Actuel / «Bruxelles vous énerve?»: le bras de fer hongrois avec l’UE se poursuit
Viktor Orban et Ursula von der Leyen à Bruxelles, en avril 2021. © DR
Ce sont 900 millions d’euros qui devront encore attendre dans les caisses de la Banque centrale. La première tranche du plan de relance européen destinée à la Hongrie aurait dû être versée ce 12 juillet. Mais la Commission européenne, avare d’explications, a annoncé un délai d’attente supplémentaire. Dans un climat tendu, sur fond de polémique autour de la loi «anti-LGBT», Budapest dénonce une manœuvre politique, alors que des sanctions viennent d’être décidées à Bruxelles.
L’affaire a fait plus grand bruit encore que la victoire de la Suisse face à la France à l’Euro de football: la loi, adoptée fin juin en Hongrie, qui interdit la «promotion de l’homosexualité» auprès des mineurs, a soulevé une vague d’indignation en Europe. Dénoncée comme honteusement discriminatoire, pointée du doigt comme faisant un amalgame entre homosexualité et pédophilie, la loi a même fait la quasi unanimité contre elle en marge des matches de foot.
Des stickers «interdit aux moins de 18 ans»
A l’origine, le texte en question était conçu pour lutter contre la pédocriminalité. Des élus Fidesz, le parti du Premier ministre Orban, y ont ajouté plusieurs amendements allant plutôt dans le sens de la politique hongroise, depuis une dizaine d’années, à l’égard des LGBT. Rappelons qu’en 2016, la mention «le père est un homme, la mère, une femme», a été inscrite dans la constitution. Cette fois, l’article 10 de la loi prévoit l’interdiction «de mettre à la disposition des enfants de moins de 18 ans des contenus pornographiques, ainsi que des contenus qui représentent la sexualité en soi, ou qui encouragent ou montrent la non-conformité au genre, le changement de genre ou l’homosexualité».
En pratique, développe le député et directeur de la communication du Fidesz Istvan Hollik, interrogé par Jean-Baptiste Chastand dans Le Monde, dès qu’un contenu visuel, un livre, un film, une affiche, montrera, par exemple, un couple homosexuel, il faudra «mettre un sticker ‘interdit aux moins de 18 ans’», même si le contenu en question n’a en soi rien de pornographique. Dans le cas des publicités géantes de Coca-Cola, qui montraient deux hommes s’embrassant et qui avaient fait scandale l’été dernier, l’option sticker n’est pas retenue, au profit d’une interdiction pure et simple. Les intentions du parti au pouvoir, où siègent aussi de nombreux élus homosexuels, assumés ou non, sont de laisser à la famille le soin d’avoir avec les enfants les «discussions» autour de la sexualité, et de protéger les mineurs contre une «influence» qui, selon les défenseurs de la loi, pourrait menacer leur équilibre.
Menaces et sanctions
Les causes officielles du retard dans le versement de l’argent européen à Budapest n’auraient cependant pas de lien direct avec cette loi. Très en pointe sur ce dossier, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte aurait voulu que cela soit la goutte d’eau qui fasse déborder le vase et jeter la Hongrie hors de l’Union. Mais d’autres problèmes de fond posent question. La Hongrie est une «kleptocratie aux frais de l’Europe», écrivait cette semaine l’eurodéputée Valérie Hayer dans une tribune, c’est-à-dire un Etat rongé par une «corruption systémique» dont bénéficient seuls certains cercles proches du Premier ministre. L’Union européenne, avant de verser au total 7 milliards d’euros à la Hongrie, voudrait s’assurer que, cette fois, cet argent ne finisse pas dans les poches de quelques amis et cousins de Viktor Orban.
L’UE a finalement décidé de mener les deux batailles de front. Ce jeudi 15 juillet, elle a annoncé qu'une procédure d'infraction était engagée à l'encontre de la Hongrie et de la Pologne, pour atteinte aux valeurs européennes d'égalité et de respect de la dignité et des droits de l'homme.
Billard à plusieurs bandes
L’indignation soulevée par cette nouvelle atteinte à la dignité des personnes LGBT ne doit pas faire oublier que ce genre de stratégie est commune de la part du Premier ministre hongrois. Le battage médiatique cache la forêt. Ce serait même, au dire de certains spécialistes, une habile manœuvre de diversion.
Dans La Libre Belgique, Zsuzsanna Szelény rappelle que «le Fidesz a créé il y a quelques mois ce type de fondations de gestion des actifs publics afin de sous-traiter les biens et les propriétés de l’Etat – par exemple, les universités et les autoroutes – à des entités dirigées par le Fidesz. Ces fondations ... créeront un Etat fantôme au sein de l’Etat qui empêchera le prochain gouvernement de gouverner si le Fidesz perd les élections. ... Malheureusement, cette série de décisions n’a suscité aucune protestation de la part d’Ursula von der Leyen».
En réalité, chaque durcissement de ton à Bruxelles contre la politique hongroise profite à Viktor Orban. En surfant sur le rejet, par ses partisans, de la voix de Bruxelles, en jouant la carte de «l’exception hongroise», qui serait mal comprise et à tort persécutée ailleurs sur le continent, le Fidesz renforce son discours et ses positions. Une campagne a donc fleuri récemment dans les rues de Budapest: «Bruxelles vous énerve?», «êtes-vous inquiets de l’impact de la propagande sexuelle sur vos enfants?», si oui, la réponse est simple: votez Fidesz. Nul doute que ces slogans trouveront un écho.
Entre tactiques électorales, à la veille de l’élection législative de 2022, et coups de poker au Parlement européen, Viktor Orban continue donc de mener l’Europe par le bout du nez. Et la société civile hongroise paie les pots cassés.
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Nous y étions déjà accoutumés. Julien Le Mauff, historien et enseignant-chercheur en science politique, fait remonter aux attentats du 11 septembre 2001 cet «empire de l’urgence», dans lequel nous vivons donc depuis plus de vingt ans. L’état d’urgence consiste à prendre toutes mesures au nom de la raison d’Etat, et la première est de suspendre l’exercice «normal» du pouvoir. Il y a plus urgent que la démocratie, lorsque l’on parle de terrorisme ou d’une maladie mortelle. Or, dénonce l’auteur, le mot d’urgence est aujourd’hui dévoyé: tout problème sur lequel se penchent nos politiques devient aussitôt une «urgence»: hôpital public, trafic de drogue, harcèlement scolaire... Il met en place une dialectique: dans un état d’urgence, l’exception fait la règle. En citant Carl Schmitt, il rappelle qu’en allemand le mot urgence se traduit aussi par nécessité. La nécessité, l’état d’urgence donc, a aussi accompagné la naissance de l’Etat moderne et de sa souveraineté. 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
3 Commentaires
@Logonaute 16.07.2021 | 23h01
«Je crains que votre analyse demeure pétrifiée dans le manichéisme si typique des sociétés occidentales. La réalité, comme toujours, s'entête à montrer, pour qui veut bien les voir, une myriade de nuances. Et les pays d'Europe centrale et orientale, pour “arriérés“ que nos commentateurs, au progressisme bien-pensant d'origine pas toujours contrôlée, les dépeignent souvent, sont pourtant les derniers bastions de cette palette complexe qu'était l'esprit européen.
C'était autrefois, avant sa mise en pièces entamée au début du XXe siècle et achevée par les coups de butoir du post-modernisme. Un combat acharné contre les identités de toutes sortes - nationales, religieuses, raciales (oh, le vilain mot) ou de genre, nous laissant aujourd'hui désemparés, en manque de repères culturels et éthiques, prêts à l'assaut final qui nous est infligé en direct depuis plus d'une année par des intérêts qui - vous l'aurez compris - ne sont pas là “pour notre bien“.
Un article a retenu mon attention, paru le mois dernier. Il nous fait certes sortir de la zone de confort, mais n'en stimule pas moins la réflexion:
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/chantal-delsol-a-l-inverse-de-nous-les-petites-nations-d-europe-de-l-est-croient-encore-a-l-identite-20210611»
@stef 01.08.2021 | 23h32
«@Logonaute
L'identité nationale est une chose.
La mafia qui entoure Orban, et nuit à la démocratie et, in fine, au peuple, en est une autre !»
@stef 01.08.2021 | 23h32
«@Logonaute
L'identité nationale est une chose.
La mafia qui entoure Orban, et nuit à la démocratie et, in fine, au peuple, en est une autre !»