Actuel / «A Sion, il était interdit de mettre des pantalons rouges pour ne pas exciter les garçons»
La grève du 14 juin a rassemble «plus de monde que pour les Jeux Olympiques» à Sion! © Véronique Emmenegger
Professeure chercheuse à la Haute Ecole de Travail Social HES-SO Valais-Wallis, Clothilde Palazzo-Crettol a remué ciel et vignes pour que les femmes puissent avoir leur place et être représentées à l’occasion du bicentenaire du Valais en 2015. Mais son engagement pour la cause féminine a pris naissance bien avant! Présentation d’une femme au dynamisme fédérateur.
BPLT: Quelques mois avant le bicentenaire du Valais, quel a été pour vous le déclencheur pour intégrer les femmes dans cette manifestation?
C.P.C: Rien sur les femmes! Il n’y avait rien de rien! On entendait parler de projets portant sur les travailleurs immigrés italiens ou les barrages, mais rien sur la transformation des familles ni sur l’insertion professionnelle des femmes par exemple! Marilyne Morard et Marie-France Vouilloz ont réuni une vingtaine de femmes d’horizons divers, elles avaient entendu parler de moi par un de mes collègues. Nous étions toutes décidées à faire émerger le sujet femmes dans les manifestations du bicentenaire.
Quel a été le premier acte décisif ?
Fonder au plus vite une association! Nous nous sommes rencontrées en 2014, «Via mulieris» (la voie de la femme, ndlr) est née à ce moment-là. Ensuite, j’ai proposé à mes étudiant∙e∙s de monter une expo sur des sujets en lien avec la corporéité et l’histoire des femmes en Valais. Il y avait six thèmes touchant la vie des femmes comme l’accouchement, l’alimentation, les sportives, la place des femmes dans l’agriculture ou dans les fanfares. Nous avons donné la parole à des femmes qui ne l’ont pas habituellement. Nous avons bénéficié de la collaboration et du soutien de personnalités valaisannes comme Chantal Bournissen, championne de ski; des collègues de la HETS; ou des femmes du Patrimoine d’Hérémence. Mes étudiant∙e∙s ont réalisé un petit film sur les femmes guides de montagne. On oublie qu’à l’époque, les dames faisaient du ski en robe longue et de la luge en amazone! Avec notre exposition bilingue, nous avons créé la première manifestation du bicentenaire et c’était le 13 janvier 2015! Expo qui a tourné partout et durant toute l’année, à Brig, à St-Maurice, à Martigny…
L’association a continué?
Oui. Marilyne Morard est la présidente de cette association. En 2017, nous avons organisé un colloque intitulé: «L’histoire des femmes en Valais, statuts, rôles et pouvoirs du XVIIe siècle à nos jours». Des historiennes et des personnes férues d’histoire y ont participé. Le livre est paru aux Annales valaisannes en 2018 édité par la Société d’Histoire du Valais romand. Il faut également signaler que l’engagement féministe en Valais s’appuie aussi sur d’autres associations, comme par exemple Solidarité Femmes, et les Indociles avec qui nous collaborons régulièrement. Nous avons un bon réseau et des contacts avec de nombreuses associations liées à la recherche et aux sciences humaines en Valais notamment grâce à mon poste de professeure à la HETS.
En 2012, soit trois ans avant, il y avait déjà eu l’exposition «Ça me regarde» sur la santé sexuelle et reproductive…
«Ça me regarde! Schau in!» était une expo que nous avons montée avec ma collègue Lucie Kniel-Fux en 2012 et vernie en janvier 2013 avec le SIPE (organisme de santé sexuelle et reproductive en Valais) afin de montrer les évolutions en lien avec la sexualité. Dans tous les cas, c’est la mobilisation de réseaux divers qui donne la possibilité de faire des choses qui sortent un peu de l’ordinaire et qui remettent les idéaux féministes au goût du jour. Les deux expos ont été très bien accueillies, les deux étaient itinérantes, interactives et bilingues.
Votre engagement féministe date de bien avant?
A 14 ans j’ai lu Benoîte Groult et je militais déjà pour le droit à l’avortement. C’était un scandale de défendre l’avortement, j’étais une frondeuse! En 1991, je travaillais dans l’hôtellerie, j’ai fait la grève à mon échelle dans mon bistrot avec la sommelière portugaise en croisant les bras et en refusant de servir.
Cet engouement pour la liberté est éducatif ?
Je suis la cinquième d’une famille de six enfants dont cinq filles qui ont toutes vécu la libération sexuelle. Ma grande sœur s’est battue pour avoir le droit de porter des pantalons au collège de Sainte-Marie des Anges à Sion, mais il était interdit de mettre des pantalons rouges pour ne pas exciter les garçons. Comme on ne prescrivait pas la pilule hors mariage, il y avait des listes qui tournaient avec les noms des rares gynécologues qui la donnaient… nous étions toutes un peu alternatives avec un idéal d’évasion. Notre mère nous a éduquées avec une grande notion de liberté et notre père était un militant socialiste. Et notre frère, au milieu de ses cinq sœurs, était bien sûr féministe!
Pas le droit à la pilule, pas le droit à l’avortement, un monde de paradoxes!
Du coup il s’est développé ce qu’on pourrait appeler un «tourisme de l’avortement» et il fallait venir dans le canton de Vaud. Dans notre Valais ultra-catholique c’était interdit.
Concernant votre parcours vous avez quitté l’hôtellerie pour reprendre des études en sciences sociales?
J’ai recommencé l’université en Sciences Sociales en 1996 et fini en 1999. J’ai suivi les cours marquants sur les femmes et la société de Claire Rubattel et Marianne Modak et de sociologie du travail de Françoise Messant-Laurent. J’ai vu des femmes brillantes rester assistantes… En 1997, l’université était en grève à cause des coupes budgétaires, et avec Patricia Roux (entre autres), on a beaucoup débattu de la place des femmes dans la société et dans l’université. Il y avait une mouvance incroyable, un gros pôle féministe à l’Uni, ce qui a donné lieu à la création de plusieurs postes en études genre. En science sociales, les femmes universitaires se mobilisaient bien!
Vous enseignez depuis 2007?
Je suis professeure chercheure à la Haute Ecole de Travail Social HES-SO Valais-Wallis, auparavant j’étais collaboratrice de recherche à l’EESP (Lausanne). Mes champs d’enseignements et de recherche sont les questions de genre et de corporéité, la famille et ses transformations, le sport comme outil éducatif et le vieillissement dans les Alpes. Ça fait plus que 15 ans que j’enseigne l’égalité et les discriminations de genre.
Vous avez bien sûr participé à la grève du 14 juin?
J’ai même chanté devant le parlement avec les Indociles à Sion! Toute la journée, il y a eu des spectacles engagés, des conférences sur des sujets comme la violence dans l’espace public et des témoignages de femmes. Plus de 12'000 personnes présentes à Sion, c’était extraordinaire. Plus de monde que pour les Jeux Olympiques!
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Lorsque mon père est décédé, j’ai eu ma mère à charge et j’ai pris des cours de sténographie pour m’en sortir.</p> <p><strong>Quel a été votre premier job?</strong></p> <p>En mars 1895, une place de sténographe s’est libérée au Comptoir Général de Photographie dont le fondé de pouvoir était Léon Gaumont, un ami des frères Lumière. Malgré mon très jeune âge, 22 ans, j’ai été engagée en tant que secrétaire de Léon Gaumont, un homme formidable. Il m’a fait une confiance absolue en me donnant, cinquante ans avant le droit de vote des femmes, un poste à responsabilités.</p> <p><strong>Votre vie prend alors un tournant extraordinaire!</strong></p> <p>J’ai été invitée à la première du Cinématographe… où se trouvait aussi Méliès. 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C’est lui qui a ramené de Londres un projecteur qu’il a transformé en caméra pour filmer d’abord du reportage, des scènes de rues… et c’est moi qui lui ai proposé de faire des premiers petits films de fiction, des mini-courts-métrages. C’est Méliès, l’illusionniste et homme-orchestre, qui a inventé, malgré lui, le premier trucage suite à l’arrêt de sa caméra, en découvrant ainsi que des gens pouvaient disparaître et réapparaître.</p> <p><strong>Mais ils ne sont pas les seuls précurseurs, n'est-ce pas?</strong></p> <p>En effet: le physiologiste Etienne-Jules Marey et sa pellicule sensible ont montré aux artistes que la peinture n’avait pas, jusqu’alors, reproduit la vérité, et que les chevaux de guerre de Raphaël, pas plus que ceux de Delacroix ou de Géricault, n’étaient la reproduction exacte de la nature. Marey s’est associé à Georges Demeny, qui s’est consacré à l’étude de mouvements chez l’homme et les animaux. L’inventeur du photoscope (un appareil capable d’enregistrer et de projeter des vues animées) ont participé à l’évolution de notre cinéma actuel.</p> <p><strong>C’est tout naturellement que vous réalisez votre premier film?</strong></p> <p>En 1896, c’est sur une terrasse désaffectée couverte d’une verrière que me vient l’idée du scénario <em>La fée aux choux</em>, devenu un classique. A cette époque, tous les films sont très courts, de 17 à 25 centimètres environ…</p> <p><strong>Avec votre concept «Be natural», vous avez largement contribué à décontracter les acteurs.</strong></p> <p>Oui, je leur ai appris à se dépantomimiser, à modifier leurs jeux d’acteurs rigides</p> <p><strong>Et ensuite, vous enchainez les films...</strong></p> <p>Par dizaines, voire centaines, dont la plupart ont été perdus. Ce sont les débuts: nous cherchons alors des moyens de créer l’accélération, le ralenti ou de la lumière avec des ampoules si fortes qu’elles nous rendent presque aveugles. Une merveilleuse époque durant laquelle je n’ai pas hésité à revêtir une salopette de mineurs, ni à côtoyer une tigresse «Princesse» pour les besoins du tournage <em>The beasts and the jungle</em>, laquelle s’était échappée près d’un couvent. Sans oublier <em>Le puits et le pendule,</em> tiré d’Edgar Allan Poe, où le jeune acteur avait failli se faire mordre par des rats. On prenait des risques. Comme il n’y avait pas de cascadeurs alors, on demandait aux gens de cirque ou aux casse-cou de faire les doublures.</p> <p><strong>L’humour est, chez vous, une constante!</strong></p> <p>Dans <em>Le matelas épileptique,</em> où un clochard s’endort dans un matelas ouvert à but d’être rembourré, une fois recousu, le clochard emprisonné se réveille et le matelas se contorsionne. Mais dans mes films, il y a aussi un esprit féministe, comme dans celui où les hommes s’occupent des bébés pour que les femmes puissent aller boire au bistro ou dans <em>Madame a des envies</em>, qui met en scène une femme ivre qui finit les verres sur les terrasses lorsque les hommes regardent ailleurs. J’aime les sujets où les rôles sont inversés.</p> <p><strong>Féministe, créative et aussi femme de poigne</strong></p> <p>J’ai dirigé la production de Gaumont dès 1897 durant 11 ans.</p> <p><strong>Vous avez aussi fait des moyens-métrages plus «sérieux»…</strong></p> <p><em>La Esmeralda</em> et<em> La vie du Christ</em> sont de plus longs films. <em>La Esmeralda</em>, sorti en 1905 est la plus ancienne adaptation cinématographique du roman de Victor Hugo, <em>Notre-Dame de Paris</em>. Pour <em>La Passion,</em> qui date de 1906, nous avons créé 25 décors et engagé plus de 200 personnes!</p> <p><strong>Votre carrière a commencé en France pour se poursuivre aux Etats-Unis.</strong></p> <p>On m’a appelée Mademoiselle Alice jusqu’à ce que j’épouse, en 1907, Herbert Blaché, un opérateur de l'agence Gaumont de Londres. Léon Gaumont a envoyé Blaché comme expert de son chronophone auprès d'un industriel de Cleveland aux États-Unis. J’ai eu deux enfants: une fille, Simone, en 1908 et un garçon, Réginald, en 1910, période à laquelle j’ai monté mon propre studio: la société «Solax Film Co». Incapable de pouponner à plein temps!</p> <p><strong>Avez-vous fini votre vie au Etats-Unis?</strong></p> <p>En 1918, mon mari m’a quittée, j’ai suivi ma fille dans ses postes aux ambassades des États-Unis en France, en Suisse, en Belgique avant de retourner aux États-Unis, dans la ville de Wayne (New Jersey), où je me suis éteinte. 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
2 Commentaires
@Elizabeth 30.06.2019 | 15h36
«Un peu d'exagération dans ces histoires valaisannes : j'ai été élève à Sainte-Marie-des-Anges 2 ou 3 ans après que le port du pantalon avait été autorisé, et on ne nous a jamais parlé de cette interdiction de mettre un pantalon rouge, surtout avec un motif pareil ! Je ne peux pas jurer qu'un prof ne l'ai jamais dit à une élève, on ne sait jamais, mais ce n'était en tout cas pas une interdiction officielle. J'avais d'ailleurs moi-même un pantalon rouge à cette époque :-) Alors d'accord, nous Valaisans sommes parfois un peu bornés, sectaires ou conservateurs sur certaines questions, mais inutile d'en rajouter ! »
@HCC 30.06.2019 | 22h08
«Elève-infirmière en stage à la maternité à Lausanne en 1960, j'ai connu plusieurs patientes qui venaient pour un 'curetage + stérilisation': elles avaient déjà beaucoup d'enfants et ne désiraient pas en avoir encore, c'était trop ... Bien plus tard une femme dans ce cas a reçu un téléphone de sa mère et a fondu en larmes pendant la grande visite médicale : il s'est avéré que la mère avait appris que sa fille était à la maternité et s'étonnait de ne pas avoir su qu'elle était 'une fois de plus grand-mère ... et tu ne m'as rien dit ! '
Bien sûr le professeur s'en est mêlé, a pris le téléphone, voulait savoir d'où venait l'info ...
Depuis cette époque les noms des patientes ne sont plus communiqués à l'extérieur. »