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Sandrine Strobino

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Warning (2): count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable [APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21]Code Context    public function hasPoster($post){
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</p>
<h3>Un théâtre dans le quartier
</h3>
<p>«Pour ce projet, destiné au plein air, je voulais un texte fait pour la rue, pour la proximité», explique Mali Van Valenberg, comédienne et metteure en scène. Elle adapte donc un texte de Jean Cagnard, fait initialement de longs monologues, pour le réduire à sept prises de parole d’une dizaine de minutes. «Il s’agit de saisir des instantanés de la vie d’un quartier, on ne sait pas grand-chose de précis de ces gens mais on les surprend à un moment donné et le quartier devient une sorte de musée vivant dans lequel les personnages se répondent en échos.»</p>
<blockquote>«Quand le vent est nord-ouest, j'envoie ma fumée parler un peu avec son linge.»<br><span style="font-family: &quot;PT Serif&quot;; font-size: 1.6rem;">L’Homme-Grillades à propos de La Femme-Linge&nbsp;</span></blockquote>
<p>Plutôt que la vieille ville qui a accueilli de nombreux spectacles estivaux et qui ne correspond pas au style urbain et contemporain du texte, c’est  le quartier de Saint-Guérin, résidentiel et piéton, qui est choisi. «Il a fallu vaincre certaines réticences mais dans l’ensemble, les résidents nous ont fait bon accueil. On a même reçu un sac de vêtements bleus pour compléter la lessive de la Femme-Linge et quelques bocaux pour la collection de L’Homme-Objets Souvenirs», confie la metteure en scène.  De fait, quand les spectateurs croisent des résidents promenant leur chien, un sourire complice aux lèvres, la réalité se mêle malicieusement à la fiction.</p><br><span style="color: inherit; font-family: &quot;GT America Standard Regular&quot;; font-size: 1.4rem;"></span><img class="img-responsive img-center " src="https://bonpourlatete.comhttps://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1533736122_etatdeslieux29.jpg"><p style="text-align: center;"><span style="color: inherit; font-family: &quot;GT America Standard Regular&quot;; font-size: 1.4rem;">L’Homme-Objet Souvenirs conserve sa mémoire dans des bocaux. © Olivier Lovey</span></p>
<h3>Acteurs du cru, dans leur jus
</h3>
<p>Le choix d’une distribution faite de comédiens locaux participe de ce même souci de réalité: il permet de mettre en scène des visages familiers aux Sédunois. Des acteurs qui ne sont pas rompus à l’art de rue mais qui ont accepté de relever le challenge. S’il ne s’agit pas ici d’improvisation, puisque la partition est bien définie, ils doivent néanmoins faire avec le contexte, les réactions du public, sa proximité. «Quand on prépare une pièce dans un théâtre, on est comme dans une bulle, un univers clos et protégé dans lequel on amène de la vie», explique Mali Van Valenberg. «Ici, c’est l’inverse, on amène des personnages au coeur de la vie...» jusqu’à bousculer le spectateur, étonné d’être pris à partie par les personnages: «Tu connais l’odeur de la terre? De quoi t’as peur? C’est pas parce que tu marches dessus que ça sent les pieds» (La Femme-Fleurs).</p><p><hr></p><h4><iframe src="https://player.vimeo.com/video/283943587" width="640" height="360" frameborder="0" webkitallowfullscreen="" mozallowfullscreen="" allowfullscreen="" style="color: inherit; font-size: 1.4rem;"></iframe><br>L'Homme-Voiture rouge a 8 chiffons: un pour chaque jour de la semaine et... deux pour le dimanche. © Canal9<br></h4><h4><hr>ETAT DES LIEUX, du 3 au 17 août à Sion
<br>Compagnie Jusqu’à m’y fondre
<br>Départs à 19h, 19h20, 19h40, 20h, 20h20
<br><a href="http://www.etatdeslieux.ch/">etatsdeslieux.ch</a>
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Warning (2): count() [<a href='https://secure.php.net/function.count'>function.count</a>]: Parameter must be an array or an object that implements Countable [APP/View/Helper/PosterHelper.php, line 21]

Code Context

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</p>
<h3>Un théâtre dans le quartier
</h3>
<p>«Pour ce projet, destiné au plein air, je voulais un texte fait pour la rue, pour la proximité», explique Mali Van Valenberg, comédienne et metteure en scène. Elle adapte donc un texte de Jean Cagnard, fait initialement de longs monologues, pour le réduire à sept prises de parole d’une dizaine de minutes. «Il s’agit de saisir des instantanés de la vie d’un quartier, on ne sait pas grand-chose de précis de ces gens mais on les surprend à un moment donné et le quartier devient une sorte de musée vivant dans lequel les personnages se répondent en échos.»</p>
<blockquote>«Quand le vent est nord-ouest, j'envoie ma fumée parler un peu avec son linge.»<br><span style="font-family: &quot;PT Serif&quot;; font-size: 1.6rem;">L’Homme-Grillades à propos de La Femme-Linge&nbsp;</span></blockquote>
<p>Plutôt que la vieille ville qui a accueilli de nombreux spectacles estivaux et qui ne correspond pas au style urbain et contemporain du texte, c’est  le quartier de Saint-Guérin, résidentiel et piéton, qui est choisi. «Il a fallu vaincre certaines réticences mais dans l’ensemble, les résidents nous ont fait bon accueil. On a même reçu un sac de vêtements bleus pour compléter la lessive de la Femme-Linge et quelques bocaux pour la collection de L’Homme-Objets Souvenirs», confie la metteure en scène.  De fait, quand les spectateurs croisent des résidents promenant leur chien, un sourire complice aux lèvres, la réalité se mêle malicieusement à la fiction.</p><br><span style="color: inherit; font-family: &quot;GT America Standard Regular&quot;; font-size: 1.4rem;"></span><img class="img-responsive img-center " src="https://bonpourlatete.comhttps://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1533736122_etatdeslieux29.jpg"><p style="text-align: center;"><span style="color: inherit; font-family: &quot;GT America Standard Regular&quot;; font-size: 1.4rem;">L’Homme-Objet Souvenirs conserve sa mémoire dans des bocaux. © Olivier Lovey</span></p>
<h3>Acteurs du cru, dans leur jus
</h3>
<p>Le choix d’une distribution faite de comédiens locaux participe de ce même souci de réalité: il permet de mettre en scène des visages familiers aux Sédunois. Des acteurs qui ne sont pas rompus à l’art de rue mais qui ont accepté de relever le challenge. S’il ne s’agit pas ici d’improvisation, puisque la partition est bien définie, ils doivent néanmoins faire avec le contexte, les réactions du public, sa proximité. «Quand on prépare une pièce dans un théâtre, on est comme dans une bulle, un univers clos et protégé dans lequel on amène de la vie», explique Mali Van Valenberg. «Ici, c’est l’inverse, on amène des personnages au coeur de la vie...» jusqu’à bousculer le spectateur, étonné d’être pris à partie par les personnages: «Tu connais l’odeur de la terre? De quoi t’as peur? C’est pas parce que tu marches dessus que ça sent les pieds» (La Femme-Fleurs).</p><p><hr></p><h4><iframe src="https://player.vimeo.com/video/283943587" width="640" height="360" frameborder="0" webkitallowfullscreen="" mozallowfullscreen="" allowfullscreen="" style="color: inherit; font-size: 1.4rem;"></iframe><br>L'Homme-Voiture rouge a 8 chiffons: un pour chaque jour de la semaine et... deux pour le dimanche. © Canal9<br></h4><h4><hr>ETAT DES LIEUX, du 3 au 17 août à Sion
<br>Compagnie Jusqu’à m’y fondre
<br>Départs à 19h, 19h20, 19h40, 20h, 20h20
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</p>
<h3>Un théâtre dans le quartier
</h3>
<p>«Pour ce projet, destiné au plein air, je voulais un texte fait pour la rue, pour la proximité», explique Mali Van Valenberg, comédienne et metteure en scène. Elle adapte donc un texte de Jean Cagnard, fait initialement de longs monologues, pour le réduire à sept prises de parole d’une dizaine de minutes. «Il s’agit de saisir des instantanés de la vie d’un quartier, on ne sait pas grand-chose de précis de ces gens mais on les surprend à un moment donné et le quartier devient une sorte de musée vivant dans lequel les personnages se répondent en échos.»</p>
<blockquote>«Quand le vent est nord-ouest, j'envoie ma fumée parler un peu avec son linge.»<br><span style="font-family: &quot;PT Serif&quot;; font-size: 1.6rem;">L’Homme-Grillades à propos de La Femme-Linge&nbsp;</span></blockquote>
<p>Plutôt que la vieille ville qui a accueilli de nombreux spectacles estivaux et qui ne correspond pas au style urbain et contemporain du texte, c’est  le quartier de Saint-Guérin, résidentiel et piéton, qui est choisi. «Il a fallu vaincre certaines réticences mais dans l’ensemble, les résidents nous ont fait bon accueil. On a même reçu un sac de vêtements bleus pour compléter la lessive de la Femme-Linge et quelques bocaux pour la collection de L’Homme-Objets Souvenirs», confie la metteure en scène.  De fait, quand les spectateurs croisent des résidents promenant leur chien, un sourire complice aux lèvres, la réalité se mêle malicieusement à la fiction.</p><br><span style="color: inherit; font-family: &quot;GT America Standard Regular&quot;; font-size: 1.4rem;"></span><img class="img-responsive img-center " src="https://bonpourlatete.comhttps://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1533736122_etatdeslieux29.jpg"><p style="text-align: center;"><span style="color: inherit; font-family: &quot;GT America Standard Regular&quot;; font-size: 1.4rem;">L’Homme-Objet Souvenirs conserve sa mémoire dans des bocaux. © Olivier Lovey</span></p>
<h3>Acteurs du cru, dans leur jus
</h3>
<p>Le choix d’une distribution faite de comédiens locaux participe de ce même souci de réalité: il permet de mettre en scène des visages familiers aux Sédunois. Des acteurs qui ne sont pas rompus à l’art de rue mais qui ont accepté de relever le challenge. S’il ne s’agit pas ici d’improvisation, puisque la partition est bien définie, ils doivent néanmoins faire avec le contexte, les réactions du public, sa proximité. «Quand on prépare une pièce dans un théâtre, on est comme dans une bulle, un univers clos et protégé dans lequel on amène de la vie», explique Mali Van Valenberg. «Ici, c’est l’inverse, on amène des personnages au coeur de la vie...» jusqu’à bousculer le spectateur, étonné d’être pris à partie par les personnages: «Tu connais l’odeur de la terre? De quoi t’as peur? C’est pas parce que tu marches dessus que ça sent les pieds» (La Femme-Fleurs).</p><p><hr></p><h4><iframe src="https://player.vimeo.com/video/283943587" width="640" height="360" frameborder="0" webkitallowfullscreen="" mozallowfullscreen="" allowfullscreen="" style="color: inherit; font-size: 1.4rem;"></iframe><br>L'Homme-Voiture rouge a 8 chiffons: un pour chaque jour de la semaine et... deux pour le dimanche. © Canal9<br></h4><h4><hr>ETAT DES LIEUX, du 3 au 17 août à Sion
<br>Compagnie Jusqu’à m’y fondre
<br>Départs à 19h, 19h20, 19h40, 20h, 20h20
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Actuel / Galerie de portraits à ciel ouvert

D’un garage à un jardin, en passant par quelques bancs et un barbecue sur un carré de gazon, «Etat des lieux», le spectacle d’été de la ville de Sion,

Sandrine Strobino

B Article réservé aux abonnés

Code Context

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	'subtitle' => 'La Cie Hussard de minuit, nous projette dans un tourbillon d’émotions entre ombres et lumières. Ni biographie, ni cours d’histoire de l’art, «Van Gogh, si près de la nuit étoilée» tisse, au fil des mots, le quotidien du peintre au destin tragique: du choix de peindre à celui de partir.',
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	'content' => '<p>Il y a d’abord Théo. Théo le
frère cadet. Aimant, solide, bienveillant, professionnel. Celui qui réussit,
fonde une famille, qui soutient, prend en charge. Celui qui relie Vincent Van
Gogh à sa famille et, en quelque sorte, au monde. C’est ce lien que révèle en
premier lieu Van Gogh, <em>Si près de la nuit</em> (étoilée), à travers la
correspondance entre les deux frères. <br></p><p>Une correspondance qui fait partie de
l’univers littéraire de Stéphane Albelda, metteur en scène et auteur: «Ce projet,
je le porte en moi depuis des années. La correspondance du peintre (plus de 800
lettres éditées chez Acte Sud) me bouleverse. Comme me bouleverse la Provence,
sa lumière, ses couleurs si vibrantes dans les tableaux de Van Gogh. Ainsi,
lorsque les musées sédunois m’ont passé commande d’une performance pour la nuit
des musées 2017, l’envie de prendre pour inspiration le destin du peintre est
venue tout naturellement.» <br></p><p>Née de cette commande, une
lecture publique dans les musées deviendra la base du spectacle à venir. S’en
suit un gros travail de documentation, puis le choix de la période que couvre
la pièce: du moment où Vincent, 30 ans, décide de vivre de sa peinture jusqu’à
sa mort. Est venu ensuite le choix des
lettres.</p><br> <iframe src="https://player.vimeo.com/video/270042312" webkitallowfullscreen="" mozallowfullscreen="" allowfullscreen="" width="640" height="360" frameborder="0"></iframe>
<h4>© Dominique Fumeaux, Kaos Prod</h4><br>
<p>L’auteur du spectacle se souvient: «Au-delà de leur valeur de jalons
dans la trajectoire du peintre, j’ai retenu les lettres qui dégageaient le plus
d’émotion, qui disaient le lien fraternel, révélaient le rapport aux femmes, à l’œuvre». Il rédige ensuite les textes qui forment le continuum du spectacle.
Un exercice difficile, nourri par un travail d’immersion intense, mais très
habilement tissé: il n’est pas facile pour le spectateur de distinguer, au
final, ce qui est source historique de ce qui est création. <br></p><h4><br><iframe src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/444756294&amp;color=%234300ff&amp;auto_play=false&amp;hide_related=false&amp;show_comments=true&amp;show_user=true&amp;show_reposts=false&amp;show_teaser=true&amp;visual=true"></iframe></h4><h4>Sur scène, la musique discrète et efficace devient décor<em></em> © Jean-Yves Fumeaux</h4><h3>Donner voix aux oubliés</h3>



<p>Un processus de création qui est
la «marque de fabrique» de la Cie Hussard de minuit. Cette jeune compagnie
valaisanne a été fondée en 2012 par Stéphane Albelda, homme aux multiples
casquettes: auteur, compositeur, interprète et metteur en scène. «Notre point
de départ est toujours une réalité à raconter (fait divers, correspondance…)»,
explique ce dernier. <br></p><h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1526489677_van_gogh_corps_texte.jpg">J'ai encore de là-bas un cyprès avec une étoile. Un dernier essai. Un ciel de nuit avec une lune sans éclat... (Lettre de Vincent Van Gogh à Paul Gaugin) © Jean-Yves Fumeaux<br></h4><blockquote><p><em>«<strong>Le but de nos spectacles est de redonner voix aux
oubliés, de bercer un instant sur notre cœur ces fantômes. Une démarche à la
fois humble et teintée de responsabilité, portée par des acteurs engagés.</strong>»</em></p></blockquote>



<p>Ainsi, bien au-delà de la seule
voix du génie, c’est une constellation de voix qui sortent de l’ombre: Théo, le
frère tant aimé. Sien, la prostituée, silencieuse, dont on ne voit plus le
portrait de la même manière après le spectacle. Johanna, la belle-sœur
confidente. Gaugin, à la fois ami et ennemi. Des personnages qu’une
scénographie habile fait se croiser entre ombres et lumières dans les fragments
de tableaux projetés. Autant de rencontres en nuances qui donnent une autre
dimension à l’œuvre et des reflets plus humains à un destin.</p><p></p><hr><p></p><h2>Second extrait de la pièce</h2><br><br><iframe src="https://player.vimeo.com/video/270043088" webkitallowfullscreen="" mozallowfullscreen="" allowfullscreen="" width="640" height="360" frameborder="0"></iframe>
<h4>© Dominique Fumeaux, Kaos Prod</h4><p></p><hr><p></p>

<p><em></em></p><h2>Détails pratiques<br></h2><h4><em>Van Gogh, si près de la nuit<strong></strong></em>, Cie Hussard de Minuit.

A voir au <em></em><em>Pulloff Théâtres</em><em></em>, du <strong>5 au 17</strong> juin 2018.</h4><h4><strong>Mise en scène:</strong> Stéphane Albelda. <strong><br></strong></h4><h4><strong>Jeu:</strong> Didier Disero,
Stéphane Liard, Janine
Piguet. <br></h4><h4><strong>Scénographie:</strong> Marie Papilloud. <strong><br></strong></h4><h4><strong>Vidéo:</strong> Guillaume Mayoraz. <br></h4><h4><strong>Musique:</strong> Baptiste Mayoraz. <br></h4><h4><strong>Lumières:</strong> Carmen Bender.</h4><p><em></em></p>



<p><em></em></p>',
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frère cadet. Aimant, solide, bienveillant, professionnel. Celui qui réussit,
fonde une famille, qui soutient, prend en charge. Celui qui relie Vincent Van
Gogh à sa famille et, en quelque sorte, au monde. C’est ce lien que révèle en
premier lieu Van Gogh, <em>Si près de la nuit</em> (étoilée), à travers la
correspondance entre les deux frères. <br></p><p>Une correspondance qui fait partie de
l’univers littéraire de Stéphane Albelda, metteur en scène et auteur: «Ce projet,
je le porte en moi depuis des années. La correspondance du peintre (plus de 800
lettres éditées chez Acte Sud) me bouleverse. Comme me bouleverse la Provence,
sa lumière, ses couleurs si vibrantes dans les tableaux de Van Gogh. Ainsi,
lorsque les musées sédunois m’ont passé commande d’une performance pour la nuit
des musées 2017, l’envie de prendre pour inspiration le destin du peintre est
venue tout naturellement.» <br></p><p>Née de cette commande, une
lecture publique dans les musées deviendra la base du spectacle à venir. S’en
suit un gros travail de documentation, puis le choix de la période que couvre
la pièce: du moment où Vincent, 30 ans, décide de vivre de sa peinture jusqu’à
sa mort. Est venu ensuite le choix des
lettres.</p><br> <iframe src="https://player.vimeo.com/video/270042312" webkitallowfullscreen="" mozallowfullscreen="" allowfullscreen="" width="640" height="360" frameborder="0"></iframe>
<h4>© Dominique Fumeaux, Kaos Prod</h4><br>
<p>L’auteur du spectacle se souvient: «Au-delà de leur valeur de jalons
dans la trajectoire du peintre, j’ai retenu les lettres qui dégageaient le plus
d’émotion, qui disaient le lien fraternel, révélaient le rapport aux femmes, à l’œuvre». Il rédige ensuite les textes qui forment le continuum du spectacle.
Un exercice difficile, nourri par un travail d’immersion intense, mais très
habilement tissé: il n’est pas facile pour le spectateur de distinguer, au
final, ce qui est source historique de ce qui est création. <br></p><h4><br><iframe src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/444756294&amp;color=%234300ff&amp;auto_play=false&amp;hide_related=false&amp;show_comments=true&amp;show_user=true&amp;show_reposts=false&amp;show_teaser=true&amp;visual=true"></iframe></h4><h4>Sur scène, la musique discrète et efficace devient décor<em></em> © Jean-Yves Fumeaux</h4><h3>Donner voix aux oubliés</h3>



<p>Un processus de création qui est
la «marque de fabrique» de la Cie Hussard de minuit. Cette jeune compagnie
valaisanne a été fondée en 2012 par Stéphane Albelda, homme aux multiples
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de départ est toujours une réalité à raconter (fait divers, correspondance…)»,
explique ce dernier. <br></p><h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1526489677_van_gogh_corps_texte.jpg">J'ai encore de là-bas un cyprès avec une étoile. Un dernier essai. Un ciel de nuit avec une lune sans éclat... (Lettre de Vincent Van Gogh à Paul Gaugin) © Jean-Yves Fumeaux<br></h4><blockquote><p><em>«<strong>Le but de nos spectacles est de redonner voix aux
oubliés, de bercer un instant sur notre cœur ces fantômes. Une démarche à la
fois humble et teintée de responsabilité, portée par des acteurs engagés.</strong>»</em></p></blockquote>



<p>Ainsi, bien au-delà de la seule
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confidente. Gaugin, à la fois ami et ennemi. Des personnages qu’une
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<h4>© Dominique Fumeaux, Kaos Prod</h4><p></p><hr><p></p>

<p><em></em></p><h2>Détails pratiques<br></h2><h4><em>Van Gogh, si près de la nuit<strong></strong></em>, Cie Hussard de Minuit.

A voir au <em></em><em>Pulloff Théâtres</em><em></em>, du <strong>5 au 17</strong> juin 2018.</h4><h4><strong>Mise en scène:</strong> Stéphane Albelda. <strong><br></strong></h4><h4><strong>Jeu:</strong> Didier Disero,
Stéphane Liard, Janine
Piguet. <br></h4><h4><strong>Scénographie:</strong> Marie Papilloud. <strong><br></strong></h4><h4><strong>Vidéo:</strong> Guillaume Mayoraz. <br></h4><h4><strong>Musique:</strong> Baptiste Mayoraz. <br></h4><h4><strong>Lumières:</strong> Carmen Bender.</h4><p><em></em></p>



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Culture / Dans l’ombre du génie, des destinées

La Cie Hussard de minuit, nous projette dans un tourbillon d’émotions entre ombres et lumières. Ni biographie, ni cours d’histoire de l’art, «Van

Sandrine Strobino

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