Culture / La Révolution française rendue aux Suisses
"La prise des Tuileries le 10 août 1792", Jean Duplessis-Bertaux.
Dans son dernier roman, Daniel de Roulet a choisi de raconter «par le bas» l’épopée des régiments de mercenaires suisses qui, en 1789, étaient au service de la monarchie française. Entraînés dans le tourbillon de la Révolution, ses héros aux vues rousseauistes, partis de Genève, écrivent une histoire signée du bonnet rouge des bagnards, devenu symbole de liberté et d’égalité.
Des mercenaires suisses enrôlés dans le régiment Châteauvieux, il ne reste que le bonnet rouge, devenu la coiffe de Marianne sur les emblèmes de la République française, et le slogan, «Liberté, Egalité». Le prolifique Daniel de Roulet poursuit son travail sur l’histoire des oubliés, et sacrément oubliés étaient les huit Suisses dont il a fait les personnages de ce roman en vers libres, qui se lit comme une Odyssée où Genève est une Ithaque. Huit hommes dont les archives lui ont donné le nom, la date de naissance, la profession et le motif de condamnation au bagne ou à mort: sédition.
Il faut pour comprendre remonter à 1782, à Genève. Sous la figure tutélaire de Rousseau, Samuel grandit auprès de son père, lorsqu’une insurrection contre le gouvernement des patriciens et pour l’instauration de la République éclate. Réprimés, les insurgés sont poussés à l’exil. C’est à Rolle qu’on retrouve le jeune héros, où il s’éprend de Virginie, qui elle, est éprise du Léman. Il faudra compter le lac au nombre des personnages.
«Samuel avait fait remarquer que cinq Etats,
Y compris la France et le Valais à l’arrivée du Rhône,
se partageaient le Léman.
Il le considérait comme une vaste place publique
où tous les riverains devraient pouvoir
se rencontrer librement,
sans être à la merci
des douaniers, des gabelous et des sbires
de cinq Etats différents.»
Après avoir tué, pense-t-il, son rival auprès de Virginie, Samuel est forcé de fuir et s'engage comme mercenaire dans un régiment de Suisses, au service du roi de France Louis XVI. Tel est le destin des Suisses, dans une patrie qui n’a jamais eu de roi: s’entretuer des siècles durant au nom des autres monarques. Deux millions d’entre eux au total ont servi dans toute l’Europe.
André, les deux François, Jacques,... tous des compatriotes, appartenant, comme de petits soldats de plomb, au régiment du marquis de Châteauvieux, apprennent à se connaitre. Le soir, ils jouent à nommer chacun un vent qui souffle sur le Léman. Samuel a le mal du pays, une peine de cœur immense, et surtout soif d’égalité.
Quel déchirement a dû être celui des «Châteauvieux» lorsqu’ils furent appelés à la rescousse à Paris, en juillet 1789, pour défendre notamment la Bastille. Mais puisque, le 14, la foule et la révolution sont les plus fortes, les Suisses sont redirigés vers l'est: leur présence «irrite le désespoir du peuple».
C’est à Nancy, l’année suivante, qu’éclate une mutinerie contre les officiers. Acte de révolte désespérée, au cours duquel Samuel refusera de faire couler le sang des oppresseurs, et qui vaudra aux survivants de la répression des condamnations plus ou moins cruelles. La pendaison publique pour certains, le supplice de la roue pour le sage André Soret, dernier condamné en France à cette exécution épouvantable, 30 ans de bagne à Brest pour les autres, dont Samuel. Lui qui rêvait de voir la prise de la Bastille enfanter un mouvement de révolution qui dépasserait les frontières et atteindrait Genève doit retraverser la France dans les chaines.
Qu’importe, il s’accroche. Le soir, il apprend par cœur des passages de La Nouvelle Héloïse qu’il se récite pendant le travail.
La révolution faisant son œuvre à Paris, les Châteauvieux sont finalement libérés après dix-huit mois. Lorsqu’ils quittent le bagne, c’est coiffés de leurs bonnets rouges, signe distinctif des condamnés: un bonnet vert pour la perpétuité, rouge pour les peines laissant l’espoir de sortir un jour. Et ils sont fêtés en héros. La foule les acclame et veut s'affubler aussi de leur tenue de bagnards. C’est de là que vient le fameux bonnet rouge, le bonnet phrygien de Marianne, des timbres-poste et accessoirement, la mascotte des Jeux de Paris 2024. De même que la devise, que Samuel, pris d’un élan d’éloquence, lance à la tribune de tous les défilés: «Liberté, Egalité!»
La révolution a tout renversé, à commencer par les valeurs. Et ce récit renverse aussi la grande narration de l’histoire. Il rend hommage à la «chair à canon», devenue citoyens. Daniel de Roulet revendique de raconter l’histoire «par le bas». Illustration foudroyante, ces paroles prêtées à Samuel, rencontrant un grand bourgeois qui se dit passé du côté du peuple:
«la Révolution française a été initiée dans notre patrie
il y a dix ans.
Avant de nous donner des leçons,
la France devra encore se passer de la Cour et d’un roi,
quel que soit son nom.»
Enfin, en plus d’offrir un monument aux morts aux gardes Suisses de toute l’Europe, et particulièrement à ceux qui ont, pour un temps, renoncé à l’idéal de Rousseau, Daniel de Roulet solde son propre héritage. Lui qui connaissait l’histoire «par le haut», par sa famille parente du marquis de Châteauvieux, cruel propriétaire de mercenaires, a voulu réhabiliter les «petits», à la manière de Nathaniel Hawthorne dans La Lettre écarlate qu’il cite à la fin du roman.
Lors de la prise des Tuileries, le 10 août 1792, des centaines de Suisses sont envoyés à la mort pour tenter de garder coûte que coûte le palais. Bonaparte, le futur empereur, présent lors de cet épisode, racontera n’avoir jamais vu tant de cadavres sur un champ de bataille. Le bonnet rouge des bagnards leur reste comme sanglante épitaphe au fronton de la République.
«Le bonnet rouge», Daniel de Roulet, Editions Héros-Limite, 160 pages.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4501, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La Révolution française rendue aux Suisses', 'subtitle' => 'Dans son dernier roman, Daniel de Roulet a choisi de raconter «par le bas» l’épopée des régiments de mercenaires suisses qui, en 1789, étaient au service de la monarchie française. Entraînés dans le tourbillon de la Révolution, ses héros aux vues rousseauistes, partis de Genève, écrivent une histoire signée du bonnet rouge des bagnards, devenu symbole de liberté et d’égalité.', 'subtitle_edition' => 'Dans son dernier roman, Daniel de Roulet a choisi de raconter «par le bas» l’épopée des régiments de mercenaires suisses qui, en 1789, étaient au service de la monarchie française. Entraînés dans le tourbillon de la Révolution, ses héros aux vues rousseauistes, partis de Genève, écrivent une histoire signée du bonnet rouge des bagnards, devenu symbole de liberté et d’égalité.', 'content' => '<p>Des mercenaires suisses enrôlés dans le régiment Châteauvieux, il ne reste que le bonnet rouge, devenu la coiffe de Marianne sur les emblèmes de la République française, et le slogan, «Liberté, Egalité». Le prolifique Daniel de Roulet poursuit son travail sur l’histoire des oubliés, et sacrément oubliés étaient les huit Suisses dont il a fait les personnages de ce roman en vers libres, qui se lit comme une Odyssée où Genève est une Ithaque. Huit hommes dont les archives lui ont donné le nom, la date de naissance, la profession et le motif de condamnation au bagne ou à mort: sédition.</p> <p>Il faut pour comprendre remonter à 1782, à Genève. Sous la figure tutélaire de Rousseau, Samuel grandit auprès de son père, lorsqu’une insurrection contre le gouvernement des patriciens et pour l’instauration de la République éclate. Réprimés, les insurgés sont poussés à l’exil. C’est à Rolle qu’on retrouve le jeune héros, où il s’éprend de Virginie, qui elle, est éprise du Léman. Il faudra compter le lac au nombre des personnages.</p> <p>«Samuel avait fait remarquer que cinq Etats,</p> <p>Y compris la France et le Valais à l’arrivée du Rhône,</p> <p>se partageaient le Léman.</p> <p>Il le considérait comme une vaste place publique</p> <p>où tous les riverains devraient pouvoir</p> <p>se rencontrer librement,</p> <p>sans être à la merci</p> <p>des douaniers, des gabelous et des sbires</p> <p>de cinq Etats différents.»</p> <p>Après avoir tué, pense-t-il, son rival auprès de Virginie, Samuel est forcé de fuir et s'engage comme mercenaire dans un régiment de Suisses, au service du roi de France Louis XVI. Tel est le destin des Suisses, dans une patrie qui n’a jamais eu de roi: s’entretuer des siècles durant au nom des autres monarques. Deux millions d’entre eux au total ont servi dans toute l’Europe.</p> <p>André, les deux François, Jacques,... tous des compatriotes, appartenant, comme de petits soldats de plomb, au régiment du marquis de Châteauvieux, apprennent à se connaitre. Le soir, ils jouent à nommer chacun un vent qui souffle sur le Léman. Samuel a le mal du pays, une peine de cœur immense, et surtout soif d’égalité.</p> <p>Quel déchirement a dû être celui des «Châteauvieux» lorsqu’ils furent appelés à la rescousse à Paris, en juillet 1789, pour défendre notamment la Bastille. Mais puisque, le 14, la foule et la révolution sont les plus fortes, les Suisses sont redirigés vers l'est: leur présence «irrite le désespoir du peuple».</p> <p>C’est à Nancy, l’année suivante, qu’éclate une mutinerie contre les officiers. Acte de révolte désespérée, au cours duquel Samuel refusera de faire couler le sang des oppresseurs, et qui vaudra aux survivants de la répression des condamnations plus ou moins cruelles. La pendaison publique pour certains, le supplice de la roue pour le sage André Soret, dernier condamné en France à cette exécution épouvantable, 30 ans de bagne à Brest pour les autres, dont Samuel. Lui qui rêvait de voir la prise de la Bastille enfanter un mouvement de révolution qui dépasserait les frontières et atteindrait Genève doit retraverser la France dans les chaines.</p> <p>Qu’importe, il s’accroche. Le soir, il apprend par cœur des passages de <em>La Nouvelle Héloïse</em> qu’il se récite pendant le travail. </p> <p>La révolution faisant son œuvre à Paris, les Châteauvieux sont finalement libérés après dix-huit mois. Lorsqu’ils quittent le bagne, c’est coiffés de leurs bonnets rouges, signe distinctif des condamnés: un bonnet vert pour la perpétuité, rouge pour les peines laissant l’espoir de sortir un jour. Et ils sont fêtés en héros. La foule les acclame et veut s'affubler aussi de leur tenue de bagnards. C’est de là que vient le fameux bonnet rouge, le bonnet phrygien de Marianne, des timbres-poste et accessoirement, la mascotte des Jeux de Paris 2024. De même que la devise, que Samuel, pris d’un élan d’éloquence, lance à la tribune de tous les défilés: «Liberté, Egalité!»</p> <p>La révolution a tout renversé, à commencer par les valeurs. Et ce récit renverse aussi la grande narration de l’histoire. Il rend hommage à la «chair à canon», devenue citoyens. Daniel de Roulet revendique de raconter l’histoire «par le bas». Illustration foudroyante, ces paroles prêtées à Samuel, rencontrant un grand bourgeois qui se dit passé du côté du peuple:</p> <p>«la Révolution française a été initiée dans notre patrie</p> <p>il y a dix ans.</p> <p>Avant de nous donner des leçons, </p> <p>la France devra encore se passer de la Cour et d’un roi,</p> <p>quel que soit son nom.»</p> <p>Enfin, en plus d’offrir un monument aux morts aux gardes Suisses de toute l’Europe, et particulièrement à ceux qui ont, pour un temps, renoncé à l’idéal de Rousseau, Daniel de Roulet solde son propre héritage. Lui qui connaissait l’histoire «par le haut», par sa famille parente du marquis de Châteauvieux, cruel propriétaire de mercenaires, a voulu réhabiliter les «petits», à la manière de Nathaniel Hawthorne dans <em>La Lettre écarlate</em> qu’il cite à la fin du roman.</p> <p>Lors de la prise des Tuileries, le 10 août 1792, des centaines de Suisses sont envoyés à la mort pour tenter de garder coûte que coûte le palais. Bonaparte, le futur empereur, présent lors de cet épisode, racontera n’avoir jamais vu tant de cadavres sur un champ de bataille. Le bonnet rouge des bagnards leur reste comme sanglante épitaphe au fronton de la République.</p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1695814376_lebonnetrouge.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="333" /></p> <h4>«Le bonnet rouge», Daniel de Roulet, Editions Héros-Limite, 160 pages. </h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-revolution-francaise-rendue-aux-suisses', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 138, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Marie Céhère', 'description' => 'Dans son dernier roman, Daniel de Roulet a choisi de raconter «par le bas» l’épopée des régiments de mercenaires suisses qui, en 1789, étaient au service de la monarchie française. Entraînés dans le tourbillon de la Révolution, ses héros aux vues rousseauistes, partis de Genève, écrivent une histoire signée du bonnet rouge des bagnards, devenu symbole de liberté et d’égalité.', 'title' => 'La Révolution française rendue aux Suisses', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4501, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La Révolution française rendue aux Suisses', 'subtitle' => 'Dans son dernier roman, Daniel de Roulet a choisi de raconter «par le bas» l’épopée des régiments de mercenaires suisses qui, en 1789, étaient au service de la monarchie française. Entraînés dans le tourbillon de la Révolution, ses héros aux vues rousseauistes, partis de Genève, écrivent une histoire signée du bonnet rouge des bagnards, devenu symbole de liberté et d’égalité.', 'subtitle_edition' => 'Dans son dernier roman, Daniel de Roulet a choisi de raconter «par le bas» l’épopée des régiments de mercenaires suisses qui, en 1789, étaient au service de la monarchie française. Entraînés dans le tourbillon de la Révolution, ses héros aux vues rousseauistes, partis de Genève, écrivent une histoire signée du bonnet rouge des bagnards, devenu symbole de liberté et d’égalité.', 'content' => '<p>Des mercenaires suisses enrôlés dans le régiment Châteauvieux, il ne reste que le bonnet rouge, devenu la coiffe de Marianne sur les emblèmes de la République française, et le slogan, «Liberté, Egalité». Le prolifique Daniel de Roulet poursuit son travail sur l’histoire des oubliés, et sacrément oubliés étaient les huit Suisses dont il a fait les personnages de ce roman en vers libres, qui se lit comme une Odyssée où Genève est une Ithaque. Huit hommes dont les archives lui ont donné le nom, la date de naissance, la profession et le motif de condamnation au bagne ou à mort: sédition.</p> <p>Il faut pour comprendre remonter à 1782, à Genève. Sous la figure tutélaire de Rousseau, Samuel grandit auprès de son père, lorsqu’une insurrection contre le gouvernement des patriciens et pour l’instauration de la République éclate. Réprimés, les insurgés sont poussés à l’exil. C’est à Rolle qu’on retrouve le jeune héros, où il s’éprend de Virginie, qui elle, est éprise du Léman. Il faudra compter le lac au nombre des personnages.</p> <p>«Samuel avait fait remarquer que cinq Etats,</p> <p>Y compris la France et le Valais à l’arrivée du Rhône,</p> <p>se partageaient le Léman.</p> <p>Il le considérait comme une vaste place publique</p> <p>où tous les riverains devraient pouvoir</p> <p>se rencontrer librement,</p> <p>sans être à la merci</p> <p>des douaniers, des gabelous et des sbires</p> <p>de cinq Etats différents.»</p> <p>Après avoir tué, pense-t-il, son rival auprès de Virginie, Samuel est forcé de fuir et s'engage comme mercenaire dans un régiment de Suisses, au service du roi de France Louis XVI. Tel est le destin des Suisses, dans une patrie qui n’a jamais eu de roi: s’entretuer des siècles durant au nom des autres monarques. Deux millions d’entre eux au total ont servi dans toute l’Europe.</p> <p>André, les deux François, Jacques,... tous des compatriotes, appartenant, comme de petits soldats de plomb, au régiment du marquis de Châteauvieux, apprennent à se connaitre. Le soir, ils jouent à nommer chacun un vent qui souffle sur le Léman. Samuel a le mal du pays, une peine de cœur immense, et surtout soif d’égalité.</p> <p>Quel déchirement a dû être celui des «Châteauvieux» lorsqu’ils furent appelés à la rescousse à Paris, en juillet 1789, pour défendre notamment la Bastille. Mais puisque, le 14, la foule et la révolution sont les plus fortes, les Suisses sont redirigés vers l'est: leur présence «irrite le désespoir du peuple».</p> <p>C’est à Nancy, l’année suivante, qu’éclate une mutinerie contre les officiers. Acte de révolte désespérée, au cours duquel Samuel refusera de faire couler le sang des oppresseurs, et qui vaudra aux survivants de la répression des condamnations plus ou moins cruelles. La pendaison publique pour certains, le supplice de la roue pour le sage André Soret, dernier condamné en France à cette exécution épouvantable, 30 ans de bagne à Brest pour les autres, dont Samuel. Lui qui rêvait de voir la prise de la Bastille enfanter un mouvement de révolution qui dépasserait les frontières et atteindrait Genève doit retraverser la France dans les chaines.</p> <p>Qu’importe, il s’accroche. Le soir, il apprend par cœur des passages de <em>La Nouvelle Héloïse</em> qu’il se récite pendant le travail. </p> <p>La révolution faisant son œuvre à Paris, les Châteauvieux sont finalement libérés après dix-huit mois. Lorsqu’ils quittent le bagne, c’est coiffés de leurs bonnets rouges, signe distinctif des condamnés: un bonnet vert pour la perpétuité, rouge pour les peines laissant l’espoir de sortir un jour. Et ils sont fêtés en héros. La foule les acclame et veut s'affubler aussi de leur tenue de bagnards. C’est de là que vient le fameux bonnet rouge, le bonnet phrygien de Marianne, des timbres-poste et accessoirement, la mascotte des Jeux de Paris 2024. De même que la devise, que Samuel, pris d’un élan d’éloquence, lance à la tribune de tous les défilés: «Liberté, Egalité!»</p> <p>La révolution a tout renversé, à commencer par les valeurs. Et ce récit renverse aussi la grande narration de l’histoire. Il rend hommage à la «chair à canon», devenue citoyens. Daniel de Roulet revendique de raconter l’histoire «par le bas». Illustration foudroyante, ces paroles prêtées à Samuel, rencontrant un grand bourgeois qui se dit passé du côté du peuple:</p> <p>«la Révolution française a été initiée dans notre patrie</p> <p>il y a dix ans.</p> <p>Avant de nous donner des leçons, </p> <p>la France devra encore se passer de la Cour et d’un roi,</p> <p>quel que soit son nom.»</p> <p>Enfin, en plus d’offrir un monument aux morts aux gardes Suisses de toute l’Europe, et particulièrement à ceux qui ont, pour un temps, renoncé à l’idéal de Rousseau, Daniel de Roulet solde son propre héritage. Lui qui connaissait l’histoire «par le haut», par sa famille parente du marquis de Châteauvieux, cruel propriétaire de mercenaires, a voulu réhabiliter les «petits», à la manière de Nathaniel Hawthorne dans <em>La Lettre écarlate</em> qu’il cite à la fin du roman.</p> <p>Lors de la prise des Tuileries, le 10 août 1792, des centaines de Suisses sont envoyés à la mort pour tenter de garder coûte que coûte le palais. Bonaparte, le futur empereur, présent lors de cet épisode, racontera n’avoir jamais vu tant de cadavres sur un champ de bataille. Le bonnet rouge des bagnards leur reste comme sanglante épitaphe au fronton de la République.</p> <hr /> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1695814376_lebonnetrouge.jpg" class="img-responsive img-fluid left " width="200" height="333" /></p> <h4>«Le bonnet rouge», Daniel de Roulet, Editions Héros-Limite, 160 pages. </h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'la-revolution-francaise-rendue-aux-suisses', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 138, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Edition) {} ], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4891, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le poids de l'attachement', 'subtitle' => '«Mon petit renne» («Baby reindeer»), Richard Gadd, sur Netflix, 7 épisodes de 40 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Mon petit renne» («Baby reindeer»), Richard Gadd, sur Netflix, 7 épisodes de 40 minutes.', 'content' => '<p><em>Mon petit renne</em> est la série du moment, et une série qu’il convient aussi de recommander avec précautions, tant elle reste longtemps à vous hanter. Des scènes crues, des situations inquiétantes, une réflexion profonde et dérangeante sur le viol, l’emprise et les mécanismes d'adaptation, tout cela creuse loin. Le «petit renne», l’explication sera donnée en toute fin du dernier épisode, c’est un jeune humoriste un peu raté et barman dans la vie, Donny, arrivé à Londres depuis l’Ecosse pour tenter de se faire un nom. Un jour, Martha, une grosse dame mal fagotée débarque dans le pub où il travaille, elle pleure, semble bouleversée, il lui offre une tasse de thé, sa vie devient un enfer. Donny observe que Martha lui voue un attachement malsain, qui se change en véritable harcèlement qu’il finit par se résoudre à dénoncer à la police. Mais, surprise ou non, cela ne règle en rien les insomnies, les angoisses, les incertitudes de Donny. Cette histoire est véritablement arrivée à son créateur, Richard Gadd, qui interprète également le personnage principal. Etonnant tour de force, d’un acteur auteur qui se dédouble et donne son histoire à la fiction pour la rendre plus universelle. Quant à Jessica Gunning, elle est, dans le rôle de Martha, aussi attachante qu'effrayante. Il ne faudrait pas voir cette histoire de «stalking» comme un thriller, ce qu’elle est aussi, mais comme une leçon de psychologie grandeur nature. Pourquoi Donny est-il si indulgent avec la femme qui le harcèle? Dans ce qui est, selon Gadd, la scène la plus honnête de la série, on le voit se confronter à son ancien agresseur sexuel... et partager avec lui une tasse de thé. «Le viol abîme», dit Donny dans une rare confession. «La maltraitance laisse une empreinte» a expliqué Richard Gadd, et souvent, cruellement, c’est d’abord celle de l’attachement. </p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'le-poids-de-l-attachement', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 12, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4853, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'L'urgence contre la démocratie', 'subtitle' => '«L'empire de l’urgence, ou la fin de la politique», Julien Le Mauff, Presses Universitaires de France, 223 pages.', 'subtitle_edition' => '«L'empire de l’urgence, ou la fin de la politique», Julien Le Mauff, Presses Universitaires de France, 223 pages.', 'content' => '<p>L’urgence comme mode de gouvernement, nous l’avons vue à l’œuvre lors de la pandémie de Covid-19. Nous y étions déjà accoutumés. Julien Le Mauff, historien et enseignant-chercheur en science politique, fait remonter aux attentats du 11 septembre 2001 cet «empire de l’urgence», dans lequel nous vivons donc depuis plus de vingt ans. L’état d’urgence consiste à prendre toutes mesures au nom de la raison d’Etat, et la première est de suspendre l’exercice «normal» du pouvoir. Il y a plus urgent que la démocratie, lorsque l’on parle de terrorisme ou d’une maladie mortelle. Or, dénonce l’auteur, le mot d’urgence est aujourd’hui dévoyé: tout problème sur lequel se penchent nos politiques devient aussitôt une «urgence»: hôpital public, trafic de drogue, harcèlement scolaire... Il met en place une dialectique: dans un état d’urgence, l’exception fait la règle. En citant Carl Schmitt, il rappelle qu’en allemand le mot urgence se traduit aussi par nécessité. La nécessité, l’état d’urgence donc, a aussi accompagné la naissance de l’Etat moderne et de sa souveraineté. Le paroxysme et l’archétype de la raison d'Etat comme alibi de la tyrannie dans l’histoire étant le massacre des Innocents. Il ne faudrait donc pas opposer si rapidement état d’urgence et état de droit, mais plutôt état d’urgence et démocratie. Par ce qu’il nomme la «violence souveraine», aussi bien des décisions arbitraires que de la répression policière, l’état d’urgence est un «moment baroque», celui du «retour du prince». Devant l’incapacité par essence de la démocratie à s’exercer dans un état d’urgence permanent, une autre forme de souveraineté que celle du peuple par le peuple et pour le peuple se recompose petit à petit, autour des différents lieux de pouvoir. Rien d’étonnant à ce que Julien Le Mauff conclue son raisonnement par un appel à devenir «ingouvernables», tant que le droit est employé à combattre discrètement la démocratie.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'l-urgence-contre-la-democratie', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 38, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4851, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le microbiote intestinal affecterait aussi les relations sociales', 'subtitle' => 'La rubrique «Matiera» du quotidien espagnol «El País» propose d’éclairer le fonctionnement du cerveau et de nos émotions. Le professeur émérite de psychobiologie Ignacio Morgado Bernal rend compte des dernières avancées concernant les liens entre microbiote intestinal et... phobie sociale.', 'subtitle_edition' => 'La rubrique «Matiera» du quotidien espagnol «El País» propose d’éclairer le fonctionnement du cerveau et de nos émotions. Le professeur émérite de psychobiologie Ignacio Morgado Bernal rend compte des dernières avancées concernant les liens entre microbiote intestinal et... phobie sociale.', 'content' => '<p>Le microbiote intestinal, aussi appelé flore intestinale, c’est un petit monde vivant de bactéries qui colonisent notre corps et forment un ensemble complexe dans notre système gastro-intestinal. Complexe et très sensible aux variations environnementales. Plus d’un millier de types de bactéries le composent, et peuvent différer en fonction de l’alimentation, des médicaments ingérés, des événements de la vie tels qu'un accouchement, le stress, etc. Son rôle est capital: le microbiote permet l’élimination des toxines, la protection de l’intestin contre d’autres bactéries pathogènes, et contribue au fonctionnement du système immunitaire.</p> <p>Dernièrement, des hypothèses selon lesquelles ce petit monde aurait aussi un rôle dans la psychopathologie semblent se confirmer. En menant des recherches sur les tumeurs colorectales, l’oncologue Daniel Martínez et un collège international de cancérologues ont découvert que le microbiote intestinal pouvait présenter des variations importantes dans sa composition, d’un individu à l’autre, et que ces variations prédisposent les individus à plusieurs pathologies. Le cancer colorectal en premier lieu, mais aussi, plus étonnant, certaines affections psychiatriques et physiologiques.</p> <p>La phobie sociale, qui provoque des angoisses et des crises de panique incontrôlables à l’idée de se retrouver en présence d’autres personnes, dans une foule comme dans un ascenseur, peut, dans ses manifestations graves, constituer un handicap sérieux dans la vie quotidienne. Des traitements pharmacologiques existent, notamment par des médicaments anxiolytiques, mais ceux-ci n’apportent pas toujours des résultats satisfaisants. Si la médecine parvient, à l’avenir, à appréhender la phobie sociale comme une divergence dans la composition de la flore intestinale, de nouvelles perspectives de traitement s’ouvrent pour les patients.</p> <p>Pour le moment, des expérimentations ont été menées sur des souris. Elles consistent à injecter des «greffes de microbiote fécal» provenant de malades souffrant de diverses affections psychologiques et psychiatriques. Après la greffe, des comportements et pathologies tels que la dépression, l’anxiété, et surtout la phobie sociale, se retrouvent exprimés par les souris. Autrement dit, le transfert de matériel biologique d’un être vivant à un autre entraine aussi dans certains cas le transfert de traits psychologiques. Il serait donc possible de réaliser la manœuvre inverse, et de greffer à un individu malade du matériel biologique provenant d’un individu «sain». La recherche en est au début de ses découvertes. Et la confirmation que le ventre serait bien notre second cerveau ouvre des horizons vertigineux en neurologie, psychiatrie et psychologie clinique.</p> <hr /> <h4><a href="https://elpais.com/ciencia/materia-gris/2024-03-29/afecta-la-microbiota-intestinal-a-las-relaciones-sociales.html" target="_blank" rel="noopener">Lire l'article original</a></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'le-microbiote-intestinal-affecterait-aussi-les-relations-sociales', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 46, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4848, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Berlin, Eros et Thanatos', 'subtitle' => '«Scène de crime à Berlin. Les nuits sanglantes», Jan Zabeil, Caroline Schaper, sur Netflix, 3 épisodes de 35 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Scène de crime à Berlin. Les nuits sanglantes», Jan Zabeil, Caroline Schaper, sur Netflix, 3 épisodes de 35 minutes.', 'content' => '<p>Des policiers, des témoins et des victimes racontent une sordide affaire. En 2012, trois hommes de la communauté gay ont été empoisonnés au GHB, la «drogue du violeur» qui peut être mortelle à forte dose. Un quatrième a frôlé la mort et l’assassin. Tout cela se déroule dans le quartier de Friedrichshain, où la capitale allemande était séparée en deux par le mur. Et cette affaire, au-delà de son aspect policier et judiciaire, tourne autour d’une histoire lourde à exorciser, ce à quoi s’emploient les nuits berlinoises, qui «n’ont pas d’équivalent». Musique, drogues, sexe, fête, affranchissement des codes, c’est dans ce lieu magique, entre ombre et lumières de la nuit, dans le bar Grosse Freiheit (cela ne s’invente pas), que se joue l’un des meurtres. L’effraction de la violence dans une bulle de champagne. Tout pourrait être habilement mis en scène par un auteur de polars, c’est pourtant une histoire vraie. Assez vite, la police comprend qu’elle a affaire à un véritable tueur en série. Comprendre: un tueur qui tue sans raison, sans mobile, pour le désir et le plaisir d’ôter la vie. Les agents découvrent l’univers des clubs gays, des backrooms, en même temps que les médias, fort bavards sur l’enquête, multiplient les clichés sur la communauté, au grand dam des familles de victimes. En voix-off, des extraits des déclarations du coupable à la police «expliquent» ces crimes. Mais aux «pourquoi?», aucune réponse ne sera apportée. Le meurtrier, appréhendé, condamné à la perpétuité, s’est suicidé en prison. La communauté LGBT demeure traumatisée, tant par ces meurtres que par leur caractère arbitraire, gratuit, démiurgique. «C’est comme si notre monde avait été détruit», dit le barman du Grosse Freiheit. L’insouciance empoisonnée elle aussi. </p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'berlin-eros-et-thanatos', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 35, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 10559, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Jacques_Bertaux_-_Prise_du_palais_des_Tuileries_-_1793.jpg', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 287912, 'md5' => '242f8d475da68013d186f886417e5fcb', 'width' => (int) 1024, 'height' => (int) 674, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => '"La prise des Tuileries le 10 août 1792", Jean Duplessis-Bertaux.', 'author' => '', 'copyright' => '', 'path' => '1695814552_jacques_bertaux__prise_du_palais_des_tuileries__1793.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 6446, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Super, merci du conseil de lecture !Quel plaisir de lire Daniel de Roulet.', 'post_id' => (int) 4501, 'user_id' => (int) 13096, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Marie Céhère' $description = 'Dans son dernier roman, Daniel de Roulet a choisi de raconter «par le bas» l’épopée des régiments de mercenaires suisses qui, en 1789, étaient au service de la monarchie française. Entraînés dans le tourbillon de la Révolution, ses héros aux vues rousseauistes, partis de Genève, écrivent une histoire signée du bonnet rouge des bagnards, devenu symbole de liberté et d’égalité.' $title = 'La Révolution française rendue aux Suisses' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 460, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'révolution', 'slug' => 'revolution', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' } $edition = object(App\Model\Entity\Edition) { 'id' => (int) 133, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'num' => (int) 132, 'active' => true, 'title' => 'Edition 132', 'header' => null, '_joinData' => object(App\Model\Entity\EditionsPost) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Editions' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
1 Commentaire
@Chan clear 29.09.2023 | 17h46
«Super, merci du conseil de lecture !Quel plaisir de lire Daniel de Roulet.»