Actuel / Fumer: un dernier acte de résistance
Une publicité, aux USA, pour une marque de cigarette. © DR
«Il n’est pas question de propagande pro-cigarette dans cet article», tient à préciser l’auteur. Pas de propagande, non, mais une réflexion un brin provocante sur ce que représente le fait de fumer aujourd’hui alors que la pandémie impose de nouvelles normes sanitaires, de nouveaux comportements. «Il s’agit de voir en quoi cette bonne vieille clope est devenue, à l’ère covid, l’une des dernières résistances au sanitairement correct».
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 123]Code Context<div class="post__article">
<? if ($post->free || $connected['active'] || $crawler || defined('IP_MATCH') || ($this->request->getParam('prefix') == 'smd')): ?>
<?= $post->content ?>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2655, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Société', 'title' => 'Fumer: un dernier acte de résistance', 'subtitle' => ' «Il n’est pas question de propagande pro-cigarette dans cet article», tient à préciser l’auteur. Pas de propagande, non, mais une réflexion un brin provocante sur ce que représente le fait de fumer aujourd’hui alors que la pandémie impose de nouvelles normes sanitaires, de nouveaux comportements. «Il s’agit de voir en quoi cette bonne vieille clope est devenue, à l’ère covid, l’une des dernières résistances au sanitairement correct». ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>La priorité est aujourd’hui à la santé. On se lave les mains. On met son masque – et comme il faut! non, Monsieur, pas comme ça… ah oui, maintenant c’est mieux. On sort le moins possible mais un peu quand même. On croise des gens qui sont de potentiels contaminateurs. On garde les distances. Puis on se désinfecte les mains, et on se les désinfecte encore au cas où, et encore, et encore, jusqu’à les rendre alcooliques. Elles finissent par chanter du Renaud. Mais une habitude résiste au tout hygiénique: fumer des cigarettes. Ce n’est pas une question de morale, il s’agit de voir en quoi cette bonne vieille clope est devenue, à l’ère covid, l’une des dernières résistances au sanitairement correct.</p> <p>L’affaire remonte d’ailleurs à avant la pandémie. La cigarette est de plus en plus mal vue. De plus en plus proscrite, dans tout un tas d’endroits. «Ça dérange, et puis de toute façon c’est pas bon pour la santé», argue-t-on sur des terrasses de cafés comme dans des parcs publics, jusqu’aux trottoirs ou aux quais de gares. Parallèlement à ce changement, on accorde une importance toujours plus grande à la santé. Les recommandations contre l’alcool, contre la malbouffe, contre le manque d’activité physique et bien sûr contre le tabagisme dégoulinent de toutes parts.</p> <h3><strong>La santé avant tout!</strong></h3> <p>Les mesures mises en place pour lutter contre le coronavirus vont idéologiquement dans le même sens. Il faut à tout prix préserver la santé. C’est logique, louable. Mais de quelle santé parle-t-on précisément? De la santé du corps, et non de la santé mentale, morale ou sociale. Subtilité… Peu importe que le monde entier se soumette aux diktats de médecins devenus rois. Peu importe l’angoisse. Peu importe la solitude. Peu importe qu’il devient de plus en plus difficile de se réunir autour d’une belle tablée. Peu importe que des vieillards meurent dans des maisons de retraites sans adieux. Peu importe que d’aucuns se sentent pousser des ailes en devenant d’impitoyables délateurs, abrutis par le mal être qui bat en leur poitrine. Peu importe le chômage. Peu importe la suppression de petites heures supplémentaires qui permettent à des familles ou à des étudiants d’arriver à la fin du mois. Peu importe que des restaurateurs et petits commerçants ferment les portes de leur établissement.</p> <p>Peu importe… l’important c’est de préserver la santé, la santé du corps. Le reste passe après. Et puisque l’époque est aux mauvaises interprétations et à la mauvaise foi, je précise évidemment que, oui, c’est une priorité de protéger les plus fragiles et notre système hospitalier. Comme je précise aussi d’emblée qu’il n’est pas question de propagande pro-cigarette dans cet article: cela m’évitera quelque procès malveillant. Il n’en demeure pas que la santé est aussi physique, mentale, sociale et intellectuelle. L’humain n’est pas qu’un corps.</p> <h3><strong>La rock’attitude des fumeurs</strong></h3> <p>Quasiment tout se plie aux mesures sanitaires: sauf fumer des cigarettes. Tout, absolument tout, dans le tabagisme va à l’encontre des mesures sanitaires. Premièrement, le fumeur doit baisser son masque. Deuxièmement, il doit sortir avec ses doigts une cigarette de son paquet, qui a traîné on ne sait où. Et comme si cela ne suffisait pas, le fumeur porte la cigarette à sa bouche, il l’allume, fume, et expulse de sa sale gueule une fumée qui se propage dans toutes les directions. Le fumeur incarne la <em>rock’ attitude</em> la plus extrême.</p> <p>La réflexion mérite d’aller un peu plus loin. A part qu’au niveau sanitaire fumer une cigarette pose problème sur des points basiques, cela choque au niveau de l’état d’esprit. Le fumeur est parfaitement conscient qu’en en grillant une, il ne soigne pas ses poumons. Il sait aussi que niveau santé, il ferait mieux de manger une pomme plutôt que de fumer.</p> <p>Le fumeur nous montre que la santé du corps, ça n’est pas tout. Sans quoi, fumer devrait être simplement et bonnement interdit. Sans quoi, l’alcool devrait être tout autant interdit – sauvons des foies, sauvons des vies! Et pendant qu’on y est, le chocolat aussi, parce qu’il fait grossir, et c’est dangereux pour la santé d’être gros. Sans quoi, l’inscription à un fitness devrait être rendue obligatoire à tous les citoyens, parce que le sport c’est bon pour la santé. Et pourquoi ne pas imposer au peuple au moins trois heures de comédie par semaine? L’ancien conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann n’a-t-il pas dit que «rire c’est <em>pon</em> pour la <em>santtté</em>»?</p> <p>Il reste un peu de bon sens dans notre société. Chacun peut vivre encore assez librement. Mais attention aux mesures covid: elles pourraient s’installer sans plus vouloir s’en aller. Que ceux qui sont attachés aux poignées de mains, aux bises, à la vie dans les bistrots et aux visages découverts résistent. Les fumeurs résistent, peut-être malgré eux sans doute inconsciemment. Le tabagisme dit en fait que vivre en bonne santé, ça implique aussi prendre des risques pour sa santé. Jouir et se faire plaisir, et en bonne compagnie: un steak frites, une bonne bière, et pour digérer le tout, un café et une clope. Laisser fumer, et laisser vivre les gens en paix, comme ils l’entendent. Pour continuer à vivre avec goût. Pour résister.</p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'fumer-un-dernier-acte-de-resistance', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 478, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 2650, 'homepage_order' => (int) 2890, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => 'Société', 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Loris Salvatore Musumeci ', 'description' => ' «Il n’est pas question de propagande pro-cigarette dans cet article», tient à préciser l’auteur. Pas de propagande, non, mais une réflexion un brin provocante sur ce que représente le fait de fumer aujourd’hui alors que la pandémie impose de nouvelles normes sanitaires, de nouveaux comportements. «Il s’agit de voir en quoi cette bonne vieille clope est devenue, à l’ère covid, l’une des dernières résistances au sanitairement correct». ', 'title' => 'Fumer: un dernier acte de résistance', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2655, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Société', 'title' => 'Fumer: un dernier acte de résistance', 'subtitle' => ' «Il n’est pas question de propagande pro-cigarette dans cet article», tient à préciser l’auteur. Pas de propagande, non, mais une réflexion un brin provocante sur ce que représente le fait de fumer aujourd’hui alors que la pandémie impose de nouvelles normes sanitaires, de nouveaux comportements. «Il s’agit de voir en quoi cette bonne vieille clope est devenue, à l’ère covid, l’une des dernières résistances au sanitairement correct». ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>La priorité est aujourd’hui à la santé. On se lave les mains. On met son masque – et comme il faut! non, Monsieur, pas comme ça… ah oui, maintenant c’est mieux. On sort le moins possible mais un peu quand même. On croise des gens qui sont de potentiels contaminateurs. On garde les distances. Puis on se désinfecte les mains, et on se les désinfecte encore au cas où, et encore, et encore, jusqu’à les rendre alcooliques. Elles finissent par chanter du Renaud. Mais une habitude résiste au tout hygiénique: fumer des cigarettes. Ce n’est pas une question de morale, il s’agit de voir en quoi cette bonne vieille clope est devenue, à l’ère covid, l’une des dernières résistances au sanitairement correct.</p> <p>L’affaire remonte d’ailleurs à avant la pandémie. La cigarette est de plus en plus mal vue. De plus en plus proscrite, dans tout un tas d’endroits. «Ça dérange, et puis de toute façon c’est pas bon pour la santé», argue-t-on sur des terrasses de cafés comme dans des parcs publics, jusqu’aux trottoirs ou aux quais de gares. Parallèlement à ce changement, on accorde une importance toujours plus grande à la santé. Les recommandations contre l’alcool, contre la malbouffe, contre le manque d’activité physique et bien sûr contre le tabagisme dégoulinent de toutes parts.</p> <h3><strong>La santé avant tout!</strong></h3> <p>Les mesures mises en place pour lutter contre le coronavirus vont idéologiquement dans le même sens. Il faut à tout prix préserver la santé. C’est logique, louable. Mais de quelle santé parle-t-on précisément? De la santé du corps, et non de la santé mentale, morale ou sociale. Subtilité… Peu importe que le monde entier se soumette aux diktats de médecins devenus rois. Peu importe l’angoisse. Peu importe la solitude. Peu importe qu’il devient de plus en plus difficile de se réunir autour d’une belle tablée. Peu importe que des vieillards meurent dans des maisons de retraites sans adieux. Peu importe que d’aucuns se sentent pousser des ailes en devenant d’impitoyables délateurs, abrutis par le mal être qui bat en leur poitrine. Peu importe le chômage. Peu importe la suppression de petites heures supplémentaires qui permettent à des familles ou à des étudiants d’arriver à la fin du mois. Peu importe que des restaurateurs et petits commerçants ferment les portes de leur établissement.</p> <p>Peu importe… l’important c’est de préserver la santé, la santé du corps. Le reste passe après. Et puisque l’époque est aux mauvaises interprétations et à la mauvaise foi, je précise évidemment que, oui, c’est une priorité de protéger les plus fragiles et notre système hospitalier. Comme je précise aussi d’emblée qu’il n’est pas question de propagande pro-cigarette dans cet article: cela m’évitera quelque procès malveillant. Il n’en demeure pas que la santé est aussi physique, mentale, sociale et intellectuelle. L’humain n’est pas qu’un corps.</p> <h3><strong>La rock’attitude des fumeurs</strong></h3> <p>Quasiment tout se plie aux mesures sanitaires: sauf fumer des cigarettes. Tout, absolument tout, dans le tabagisme va à l’encontre des mesures sanitaires. Premièrement, le fumeur doit baisser son masque. Deuxièmement, il doit sortir avec ses doigts une cigarette de son paquet, qui a traîné on ne sait où. Et comme si cela ne suffisait pas, le fumeur porte la cigarette à sa bouche, il l’allume, fume, et expulse de sa sale gueule une fumée qui se propage dans toutes les directions. Le fumeur incarne la <em>rock’ attitude</em> la plus extrême.</p> <p>La réflexion mérite d’aller un peu plus loin. A part qu’au niveau sanitaire fumer une cigarette pose problème sur des points basiques, cela choque au niveau de l’état d’esprit. Le fumeur est parfaitement conscient qu’en en grillant une, il ne soigne pas ses poumons. Il sait aussi que niveau santé, il ferait mieux de manger une pomme plutôt que de fumer.</p> <p>Le fumeur nous montre que la santé du corps, ça n’est pas tout. Sans quoi, fumer devrait être simplement et bonnement interdit. Sans quoi, l’alcool devrait être tout autant interdit – sauvons des foies, sauvons des vies! Et pendant qu’on y est, le chocolat aussi, parce qu’il fait grossir, et c’est dangereux pour la santé d’être gros. Sans quoi, l’inscription à un fitness devrait être rendue obligatoire à tous les citoyens, parce que le sport c’est bon pour la santé. Et pourquoi ne pas imposer au peuple au moins trois heures de comédie par semaine? L’ancien conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann n’a-t-il pas dit que «rire c’est <em>pon</em> pour la <em>santtté</em>»?</p> <p>Il reste un peu de bon sens dans notre société. Chacun peut vivre encore assez librement. Mais attention aux mesures covid: elles pourraient s’installer sans plus vouloir s’en aller. Que ceux qui sont attachés aux poignées de mains, aux bises, à la vie dans les bistrots et aux visages découverts résistent. Les fumeurs résistent, peut-être malgré eux sans doute inconsciemment. Le tabagisme dit en fait que vivre en bonne santé, ça implique aussi prendre des risques pour sa santé. Jouir et se faire plaisir, et en bonne compagnie: un steak frites, une bonne bière, et pour digérer le tout, un café et une clope. Laisser fumer, et laisser vivre les gens en paix, comme ils l’entendent. Pour continuer à vivre avec goût. Pour résister.</p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'fumer-un-dernier-acte-de-resistance', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 478, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 2650, 'homepage_order' => (int) 2890, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => 'Société', 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4905, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La nécessité de témoigner par «Anima»', 'subtitle' => 'Souffle de poésie, d’horreur et de vérité romanesque ayant donné vie à un ouvrage qui aura mis plus de dix ans à la recevoir, cette vie: «Anima» (2012). Dernier roman en date du dramaturge Wajdi Mouawad paru il y a près de douze ans, «Anima» reste plus que jamais d’actualité. Dans ses pièces ou ses romans, il demeure toujours une expérience unique trépidante à vivre. C’est bien le cas ici, près de cinq-cents pages durant. Regard.', 'subtitle_edition' => 'Souffle de poésie, d’horreur et de vérité romanesque ayant donné vie à un ouvrage qui aura mis plus de dix ans à la recevoir, cette vie: «Anima» (2012). Dernier roman en date du dramaturge Wajdi Mouawad paru il y a près de douze ans, «Anima» reste plus que jamais d’actualité. Dans ses pièces ou ses romans, il demeure toujours une expérience unique trépidante à vivre. C’est bien le cas ici, près de cinq-cents pages durant. Regard.', 'content' => '<p>Le récit s’ouvre sur la scène d’un roman policier. Un homme rentre chez lui et trouve sa femme morte. S’ensuivrait une enquête policière aux mille-et-un rebondissements qui feraient vivre le suspense, mais il n’en est rien. Pourrait s’ensuivre la traque menée par un époux fou furieux qui va tout franchir, tout casser, pour mettre la main sur celui qui a massacré son épouse. Ce n’est pas cela non plus dans notre roman.</p> <p>Sans entrer forcément en contradiction avec un <i>polar</i> classique, la scène de crime est particulièrement macabre. L’époux en question, Wahhch Debch, retrouve sa femme Léonie morte, après avoir été éventrée et violée. L’enfant qu’elle portait en son sein est évidemment mort aussi. Plus qu’un meurtre, il s’agit là d’une profanation, saignant d’une originalité terriblement créative. Féminicide et infanticide à la fois, qui laisse l’époux et le père meurtri, sans repères, sans voix, sans plus de paroles même, amputé quasiment de toute son humanité: il a perdu son âme. </p> <p>Wahhch, ayant perdu la raison, faculté traditionnellement attribuée à l’homme seul, en vient à se demander si ce n’est pas lui qui a tué. Pour retrouver la raison, il se lance à la recherche de l’assassin. Soutenu par le coroner en charge de l’affaire, Coach, il finit dans une réserve amérindienne, comparable à un animal blessé. Un lieu qui est «vulnérable» et «dangereux» à la fois. (p.136)</p> <p>A la suite de rencontres aventureuses, frôlant l’absurde sans en éviter le tragique, Wahhch se confronte à l’assassin. Mais le labyrinthe dans lequel nous engouffre <i>Anima </i>est encore loin de se terminer, car le but initial ne devient alors qu’une étape dans la quête véritable du personnage principal. Personnage qui doit encore retrouver quelle personne il est, recouvrer son nom en remontant à travers ses origines, pour saisir à nouveau un sens et les paroles, pour sauver ce qui peut être sauvé. Mais, on le sait depuis les traditions religieuses les plus antiques, en passant par le christianisme: tout salut ne se vit qu’à travers un sacrifice. Le Christ donne sa vie pour que tous aient la vie éternelle, Wahhch donne son âme pour que chacun retrouve la sienne. </p> <h3>La voix animale</h3> <p>La caractéristique la plus notable du roman, qui constitue sa poésie et son originalité, c’est sa narration animale. Trois des quatre parties du livre sont prises en charge par des animaux, des animaux non-humains. En réalité, on pourrait considérer que toute l’œuvre est portée par la voix animale, dans la mesure où l’homme est bien considéré en tant qu’animal parmi les animaux dans la quatrième partie. Le titre de celle-ci, «Homo sapiens sapiens», vient à la suite d’autres termes scientifiques qui indiquent le nom de l’animal qui pose un regard décalé du nôtre et qui narre la réalité qu’il observe.</p> <p>Une telle entreprise aurait pu assez facilement virer à la catastrophe. Elle marque néanmoins le coup de génie du roman. Ainsi, l’auteur, en se plongeant lui-même dans la peau d’un animal qui assiste de près ou de loin à la scène où interagissent des humains, nous permet aussi d’y plonger nous-mêmes.</p> <p>Au niveau stylistique, ce procédé permet des variations qui rythment le roman en multipliant des voix auxquelles on ne s’habitue jamais, comme si le narrateur changeait à chaque chapitre et que ce narrateur avait un langage et un regard propres. Tel est le cas avec les animaux, qui ne sont pas considérés en tant qu’entité unique, mais bien dans leur individualité, et j’oserais dire dans leur <i>personnalité</i> respective.</p> <p>La forme parle pour le fond: à travers les récits des animaux, l’auteur n’a nul besoin d’affirmer que chaque animal est doté d’une âme dont les caractéristiques sont traditionnellement attribuées à l’homme seul, nous en dressons le constat en nous laissant porter par le style soumis du chien ou passif du poisson.</p> <p>Au niveau sémantique, le regard de l’animal nous permet de poser un regard nouveau sur l’homme. En effet, la considération de l’animal pour l’homme prend une dimension plus profonde lorsqu’elle n’est pas expliquée par l’homme, mais qu’elle sort de la gueule ou du bec de l’animal lui-même, par ses propres <i>paroles</i>. Certes, on sait bien que dans les paroles du chien il y a celles de l’auteur, et pourtant la littérature permet de créer des possibilités que la science ignore. Scientifiquement, un chien ou toute autre bête, ne peut parler; mais en littérature, oui, si le texte indique que c’est tel chien qui narre, il en est alors réellement ainsi. En effet, la fiction peut dire vrai, même pour des faits qui ne sont pas observables dans la réalité du monde humain.</p> <p>A titre d’exemple, citons un passage vibrant de beauté, qui sonne comme évidence: «L’humain est un corridor étroit, il faut s’y engager pour espérer le rencontrer. Il faut avancer dans le noir, sentir les odeurs de tous les animaux morts, entendre les cris, les grincements de dents et les pleurs. […] L’humain est un corridor et tout humain pleure son ciel disparu. Un chien sait cela et c’est pour cela que son affection pour l’humain est infinie.» (p.149) Il semblerait véritablement que nous entendons la voix d’un chien. Chien dont on découvre qu’il prend en pitié l’homme au vu de sa condition de détresse permanente. Le chien est miséricordieux pour l’homme, comme on dit de Dieu qu’il l’est pour ses créatures. </p> <h3>Le passage de l'âme</h3> <p>Puisque Wahhch perd quasiment la parole suite au drame et qu’il ne lui reste plus que le cri, ce sont les animaux qui racontent. Par le transfert de la parole, s’opère aussi le transfert de l’âme pour les hommes. De façon explicite, lorsque Wahhch est confronté au bourreau Rooney, qui a entre autres violé et tué Léonie, et que ce dernier meurt dans l’affrontement, l’âme de cet infâme est retrouvée à travers son chien, qui devient alors le compagnon de Wahhch lui-même. Plus que son fidèle compagnon, il devient même son sauveur. Comprenons ainsi, qu’à force de se perdre dans les artifices de l’humanité, Rooney a perdu sa candeur de jeunesse, dont témoigne un autre personnage, Humbert, et que par la mort il la retrouve à travers son chien. C’est comme si celui qu’a toujours été Rooney était en fait présent en son chien. Perdant la vie, il retrouve son <i>humanité canine</i>.</p> <p>Le chien cite Wahhch, qui est en train de retrouver ses mots et d’accueillir le chien véritablement comme son compagnon, son frère qui le suivra jusqu’au bout: «Je te donnerai ma voix, je te donnerai ma langue, tu me donneras tes silences, tu me donneras ton présent.» (p.360) Le transfert de la parole est clair. Par le transfert de l’âme, il y a aussi celui de l’intelligence et du discernement. Le chien est un guide. Lorsque son maître et protégé l’oblige à monter dans une voiture qu’il ne <i>sent</i> pas, le chien se retrouve kidnappé, et Wahhch regrette aussitôt de n’avoir pas écouté <i>son</i> discernement, à savoir celui de son chien. Une conversion se vit néanmoins chez l’homme lorsqu’il estime juste de se séparer du chien pour poursuivre son voyage mais qu’il cède finalement au désir éclairé du chien. «C’est ton chien! C’est l’âme retrouvée de Rooney que tu as à tes pieds. […] Tu n’as pas besoin de t’occuper de lui, il s’occupera de toi.» (p.357)</p> <h3>La nécessité du témoignage</h3> <p>A travers l’animal, l’homme est appelé à se retrouver lui-même. Cela nous montre que l’homme, dans <i>Anima</i>, ne peut s’en sortir tout seul. N’y aurait-il pas un dieu qui viendrait au secours de Wahhch et des autres humains égarés? Ce dieu, ce serait les animaux. Outre l’hommage à la culture amérindienne, omniprésente dans le roman, ou à la religion animiste, nous ne pouvons nous résoudre à n’y voir qu’un éloge de l’animalité. A travers les bêtes qui guident, qui discernent et qui rendent justice – comme ces charognards qui déchiquètent l’homme, l’imposteur, le père abusif qui a déchiqueté autrefois la famille de Wahhch au Liban – nous voyons un appel urgent à prendre de la distance par rapport à une humanité atroce et malade.</p> <p>Que la sagesse qui permet cette prise de distance vienne du Ciel ou des bêtes, peu importe. Ce qui importe réellement pour Wahhch et pour les hommes de façon générale, c’est de laisser mourir la part qui est cassée en soi, pour passer des ténèbres à la lumière. «Passe par les ténèbres et tu trouveras la lumière.» (p.348) Comment notre protagoniste vit-il cette pâque, passant de l’esclavage à la terre promise? Par la douleur. C’est dans les douleurs de l’enfantement que la femme donne la vie. C’est dans les douleurs du retour aux origines mais avant cela de l’abus sexuel qu’il subit, que Wahhch sait qui il est, qu’il casse la malédiction des meurtres et des viols, pour retrouver la raison, son nom et son âme.</p> <p>En quoi est-ce une invitation pour le lecteur à retrouver son âme et par là retrouver l’unité en soi? C’est une invitation, dans la mesure où nous assistons, par le roman, au témoignage de Wahhch mais aussi indirectement à celui de Wajdi Mouawad et en somme à celui de tous ceux qui ont vécu des drames. C’est bien pour cela que Wahhch a besoin que Coach témoigne pour lui. Pour cela aussi que Coach est particulièrement touché par ce témoignage. La nécessité de témoigner des drames et des guérisons, en prononçant son propre témoignage et en se mettant à l’écoute de celui des autres, c’est proprement la quête d’<i>Anima</i>. C’est la quête spirituelle de tout un chacun.</p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714647183_anima.jpeg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="320" /></p> <h4>«Anima», Wajdi Mouawad, Editions Actes Sud, 495 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-necessite-de-temoigner-par-anima', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 30, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4887, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Une des mille collines', 'subtitle' => '«Une des mille collines», Bernard Bellefroid, disponible sur Arte.tv jusqu’au 8 mai 2024, 81 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Une des mille collines», Bernard Bellefroid, disponible sur Arte.tv jusqu’au 8 mai 2024, 81 minutes.', 'content' => '<p>Faire mémoire de l’un des drames majeurs de l’histoire de l’humanité. C’est la mission que s’est donnée le Belge Bernard Bellefroid, en toute humilité, pour pleurer les morts et avec les survivants du génocide rwandais. <i>Une des mille collines</i>, un documentaire sobre et poignant qui raconte le martyr de trois enfants dans un village, sur l’une des collines du Rwanda. En choisissant des histoires particulières, le réalisateur veut rejoindre l’universalité du drame en restant dans le témoignage, l’hommage et le concret. Pas de grandes thèses politiques, donc. Pas de déclarations du genre «on aurait dû», «il n’aurait pas fallu», «il aurait suffi». Le documentaire veut par là même redonner vie à ces trois frères et sœurs en enquêtant sur leur assassinat, d’une part, et en offrant par l’image un dessin du visage de chacun de ces trois enfants, d’autre part. Olivier, Fidéline et Fiacre, âgés respectivement de 10, 5 et 4 ans en 1994. Ils sont les fils d’un certain Fidèle, un <i>serpent</i>, comme on l’a considéré au village d’un jour à l’autre. Ces fils de serpent doivent être éliminés; qu’aucune trace n’en demeure. Ils fuiront, trouveront protection chez une proche, Marguerite, qui reste inconsolée 30 ans plus tard, mais finiront malgré tout par être abattus un jour de printemps 94 entre deux arbres. Le documentaire leur redonne vie le temps d’un récit: à jamais, il leur redonne un visage, une histoire. Pour ce faire, le réalisateur revient sur ses archives: images des procès populaires <i>gacaca</i> qui ont eu lieu en 2005, pour découvrir lentement et difficilement les temps, lieux et responsables des crimes. De la colline de ces trois enfants, le documentaire nous mène ensuite à une autre colline. On y rencontre Jean d’Amour, dont les enfants ont été tués, qui est filmé côte à côte avec leur bourreau. Les deux hommes sont désormais amis. Ils témoignent du chemin de croix atroce mais nécessaire qu’est le pardon. Le pardon n’est pas oubli, à entendre les cris et les pleurs de la mère des enfants tués. Ces cris percent l’écran et rejoignent le ciel. Si l’heure est à la construction de la paix au Rwanda, la justice et la mémoire ne sont pas à évacuer, car elles en sont les piliers. Un documentaire à voir absolument, pour faire mémoire, en pleurant, en combattant la haine, en trouvant la paix sur l’une des mille des collines et dans le cœur de chacun.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'une-des-mille-collines', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 34, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4871, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les combats d’une vie de romancier', 'subtitle' => 'Luc Lang, « Le récit du combat », Editions Stock, 2023, 350 pages.', 'subtitle_edition' => 'Luc Lang, « Le récit du combat », Editions Stock, 2023, 350 pages.', 'content' => '<p>Ses romans ne sont pas faciles d’accès. Pourtant, quand on s’y plonge, on se retrouve un univers bâti par un style sec, élégant, précis. J’attendais de retrouver ce cher Luc Lang après avoir été édifié par son roman <em>La tentation</em> (2019), prix Médicis, qui m’avait offert ma première expérience de western en littérature. Il revient, toujours avec une violence maîtrisée, en offrant à ses lecteurs <em>Le récit du combat</em> (2023). Son écriture habituellement sobre laisse place, cette fois, à une sobriété ouverte sur un certain lyrisme. En témoignent les premières pages du récit où l’auteur revient sur une scène de plage lors de son enfance. Il y découvre, sous le soleil chaud au bord d’une eau fraîche, le corps musclé et puissant de celui qui devient peu à peu son père, le judoka Robert. On se croit face à la sensualité de <em>Noces</em> (1936) d’Albert Camus. Ne parvenant jamais à se faire l’héritier de la pratique du judo de son beau-père, le jeune Luc embrassera néanmoins les arts martiaux par le karaté, qu’il pratique encore aujourd’hui. Dans ce roman, il replonge dans sa vie sans faire de l’ouvrage un témoignage. Il tient à ce que son récit reste un roman, bien que le terreau en demeure ses combats. Les combats de la vie d’un romancier, d’un karatéka, d’un homme qui connut maintes chutes, dont il réussit toujours à se relever, nous invitant à nous nourrir de la même force. Entre deux enseignements sur l’histoire fascinante des arts martiaux japonais, Luc Lang ne peut s’empêcher de faire le point sur les combats de sa création. Qu’a-t-il fait de sa vie ? Et nous, que faisons-nous de la nôtre ? Le combat est ouvert. « Faire œuvre ? La question pourrait se poser en des termes moins grandiloquents. Lorsqu’un matin, peu avant l’aube, sans doute échappé d’un cauchemar, je me réveille en sursaut, déjà dressé dans le lit tel un mort surgi du tombeau, avec cette phrase interrogative aux lèvres qui me vrille le cerveau : Qu’as-tu fait de ta vie ? »</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'les-combats-d-une-vie-de-romancier', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 41, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4795, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«Pulp Fiction» 30 ans plus tard', 'subtitle' => '«Pulp Fiction», Quentin Tarantino, avec John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman, 1994, 154 minutes. ', 'subtitle_edition' => '«Pulp Fiction», Quentin Tarantino, avec John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman, 1994, 154 minutes.', 'content' => '<p>Deuxième film de Quentin Tarantino, <i>Pulp Fiction</i> fut subversif à sa sortie et le demeure tout autant aujourd’hui. Pour souffler ses trente bougies, le film s’invite sur la plateforme Netflix. Une occasion à saisir pour découvrir ou redécouvrir cet OVNI du cinéma, qui n’a pas fini de nous surprendre. Jouissif ou méprisable pour les cinéphiles, <i>Pulp Fiction</i> apparaît, selon les points de vue, comme un hommage à la culture pop et aux <i>pulp magazines</i>, ou alors comme une vulgaire parodie de genres cinématographiques déjà morts et enterrés depuis belle lurette. Il faut prendre ces deux points de vue pour essayer de comprendre le film et son genre. Il s’agit à la fois d’un hommage au passé, comme tous les films de Tarantino, et d’une parodie de genres déchus. <i>Pulp Fiction</i> illustre à merveille ce qu’est le cinéma postmoderne. C’est un genre de recyclage: faire du neuf avec du vieux. Ce cinéma se construit totalement à partir des films et des genres qui le précèdent, tant en les parodiant qu’en les sublimant. Il renvoie en fait le spectateur à ce qu’il connaît déjà, à la culture populaire. Mais de la bouche de Tarantino, qui veut être un grand cinéaste ou rien, il faudrait plutôt comprendre son cinéma de la façon suivante: «Un grand cinéaste ne rend jamais hommage, il vole ce qui a été fait par les autres, tout simplement.» Pour un vol, c’est plutôt réussi, d’autant plus que le film n’a pris une ride. La preuve en est que <i>Pulp Fiction</i> remporta la Palme d’or à Cannes en 1994, mais pourrait tout aussi bien la remporter aujourd’hui. Car le film était déjà complètement dépassé à sa sortie. Ce qui en fit vite un classique, qui demeure aujourd’hui en référence. Sans être cinéphile, tout spectateur en recherche d’une fable drôle, décalée et nostalgique, en six épisodes plus vulgaires et géniaux les uns que les autres, pourra passer un moment de rires gras et de tendres souvenirs.</p> <hr /> <p><iframe frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/tGpTpVyI_OQ?si=qEN7-jDncFyt2M2z" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'pulp-fiction-30-ans-plus-tard', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 82, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 7580, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Billboards_Clutter_Roadside_-_NARA_-_543730.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1159312, 'md5' => '5f1fe3b165a8f5c19b13678bc274a0d3', 'width' => (int) 2934, 'height' => (int) 1982, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Une publicité, aux USA, pour une marque de cigarette.', 'author' => '', 'copyright' => '© DR', 'path' => '1603773342_billboards_clutter_roadside__nara__543730.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3213, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Cela fait du bien, un peu de légèreté. Merci pour votre article qui revigore!', 'post_id' => (int) 2655, 'user_id' => (int) 2106, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3215, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'C'est mignon ce genre de rébellion de salon, mais comme toujours, ça donne lieu à de gros mélanges et contre-sens. Et finalement, à des envolées lyriques se voulant soi-disant modestement révolutionnaires (parce qu'il ne faut pas trop se la jouer non plus...), qui cachent mal leur ridicule et même une certaine indécence. De un, les médecins ne sont absolument pas tout-puissants. Et surtout, ils ne forment pas un bloc homogène. Sinon, ça se saurait depuis longtemps. La médecine est très diverse (et non, je ne suis pas en train de faire l'éloge des pseudo-médecines qui se cachent derrière des pseudonymes ronflants comme médecine alternative, complémentaire, douce, naturelle, holiste ou je ne sais quoi). Elle est diverse, parce qu'elle est composée de multiples spécialités et qu'aucun de ses représentants n'a une vue globale de toutes ces spécialités en même temps. De fait, je vous rassure, les injonctions contradictoires et souvent incohérentes continuent de danser en plein air. Parce qu'entre l'idéal de bonne santé d'un psychiatre et celui d'un pneumologue, d'un orl, d'un dentiste ou d'un urologue, il y a à chaque fois tout un monde. Alors, certes, il y a certaines choses sur lesquelles tous s'accordent, à commencer par les dégâts que peuvent causer les psychotropes, dont l'alcool, ou les produits contenus dans les cigarettes et les pratiques qui mènent au tabagisme. Comparer ainsi la consommation de chocolat à celle de l'alcool ou de la cigarette n'a pas de sens. On ne devient pas accroc au chocolat comme on peut le devenir au tabac ou à l'alcool. Et on grossit rarement du simple fait de la consommation de chocolat. De fait, mettre sa propre santé et celle des autres en danger n'a rien d'un acte d'indépendance, de défiance face au "sanitairement correct". Bon sang, je deviens vraiment allergique à ces expressions "quelque-chose correct", utilisées uniquement pour écarter une problématique d'un revers méprisant de la main sans s'y intéresser, histoire de s'économiser de la réflexion un peu dérangeante pour ses propres convictions....moi, j'appelle cela la fuite devant la dissonance cognitive.... Si vous voulez justifier cette idée de révolte contre la dictature sanitaire, va falloir faire un peu plus d'effort d'imagination et de réflexion, parce que là, ça rase vraiment le sol. Concernant les mesures sanitaires dans le cadre du covid, non, les médecins et experts qui les recommandent ne se fichent pas de la santé mentale des gens et de leur situation socio-économique. Si ça avait été le cas, ils auraient recommandé un isolement total de chaque personne, enfermée chez elle, sans moyen de sortir, avec des services à distance pour apporter la nourriture et les produits de nécessité de base. Si les autorités n'ont pas déclaré un confinement total, c'est bien parce que les experts comme les politiques sont clairement conscients que cela signifierait tuer nos sociétés pour les protéger du covid, un exercice complètement vain. En gros, le remède serait pire que la maladie. De fait, les mesures qui ont été prises jusque-là sont autrement moins drastiques que ce que les autorités imposaient en cas de pandémie dans les siècles passés (oui, parce qu'en plus, dans les siècles passés, on n'était pas en démocratie. Les gouvernants décidaient et la population bastait ou avait de gros ennuis). Aujourd'hui, tout est fait, justement, pour essayer de marcher sur cette fine crête entre la nécessité d'éviter une surcharge des hôpitaux et du système de santé d'un côté, et l'effondrement de la société de l'autre. De fait, ce texte, comme celui de nombreuses complaintes, de la part de gens qui ne sont même pas les plus mal lotis dans cette crise, nous rappelle à quel point une bonne partie de nos sociétés sont devenues incroyablement sensibles au moindre dérangement de leur quotidien. On nous demande de porter des masques dans les lieux publics très fréquentés? Oh mon dieu, quel horreur! On respire mal, ça gratte la peau, c'est moche, on ne voit plus très bien les expressions des gens avec lesquels on interagi, et nos lunettes s'embuent constamment! Quel empiétement sur nos libertés fondamentales! On est en train de détruire le tissu social, parce qu'on ne peut plus entrer dans un restaurant sans masque et qu'on est obligé de le remettre quand on se lève de table! Quel joug insupportable! Et on ne peut même plus fumer comme on veut! Rendez-vous compte! Mais, quel oppression! Et c'est ainsi que les fumeurs se retrouvent dans la posture de "résistants" modernes à la dictature sanitaire! Mais, qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre! Je suis désolée, mais ces propos ont presque quelque-chose d'indécent, surtout pour les populations du monde qui vivent, elles, véritablement sous des régimes autoritaires et dictatoriales! Donc, sérieusement, ce serait bien si certains intellectuels pouvaient arrêter avec leur révolution de salon, café starbucks en main.....Vous voulez vraiment aider les populations qui prennent cette crise dans la figure? Alors, mobilisez vos connaissances en sociologie, anthropologie, économie, psychologie, etc., pour trouver des idées qui leur permettent de traverser cette crise sans tout y perdre. Il y a d'ailleurs pas mal de gens qui s'organisent et trouvent des idées originales pour aider leurs concitoyens dans la détresse. Au lieu de pleurer sur des petites limitations à votre quotidien, vous pourriez leur apporter votre soutien intellectuel, moral, logistique et financier. Mais là, les jérémiades, des privilégiés ça commence à bien faire! ', 'post_id' => (int) 2655, 'user_id' => (int) 3377, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3216, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Résister au consumérisme compulsif fait sens. Mais, résister à ce qui vous empêche de consommer tout tout de suite sans entrave représente un idéal de société bien indigent. Et résister pour résister, c'est un peu court. Alain Frei', 'post_id' => (int) 2655, 'user_id' => (int) 4951, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3219, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'A part que fumer ne procure aucun plaisir, c'est une addiction, la plupart des fumeurs voudraient arrêter. Seule la première bouffée ( comme la première gorgée de bière) procure de l'extase, mais le plaisir s'estompe très vite, alors on doit reprendre une cigarette, et ainsi de suite, jusqu'au dégoût profond. La bouche et les vêtements qui puent, les dents jaune-gris, la haine de soi qui s'installe peu à peu. Consommer des cigarette de marque c'est enrichir les marchands de la mort, quiconque se veut anti capitaliste ne devrait pas acheter de cigarette, voyez à ce sujet comment la maffia américaine est parvenue à persuader les gens que fumer, c'est la liberté, tout en faisant tout pour les rendre escalves du produit. Les marchés américains et européens sont en baisse, alors les cigarettes s'attaquent à l'Afrique et à l'Asie, surtout aux très jeunes qui deviennent revendeurs à l'unité ', 'post_id' => (int) 2655, 'user_id' => (int) 2913, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3221, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'A propos de Covid et de clope... ******************************** Coronavirus : la proportion de fumeurs parmi les personnes atteintes du Covid-19 est faible Une étude d’une équipe de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) a montré que le taux de fumeurs parmi les patients infectés était d’environ 5%. Des essais cliniques avec de la nicotine vont démarrer prochainement. **************************** https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/22/coronavirus-une-proportion-reduite-de-fumeurs-parmi-les-malades_6037365_3244.html ... Face au tollé que cela a créé dans les milieux de la prévention, sauf erreur, ils ont dû reculer (à vérifier) Par rapport à l'étrange affirmation de @galaxie ... je crois que vous n'avez jamais fumé... car en fait la première cigarette que vous fumez après avoir arrêté un certain temps (plus d'un mois?) a un goût dégueulasse... mais cela s'améliore (malheureusement) très vite ', 'post_id' => (int) 2655, 'user_id' => (int) 1329, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3222, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Oh! Comme ça me fait plaisir tout ça!! Merci M. Musumeci! (même si j'ai arrêté de fumer il y a 25 ans, c'est l'état d'esprit...)', 'post_id' => (int) 2655, 'user_id' => (int) 3971, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3229, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci pour ce bel article libérateur qui fait du bien à lire ... en fumant sa clope ! Les salles de fitness sont fermées de toute manière ! Allez santé à vous ', 'post_id' => (int) 2655, 'user_id' => (int) 1902, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Loris Salvatore Musumeci ' $description = ' «Il n’est pas question de propagande pro-cigarette dans cet article», tient à préciser l’auteur. Pas de propagande, non, mais une réflexion un brin provocante sur ce que représente le fait de fumer aujourd’hui alors que la pandémie impose de nouvelles normes sanitaires, de nouveaux comportements. «Il s’agit de voir en quoi cette bonne vieille clope est devenue, à l’ère covid, l’une des dernières résistances au sanitairement correct». ' $title = 'Fumer: un dernier acte de résistance' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 512, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'coronavirus', 'slug' => 'coronavirus', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 123 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
La priorité est aujourd’hui à la santé. On se lave les mains. On met son masque – et comme il faut! non, Monsieur, pas comme ça… ah oui, maintenant c’est mieux. On sort le moins possible mais un peu quand même. On croise des gens qui sont de potentiels contaminateurs. On garde les distances. Puis on se désinfecte les mains, et on se les désinfecte encore au cas où, et encore, et encore, jusqu’à les rendre alcooliques. Elles finissent par chanter du Renaud. Mais une habitude résiste au tout hygiénique: fumer des cigarettes. Ce n’est pas une question de morale, il s’agit de voir en quoi cette bonne vieille clope est devenue, à l’ère covid, l’une des dernières résistances au sanitairement correct.
L’affaire remonte d’ailleurs à avant la pandémie. La cigarette est de plus en plus mal vue. De plus en plus proscrite, dans tout un tas d’endroits. «Ça dérange, et puis de toute façon c’est pas bon pour la santé», argue-t-on sur des terrasses de cafés comme dans des parcs publics, jusqu’aux trottoirs ou aux quais de gares. Parallèlement à ce changement, on accorde une importance toujours plus grande à la santé. Les recommandations contre l’alcool, contre la malbouffe, contre le manque d’activité physique et bien sûr contre le tabagisme dégoulinent de toutes parts.
La santé avant tout!
Les mesures mises en place pour lutter contre le coronavirus vont idéologiquement dans le même sens. Il faut à tout prix préserver la santé. C’est logique, louable. Mais de quelle santé parle-t-on précisément? De la santé du corps, et non de la santé mentale, morale ou sociale. Subtilité… Peu importe que le monde entier se soumette aux diktats de médecins devenus rois. Peu importe l’angoisse. Peu importe la solitude. Peu importe qu’il devient de plus en plus difficile de se réunir autour d’une belle tablée. Peu importe que des vieillards meurent dans des maisons de retraites sans adieux. Peu importe que d’aucuns se sentent pousser des ailes en devenant d’impitoyables délateurs, abrutis par le mal être qui bat en leur poitrine. Peu importe le chômage. Peu importe la suppression de petites heures supplémentaires qui permettent à des familles ou à des étudiants d’arriver à la fin du mois. Peu importe que des restaurateurs et petits commerçants ferment les portes de leur établissement.
Peu importe… l’important c’est de préserver la santé, la santé du corps. Le reste passe après. Et puisque l’époque est aux mauvaises interprétations et à la mauvaise foi, je précise évidemment que, oui, c’est une priorité de protéger les plus fragiles et notre système hospitalier. Comme je précise aussi d’emblée qu’il n’est pas question de propagande pro-cigarette dans cet article: cela m’évitera quelque procès malveillant. Il n’en demeure pas que la santé est aussi physique, mentale, sociale et intellectuelle. L’humain n’est pas qu’un corps.
La rock’attitude des fumeurs
Quasiment tout se plie aux mesures sanitaires: sauf fumer des cigarettes. Tout, absolument tout, dans le tabagisme va à l’encontre des mesures sanitaires. Premièrement, le fumeur doit baisser son masque. Deuxièmement, il doit sortir avec ses doigts une cigarette de son paquet, qui a traîné on ne sait où. Et comme si cela ne suffisait pas, le fumeur porte la cigarette à sa bouche, il l’allume, fume, et expulse de sa sale gueule une fumée qui se propage dans toutes les directions. Le fumeur incarne la rock’ attitude la plus extrême.
La réflexion mérite d’aller un peu plus loin. A part qu’au niveau sanitaire fumer une cigarette pose problème sur des points basiques, cela choque au niveau de l’état d’esprit. Le fumeur est parfaitement conscient qu’en en grillant une, il ne soigne pas ses poumons. Il sait aussi que niveau santé, il ferait mieux de manger une pomme plutôt que de fumer.
Le fumeur nous montre que la santé du corps, ça n’est pas tout. Sans quoi, fumer devrait être simplement et bonnement interdit. Sans quoi, l’alcool devrait être tout autant interdit – sauvons des foies, sauvons des vies! Et pendant qu’on y est, le chocolat aussi, parce qu’il fait grossir, et c’est dangereux pour la santé d’être gros. Sans quoi, l’inscription à un fitness devrait être rendue obligatoire à tous les citoyens, parce que le sport c’est bon pour la santé. Et pourquoi ne pas imposer au peuple au moins trois heures de comédie par semaine? L’ancien conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann n’a-t-il pas dit que «rire c’est pon pour la santtté»?
Il reste un peu de bon sens dans notre société. Chacun peut vivre encore assez librement. Mais attention aux mesures covid: elles pourraient s’installer sans plus vouloir s’en aller. Que ceux qui sont attachés aux poignées de mains, aux bises, à la vie dans les bistrots et aux visages découverts résistent. Les fumeurs résistent, peut-être malgré eux sans doute inconsciemment. Le tabagisme dit en fait que vivre en bonne santé, ça implique aussi prendre des risques pour sa santé. Jouir et se faire plaisir, et en bonne compagnie: un steak frites, une bonne bière, et pour digérer le tout, un café et une clope. Laisser fumer, et laisser vivre les gens en paix, comme ils l’entendent. Pour continuer à vivre avec goût. Pour résister.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2655, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Société', 'title' => 'Fumer: un dernier acte de résistance', 'subtitle' => ' «Il n’est pas question de propagande pro-cigarette dans cet article», tient à préciser l’auteur. Pas de propagande, non, mais une réflexion un brin provocante sur ce que représente le fait de fumer aujourd’hui alors que la pandémie impose de nouvelles normes sanitaires, de nouveaux comportements. «Il s’agit de voir en quoi cette bonne vieille clope est devenue, à l’ère covid, l’une des dernières résistances au sanitairement correct». ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>La priorité est aujourd’hui à la santé. On se lave les mains. On met son masque – et comme il faut! non, Monsieur, pas comme ça… ah oui, maintenant c’est mieux. On sort le moins possible mais un peu quand même. On croise des gens qui sont de potentiels contaminateurs. On garde les distances. Puis on se désinfecte les mains, et on se les désinfecte encore au cas où, et encore, et encore, jusqu’à les rendre alcooliques. Elles finissent par chanter du Renaud. Mais une habitude résiste au tout hygiénique: fumer des cigarettes. Ce n’est pas une question de morale, il s’agit de voir en quoi cette bonne vieille clope est devenue, à l’ère covid, l’une des dernières résistances au sanitairement correct.</p> <p>L’affaire remonte d’ailleurs à avant la pandémie. La cigarette est de plus en plus mal vue. De plus en plus proscrite, dans tout un tas d’endroits. «Ça dérange, et puis de toute façon c’est pas bon pour la santé», argue-t-on sur des terrasses de cafés comme dans des parcs publics, jusqu’aux trottoirs ou aux quais de gares. Parallèlement à ce changement, on accorde une importance toujours plus grande à la santé. Les recommandations contre l’alcool, contre la malbouffe, contre le manque d’activité physique et bien sûr contre le tabagisme dégoulinent de toutes parts.</p> <h3><strong>La santé avant tout!</strong></h3> <p>Les mesures mises en place pour lutter contre le coronavirus vont idéologiquement dans le même sens. Il faut à tout prix préserver la santé. C’est logique, louable. Mais de quelle santé parle-t-on précisément? De la santé du corps, et non de la santé mentale, morale ou sociale. Subtilité… Peu importe que le monde entier se soumette aux diktats de médecins devenus rois. Peu importe l’angoisse. Peu importe la solitude. Peu importe qu’il devient de plus en plus difficile de se réunir autour d’une belle tablée. Peu importe que des vieillards meurent dans des maisons de retraites sans adieux. Peu importe que d’aucuns se sentent pousser des ailes en devenant d’impitoyables délateurs, abrutis par le mal être qui bat en leur poitrine. Peu importe le chômage. Peu importe la suppression de petites heures supplémentaires qui permettent à des familles ou à des étudiants d’arriver à la fin du mois. Peu importe que des restaurateurs et petits commerçants ferment les portes de leur établissement.</p> <p>Peu importe… l’important c’est de préserver la santé, la santé du corps. Le reste passe après. Et puisque l’époque est aux mauvaises interprétations et à la mauvaise foi, je précise évidemment que, oui, c’est une priorité de protéger les plus fragiles et notre système hospitalier. Comme je précise aussi d’emblée qu’il n’est pas question de propagande pro-cigarette dans cet article: cela m’évitera quelque procès malveillant. Il n’en demeure pas que la santé est aussi physique, mentale, sociale et intellectuelle. L’humain n’est pas qu’un corps.</p> <h3><strong>La rock’attitude des fumeurs</strong></h3> <p>Quasiment tout se plie aux mesures sanitaires: sauf fumer des cigarettes. Tout, absolument tout, dans le tabagisme va à l’encontre des mesures sanitaires. Premièrement, le fumeur doit baisser son masque. Deuxièmement, il doit sortir avec ses doigts une cigarette de son paquet, qui a traîné on ne sait où. Et comme si cela ne suffisait pas, le fumeur porte la cigarette à sa bouche, il l’allume, fume, et expulse de sa sale gueule une fumée qui se propage dans toutes les directions. Le fumeur incarne la <em>rock’ attitude</em> la plus extrême.</p> <p>La réflexion mérite d’aller un peu plus loin. A part qu’au niveau sanitaire fumer une cigarette pose problème sur des points basiques, cela choque au niveau de l’état d’esprit. Le fumeur est parfaitement conscient qu’en en grillant une, il ne soigne pas ses poumons. Il sait aussi que niveau santé, il ferait mieux de manger une pomme plutôt que de fumer.</p> <p>Le fumeur nous montre que la santé du corps, ça n’est pas tout. Sans quoi, fumer devrait être simplement et bonnement interdit. Sans quoi, l’alcool devrait être tout autant interdit – sauvons des foies, sauvons des vies! Et pendant qu’on y est, le chocolat aussi, parce qu’il fait grossir, et c’est dangereux pour la santé d’être gros. Sans quoi, l’inscription à un fitness devrait être rendue obligatoire à tous les citoyens, parce que le sport c’est bon pour la santé. Et pourquoi ne pas imposer au peuple au moins trois heures de comédie par semaine? L’ancien conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann n’a-t-il pas dit que «rire c’est <em>pon</em> pour la <em>santtté</em>»?</p> <p>Il reste un peu de bon sens dans notre société. Chacun peut vivre encore assez librement. Mais attention aux mesures covid: elles pourraient s’installer sans plus vouloir s’en aller. Que ceux qui sont attachés aux poignées de mains, aux bises, à la vie dans les bistrots et aux visages découverts résistent. Les fumeurs résistent, peut-être malgré eux sans doute inconsciemment. Le tabagisme dit en fait que vivre en bonne santé, ça implique aussi prendre des risques pour sa santé. Jouir et se faire plaisir, et en bonne compagnie: un steak frites, une bonne bière, et pour digérer le tout, un café et une clope. Laisser fumer, et laisser vivre les gens en paix, comme ils l’entendent. Pour continuer à vivre avec goût. Pour résister.</p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'fumer-un-dernier-acte-de-resistance', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 478, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 2650, 'homepage_order' => (int) 2890, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => 'Société', 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Loris Salvatore Musumeci ', 'description' => ' «Il n’est pas question de propagande pro-cigarette dans cet article», tient à préciser l’auteur. Pas de propagande, non, mais une réflexion un brin provocante sur ce que représente le fait de fumer aujourd’hui alors que la pandémie impose de nouvelles normes sanitaires, de nouveaux comportements. «Il s’agit de voir en quoi cette bonne vieille clope est devenue, à l’ère covid, l’une des dernières résistances au sanitairement correct». ', 'title' => 'Fumer: un dernier acte de résistance', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2655, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Société', 'title' => 'Fumer: un dernier acte de résistance', 'subtitle' => ' «Il n’est pas question de propagande pro-cigarette dans cet article», tient à préciser l’auteur. Pas de propagande, non, mais une réflexion un brin provocante sur ce que représente le fait de fumer aujourd’hui alors que la pandémie impose de nouvelles normes sanitaires, de nouveaux comportements. «Il s’agit de voir en quoi cette bonne vieille clope est devenue, à l’ère covid, l’une des dernières résistances au sanitairement correct». ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>La priorité est aujourd’hui à la santé. On se lave les mains. On met son masque – et comme il faut! non, Monsieur, pas comme ça… ah oui, maintenant c’est mieux. On sort le moins possible mais un peu quand même. On croise des gens qui sont de potentiels contaminateurs. On garde les distances. Puis on se désinfecte les mains, et on se les désinfecte encore au cas où, et encore, et encore, jusqu’à les rendre alcooliques. Elles finissent par chanter du Renaud. Mais une habitude résiste au tout hygiénique: fumer des cigarettes. Ce n’est pas une question de morale, il s’agit de voir en quoi cette bonne vieille clope est devenue, à l’ère covid, l’une des dernières résistances au sanitairement correct.</p> <p>L’affaire remonte d’ailleurs à avant la pandémie. La cigarette est de plus en plus mal vue. De plus en plus proscrite, dans tout un tas d’endroits. «Ça dérange, et puis de toute façon c’est pas bon pour la santé», argue-t-on sur des terrasses de cafés comme dans des parcs publics, jusqu’aux trottoirs ou aux quais de gares. Parallèlement à ce changement, on accorde une importance toujours plus grande à la santé. Les recommandations contre l’alcool, contre la malbouffe, contre le manque d’activité physique et bien sûr contre le tabagisme dégoulinent de toutes parts.</p> <h3><strong>La santé avant tout!</strong></h3> <p>Les mesures mises en place pour lutter contre le coronavirus vont idéologiquement dans le même sens. Il faut à tout prix préserver la santé. C’est logique, louable. Mais de quelle santé parle-t-on précisément? De la santé du corps, et non de la santé mentale, morale ou sociale. Subtilité… Peu importe que le monde entier se soumette aux diktats de médecins devenus rois. Peu importe l’angoisse. Peu importe la solitude. Peu importe qu’il devient de plus en plus difficile de se réunir autour d’une belle tablée. Peu importe que des vieillards meurent dans des maisons de retraites sans adieux. Peu importe que d’aucuns se sentent pousser des ailes en devenant d’impitoyables délateurs, abrutis par le mal être qui bat en leur poitrine. Peu importe le chômage. Peu importe la suppression de petites heures supplémentaires qui permettent à des familles ou à des étudiants d’arriver à la fin du mois. Peu importe que des restaurateurs et petits commerçants ferment les portes de leur établissement.</p> <p>Peu importe… l’important c’est de préserver la santé, la santé du corps. Le reste passe après. Et puisque l’époque est aux mauvaises interprétations et à la mauvaise foi, je précise évidemment que, oui, c’est une priorité de protéger les plus fragiles et notre système hospitalier. Comme je précise aussi d’emblée qu’il n’est pas question de propagande pro-cigarette dans cet article: cela m’évitera quelque procès malveillant. Il n’en demeure pas que la santé est aussi physique, mentale, sociale et intellectuelle. L’humain n’est pas qu’un corps.</p> <h3><strong>La rock’attitude des fumeurs</strong></h3> <p>Quasiment tout se plie aux mesures sanitaires: sauf fumer des cigarettes. Tout, absolument tout, dans le tabagisme va à l’encontre des mesures sanitaires. Premièrement, le fumeur doit baisser son masque. Deuxièmement, il doit sortir avec ses doigts une cigarette de son paquet, qui a traîné on ne sait où. Et comme si cela ne suffisait pas, le fumeur porte la cigarette à sa bouche, il l’allume, fume, et expulse de sa sale gueule une fumée qui se propage dans toutes les directions. Le fumeur incarne la <em>rock’ attitude</em> la plus extrême.</p> <p>La réflexion mérite d’aller un peu plus loin. A part qu’au niveau sanitaire fumer une cigarette pose problème sur des points basiques, cela choque au niveau de l’état d’esprit. Le fumeur est parfaitement conscient qu’en en grillant une, il ne soigne pas ses poumons. Il sait aussi que niveau santé, il ferait mieux de manger une pomme plutôt que de fumer.</p> <p>Le fumeur nous montre que la santé du corps, ça n’est pas tout. Sans quoi, fumer devrait être simplement et bonnement interdit. Sans quoi, l’alcool devrait être tout autant interdit – sauvons des foies, sauvons des vies! Et pendant qu’on y est, le chocolat aussi, parce qu’il fait grossir, et c’est dangereux pour la santé d’être gros. Sans quoi, l’inscription à un fitness devrait être rendue obligatoire à tous les citoyens, parce que le sport c’est bon pour la santé. Et pourquoi ne pas imposer au peuple au moins trois heures de comédie par semaine? L’ancien conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann n’a-t-il pas dit que «rire c’est <em>pon</em> pour la <em>santtté</em>»?</p> <p>Il reste un peu de bon sens dans notre société. Chacun peut vivre encore assez librement. Mais attention aux mesures covid: elles pourraient s’installer sans plus vouloir s’en aller. Que ceux qui sont attachés aux poignées de mains, aux bises, à la vie dans les bistrots et aux visages découverts résistent. Les fumeurs résistent, peut-être malgré eux sans doute inconsciemment. Le tabagisme dit en fait que vivre en bonne santé, ça implique aussi prendre des risques pour sa santé. Jouir et se faire plaisir, et en bonne compagnie: un steak frites, une bonne bière, et pour digérer le tout, un café et une clope. Laisser fumer, et laisser vivre les gens en paix, comme ils l’entendent. Pour continuer à vivre avec goût. Pour résister.</p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'fumer-un-dernier-acte-de-resistance', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 478, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 2650, 'homepage_order' => (int) 2890, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => 'Société', 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4905, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La nécessité de témoigner par «Anima»', 'subtitle' => 'Souffle de poésie, d’horreur et de vérité romanesque ayant donné vie à un ouvrage qui aura mis plus de dix ans à la recevoir, cette vie: «Anima» (2012). Dernier roman en date du dramaturge Wajdi Mouawad paru il y a près de douze ans, «Anima» reste plus que jamais d’actualité. Dans ses pièces ou ses romans, il demeure toujours une expérience unique trépidante à vivre. C’est bien le cas ici, près de cinq-cents pages durant. Regard.', 'subtitle_edition' => 'Souffle de poésie, d’horreur et de vérité romanesque ayant donné vie à un ouvrage qui aura mis plus de dix ans à la recevoir, cette vie: «Anima» (2012). Dernier roman en date du dramaturge Wajdi Mouawad paru il y a près de douze ans, «Anima» reste plus que jamais d’actualité. Dans ses pièces ou ses romans, il demeure toujours une expérience unique trépidante à vivre. C’est bien le cas ici, près de cinq-cents pages durant. Regard.', 'content' => '<p>Le récit s’ouvre sur la scène d’un roman policier. Un homme rentre chez lui et trouve sa femme morte. S’ensuivrait une enquête policière aux mille-et-un rebondissements qui feraient vivre le suspense, mais il n’en est rien. Pourrait s’ensuivre la traque menée par un époux fou furieux qui va tout franchir, tout casser, pour mettre la main sur celui qui a massacré son épouse. Ce n’est pas cela non plus dans notre roman.</p> <p>Sans entrer forcément en contradiction avec un <i>polar</i> classique, la scène de crime est particulièrement macabre. L’époux en question, Wahhch Debch, retrouve sa femme Léonie morte, après avoir été éventrée et violée. L’enfant qu’elle portait en son sein est évidemment mort aussi. Plus qu’un meurtre, il s’agit là d’une profanation, saignant d’une originalité terriblement créative. Féminicide et infanticide à la fois, qui laisse l’époux et le père meurtri, sans repères, sans voix, sans plus de paroles même, amputé quasiment de toute son humanité: il a perdu son âme. </p> <p>Wahhch, ayant perdu la raison, faculté traditionnellement attribuée à l’homme seul, en vient à se demander si ce n’est pas lui qui a tué. Pour retrouver la raison, il se lance à la recherche de l’assassin. Soutenu par le coroner en charge de l’affaire, Coach, il finit dans une réserve amérindienne, comparable à un animal blessé. Un lieu qui est «vulnérable» et «dangereux» à la fois. (p.136)</p> <p>A la suite de rencontres aventureuses, frôlant l’absurde sans en éviter le tragique, Wahhch se confronte à l’assassin. Mais le labyrinthe dans lequel nous engouffre <i>Anima </i>est encore loin de se terminer, car le but initial ne devient alors qu’une étape dans la quête véritable du personnage principal. Personnage qui doit encore retrouver quelle personne il est, recouvrer son nom en remontant à travers ses origines, pour saisir à nouveau un sens et les paroles, pour sauver ce qui peut être sauvé. Mais, on le sait depuis les traditions religieuses les plus antiques, en passant par le christianisme: tout salut ne se vit qu’à travers un sacrifice. Le Christ donne sa vie pour que tous aient la vie éternelle, Wahhch donne son âme pour que chacun retrouve la sienne. </p> <h3>La voix animale</h3> <p>La caractéristique la plus notable du roman, qui constitue sa poésie et son originalité, c’est sa narration animale. Trois des quatre parties du livre sont prises en charge par des animaux, des animaux non-humains. En réalité, on pourrait considérer que toute l’œuvre est portée par la voix animale, dans la mesure où l’homme est bien considéré en tant qu’animal parmi les animaux dans la quatrième partie. Le titre de celle-ci, «Homo sapiens sapiens», vient à la suite d’autres termes scientifiques qui indiquent le nom de l’animal qui pose un regard décalé du nôtre et qui narre la réalité qu’il observe.</p> <p>Une telle entreprise aurait pu assez facilement virer à la catastrophe. Elle marque néanmoins le coup de génie du roman. Ainsi, l’auteur, en se plongeant lui-même dans la peau d’un animal qui assiste de près ou de loin à la scène où interagissent des humains, nous permet aussi d’y plonger nous-mêmes.</p> <p>Au niveau stylistique, ce procédé permet des variations qui rythment le roman en multipliant des voix auxquelles on ne s’habitue jamais, comme si le narrateur changeait à chaque chapitre et que ce narrateur avait un langage et un regard propres. Tel est le cas avec les animaux, qui ne sont pas considérés en tant qu’entité unique, mais bien dans leur individualité, et j’oserais dire dans leur <i>personnalité</i> respective.</p> <p>La forme parle pour le fond: à travers les récits des animaux, l’auteur n’a nul besoin d’affirmer que chaque animal est doté d’une âme dont les caractéristiques sont traditionnellement attribuées à l’homme seul, nous en dressons le constat en nous laissant porter par le style soumis du chien ou passif du poisson.</p> <p>Au niveau sémantique, le regard de l’animal nous permet de poser un regard nouveau sur l’homme. En effet, la considération de l’animal pour l’homme prend une dimension plus profonde lorsqu’elle n’est pas expliquée par l’homme, mais qu’elle sort de la gueule ou du bec de l’animal lui-même, par ses propres <i>paroles</i>. Certes, on sait bien que dans les paroles du chien il y a celles de l’auteur, et pourtant la littérature permet de créer des possibilités que la science ignore. Scientifiquement, un chien ou toute autre bête, ne peut parler; mais en littérature, oui, si le texte indique que c’est tel chien qui narre, il en est alors réellement ainsi. En effet, la fiction peut dire vrai, même pour des faits qui ne sont pas observables dans la réalité du monde humain.</p> <p>A titre d’exemple, citons un passage vibrant de beauté, qui sonne comme évidence: «L’humain est un corridor étroit, il faut s’y engager pour espérer le rencontrer. Il faut avancer dans le noir, sentir les odeurs de tous les animaux morts, entendre les cris, les grincements de dents et les pleurs. […] L’humain est un corridor et tout humain pleure son ciel disparu. Un chien sait cela et c’est pour cela que son affection pour l’humain est infinie.» (p.149) Il semblerait véritablement que nous entendons la voix d’un chien. Chien dont on découvre qu’il prend en pitié l’homme au vu de sa condition de détresse permanente. Le chien est miséricordieux pour l’homme, comme on dit de Dieu qu’il l’est pour ses créatures. </p> <h3>Le passage de l'âme</h3> <p>Puisque Wahhch perd quasiment la parole suite au drame et qu’il ne lui reste plus que le cri, ce sont les animaux qui racontent. Par le transfert de la parole, s’opère aussi le transfert de l’âme pour les hommes. De façon explicite, lorsque Wahhch est confronté au bourreau Rooney, qui a entre autres violé et tué Léonie, et que ce dernier meurt dans l’affrontement, l’âme de cet infâme est retrouvée à travers son chien, qui devient alors le compagnon de Wahhch lui-même. Plus que son fidèle compagnon, il devient même son sauveur. Comprenons ainsi, qu’à force de se perdre dans les artifices de l’humanité, Rooney a perdu sa candeur de jeunesse, dont témoigne un autre personnage, Humbert, et que par la mort il la retrouve à travers son chien. C’est comme si celui qu’a toujours été Rooney était en fait présent en son chien. Perdant la vie, il retrouve son <i>humanité canine</i>.</p> <p>Le chien cite Wahhch, qui est en train de retrouver ses mots et d’accueillir le chien véritablement comme son compagnon, son frère qui le suivra jusqu’au bout: «Je te donnerai ma voix, je te donnerai ma langue, tu me donneras tes silences, tu me donneras ton présent.» (p.360) Le transfert de la parole est clair. Par le transfert de l’âme, il y a aussi celui de l’intelligence et du discernement. Le chien est un guide. Lorsque son maître et protégé l’oblige à monter dans une voiture qu’il ne <i>sent</i> pas, le chien se retrouve kidnappé, et Wahhch regrette aussitôt de n’avoir pas écouté <i>son</i> discernement, à savoir celui de son chien. Une conversion se vit néanmoins chez l’homme lorsqu’il estime juste de se séparer du chien pour poursuivre son voyage mais qu’il cède finalement au désir éclairé du chien. «C’est ton chien! C’est l’âme retrouvée de Rooney que tu as à tes pieds. […] Tu n’as pas besoin de t’occuper de lui, il s’occupera de toi.» (p.357)</p> <h3>La nécessité du témoignage</h3> <p>A travers l’animal, l’homme est appelé à se retrouver lui-même. Cela nous montre que l’homme, dans <i>Anima</i>, ne peut s’en sortir tout seul. N’y aurait-il pas un dieu qui viendrait au secours de Wahhch et des autres humains égarés? Ce dieu, ce serait les animaux. Outre l’hommage à la culture amérindienne, omniprésente dans le roman, ou à la religion animiste, nous ne pouvons nous résoudre à n’y voir qu’un éloge de l’animalité. A travers les bêtes qui guident, qui discernent et qui rendent justice – comme ces charognards qui déchiquètent l’homme, l’imposteur, le père abusif qui a déchiqueté autrefois la famille de Wahhch au Liban – nous voyons un appel urgent à prendre de la distance par rapport à une humanité atroce et malade.</p> <p>Que la sagesse qui permet cette prise de distance vienne du Ciel ou des bêtes, peu importe. Ce qui importe réellement pour Wahhch et pour les hommes de façon générale, c’est de laisser mourir la part qui est cassée en soi, pour passer des ténèbres à la lumière. «Passe par les ténèbres et tu trouveras la lumière.» (p.348) Comment notre protagoniste vit-il cette pâque, passant de l’esclavage à la terre promise? Par la douleur. C’est dans les douleurs de l’enfantement que la femme donne la vie. C’est dans les douleurs du retour aux origines mais avant cela de l’abus sexuel qu’il subit, que Wahhch sait qui il est, qu’il casse la malédiction des meurtres et des viols, pour retrouver la raison, son nom et son âme.</p> <p>En quoi est-ce une invitation pour le lecteur à retrouver son âme et par là retrouver l’unité en soi? C’est une invitation, dans la mesure où nous assistons, par le roman, au témoignage de Wahhch mais aussi indirectement à celui de Wajdi Mouawad et en somme à celui de tous ceux qui ont vécu des drames. C’est bien pour cela que Wahhch a besoin que Coach témoigne pour lui. Pour cela aussi que Coach est particulièrement touché par ce témoignage. La nécessité de témoigner des drames et des guérisons, en prononçant son propre témoignage et en se mettant à l’écoute de celui des autres, c’est proprement la quête d’<i>Anima</i>. C’est la quête spirituelle de tout un chacun.</p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1714647183_anima.jpeg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="320" /></p> <h4>«Anima», Wajdi Mouawad, Editions Actes Sud, 495 pages.</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-necessite-de-temoigner-par-anima', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 30, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4887, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Une des mille collines', 'subtitle' => '«Une des mille collines», Bernard Bellefroid, disponible sur Arte.tv jusqu’au 8 mai 2024, 81 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Une des mille collines», Bernard Bellefroid, disponible sur Arte.tv jusqu’au 8 mai 2024, 81 minutes.', 'content' => '<p>Faire mémoire de l’un des drames majeurs de l’histoire de l’humanité. C’est la mission que s’est donnée le Belge Bernard Bellefroid, en toute humilité, pour pleurer les morts et avec les survivants du génocide rwandais. <i>Une des mille collines</i>, un documentaire sobre et poignant qui raconte le martyr de trois enfants dans un village, sur l’une des collines du Rwanda. En choisissant des histoires particulières, le réalisateur veut rejoindre l’universalité du drame en restant dans le témoignage, l’hommage et le concret. Pas de grandes thèses politiques, donc. Pas de déclarations du genre «on aurait dû», «il n’aurait pas fallu», «il aurait suffi». Le documentaire veut par là même redonner vie à ces trois frères et sœurs en enquêtant sur leur assassinat, d’une part, et en offrant par l’image un dessin du visage de chacun de ces trois enfants, d’autre part. Olivier, Fidéline et Fiacre, âgés respectivement de 10, 5 et 4 ans en 1994. Ils sont les fils d’un certain Fidèle, un <i>serpent</i>, comme on l’a considéré au village d’un jour à l’autre. Ces fils de serpent doivent être éliminés; qu’aucune trace n’en demeure. Ils fuiront, trouveront protection chez une proche, Marguerite, qui reste inconsolée 30 ans plus tard, mais finiront malgré tout par être abattus un jour de printemps 94 entre deux arbres. Le documentaire leur redonne vie le temps d’un récit: à jamais, il leur redonne un visage, une histoire. Pour ce faire, le réalisateur revient sur ses archives: images des procès populaires <i>gacaca</i> qui ont eu lieu en 2005, pour découvrir lentement et difficilement les temps, lieux et responsables des crimes. De la colline de ces trois enfants, le documentaire nous mène ensuite à une autre colline. On y rencontre Jean d’Amour, dont les enfants ont été tués, qui est filmé côte à côte avec leur bourreau. Les deux hommes sont désormais amis. Ils témoignent du chemin de croix atroce mais nécessaire qu’est le pardon. Le pardon n’est pas oubli, à entendre les cris et les pleurs de la mère des enfants tués. Ces cris percent l’écran et rejoignent le ciel. Si l’heure est à la construction de la paix au Rwanda, la justice et la mémoire ne sont pas à évacuer, car elles en sont les piliers. Un documentaire à voir absolument, pour faire mémoire, en pleurant, en combattant la haine, en trouvant la paix sur l’une des mille des collines et dans le cœur de chacun.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'une-des-mille-collines', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 34, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4871, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les combats d’une vie de romancier', 'subtitle' => 'Luc Lang, « Le récit du combat », Editions Stock, 2023, 350 pages.', 'subtitle_edition' => 'Luc Lang, « Le récit du combat », Editions Stock, 2023, 350 pages.', 'content' => '<p>Ses romans ne sont pas faciles d’accès. Pourtant, quand on s’y plonge, on se retrouve un univers bâti par un style sec, élégant, précis. J’attendais de retrouver ce cher Luc Lang après avoir été édifié par son roman <em>La tentation</em> (2019), prix Médicis, qui m’avait offert ma première expérience de western en littérature. Il revient, toujours avec une violence maîtrisée, en offrant à ses lecteurs <em>Le récit du combat</em> (2023). Son écriture habituellement sobre laisse place, cette fois, à une sobriété ouverte sur un certain lyrisme. En témoignent les premières pages du récit où l’auteur revient sur une scène de plage lors de son enfance. Il y découvre, sous le soleil chaud au bord d’une eau fraîche, le corps musclé et puissant de celui qui devient peu à peu son père, le judoka Robert. On se croit face à la sensualité de <em>Noces</em> (1936) d’Albert Camus. Ne parvenant jamais à se faire l’héritier de la pratique du judo de son beau-père, le jeune Luc embrassera néanmoins les arts martiaux par le karaté, qu’il pratique encore aujourd’hui. Dans ce roman, il replonge dans sa vie sans faire de l’ouvrage un témoignage. Il tient à ce que son récit reste un roman, bien que le terreau en demeure ses combats. Les combats de la vie d’un romancier, d’un karatéka, d’un homme qui connut maintes chutes, dont il réussit toujours à se relever, nous invitant à nous nourrir de la même force. Entre deux enseignements sur l’histoire fascinante des arts martiaux japonais, Luc Lang ne peut s’empêcher de faire le point sur les combats de sa création. Qu’a-t-il fait de sa vie ? Et nous, que faisons-nous de la nôtre ? Le combat est ouvert. « Faire œuvre ? La question pourrait se poser en des termes moins grandiloquents. Lorsqu’un matin, peu avant l’aube, sans doute échappé d’un cauchemar, je me réveille en sursaut, déjà dressé dans le lit tel un mort surgi du tombeau, avec cette phrase interrogative aux lèvres qui me vrille le cerveau : Qu’as-tu fait de ta vie ? »</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'les-combats-d-une-vie-de-romancier', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 41, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4795, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => '«Pulp Fiction» 30 ans plus tard', 'subtitle' => '«Pulp Fiction», Quentin Tarantino, avec John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman, 1994, 154 minutes. ', 'subtitle_edition' => '«Pulp Fiction», Quentin Tarantino, avec John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman, 1994, 154 minutes.', 'content' => '<p>Deuxième film de Quentin Tarantino, <i>Pulp Fiction</i> fut subversif à sa sortie et le demeure tout autant aujourd’hui. Pour souffler ses trente bougies, le film s’invite sur la plateforme Netflix. Une occasion à saisir pour découvrir ou redécouvrir cet OVNI du cinéma, qui n’a pas fini de nous surprendre. Jouissif ou méprisable pour les cinéphiles, <i>Pulp Fiction</i> apparaît, selon les points de vue, comme un hommage à la culture pop et aux <i>pulp magazines</i>, ou alors comme une vulgaire parodie de genres cinématographiques déjà morts et enterrés depuis belle lurette. Il faut prendre ces deux points de vue pour essayer de comprendre le film et son genre. Il s’agit à la fois d’un hommage au passé, comme tous les films de Tarantino, et d’une parodie de genres déchus. <i>Pulp Fiction</i> illustre à merveille ce qu’est le cinéma postmoderne. C’est un genre de recyclage: faire du neuf avec du vieux. Ce cinéma se construit totalement à partir des films et des genres qui le précèdent, tant en les parodiant qu’en les sublimant. Il renvoie en fait le spectateur à ce qu’il connaît déjà, à la culture populaire. Mais de la bouche de Tarantino, qui veut être un grand cinéaste ou rien, il faudrait plutôt comprendre son cinéma de la façon suivante: «Un grand cinéaste ne rend jamais hommage, il vole ce qui a été fait par les autres, tout simplement.» Pour un vol, c’est plutôt réussi, d’autant plus que le film n’a pris une ride. La preuve en est que <i>Pulp Fiction</i> remporta la Palme d’or à Cannes en 1994, mais pourrait tout aussi bien la remporter aujourd’hui. Car le film était déjà complètement dépassé à sa sortie. Ce qui en fit vite un classique, qui demeure aujourd’hui en référence. Sans être cinéphile, tout spectateur en recherche d’une fable drôle, décalée et nostalgique, en six épisodes plus vulgaires et géniaux les uns que les autres, pourra passer un moment de rires gras et de tendres souvenirs.</p> <hr /> <p><iframe frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/tGpTpVyI_OQ?si=qEN7-jDncFyt2M2z" title="YouTube video player" width="560"></iframe></p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'pulp-fiction-30-ans-plus-tard', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 82, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 6269, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 7580, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Billboards_Clutter_Roadside_-_NARA_-_543730.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 1159312, 'md5' => '5f1fe3b165a8f5c19b13678bc274a0d3', 'width' => (int) 2934, 'height' => (int) 1982, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Une publicité, aux USA, pour une marque de cigarette.', 'author' => '', 'copyright' => '© DR', 'path' => '1603773342_billboards_clutter_roadside__nara__543730.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3213, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Cela fait du bien, un peu de légèreté. Merci pour votre article qui revigore!', 'post_id' => (int) 2655, 'user_id' => (int) 2106, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3215, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'C'est mignon ce genre de rébellion de salon, mais comme toujours, ça donne lieu à de gros mélanges et contre-sens. Et finalement, à des envolées lyriques se voulant soi-disant modestement révolutionnaires (parce qu'il ne faut pas trop se la jouer non plus...), qui cachent mal leur ridicule et même une certaine indécence. De un, les médecins ne sont absolument pas tout-puissants. Et surtout, ils ne forment pas un bloc homogène. Sinon, ça se saurait depuis longtemps. La médecine est très diverse (et non, je ne suis pas en train de faire l'éloge des pseudo-médecines qui se cachent derrière des pseudonymes ronflants comme médecine alternative, complémentaire, douce, naturelle, holiste ou je ne sais quoi). Elle est diverse, parce qu'elle est composée de multiples spécialités et qu'aucun de ses représentants n'a une vue globale de toutes ces spécialités en même temps. De fait, je vous rassure, les injonctions contradictoires et souvent incohérentes continuent de danser en plein air. Parce qu'entre l'idéal de bonne santé d'un psychiatre et celui d'un pneumologue, d'un orl, d'un dentiste ou d'un urologue, il y a à chaque fois tout un monde. Alors, certes, il y a certaines choses sur lesquelles tous s'accordent, à commencer par les dégâts que peuvent causer les psychotropes, dont l'alcool, ou les produits contenus dans les cigarettes et les pratiques qui mènent au tabagisme. Comparer ainsi la consommation de chocolat à celle de l'alcool ou de la cigarette n'a pas de sens. On ne devient pas accroc au chocolat comme on peut le devenir au tabac ou à l'alcool. Et on grossit rarement du simple fait de la consommation de chocolat. De fait, mettre sa propre santé et celle des autres en danger n'a rien d'un acte d'indépendance, de défiance face au "sanitairement correct". Bon sang, je deviens vraiment allergique à ces expressions "quelque-chose correct", utilisées uniquement pour écarter une problématique d'un revers méprisant de la main sans s'y intéresser, histoire de s'économiser de la réflexion un peu dérangeante pour ses propres convictions....moi, j'appelle cela la fuite devant la dissonance cognitive.... Si vous voulez justifier cette idée de révolte contre la dictature sanitaire, va falloir faire un peu plus d'effort d'imagination et de réflexion, parce que là, ça rase vraiment le sol. Concernant les mesures sanitaires dans le cadre du covid, non, les médecins et experts qui les recommandent ne se fichent pas de la santé mentale des gens et de leur situation socio-économique. Si ça avait été le cas, ils auraient recommandé un isolement total de chaque personne, enfermée chez elle, sans moyen de sortir, avec des services à distance pour apporter la nourriture et les produits de nécessité de base. Si les autorités n'ont pas déclaré un confinement total, c'est bien parce que les experts comme les politiques sont clairement conscients que cela signifierait tuer nos sociétés pour les protéger du covid, un exercice complètement vain. En gros, le remède serait pire que la maladie. De fait, les mesures qui ont été prises jusque-là sont autrement moins drastiques que ce que les autorités imposaient en cas de pandémie dans les siècles passés (oui, parce qu'en plus, dans les siècles passés, on n'était pas en démocratie. Les gouvernants décidaient et la population bastait ou avait de gros ennuis). Aujourd'hui, tout est fait, justement, pour essayer de marcher sur cette fine crête entre la nécessité d'éviter une surcharge des hôpitaux et du système de santé d'un côté, et l'effondrement de la société de l'autre. De fait, ce texte, comme celui de nombreuses complaintes, de la part de gens qui ne sont même pas les plus mal lotis dans cette crise, nous rappelle à quel point une bonne partie de nos sociétés sont devenues incroyablement sensibles au moindre dérangement de leur quotidien. On nous demande de porter des masques dans les lieux publics très fréquentés? Oh mon dieu, quel horreur! On respire mal, ça gratte la peau, c'est moche, on ne voit plus très bien les expressions des gens avec lesquels on interagi, et nos lunettes s'embuent constamment! Quel empiétement sur nos libertés fondamentales! On est en train de détruire le tissu social, parce qu'on ne peut plus entrer dans un restaurant sans masque et qu'on est obligé de le remettre quand on se lève de table! Quel joug insupportable! Et on ne peut même plus fumer comme on veut! Rendez-vous compte! Mais, quel oppression! Et c'est ainsi que les fumeurs se retrouvent dans la posture de "résistants" modernes à la dictature sanitaire! Mais, qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre! Je suis désolée, mais ces propos ont presque quelque-chose d'indécent, surtout pour les populations du monde qui vivent, elles, véritablement sous des régimes autoritaires et dictatoriales! Donc, sérieusement, ce serait bien si certains intellectuels pouvaient arrêter avec leur révolution de salon, café starbucks en main.....Vous voulez vraiment aider les populations qui prennent cette crise dans la figure? Alors, mobilisez vos connaissances en sociologie, anthropologie, économie, psychologie, etc., pour trouver des idées qui leur permettent de traverser cette crise sans tout y perdre. Il y a d'ailleurs pas mal de gens qui s'organisent et trouvent des idées originales pour aider leurs concitoyens dans la détresse. Au lieu de pleurer sur des petites limitations à votre quotidien, vous pourriez leur apporter votre soutien intellectuel, moral, logistique et financier. Mais là, les jérémiades, des privilégiés ça commence à bien faire! ', 'post_id' => (int) 2655, 'user_id' => (int) 3377, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3216, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Résister au consumérisme compulsif fait sens. Mais, résister à ce qui vous empêche de consommer tout tout de suite sans entrave représente un idéal de société bien indigent. Et résister pour résister, c'est un peu court. Alain Frei', 'post_id' => (int) 2655, 'user_id' => (int) 4951, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3219, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'A part que fumer ne procure aucun plaisir, c'est une addiction, la plupart des fumeurs voudraient arrêter. Seule la première bouffée ( comme la première gorgée de bière) procure de l'extase, mais le plaisir s'estompe très vite, alors on doit reprendre une cigarette, et ainsi de suite, jusqu'au dégoût profond. La bouche et les vêtements qui puent, les dents jaune-gris, la haine de soi qui s'installe peu à peu. Consommer des cigarette de marque c'est enrichir les marchands de la mort, quiconque se veut anti capitaliste ne devrait pas acheter de cigarette, voyez à ce sujet comment la maffia américaine est parvenue à persuader les gens que fumer, c'est la liberté, tout en faisant tout pour les rendre escalves du produit. Les marchés américains et européens sont en baisse, alors les cigarettes s'attaquent à l'Afrique et à l'Asie, surtout aux très jeunes qui deviennent revendeurs à l'unité ', 'post_id' => (int) 2655, 'user_id' => (int) 2913, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3221, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'A propos de Covid et de clope... ******************************** Coronavirus : la proportion de fumeurs parmi les personnes atteintes du Covid-19 est faible Une étude d’une équipe de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) a montré que le taux de fumeurs parmi les patients infectés était d’environ 5%. Des essais cliniques avec de la nicotine vont démarrer prochainement. **************************** https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/22/coronavirus-une-proportion-reduite-de-fumeurs-parmi-les-malades_6037365_3244.html ... Face au tollé que cela a créé dans les milieux de la prévention, sauf erreur, ils ont dû reculer (à vérifier) Par rapport à l'étrange affirmation de @galaxie ... je crois que vous n'avez jamais fumé... car en fait la première cigarette que vous fumez après avoir arrêté un certain temps (plus d'un mois?) a un goût dégueulasse... mais cela s'améliore (malheureusement) très vite ', 'post_id' => (int) 2655, 'user_id' => (int) 1329, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3222, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Oh! Comme ça me fait plaisir tout ça!! Merci M. Musumeci! (même si j'ai arrêté de fumer il y a 25 ans, c'est l'état d'esprit...)', 'post_id' => (int) 2655, 'user_id' => (int) 3971, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 3229, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci pour ce bel article libérateur qui fait du bien à lire ... en fumant sa clope ! Les salles de fitness sont fermées de toute manière ! Allez santé à vous ', 'post_id' => (int) 2655, 'user_id' => (int) 1902, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Loris Salvatore Musumeci ' $description = ' «Il n’est pas question de propagande pro-cigarette dans cet article», tient à préciser l’auteur. Pas de propagande, non, mais une réflexion un brin provocante sur ce que représente le fait de fumer aujourd’hui alors que la pandémie impose de nouvelles normes sanitaires, de nouveaux comportements. «Il s’agit de voir en quoi cette bonne vieille clope est devenue, à l’ère covid, l’une des dernières résistances au sanitairement correct». ' $title = 'Fumer: un dernier acte de résistance' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 512, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'coronavirus', 'slug' => 'coronavirus', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
7 Commentaires
@GFTH68 01.11.2020 | 12h36
«Cela fait du bien, un peu de légèreté. Merci pour votre article qui revigore!»
@amcbeldi 01.11.2020 | 13h32
«C'est mignon ce genre de rébellion de salon, mais comme toujours, ça donne lieu à de gros mélanges et contre-sens. Et finalement, à des envolées lyriques se voulant soi-disant modestement révolutionnaires (parce qu'il ne faut pas trop se la jouer non plus...), qui cachent mal leur ridicule et même une certaine indécence.
De un, les médecins ne sont absolument pas tout-puissants. Et surtout, ils ne forment pas un bloc homogène. Sinon, ça se saurait depuis longtemps. La médecine est très diverse (et non, je ne suis pas en train de faire l'éloge des pseudo-médecines qui se cachent derrière des pseudonymes ronflants comme médecine alternative, complémentaire, douce, naturelle, holiste ou je ne sais quoi). Elle est diverse, parce qu'elle est composée de multiples spécialités et qu'aucun de ses représentants n'a une vue globale de toutes ces spécialités en même temps. De fait, je vous rassure, les injonctions contradictoires et souvent incohérentes continuent de danser en plein air. Parce qu'entre l'idéal de bonne santé d'un psychiatre et celui d'un pneumologue, d'un orl, d'un dentiste ou d'un urologue, il y a à chaque fois tout un monde. Alors, certes, il y a certaines choses sur lesquelles tous s'accordent, à commencer par les dégâts que peuvent causer les psychotropes, dont l'alcool, ou les produits contenus dans les cigarettes et les pratiques qui mènent au tabagisme. Comparer ainsi la consommation de chocolat à celle de l'alcool ou de la cigarette n'a pas de sens. On ne devient pas accroc au chocolat comme on peut le devenir au tabac ou à l'alcool. Et on grossit rarement du simple fait de la consommation de chocolat.
De fait, mettre sa propre santé et celle des autres en danger n'a rien d'un acte d'indépendance, de défiance face au "sanitairement correct". Bon sang, je deviens vraiment allergique à ces expressions "quelque-chose correct", utilisées uniquement pour écarter une problématique d'un revers méprisant de la main sans s'y intéresser, histoire de s'économiser de la réflexion un peu dérangeante pour ses propres convictions....moi, j'appelle cela la fuite devant la dissonance cognitive.... Si vous voulez justifier cette idée de révolte contre la dictature sanitaire, va falloir faire un peu plus d'effort d'imagination et de réflexion, parce que là, ça rase vraiment le sol.
Concernant les mesures sanitaires dans le cadre du covid, non, les médecins et experts qui les recommandent ne se fichent pas de la santé mentale des gens et de leur situation socio-économique. Si ça avait été le cas, ils auraient recommandé un isolement total de chaque personne, enfermée chez elle, sans moyen de sortir, avec des services à distance pour apporter la nourriture et les produits de nécessité de base. Si les autorités n'ont pas déclaré un confinement total, c'est bien parce que les experts comme les politiques sont clairement conscients que cela signifierait tuer nos sociétés pour les protéger du covid, un exercice complètement vain. En gros, le remède serait pire que la maladie. De fait, les mesures qui ont été prises jusque-là sont autrement moins drastiques que ce que les autorités imposaient en cas de pandémie dans les siècles passés (oui, parce qu'en plus, dans les siècles passés, on n'était pas en démocratie. Les gouvernants décidaient et la population bastait ou avait de gros ennuis). Aujourd'hui, tout est fait, justement, pour essayer de marcher sur cette fine crête entre la nécessité d'éviter une surcharge des hôpitaux et du système de santé d'un côté, et l'effondrement de la société de l'autre.
De fait, ce texte, comme celui de nombreuses complaintes, de la part de gens qui ne sont même pas les plus mal lotis dans cette crise, nous rappelle à quel point une bonne partie de nos sociétés sont devenues incroyablement sensibles au moindre dérangement de leur quotidien. On nous demande de porter des masques dans les lieux publics très fréquentés? Oh mon dieu, quel horreur! On respire mal, ça gratte la peau, c'est moche, on ne voit plus très bien les expressions des gens avec lesquels on interagi, et nos lunettes s'embuent constamment! Quel empiétement sur nos libertés fondamentales! On est en train de détruire le tissu social, parce qu'on ne peut plus entrer dans un restaurant sans masque et qu'on est obligé de le remettre quand on se lève de table! Quel joug insupportable! Et on ne peut même plus fumer comme on veut! Rendez-vous compte! Mais, quel oppression! Et c'est ainsi que les fumeurs se retrouvent dans la posture de "résistants" modernes à la dictature sanitaire! Mais, qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre! Je suis désolée, mais ces propos ont presque quelque-chose d'indécent, surtout pour les populations du monde qui vivent, elles, véritablement sous des régimes autoritaires et dictatoriales!
Donc, sérieusement, ce serait bien si certains intellectuels pouvaient arrêter avec leur révolution de salon, café starbucks en main.....Vous voulez vraiment aider les populations qui prennent cette crise dans la figure? Alors, mobilisez vos connaissances en sociologie, anthropologie, économie, psychologie, etc., pour trouver des idées qui leur permettent de traverser cette crise sans tout y perdre. Il y a d'ailleurs pas mal de gens qui s'organisent et trouvent des idées originales pour aider leurs concitoyens dans la détresse. Au lieu de pleurer sur des petites limitations à votre quotidien, vous pourriez leur apporter votre soutien intellectuel, moral, logistique et financier. Mais là, les jérémiades, des privilégiés ça commence à bien faire! »
@Pap'Alain 01.11.2020 | 14h21
«Résister au consumérisme compulsif fait sens. Mais, résister à ce qui vous empêche de consommer tout tout de suite sans entrave représente un idéal de société bien indigent. Et résister pour résister, c'est un peu court.
Alain Frei»
@galaxie 01.11.2020 | 15h56
«A part que fumer ne procure aucun plaisir, c'est une addiction, la plupart des fumeurs voudraient arrêter. Seule la première bouffée ( comme la première gorgée de bière) procure de l'extase, mais le plaisir s'estompe très vite, alors on doit reprendre une cigarette, et ainsi de suite, jusqu'au dégoût profond. La bouche et les vêtements qui puent, les dents jaune-gris, la haine de soi qui s'installe peu à peu. Consommer des cigarette de marque c'est enrichir les marchands de la mort, quiconque se veut anti capitaliste ne devrait pas acheter de cigarette, voyez à ce sujet comment la maffia américaine est parvenue à persuader les gens que fumer, c'est la liberté, tout en faisant tout pour les rendre escalves du produit. Les marchés américains et européens sont en baisse, alors les cigarettes s'attaquent à l'Afrique et à l'Asie, surtout aux très jeunes qui deviennent revendeurs à l'unité
»
@mleine 01.11.2020 | 18h48
«A propos de Covid et de clope...
********************************
Coronavirus : la proportion de fumeurs parmi les personnes atteintes du Covid-19 est faible
Une étude d’une équipe de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) a montré que le taux de fumeurs parmi les patients infectés était d’environ 5%. Des essais cliniques avec de la nicotine vont démarrer prochainement.
****************************
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/22/coronavirus-une-proportion-reduite-de-fumeurs-parmi-les-malades_6037365_3244.html ...
Face au tollé que cela a créé dans les milieux de la prévention, sauf erreur, ils ont dû reculer (à vérifier)
Par rapport à l'étrange affirmation de @galaxie ... je crois que vous n'avez jamais fumé... car en fait la première cigarette que vous fumez après avoir arrêté un certain temps (plus d'un mois?) a un goût dégueulasse... mais cela s'améliore (malheureusement) très vite
»
@camomille 02.11.2020 | 00h05
«Oh! Comme ça me fait plaisir tout ça!! Merci M. Musumeci! (même si j'ai arrêté de fumer il y a 25 ans, c'est l'état d'esprit...)»
@NicoleAbby 03.11.2020 | 20h33
«Merci pour ce bel article libérateur qui fait du bien à lire ... en fumant sa clope ! Les salles de fitness sont fermées de toute manière ! Allez santé à vous »