la-defense-hypocrite-plus-c-est-gros-plus-ca-passe">«Postobón ou la défense hypocrite (plus c'est gros, plus ça passe...)»</a><br></h4>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'l-autre-poudre-blanche', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 1001, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 698, 'homepage_order' => (int) 701, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1815, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 694, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / L'autre poudre blanche 2/3', 'title' => 'Postobón ou la défense hypocrite (plus c’est gros, plus ça passe…)', 'subtitle' => 'L’histoire se déroule à Bogota, Colombie, à la fin de l’année 2016. Des appels téléphoniques menaçants. Des bugs informatiques inexpliqués. Des hommes, dans des voitures garées, prenant des photos de la directrice d’un petit groupe de défense des consommateurs, à l’entrée du siège. Un article en trois épisodes, ou comment l’autre «poudre blanche» est devenue un objet de conflits et d’intimidations en Colombie.', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p><hr></p><h4>Episode précédent:<em></em><a href="https://bonpourlatete.com/admin/posts/view/692"><em> </em></a><em><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/l-autre-poudre-blanche">«Comment l’autre «poudre blanche» est devenue un objet de conflits et d’intimidations en Colombie»</a></em><em></em><br></h4><p><hr></p><p>Ici, nous ne connaissons pas, ou peu Postobón. Pourtant, en Colombie, <strong>c’est une marque qui fait partie de l’un des conglomérats les plus importants et les plus respectés de Colombie</strong>: la Organización Ardila Lülle. Cette organisation a été fondée au début des années 1950 par Carlos Ardila Lülle, et a aidé à définir l’identité colombienne moderne grâce à plusieurs compagnies qui possèdent notamment la ligue nationale colombienne d’athlétisme, ARESS, une compagnie d’assurance et des concessionnaires automobiles qui vendent des véhicules de marques (Dodge, Jeep et Ford). Mais cet énorme conglomérat comprend aussi des producteurs de canne à sucre, et surtout, la plus grande société média du pays, RCN Televisions, qui a, évidemment, contribué à diffuser le message anti-taxes.</p><p>Bien sûr, pour sa défense, l’industrie des rafraîchissements prétend que les taxes sur les boissons frappent injustement les pauvres, provoquent le chômage en réduisant les ventes, et surtout, ne parviennent pas à réduire l’obésité.</p><p>William Dermody, porte-parole de l’American Beverage Association (ABA) (Organisation représentante de l’industrie des boissons gazeuses et sucrées aux USA) a même déclaré: «Le fait d’affecter nos produits avec une taxe et de les laisser comme ça n’accomplira rien sur l’obésité dans ce pays ou dans le monde»</p><p>Et pourtant, les organismes de santé publique, y compris l’OMS, citent les taxes sur les boissons gazeuses comme l’un des outils les plus efficaces pour réduire la consommation de ce que les nutritionnistes appellent le «liquide sucré qui a contribué à l’épidémie d’obésité et de maladies connexes dans le monde».</p><p><strong>Mais voilà, en Colombie, les boissons gazeuses sont souvent moins chères que l’eau embouteillée</strong>, et la bataille pour la taxe s’est déroulée sur un marché clé pour les boissons gazeuses. Au cours des quinze dernières années, le volume des ventes de boissons gazeuses dans ce pays a augmenté d’un peu plus de 25%; alors qu’au cours de la même période, les ventes ont chuté de 12% aux États-Unis, selon Euromonitor, une société d’études de marché.</p><h3>Intimidations… mais de qui?</h3><p>«En Colombie, l’industrie sucrière et les grandes entreprises médiatiques appartiennent aux mêmes conglomérats économiques», a déclaré César Gaviria, le ministre de la Santé. «Ils ont un pouvoir intimidant. Et ils l’ont utilisé».</p><p>En octobre 2016, peu de temps après avoir été censurée par le gouvernement, le Dr Esperanza Cerón a trouvé une tactique qui, selon elle, pourrait retenir l’attention sur le sujet sans aller à l’encontre de l’ordre du gouvernement de la réduire au silence. Dans un article posté sur le site Web de l’Alliance for Food Health, elle se moquait d’un feuilleton de la Télévision RCN datant des années 1980 intitulé «Azúcar» (sucre) qui se déroulait dans le cœur de la canne à sucre colombienne. Sur une affiche publicitaire du feuilleton, elle a écrit: «C’est une chose de regarder “Azúcar” c’en est une autre de le boire avec excès».</p><p><strong>Un avocat du RCN a exigé qu’elle supprime le poste, affirmant qu’il s’agissait d’un vol de propriété intellectuelle.</strong> Elle s’est conformée à cette décision, mais le réseau a déposé une plainte auprès des procureurs fédéraux qui, à leur tour, ont ouvert une enquête criminelle. L’affaire, toujours en cours, est passible d’une amende de 300’000 dollars.</p><blockquote><p><strong><em>«S’ils gagnent, je serai financièrement ruinée», a déclaré Esperanza Cerón.</em></strong></p></blockquote><p>Etrangement, à cette même période, les employés des bureaux d’Educar Consumidores ont commencé à entendre des échos et d’autres voix sur leurs téléphones cellulaires. Ils se doutaient qu’ils étaient sous surveillance. Pour certains, il était même difficile d’utiliser Internet au bureau. <strong>En octobre 2016, le téléphone du bureau de la directrice Esperanza Cerón a complètement cessé de fonctionner.</strong> «Parfois, nous ne pouvions pas travailler parce que nos ordinateurs ne nous obéissaient plus et la souris faisait ce qu’elle voulait», explique Diana Vivas, l’avocate du groupe.</p><p>Andres Erazo, le conseiller en technologie d’Educar, qui a été appelé pour enquêter, a dit qu’il a découvert que les logiciels antivirus sur les ordinateurs avaient été désactivés. Il a également trouvé des logiciels espions sur le routeur du bureau, ce qui lui a permis d’accéder à un tiers inconnu au trafic Internet et aux communications en ligne de l’organisation. Selon Erazo, trois téléphones — dont ceux de Mme Cerón et Mme Vivas — ont été touchés par un programme d’espionnage.</p><p>Tôt un matin, à la mi-novembre de cette même année, le Dr Cerón s’est réveillée effrayée à cinq heures du matin quand son téléphone a commencé à sonner. <strong>«Ferme ta gueule, vieille femme»</strong>, a crié l’appelant, selon un rapport qu’elle a déposé au bureau du procureur général.</p><p>Puis, au début du mois de décembre, Mme Cerón se rendait à sa salle de gymnastique quand un homme, au visage couvert, s’approcha et lui donna le même message: «Tais-toi, ferme ta gueule». Avant de partir. Esperanza Cerón a signalé les deux événements à l’accusation. <br></p><p><hr></p><h4>Le 3<sup>e</sup> épisode:<em><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/censure-et-autres-restriction-de-liberte-d-expression">«Censure et autres restrictions de liberté d'expression»</a></em><br></h4>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'postobon-ou-la-defense-hypocrite-plus-c-est-gros-plus-ca-passe', 'headline' => false, 'homepage' => '', 'like' => (int) 908, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 696, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1815, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [[maximum depth reached]], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 693, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / L'autre poudre blanche 3/3', 'title' => 'Censure et autres restriction de liberté d'expression', 'subtitle' => 'L’histoire se déroule à Bogota, Colombie, à la fin de l’année 2016. Des appels téléphoniques menaçants. Des bugs informatiques inexpliqués. Des hommes, dans des voitures garées, prenant des photos de la directrice d’un petit groupe de défense des consommateurs, à l’entrée du siège. Un article en trois épisodes, ou comment l’autre «poudre blanche» est devenue un objet de conflits et d’intimidations en Colombie. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p><hr></p><h4>Episode précédent: <a href="https://bonpourlatete.com/actuel/postobon-ou-la-defense-hypocrite-plus-c-est-gros-plus-ca-passe">«Postobón ou la défense hypocrite (plus c’est gros, plus ça passe…)»</a><strong><br></strong></h4><p><strong></strong></p><p><hr></p><p><strong>Suite à ces menaces, la directrice d’Educar Consumidores, ne prend plus sa voiture seule.</strong> Et elle a demandé aux médias locaux de couvrir les intimidations. Mais ces derniers ont également subi les pressions de groupes opposés à la taxe.</p><p>Les rédacteurs en chef d’<em>El Espectador</em> (journal quotidien) ont déclaré qu’ils voulaient donner une voix aux deux parties dans la bataille pour la taxe sur le soda sur les pages de journaux, bien que les éditoriaux aient déjà soutenu la taxe.</p><p>Les dirigeants de l’industrie étaient mécontents de la position du journal, mais se sont mis en colère quand une vidéo a été produite dans le cadre d’une émission bimensuelle appelée <em>La Pulla</em>, qui s’est moquée des opposants à la taxe en les parodiant (vraiment?) comme ignorant des preuves scientifiques sur les risques d’une consommation excessive de sucre.</p><blockquote><p><em><strong>«Une fois que nous avons publié la vidéo, les choses sont devenues folles», </strong></em><strong>a déclaré Pablo Correa, rédacteur en chef du journal.</strong></p></blockquote><p>Avec un ton à la fois effronté et indigné, <em>La Pulla</em> aborde les sujets les plus controversés de la journée. Dans l’épisode de la taxe sur les boissons gazeuses, la présentatrice María Paulina Baena, les lèvres enjolivées de grain de sucre, accuse l’industrie et les membres du Congrès de répandre la désinformation sur la taxe proposée. Elle termine la vidéo avec l’image d’une bouteille de Sprite et un slogan d’une des publicités populaires pour la boisson: «La Cosa Como Son» (Les choses telles qu’elles sont).</p><p>La vidéo a été publiée juste avant minuit le 15 décembre 2016, attirant rapidement 500’000 vues. Dans la matinée, <strong>Fidel Cano, éditeur d’<em>El Espectador</em>, a déclaré qu’il avait reçu un appel d’un responsable de la publicité du journal, qui lui avait dit qu’un représentant de Coca-Cola avait appelé pour réclamer que la bouteille de Sprite soit retirée de la vidéo.</strong></p><p>Avec la perspective de litiges et de pertes de revenus publicitaires, il a retiré la bouteille de la vidéo. Mais dans un petit acte de défi, il a laissé le slogan publicitaire Sprite de fin.</p><p>La vidéo modifiée est devenue virale, attirant plus de deux millions de vues et suscitant une discussion publique sur la censure et le pouvoir de l’industrie du soda.</p><p>«Ont-ils gagné?», a déclaré M. Cano. «Pas vraiment.»</p><p><strong>Vidéo <em>La Pulla</em>:</strong></p><p> <iframe src="https://www.youtube.com/embed/It_R9zj6AeY?rel=0" gesture="media" allow="encrypted-media" allowfullscreen="" width="560" height="315" frameborder="0"></iframe> <br></p><p>Et les exemples de médias ayant subi des pressions ne manquent pas. Dans la branche colombienne du site d’information en ligne <em>Vice</em>, la rédaction s’est heurtée aux dirigeants de la publicité pour leurs efforts visant à faire taire <a href="https://www.vice.com/es_co/article/wd3vmz/azucar-cucharaditas-postobon-sic-campaa-censurada">une chronique critiquant l’industrie du soda</a>. <em>Vice</em> avait auparavant publié deux articles d’opinion en faveur de la taxe sur les boissons gazeuses et la troisième colonne contestée a finalement été diffusée, mais pas sur la page d’accueil, ce qui rendait difficile la recherche pour les lecteurs.</p><p>L’incident a entraîné la démission de Juan Camilo Maldonado, rédacteur en chef fondateur du <em>Vice</em>-Colombie, qui n’en a pas expliqué les raisons. <br></p><h3>Liberté d’expression tardive </h3><p>Finalement, à la fin de l’année 2016, ce sont les opposants à la taxe qui remportent la victoire. Grâce à une manœuvre procédurale complexe, les dirigeants du Congrès ont mis fin à la taxe sur les boissons gazeuses et l’ont retirée du vaste train de réformes fiscales.</p><p>Le Dr Esperanza Cerón et son équipe ont remporté une maigre victoire le 2 novembre 2016. La Cour constitutionnelle colombienne a renversé la décision de Superindustria de faire taire Educar Consumidores et a déclaré que l’agence «ne peut adopter aucune mesure impliquant un contrôle préalable sur l’information».</p><p>Ce fut une grande victoire pour la liberté d’expression en Colombie», a déclaré Mme Cerón. «Quel dommage qu’il soit arrivé trop tard.»</p><p>L’été dernier, Postobón a lancé «une nouvelle stratégie sociale axée sur la nutrition». Lancée à Manaure, une zone rurale du nord de la Colombie, la campagne porte sur une nouvelle boisson à la saveur de mangue destinée aux enfants, appelée Kufu.</p><p>Postobón a loué les vitamines et les minéraux ajoutés à la boisson, mentionnant qu’ils favorisent le développement cognitif, renforce le système immunitaire et aide à avoir des os en bonne santé, se basant sur un compte rendu qui a été publié dans le journal <em>La República</em>. Journal acquis l’an dernier par… l’Organisation Ardila Lülle (propriétaire de Postobon)!</p><p>Postobón a déclaré qu’ils dépenseraient 120’000 dollars pour évaluer u<strong>ne initiative, qui fournirait chaque jour du Kufu gratuit à des milliers d’enfants pauvres de la région.</strong></p><p>L’article de <em>La República </em>ne mentionne cependant pas un ingrédient clé: le sucre. Selon l’étiquette de la boisson, chaque jus contient 13 grammes de sucre, soit plus de la moitié du niveau quotidien recommandé pour les enfants.</p><h3 style="text-align: center;">FIN</h3><p><hr></p><h2>Précédemment dans Bon pour la tête</h2><p><a href="https://bonpourlatete.com/chroniques/sans-sucre-merci">«Sans sucre, merci</a>», par Anna Lietti</p><p><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/une-strategie-de-la-dependance-par-Nestl%C3%A9">«Une stratégie de la dépendance, par Nestlé»</a><em><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/une-strategie-de-la-dependance-par-Nestl%C3%A9">,</a></em> par Diana-Alice Ramsauer<br></p><p><a href="https://bonpourlatete.com/actuel/dona-magdalena-la-nounou-de-gabriel-garcia-marquez">«Nounou Magdalena: 100 ans de sollicitude</a>» (#Colombie), par Doménica Canchano Warthon<br></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'censure-et-autres-restriction-de-liberte-d-expression', 'headline' => false, 'homepage' => '', 'like' => (int) 897, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 695, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 1815, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [[maximum depth reached]], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 217, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'A VIF /Yello, Jazz Lab, MJF, 12 juillet 2017', 'title' => 'Dandys Dadaïstes <p>suivi de: «Tu connais Warhaus?»<p>suivi de: «Vidéo: entendu au Montreux Jazz»', 'subtitle' => 'Quarante ans. Quarante ans de carrière et seulement quatre concerts au compteur. Cela finit d’asseoir le mystère d’un projet légendaire unique et iconoclaste, mondialement renommé dont les tubes (Oh Yeah, Bostish, The Race) sont imprimés dans les cortex, de ceux qui croyaient encore ne pas connaître Yello.', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>L’événement méritait bien la présence de Mathieu Jaton, venu présenter les pionniers ce mercredi 12 juillet 2017 au Jazz Lab. Le boss ne cache pas sa fierté ni le plaisir de réaliser un rêve, jadis porté par Claude Nobs. Exprimant l’émotion et la joie ressentie lors de la confirmation de <em>booking</em> du duo dandy dada, venu entre autre célébrer son dernier album <em>Toy</em>.<br></p><p>Venu en nombre, le public du Lab est aussi curieux qu’impatient, fier et heureux de ce privilège de pouvoir dire: «J’y étais».</p><p>L’énergie positive de l’attente est aussi profonde que les basses et percussions qui bientôt feront vibrer nos tripes lors du show de plus d’une heure et demie.</p><p>Confortable derrière ses machines, Boris Blank démarre le concert, et les éblouissantes projections vidéos <em>arty</em> métronomiquement calées définissent à merveille l’expression française: «voir» un concert. </p><p>Maître Dada, dandy milliardaire épicurien, voix profonde, Dieter Meier arrive sur scène, dévoilant la composition du groupe. Guitare, percussions, batterie, sections de cuivres et choristes achèvent les derniers préjugés des éventuels «éléctrosceptiques». Le son est énorme, voilà pour l’expression «écouter» un concert. Performer «novice», le septuagénaire est loquace, élégant et statique. Il fait équipe avec son «lui-même» qui danse sur les projections vidéos en arrière scène.</p><h3>«Sans Boris, je ne pourrai pas chanter»<br></h3><p>Dieter ne boude pas son plaisir: il narre la genèse des morceaux, rend hommage à son fidèle comparse («sans Boris, je ne pourrai pas chanter») enchaîne les tubes et les morceaux plus récents (qui, en totale-hyper-subjectivité, peinent au décollage). L’artiste businessman charme tout le monde et nous manque lorsqu'il laisse la place à deux magnifiques chanteuses qui propulsent la foule dans un ailleurs qui n’est pas Yello.</p><p>Extrêmement généreux, maîtrisé, le spectacle tord le cou à ceux qui soupçonnaient Yello de ne pas être taillé pour la scène. S’il faut deux fois vingt ans avant d’oser ou vouloir se présenter à son public, ne devrait-on pas voir ici la forme de respect la plus extrême pour lui? Le signe d’une extraordinaire timidité ou alors d'une stratégie de communication diablement efficace? Qu’importe, cela valait le coup d’attendre. Et quand bien même Yello devait se reproduire sur scène, ce concert-là, au Montreux Jazz, restera éternel. </p><p>Car si Boris et Dieter ne sont pas des artistes, qui pourrait oser prétendre à ce statut? Claude Nobs? Assurément. Ce concert était d'ailleurs pour lui.</p><p></p><hr><p></p><p><strong><em>Warhaus</em>, Lisztomania, MJF, 12 juillet 2017</strong></p><h2>«Tu connais Warhaus?»</h2><h4><img class="img-responsive " src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1499990859_mjf_20170712_liszto_warhaus_annelaurelechat_388.jpg">Marteen Devoldere, alias Warhaus. @ 2107 FFJM - Anne-Laure Lechat</h4><p>Bien sûr, les admirateurs de <em>Balthazar</em>, quelques fans, et les très attentifs lecteurs du programme de Montreux savent qui est l’artiste qui s’apprête à fouler les planches du Lisztomania. Les autres, venus notamment pour <em>Alice Roosevelt</em>, s’interrogent encore. Prêts à découvrir ce nouveau projet, mais pas à prendre une claque magistrale. </p><p>Un coup au cœur lors d’un concert, c’est rare. Trop beau pour être raconté. Comment vous assurer que les muses de la poésie et de la créativité sont venues en personne saluer le ténébreux belge blond, Marteen Devoldere, alias Warhaus?</p><p>Trop frustrant surtout pour les absents d’apprendre que les compositions de ce très bel et premier effort solo <em>We Fucked a Flame into Being</em> (titre puisé dans <em>L’Amant de Lady Chatterley</em>) écrites et enregistrées sur une péniche, prennent toute leur puissance en live. </p><p>Sadique évidemment de décrire cette incroyable présence scénique, ces chœurs (par l’hypnotique Sylvie Kresuch), ces guitares à la dissonance digne d’un Marc Ribot, cette batterie semi-acoustique, ce melodica, cette trompette loopée que l’artiste feint de «ne pas savoir jouer».</p><p>Non, je ne vous parlerai pas de son incroyable basse Fender à deux jacks, de ses cordes hybrides qui lui donnent une merveilleuse signature instrumentale et stylistique.</p><h3>Les pairs pères ne sont jamais loin<br></h3><p>Inénarrable cette énergie qui déboule sur ce <em>Beaches</em> instrumental à la Tom Waits aux <em>loops d</em>e trompette, à ces basses et guitare étrangement <em>groovy</em>. Pas de mots, non plus, pour le final en grâce sur un «very quiet» <em>Bruxelles</em>, au son de cette splendide Danelectro jouée, s’il vous plait, au tournevis et à la Whammy. </p><p>Certes, les pairs pères ne sont jamais loin. Leonard Cohen ou Gainsbourg pour la scansion et les atmosphères mélancoliques (<em>I’m Not Him)</em>, Lou Reed dans le timbre de voix (<em>Memory</em>) ou encore Nick Cave pour la gestuelle et les attitudes scéniques de <em>Marteen</em> face au public (lorsqu’il n’est pas enlacé de sa quatre cordes). Je tairai le fait que Marteen Devoldere fait du Warhaus avec son propre son, ses propres textes, cohérents et authentiques, et que chaque chanson célèbre l’imperfection des rencontres, rend hommage à la décadence et à l'intensité que la vie peut offrir. </p><p>Non, ce que je vous dirai, c’est de courir acheter l’album, guetter l’évolution du projet et de vous ruez sur le prochain concert du gentleman flamand. Au Jazz Lab l’année prochaine? </p><p></p><hr><p></p><p><strong>Bonus</strong><br></p><h4>Pour plonger dans la création de l’album, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=bCGZ5X01Gpw">le documentaire I’m not him, de Wouter Bouvijn</a><strong><br></strong></h4><p></p><hr><p></p><p><strong>Set List </strong></p><h4>Control<br>The Good Lie<br>Beaches<br>Against The Rich<br>Well Well<br>Memor<br>Machinery<br>Here I Stand<br>I’m Not Here<br>Mad World<br>Bruxelles</h4><p></p><hr><p></p><h2>Entendu au Montreux Jazz, le micro-Montreux de Diana-Alice Ramsauer<br></h2><p><iframe src="https://www.youtube.com/embed/g0ASE_aSHsM" allowfullscreen="" width="560" height="315" frameborder="0"></iframe><br></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'dandys-dadaistes-1', 'headline' => false, 'homepage' => '', 'like' => (int) 1048, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 140, 'homepage_order' => (int) 140, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 1815, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 205, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'A VIF / MJF, lundi 10 juillet 2017, Stravinsky, The Kills', 'title' => ' «Tueries» de cendre et de glace au Stravinsky ', 'subtitle' => '', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Climat sombre et beau sur Montreux ce lundi soir. Parfaitement au diapason pour accueillir – neuf ans après avoir fait vibrer le Miles Davis Hall – l’une des hydres bicéphales les plus sexys et ultimes du rock actuel.</p><p>C’est à l’Auditorium Stravinsky que The Kills a délivré hier soir quelques unes des chansons de leur cinquième album studio «Ash & Ice», écrit entre New York et Los Angeles. Lorsque le duo (quatuor en live soutenus d’un batteur et d’un clavier) débarque face au public, VV (Alison Mooshart) relève de facto le «putain d’honneur que c’est d’être là», appuyée par son complice Hotel (Jamie Hince).</p><p>Dès «Heart of Dog» en ouverture, la formule ne change pas. Guitares bluesy, son crunch ou distordu, boite à rythme, voix suaves et rugueuses. Mais les structures des morceaux récents trahissent une certaine sérénité conférant encore plus de vérité aux deux bêtes de scènes. De suite, la notion même de lieu apparaît dérisoire. Aucune importance quand il s'agit de The Kills, le binôme transporte l’audience hors d’un «lieu», dans leur monde, accroché à chaque souffle qui en résulte.</p><p>Incarnation des rêves humides de n’importe quel(le) adolescent(e) – ou plus – admirateur de Rock’n Roll, la longiligne Alison s’est assagie. Ne fume plus (sur scène), sourit, mais rien ne saurait la défaire de son énergie animale transcendée par ses mouvements de corps et de crinière (blonde désormais). Le sommet de sa prestation a lieu sur le blues délicieusement poussiéreux «Pots and Pans», lorsqu’elle frappe avec ardeur et justesse ses deux Floor Tom transparents, révélant sa grande maîtrise vocale et rythmique.</p><p>Guitariste trop sous-estimé, Jamie Hince (Hotel) fait excellent usage de son vibrato Bigsby – particulièrement sur la somptueuse ballade Blues «Echo Home» – et le plaisir qu’il prend à œuvrer avec sa partenaire est touchant, indéniablement sincère, communicatif donc. </p><p>La chimie si intime du duo parvient miraculeusement à se répandre dans la foule. Evidents l’un à l’autre, ces «Bonnie & Clyde» semblent avoir trouvé un équilibre productif dont on ne peut que tirer des leçons. </p><p>Ce lundi soir, The Kills, l'un des rares groupes à faire carrière sans se vendre, nous a non seulement rappelé ce que le Rock’n Roll était autrefois (rugueux, franc, direct), mais surtout, qu’il était loin d’être mort et enterré.<br></p><p></p><hr><p></p><h2>Set list</h2><h4>Heart of Dog<br>URA Fever<br>Kissy Kissy<br>Hard Habit to Break<br>Black Balloon<br>Baby Says <br>Tape Song<br>Echo Home<br>Doing To Death<br>Pots and Pans<br>Monkey 23<br>That Love<br>Siberian Nights<br>Whirling Eye<br>Sour Cherry<br>No Wow</h4><h4><br></h4><h4><br></h4><br>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'tueries-de-cendre-et-de-glace-au-stravinsky', 'headline' => false, 'homepage' => '', 'like' => (int) 980, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 128, 'homepage_order' => (int) 115, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 1815, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 2517, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'l-autre-poudre-blanche.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 343928, 'md5' => 'd775c446e56d3f8bcacac49bae0373b9', 'width' => (int) 1920, 'height' => (int) 1080, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => null, 'description' => '«Allez y, allez y, ça supporte quelques petits grammes de plus!!»', 'author' => null, 'copyright' => '© Johanna Castellanos / Bon pour la tête', 'path' => '1513952883_lautrepoudreblanche.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 208, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Passionnant article. On peut ajouter, suivant les recherches de différents médecins, dont le Dr Joyeux, qu'il a été découvert que l'excès de sucre nourrirait les cellules cancéreuses. Il n'est pas à proprement dit cancérigène, mais favoriserait leur développement. ', 'post_id' => (int) 692, 'user_id' => (int) 612, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Vincent Dubuis' $description = 'L’histoire se déroule à Bogota, Colombie, à la fin de l’année 2016. Des appels téléphoniques menaçants. Des bugs informatiques inexpliqués. Des hommes, dans des voitures garées, prenant des photos de la directrice d’un petit groupe de défense des consommateurs, à l’entrée du siège. Un article en trois épisodes, ou comment l’autre «poudre blanche» est devenue un objet de conflits et d’intimidations en Colombie.' $title = 'Colombie: l'autre poudre blanche' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 211, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'agroalimentaire', 'slug' => 'agroalimentaire', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
1 Commentaire
@JoelSutter 25.12.2017 | 11h02
«Passionnant article. On peut ajouter, suivant les recherches de différents médecins, dont le Dr Joyeux, qu'il a été découvert que l'excès de sucre nourrirait les cellules cancéreuses. Il n'est pas à proprement dit cancérigène, mais favoriserait leur développement. »