Actuel / Le mythe trompeur de l’autarcie
Cologny, les Martelles (vers 1940), plan Wahlen © DR
L’initiative soumise au peuple vise «la souveraineté alimentaire» de la Suisse: en dressant des barrières douanières aux importations; en multipliant les exploitations agricoles indigènes. Le Conseil fédéral la combat. A raison. On est là dans en plein rêve «bobo-écolo». Tournant le dos à la réalité: ce pays n’a jamais été autonome pour son alimentation. Même pendant la Seconde Guerre mondiale. Et pourquoi diable se priver de produits étrangers de qualité? La mode est au protectionnisme. Dans sa version helvétique, il a un parfum d’isolationnisme. Ouvrirons-nous les yeux?
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 123]Code Context<div class="post__article">
<? if ($post->free || $connected['active'] || $crawler || defined('IP_MATCH') || ($this->request->getParam('prefix') == 'smd')): ?>
<?= $post->content ?>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1186, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Souveraineté alimentaire', 'title' => 'Le mythe trompeur de l’autarcie', 'subtitle' => 'L’initiative soumise au peuple vise «la souveraineté alimentaire» de la Suisse: en dressant des barrières douanières aux importations; en multipliant les exploitations agricoles indigènes. Le Conseil fédéral la combat. A raison. On est là dans en plein rêve «bobo-écolo». Tournant le dos à la réalité: ce pays n’a jamais été autonome pour son alimentation. Même pendant la Seconde Guerre mondiale. Et pourquoi diable se priver de produits étrangers de qualité? La mode est au protectionnisme. Dans sa version helvétique, il a un parfum d’isolationnisme. Ouvrirons-nous les yeux? ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Lorsqu’il apparut que la Suisse allaitse trouver bien seule au milieu de pays en guerre, dès 1940, ce fut le grand branle-bas. Le conseiller fédéral Friedrich Traugott Wahlen lança le plan qui porte son nom. Inspiré par l’expérience fasciste en Italie, il préconisa de planter pommes de terre et céréales partout où c’était possible: dans les prairies, les jardins publics… Ce fut fait. Avec un succès tout relatif. L’alimentation était produite dans le pays à 52% des besoins avant l’opération, cette part monta à 59%. Elle est aujourd’hui à 50%, en dépit de la drastique diminution du nombre des exploitations. Et le reste? Il fut importé. Pour ce faire, en 1941, le Conseil fédéral créa la marine marchande suisse qui existe aujourd’hui encore. Des cargos immatriculés à Bâle qui voguent dans tous les océans. Le pari était audacieux. Pour faire venir leurs chargements de denrées alimentaires et de charbon, il fallait négocier avec les Alliés pour qu’ils les laissent passer sans encombre, et avec les Allemands pour que les chargements puissent être débarqués et acheminés depuis les ports de France et de Hollande occupées ou d’Italie. Les diplomates négocièrent sans relâche avec un talent remarquable et parvinrent à leurs fins. La Suisse put ainsi s’approvisionner en céréales, en huiles, en sucre, en viande provenant principalement d’Amérique du Sud… et de Grande-Bretagne dont l’empire fournissait de nombreuses denrées. </p><p>Cette vision d’un pays qui vit de ses gentils paysans et peut bouder les agriculteurs du proche voisinage ou d’outre-mer est donc complètement irréaliste. Et pas souhaitable. Qui veut se priver des fruits et légumes français, italiens ou espagnols? Sont-ils vraiment moins bons que les nôtres? Les tomates cultivées hors-sol sous serre à Genève sont-elles plus goûteuses que celles qui nous viennent du sud? A voir! Le sucre produit dans la Broye (par des ouvriers eux-mêmes importés de l’est!) est-il préférable à celui du Brésil? Pardonnez à ceux qui préfèrent le bœuf argentin des grandes prairies à celui de tant de fermes suisses où il est gavé d’aliments industriels.</p><p>Si cette initiative est adoptée (75% des Suisses disent aujourd’hui y être favorables!) et si elle est mise en œuvre, le résultat sera clair: une hausse des prix. Ils sont déjà sensiblement plus élevés qu’outre-frontière. Et l’on veut en rajouter une couche? En prime, nous irions vers une sérieuse brouille avec les pays auxquels nous sommes liés par des accords bilatéraux ou européens. On demanderait donc aux Sud-Américains d’accepter tous nos produits industrialisés sans droits de douane et on refuserait les denrées qu’ils peuvent produire grâce à une nature généreuse? Absurde. Quant à la multiplication des exploitations chez nous, elle pose au moins deux problèmes. Y a-t-il vraiment des milliers de candidats pour se lancer dans la vie à la ferme? Et à quels coûts cela se ferait-il? A coups de subventions? Elles s’élèvent déjà à 3,5 milliards de francs? Allons-y pour quelques milliards de plus?</p><p>Et la qualité, direz-vous? Il existe déjà une foule de normes, européennes et suisses, pour agréer les produits agricoles. Elles peuvent encore être améliorées. Mais cessons de croire, comme par réflexe, que les aliments étrangers sont pourris et les nôtres parfaits. La mythologie nationaliste, qu’elle soit verte, rose ou d’une autre couleur, nous enferme dans le déni de réalité.</p><br><p><br></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'le-mythe-trompeur-de-l-autarcie', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 712, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1205, 'homepage_order' => (int) 1424, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Jacques Pilet', 'description' => 'L’initiative soumise au peuple vise «la souveraineté alimentaire» de la Suisse: en dressant des barrières douanières aux importations; en multipliant les exploitations agricoles indigènes. Le Conseil fédéral la combat. A raison. On est là dans en plein rêve «bobo-écolo». Tournant le dos à la réalité: ce pays n’a jamais été autonome pour son alimentation. Même pendant la Seconde Guerre mondiale. Et pourquoi diable se priver de produits étrangers de qualité? La mode est au protectionnisme. Dans sa version helvétique, il a un parfum d’isolationnisme. Ouvrirons-nous les yeux? ', 'title' => 'Le mythe trompeur de l’autarcie', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1186, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Souveraineté alimentaire', 'title' => 'Le mythe trompeur de l’autarcie', 'subtitle' => 'L’initiative soumise au peuple vise «la souveraineté alimentaire» de la Suisse: en dressant des barrières douanières aux importations; en multipliant les exploitations agricoles indigènes. Le Conseil fédéral la combat. A raison. On est là dans en plein rêve «bobo-écolo». Tournant le dos à la réalité: ce pays n’a jamais été autonome pour son alimentation. Même pendant la Seconde Guerre mondiale. Et pourquoi diable se priver de produits étrangers de qualité? La mode est au protectionnisme. Dans sa version helvétique, il a un parfum d’isolationnisme. Ouvrirons-nous les yeux? ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Lorsqu’il apparut que la Suisse allaitse trouver bien seule au milieu de pays en guerre, dès 1940, ce fut le grand branle-bas. Le conseiller fédéral Friedrich Traugott Wahlen lança le plan qui porte son nom. Inspiré par l’expérience fasciste en Italie, il préconisa de planter pommes de terre et céréales partout où c’était possible: dans les prairies, les jardins publics… Ce fut fait. Avec un succès tout relatif. L’alimentation était produite dans le pays à 52% des besoins avant l’opération, cette part monta à 59%. Elle est aujourd’hui à 50%, en dépit de la drastique diminution du nombre des exploitations. Et le reste? Il fut importé. Pour ce faire, en 1941, le Conseil fédéral créa la marine marchande suisse qui existe aujourd’hui encore. Des cargos immatriculés à Bâle qui voguent dans tous les océans. Le pari était audacieux. Pour faire venir leurs chargements de denrées alimentaires et de charbon, il fallait négocier avec les Alliés pour qu’ils les laissent passer sans encombre, et avec les Allemands pour que les chargements puissent être débarqués et acheminés depuis les ports de France et de Hollande occupées ou d’Italie. Les diplomates négocièrent sans relâche avec un talent remarquable et parvinrent à leurs fins. La Suisse put ainsi s’approvisionner en céréales, en huiles, en sucre, en viande provenant principalement d’Amérique du Sud… et de Grande-Bretagne dont l’empire fournissait de nombreuses denrées. </p><p>Cette vision d’un pays qui vit de ses gentils paysans et peut bouder les agriculteurs du proche voisinage ou d’outre-mer est donc complètement irréaliste. Et pas souhaitable. Qui veut se priver des fruits et légumes français, italiens ou espagnols? Sont-ils vraiment moins bons que les nôtres? Les tomates cultivées hors-sol sous serre à Genève sont-elles plus goûteuses que celles qui nous viennent du sud? A voir! Le sucre produit dans la Broye (par des ouvriers eux-mêmes importés de l’est!) est-il préférable à celui du Brésil? Pardonnez à ceux qui préfèrent le bœuf argentin des grandes prairies à celui de tant de fermes suisses où il est gavé d’aliments industriels.</p><p>Si cette initiative est adoptée (75% des Suisses disent aujourd’hui y être favorables!) et si elle est mise en œuvre, le résultat sera clair: une hausse des prix. Ils sont déjà sensiblement plus élevés qu’outre-frontière. Et l’on veut en rajouter une couche? En prime, nous irions vers une sérieuse brouille avec les pays auxquels nous sommes liés par des accords bilatéraux ou européens. On demanderait donc aux Sud-Américains d’accepter tous nos produits industrialisés sans droits de douane et on refuserait les denrées qu’ils peuvent produire grâce à une nature généreuse? Absurde. Quant à la multiplication des exploitations chez nous, elle pose au moins deux problèmes. Y a-t-il vraiment des milliers de candidats pour se lancer dans la vie à la ferme? Et à quels coûts cela se ferait-il? A coups de subventions? Elles s’élèvent déjà à 3,5 milliards de francs? Allons-y pour quelques milliards de plus?</p><p>Et la qualité, direz-vous? Il existe déjà une foule de normes, européennes et suisses, pour agréer les produits agricoles. Elles peuvent encore être améliorées. Mais cessons de croire, comme par réflexe, que les aliments étrangers sont pourris et les nôtres parfaits. La mythologie nationaliste, qu’elle soit verte, rose ou d’une autre couleur, nous enferme dans le déni de réalité.</p><br><p><br></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'le-mythe-trompeur-de-l-autarcie', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 712, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1205, 'homepage_order' => (int) 1424, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4886, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Suisse-Palestine: d’obscurs blocages', 'subtitle' => 'L’alignement de la Suisse sur les positions américaines et israéliennes devient patent. Sinon comment expliquer le refus de débloquer les 20 millions promis à l’UNRWA, l’entité de l’ONU qui assure depuis 1950 un soutien alimentaire, sanitaire et éducatif, auprès des réfugiés palestiniens, dans les territoires occupés, ainsi qu’à Gaza? Et voilà que même des banques suisses emboîtent le pas et refusent des versements à destination de cette organisation humanitaire.', 'subtitle_edition' => 'L’alignement de la Suisse sur les positions américaines et israéliennes devient patent. Sinon comment expliquer le refus de débloquer les 20 millions promis à l’UNRWA, l’entité de l’ONU qui assure depuis 1950 un soutien alimentaire, sanitaire et éducatif, auprès des réfugiés palestiniens, dans les territoires occupés, ainsi qu’à Gaza? Et voilà que même des banques suisses emboîtent le pas et refusent des versements à destination de cette organisation humanitaire.', 'content' => '<p><span>Un récent reportage de «Temps présent» montrait les efforts du patron de l’UNRWA, le Neuchâtelois Philippe Lazzarini, pour trouver les fonds nécessaires à la poursuite de ses activités. Soulignant que cette structure n’a rien à voir avec le Hamas, que la dizaine d’employés (sur un total de 30’000!) accusés d’avoir soutenu l’agression du 7 octobre, ont été aussitôt licenciés. Les autorités israéliennes parlent maintenant de 400 «suspects». La tournée à Berne du haut-responsable suisse a été frustrante. Il dut se contenter d’un rapide contact avec trois petits groupes de parlementaires. Glacial à droite. Ainsi donc la Suisse suspend son aide, comme les Etats-Unis, alors que des proches alliés d’Israël, comme l’Allemagne – qui a même augmenté sa contribution –, la Grande-Bretagne et la France, après avoir interrompu leurs versements au moment des premières accusations israéliennes, les ont repris ensuite. Et pour cause. La situation humanitaire reste catastrophique à Gaza. Le nombre des camions autorisés à y entrer reste largement insuffisant. La plupart des hôpitaux ont été détruits. Les bombardements et les tirs se poursuivent, tuant, selon certaines estimations, entre 50 et 100 personnes par jour. Des dizaines de secouristes de l’UNRWA et des rares ONG encore actives ont été blessés, tués ou chassés. Le patron suisse de l’organisme humanitaire onusien n’est plus autorisé à se rendre sur place.</span></p> <p><span> Il est vrai que les combattants du Hamas, certes décimés et affaiblis, n’ont pas été «éradiqués» , qu’ils résistent encore et qu’ils gardent encore en otage une centaine de malheureux. Mais c’est la population, les nombreux enfants en particulier, qui en paie le prix. Alors que ne se dessine aucune perspective de négociation, de trêve ou de cessez-le-feu.</span></p> <p><span>La diversion voulue par le gouvernement d’extrême droite israélien a atteint son but. On ne parle plus que de l’affrontement Israël-Iran, relancé par l’attaque de l’ambassade iranienne en Syrie, puis par la riposte dûment calibrée, annoncée et d’ailleurs annihilée avec succès. On s’accroche au suspense d’une possible escalade régionale de la guerre. Et en attendant, que les Gazaouis continuent de souffrir et de mourir. Que les habitants de Cisjordanie voient, sans que le monde ne s’en alarme, les colons israéliens s’emparer, jour après jour, avec l’aide de l’armée, de nouvelles terres qui ne leur appartiennent nullement selon le droit.</span></p> <p><span>Pour en revenir à l’UNRWA, il est clair que Netanyahou et ses alliés extrémistes souhaitent sa paralysie, sa disparition. Sans même esquisser ce qui pourrait la remplacer. Plusieurs ministres ne s’en cachent pas: il s’agit de pousser le plus grand nombre possible de Palestiniens à quitter le territoire de Gaza afin de le réoccuper et de le coloniser à nouveau. Sans que personne ne sache où ses deux millions et demi d'habitants pourraient aller, les voisins arabes refusant farouchement de les accueillir. </span></p> <p><span>Paradoxe: si l’UNRWA n’est plus en mesure d’organiser dans les écoles son enseignement qui exclut la haine, ce sont les islamistes de tous bords qui prendront le relais et aggraveront encore la donne future. Mais dans leur fureur les dirigeants israéliens paraissent n’en avoir cure.</span></p> <p><span>La tragédie vécue par la population de Gaza dure depuis des années. Enfermée, maintes fois attaquée, bien avant l’attaque criminelle contre Israël, le 7 octobre. Devant la tournure extrême qu’a pris le conflit ces six derniers mois, comment justifier le blocage d’une aide humanitaire à travers les Nations Unies? Officiellement le gouvernement suisse tergiverse. De fait il s’aligne sur la position des Etats-Unis. Sur ce terrain comme sur d’autres. Faut-il d’autres signes? Lorsqu’un avion israélien a bombardé un espace diplomatique iranien à Damas, violation plus qu’évidente du droit international, le DFAE n’a pas bronché. Mais il a protesté, à raison d’ailleurs du point de vue juridique, contre l’envoi des drones et missiles sur Israël. Washington prépare maintenant un nouveau train de sanctions contre Téhéran, Bruxelles emboîte le pas. Ne nous étonnons pas si la Suisse s’avise de suivre…</span></p> <p><span>Et voilà que des banques suisses font du zèle dans le même sens. <em>Le Courrier</em> de Genève révèle que le versement d’un particulier à l’UNRWA a été bloqué… par la Banque cantonale genevoise. Celle-ci s’en est expliquée: «Le paiement que vous avez ordonné le 25 février 2024 en faveur d’UNRWA en Palestine ne correspondant pas à notre politique d’affaires, nous n’avons pas été en mesure d’y donner suite.» Ce n’est pas tout. Dixit le quotidien: «L’affaire n’est pas un phénomène isolé. Présidente de l’association Parrainages d’enfants de Palestine, sise à Genève, Michèle Courvoisier ne parvient plus à faire de virements à son association partenaire en Cisjordanie depuis le 7 octobre (…) Depuis, l’organisation passe par une banque européenne, ce qui renchérit ses coûts d’envoi. Et ce ne sont pas seulement les virements vers la Cisjordanie ou Gaza qui sont visés. UBS bloque les versements de ses client·es sur le compte suisse de cette association».</span></p> <p><span>Ces blocages, officiels ou commerciaux, ces discours à deux-poids-deux-mesures posent certes un problème éthique. Mais aussi, froidement considérés, la question de nos intérêts. La Suisse gagne-t-elle vraiment à cet alignement? Une grande partie du monde ne partage pas la vision dite occidentale, nos indignations à sens unique. Si notre pays veut préserver sa crédibilité internationale, son attachement au droit humanitaire qu’il brandit si volontiers, il ferait bien, pas seulement au nom de la neutralité, de restaurer, dans la mesure du possible, son libre-arbitre. On en est loin. Le Conseil de sécurité de l’ONU vient de voter sur la proposition d’admettre la Palestine comme membre à part entière plutôt que membre-observateur comme aujourd'hui. Les Etats-Unis ont mis leur veto. Douze pays ont dit oui. Deux se sont abstenus: la Grande-Bretagne et la Suisse. Tout est dit ainsi sur la position de notre gouvernement. Quant à l’UNRWA, elle risque d’attendre longtemps encore les vingt millions de Berne. Alors que son action est plus indispensable que jamais.</span></p>', 'content_edition' => 'Un récent reportage de «Temps présent» montrait les efforts du patron de l’UNRWA, le Neuchâtelois Philippe Lazzarini, pour trouver les fonds nécessaires à la poursuite de ses activités. Soulignant que cette structure n’a rien à voir avec le Hamas, que la dizaine d’employés (sur un total de 30’000!) accusés d’avoir soutenu l’agression du 7 octobre, ont été aussitôt licenciés. Les autorités israéliennes parlent maintenant de 400 «suspects». La tournée à Berne du haut-responsable suisse a été frustrante. Il n’a pas été reçu par le DFAE, ni par la DDC. Il dut se contenter d’un rapide contact avec deux petits groupes de parlementaires. Glacial à droite. Ainsi donc la Suisse suspend son aide, comme les Etats-Unis, alors que des proches alliés d’Israël, comme l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France, après avoir interrompu leurs versements au moment des premières accusations israéliennes, les ont repris ensuite. Et pour cause. La situation humanitaire reste catastrophique à Gaza. Le nombre des camions autorisés à y entrer reste largement insuffisant.', 'slug' => 'suisse-palestine-d-obscurs-blocages', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 101, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4884, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le dernier fantasme de García Márquez', 'subtitle' => '«Nous nous reverrons en août», Gabriel García Márquez, traduit de l'espagnol (Colombie) par Gabriel Iaculli, Editions Grasset, 144 pages.', 'subtitle_edition' => '«Nous nous reverrons en août», Gabriel García Márquez, traduit de l'espagnol (Colombie) par Gabriel Iaculli, Editions Grasset, 144 pages.', 'content' => '<p>Un inédit du grand «Gabo», prix Nobel de littérature en 1982, surgit dix ans après sa mort. <em>Nous nous verrons en août</em> raconte une histoire très originale, dont la rédaction a donné bien du mal au vieil écrivain malade, sentant sa mémoire vaciller. Un dernier cadeau à ses fidèles lecteurs. </p> <p>Ana Magdalena Bach vit paisiblement avec un aimable mari, un grand fils et une fille un peu fofolle qui veut néanmoins entrer dans les ordres. Avec aussi le vif souvenir de sa mère qu’elle honore chaque année, allant en bateau, seule, sur une petite île où elle est enterrée. A date fixe, le 16 août. Or un soir son regard accroche celui d’un inconnu. Ils se retrouvent au lit dans une fiévreuse étreinte. Au petit matin l’homme est parti sans la réveiller, laissant vingt dollars sur la table. L’humiliation est rageuse, durable. Il n’empêche que l’année suivante, Ana, dont l’âge n’a nullement émoussé la sensualité, se retrouve avec un amant mystérieux. A chaque fois elle rentre chez elle sans rien dire, mais un peu changée. Avec tant de questions. Son fidèle époux connaît-il aussi des débordements secrets? Rien n’y fait. Elle poursuit le rite et s’en va chaque mois d’août déposer des glaïeuls sur la tombe, proche de la lagune où s’ébrouent des hérons bleus, où se rendait aussi sa mère, une fois l’an, pour une mystérieuse raison. Tant d’énigmes. Quel est donc l’homme qui, un jour, a déposé lui aussi des fleurs sur la pierre envahie de mousse? Et où est passé le meilleur des amants d’Ana, l’inoubliable dont elle a néanmoins détruit la carte de visite? García Márquez joue de ses mots, de ses phrases simples, pour nous faire naviguer entre terre et mer, entre passé et présent, entre pulsions érotiques et affres de conscience. Avec le choc de la mort et de l’oubli. Le roman est court mais si dense. Gabo l’a repris, corrigé, complété dix fois au moins. Il a renoncé même à le publier. Mais son éditeur de confiance, avec l’accord de ses fils – qui s’expriment à la fin du livre –, a néanmoins mis en ordre le manuscrit. Publié en 2023 en Espagne, en 2024 en français.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'le-dernier-fantasme-de-garcia-marquez', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 19, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4879, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les mafias se royaument en Suisse', 'subtitle' => 'La cheffe de la police fédérale (Fedpol), Nicoletta della Valle, n’a pas la langue dans sa poche. Elle vient de donner une interview à la «NZZ» qui mérite l’attention. Selon elle, les organisations criminelles internationales sont bien implantées chez nous et les moyens pour les traquer sont insuffisants.', 'subtitle_edition' => 'La cheffe de la police fédérale (Fedpol), Nicoletta della Valle, n’a pas la langue dans sa poche. Elle vient de donner une interview à la «NZZ» qui mérite l’attention. Selon elle, les organisations criminelles internationales sont bien implantées chez nous et les moyens pour les traquer sont insuffisants.', 'content' => '<p><span>En 2021 Europol eut accès au service de communication crypté pour les criminels Sky ECC et a transmis des données suspectes, que la police fédérale tente d’examiner. Non sans peine: «Jusqu'à présent, nous n'avons analysé que 20% de la grande quantité de données. Nous manquons tout simplement de ressources et de temps, or plus ces données sont anciennes, moins elles sont précieuses». Cela faute de personnel: «En Suisse, les ressources actuelles de toutes les polices permettent de mener environ cinq procédures de ce type en même temps. En termes de densité policière par rapport à la population, la Suisse est loin derrière les autres pays européens».</span></p> <p><span>Dans le viseur, les mafias d’Italie, des Balkans et d’autres. Celles-ci disposent de vitrines qui permettent de laver les profits notamment des trafics de drogues. «Il y a des boutiques situées au meilleur endroit du centre-ville qui sont presque toujours vides. Ou des glaciers qui font le même chiffre d'affaires en hiver qu'en été. Dans ces cas-là, la police sait que quelque chose ne va pas. Mais il est extrêmement difficile d’entreprendre une action sur ces terrains.»</span></p> <p><span>L’administration fiscale, le contrôle des denrées alimentaires ou l'inspection du travail peuvent bien sûr passer. «De cette manière, nous pouvons certes déranger, déclare la cheffe de Fedpol. Mais souvent, malgré tous les efforts, on ne trouve pas assez pour porter plainte». Dans une autre interview, elle notait par exemple la multiplication des «barber shops» en ville, dont la faible rentabilité peine à justifier leur maintien dans des locaux que bien souvent les commerçants honnêtes ont dû quitter, ne parvenant pas à assumer les charges.</span></p> <p><span>Selon Nicoletta della Valle, si le crime organisé ne préoccupe pas davantage le public, c'est parce qu'il est invisible. «C’est pourquoi il ne dérange presque personne dans la vie de tous les jours» explique-t-elle. Mais ce cancer peut étendre des métastases insoupçonnables. Fedpol est par exemple tombé sur un tchat entre des Calabrais qui se demandaient comment il était possible d’influencer la justice…</span></p> <hr /> <h4>Lire l'article original</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'les-mafias-se-royaument-en-suisse', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 28, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4865, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Et pan sur la Suisse ! L’auto-goal des maîtres de conscience', 'subtitle' => 'L’arrêt dit historique de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) condamnant la Suisse pour « son manque d’action face au changement climatique » divise l’opinion helvétique. La gauche et les verts jubilent, la droite classique marmonne, la droite nationaliste s’indigne… à moins qu’elle ne se réjouisse aussi: on lui sert sur un plateau un argument qui nourrira sa détestation de tout ce qui porte le nom d’Europe. L’UE bien sûr, mais aussi le Conseil de l’Europe, le club élargi , créé en 1949 avec la noble mission de promouvoir les droits humains: 46 membres, la Russie ayant été exclue en 2022.', 'subtitle_edition' => 'L’arrêt dit historique de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) condamnant la Suisse pour « son manque d’action face au changement climatique » divise l’opinion helvétique. La gauche et les verts jubilent, la droite classique marmonne, la droite nationaliste s’indigne… à moins qu’elle ne se réjouisse aussi: on lui sert sur un plateau un argument qui nourrira sa détestation de tout ce qui porte le nom d’Europe. L’UE bien sûr, mais aussi le Conseil de l’Europe, le club élargi , créé en 1949 avec la noble mission de promouvoir les droits humains: 46 membres, la Russie ayant été exclue en 2022.', 'content' => '<p>La Cour européenne des droits de l’homme reçoit entre 30’000 et 40’000 plaintes par an. Beaucoup sont déboutées, d’autres rapidement traitées et quelques-unes (12’000 depuis le début) font l’objet d’arrêts contraignants pour le pays concerné et par tous les autres membres. Nombre de justiciables, après un long parcours, d’appels et de recours, ont vu ainsi leur cause finalement reconnue à ce niveau. On peut se féliciter de voir ainsi mis en question certains appareils judiciaires qui s’emballent parfois un peu vite. En l’occurrence cela ne s’est pas passé ainsi. Les « Aînées pour le climat » ne sont pas adressées aux juridictions nationales, mais directement à la Cour européenne, avec l’appui financier et politique de Greenpeace.</p> <p>Il est permis aussi de s’interroger sur ces juges de Strasbourg. Chacun d’eux est choisi sur une liste de trois présentée par son pays. Tous ne sont pas magistrats, on compte aussi beaucoup de « représentants de la société civile ». Quant à l’ancrage politique et l’expérience démocratique de ces sages, ils laissent pour le moins perplexe à l’heure de la leçon qu’ils dispensent. De l’Azerbaïdjan à la Bosnie-Herzégovine, de la Bulgarie à l’Albanie…</p> <p>Pas étonnant donc que sur le terrain du droit, le jeu est souvent flottant. Ainsi, l’article 8, pivot de la convention permet toutes les interprétations. Il rappelle que « toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance », mais que l'État peut surseoir à ces droits si cela « est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l’ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d’autrui». Au chapitre de la liberté d’expression, toutes sortes de réserves sont prévues pour la limiter. Quand la sécurité est en cause… et bien sûr la politique sanitaire… là, pas touche !</p> <p>Les juges ont donc bien tordu le droit pour condamner « le manque d’action climatique ». Porter un jugement sur la politique environnementale d’un pays en se basant sur un tel article, c’est du contorsionnisme. Mais cela ouvre de piquantes perspectives. Des paysans français irrités et appauvris par la concurrence étrangère obtiendront-ils la condamnation des échanges commerciaux ? Les adversaires de tel ou tel chantier autoroutier iront-ils sonner à la porte de Strasbourg ? Une cour de justice qui se laisse porter par les émotions collectives dûment choisies se rabaisse au niveau du cirque. Elle incite ainsi les gouvernements à ignorer ses arrêts même lorsque ceux-ci sont sages. Elle sape les espoirs de voir une arène respectée où l’on veille véritablement sur les droits humains. Bel autogoal.</p> <p>Enfin ces messieurs-dames posés en maîtres de conscience feraient bien de garder les pieds sur terre. L’entrelacs des lois nécessaires sur la gestion raisonnable des ressources énergétiques, sur la pollution, sur la biodiversité, c’est un défi compliqué. Entre les mains des gouvernements et des parlements, en Suisse, entre celles du peuple aussi. Pas une affaire de vague morale européenne. Les efforts sont indispensables, mais croire qu’un arsenal juridique suffirait à faire souffler le chaud et le froid sur la planète, quelle illusion…</p> <p>Les climatologues nous rappellent qu’elle a connu des périodes, soient marquées et accélérées, de réchauffements et de refroidissements, dans les derniers siècles, les derniers millénaires, quand usines et bagnoles ne paradaient pas encore… Que les sages autoproclamés fassent donc preuve d’un peu de modestie. Celle qui manqua aux pionniers de l’ère industrielle qui croyaient pouvoir domestiquer la terre de fond en comble.</p> <p>Les cris de victoire des « Aînées pour le climat » se perdront vite dans le vent. Tout comme les diatribes vengeresses des allergiques à l’Europe. Et chacun des 46 États membres de ce digne Conseil se retrouvera, espérons-le, devant ses responsabilités. Les vraies. Tournant historique, ce dernier arrêt de la CEDH ? Mon oeil.</p>', 'content_edition' => 'Sa cour de justice reçoit entre 30’000 et 40’000 plaintes par an. Beaucoup sont déboutées, d’autres rapidement traitées et quelques-unes (12’000 depuis le début) font l’objet d’arrêts contraignants pour le pays concerné et par tous les autres membres. Nombre de justiciables, après un long parcours, d’appels et de recours, ont vu ainsi leur cause finalement reconnue à ce niveau. On peut se féliciter de voir ainsi mis en question certains appareils judiciaires qui s’emballent parfois un peu vite. En l’occurrence cela ne s’est pas passé ainsi. Les « Aînées pour le climat » ne sont pas adressées aux juridictions nationales, mais directement à la Cour européenne, avec l’appui financier et politique de Greenpeace. Il est permis aussi de s’interroger sur ces juges de Strasbourg. Chacun d’eux est choisi sur une liste de trois présentée par son pays. Tous ne sont pas magistrats, on compte aussi beaucoup de « représentants de la société civile ». Quant à l’ancrage politique et l’expérience démocratique de ces sages, ils laissent pour le moins perplexe à l’heure de la leçon qu’ils dispensent. De l’Azerbaïdjan à la Bosnie-Herzégovine, de la Bulgarie à l’Albanie…', 'slug' => 'et-pan-sur-la-suisse-l-auto-goal-des-maitres-de-conscience', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 340, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 4191, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => '0001634574_0000370364_OG.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 725285, 'md5' => '4e71ddbef2963d95298c2c9e46846610', 'width' => (int) 1772, 'height' => (int) 1086, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Cologny, les Martelles (vers 1940), plan Wahlen', 'author' => '', 'copyright' => '© DR', 'path' => '1535362891_0001634574_0000370364_og.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 1115, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Pourquoi être aussi simpliste, réducteur et hargneux? Discutez, avancez des arguments, pas des vérités dignes du café du commerce, fut-il celui de la Berne fédérale! La souveraineté alimentaire est certainement une utopie, mais sa visée peut être intéressante. Vous parler du sucre d'Aarberg! mais maintenant ce n'est plus CFF Cargo qui s'en occupe, mais une firme allemande de camionneurs qui veut récolter les betteraves un mois et demi plus tôt que d'habitude. Ça ce n'est même pas de la souveraineté, c'est une visée purement économique. Et le jour où la récolte de betteraves sucrières est faramineuse, on se dépêche d'en importer pour faire baisser le prix. La paysannerie suisse ne pourra jamais, avec sa façon de faire - trop petits domaines - concurrencer l'étranger et subvenir aux besoins intérieurs. Mais cela ne veut pas dire qu'ils ne servent à presque rien, qu'ils sont simplement courageux, mais on peut s'en passer. Cette initiative n'est pas qu'économique. Elle engage aussi des problèmes de sociétés, de réflexion quant à notre nourriture, et surtout notre consommation. Un peu de hauteur et de distance svp.', 'post_id' => (int) 1186, 'user_id' => (int) 2473, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 1120, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Le monde agricole est soutenu massivement par le Conseil fédéral et le peuple et cela ne va pas changer. Cependant, de l'aveu même de M. Cuche sur infrarouge, qui défendait les 2 initiatives, l'alimentation risque de devenir plus cher. Rien que pour le pain; le surcoût serait selon lui d'environ 100 fr. par an pour une famille de 4 personnes, ce qui donne la tendance pour tout le reste. Des centaines de milliers de nos concitoyens et des résidents jouent les équilibristes avec leurs budgets pour ne pas tomber dans la mendicité. D'où est-ce qu'ils vont chercher les 2 ou 3 mille francs de plus par an pour s'alimenter? Les verts doivent faire avancer les choses avec des idées neuves et de jouer les lobbyistes, mais il n'est pas de leur rôle de planter 2 couteaux dans la constitution qui mettraient à mal nos accords à l'international, et de bouleverser l'existence de milliers de personnes en Suisse avec la cherté annoncée. Un peu de hauteur est nécessaire mais le réalisme est indispensable.', 'post_id' => (int) 1186, 'user_id' => (int) 3722, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 1123, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Les marges sur les produits agricoles importés sont tellement juteuses que les supermarchés et les quelques importateurs autorisés ont intérêt à diminuer la part d'aliments produits en Suisse. On en vient même à limiter les contrats de production aux producteurs suisses pour pourvoir importer plus! Les deux initiatives, si elles sont acceptées, vont encore limiter la production indigène par de nouvelles contraintes pseudo-écologiques et augmenter les prix de l'alimentation en ajoutant des taxes sur les importations. Cela permettra aux importateurs, qui ne sont pas les agriculteurs, d'augmenter leurs profits sur le dos du consommateur. Le revenu des agriculteurs baissera car les volumes produits vont diminuer et la nourriture sera plus chère. A part les nombreux fonctionnaires qui seront engagés pour contrôler tout ça, tout le monde est perdant. Il faut aussi malheureusement relever l'incohérence des gens qui ne consomment pas comme ils votent! Il veulent des produits haut de gamme en Suisse, mais font leurs courses à l'étranger... et là on ne veut pas de taxes. Il faut rejeter ces deux initiatives et supporter une agriculture performante qui puisse continuer de nourrir au moins la moitié de la population suisse avec des produits de qualité. Merci.', 'post_id' => (int) 1186, 'user_id' => (int) 826, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 1124, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'regardons un peu le paysage: en Suisse il y a beaucoup trop de maïs, de prairies artificielles en plaine et de betteraves à sucre. OK pour l'herbe en montagne, on ne peut rien y cultiver d'autre... Maïs et herbe servent à nourrir le bétail, ce qui occasionne une grande perte d'energie, quant au sucre, on en met trop partout (sodas, yoghurt, petits gâteaux, etc) L'initiative pourrait servir à transformer les pratiques agricoles, moins d'intrants, plus d'arbres, de haies, des sols plus vivants, plus de légumes, de pois, de lentilles , voilà ce qu'il nous faut ... et si les lentilles ça fait péter, alors, on va rigoler en plus ! Nous sommes riches, nous pouvons tenter l'expérience, et si ça ne marche pas revenons au pot de Nutella ! ', 'post_id' => (int) 1186, 'user_id' => (int) 2021, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 1146, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Je me permet de rectifier deux affirmations « agronomiques ». Depuis l’apparition au siècle passé des graines mono germes, les ouvriers « de l’est » ont quitté nos champ de betteraves de la Broye. La culture de la betterave sucrière est très mechanisée et c’est le patron ou du personnel qualifié (qui peut provenir de l’est mais c’est très rare) qui prépare le lit de semence, sème ou arrache la betterave. Le bœuf argentin « des prairies » passent les derniers mois de sa vie dans des écuries où il est nourrit avec des aliments « industriels ». J’apprécie la posture critique par rapport au mythe de la souveraineté alimentaire. Dans certains pays, notamment africains, la souveraineté alimentaire ou plutôt le faible degré de souveraineté alimentaire n’est pas un mythe mais une menace permanente. Dans ce contexte, le terme de souveraineté alimentaire est une réalité totalement différente que pour les pays à fort pouvoir d’achat comme la Suisse. ', 'post_id' => (int) 1186, 'user_id' => (int) 3249, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Jacques Pilet' $description = 'L’initiative soumise au peuple vise «la souveraineté alimentaire» de la Suisse: en dressant des barrières douanières aux importations; en multipliant les exploitations agricoles indigènes. Le Conseil fédéral la combat. A raison. On est là dans en plein rêve «bobo-écolo». Tournant le dos à la réalité: ce pays n’a jamais été autonome pour son alimentation. Même pendant la Seconde Guerre mondiale. Et pourquoi diable se priver de produits étrangers de qualité? La mode est au protectionnisme. Dans sa version helvétique, il a un parfum d’isolationnisme. Ouvrirons-nous les yeux? ' $title = 'Le mythe trompeur de l’autarcie' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 350, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Votations', 'slug' => 'votation', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 123 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
Lorsqu’il apparut que la Suisse allaitse trouver bien seule au milieu de pays en guerre, dès 1940, ce fut le grand branle-bas. Le conseiller fédéral Friedrich Traugott Wahlen lança le plan qui porte son nom. Inspiré par l’expérience fasciste en Italie, il préconisa de planter pommes de terre et céréales partout où c’était possible: dans les prairies, les jardins publics… Ce fut fait. Avec un succès tout relatif. L’alimentation était produite dans le pays à 52% des besoins avant l’opération, cette part monta à 59%. Elle est aujourd’hui à 50%, en dépit de la drastique diminution du nombre des exploitations. Et le reste? Il fut importé. Pour ce faire, en 1941, le Conseil fédéral créa la marine marchande suisse qui existe aujourd’hui encore. Des cargos immatriculés à Bâle qui voguent dans tous les océans. Le pari était audacieux. Pour faire venir leurs chargements de denrées alimentaires et de charbon, il fallait négocier avec les Alliés pour qu’ils les laissent passer sans encombre, et avec les Allemands pour que les chargements puissent être débarqués et acheminés depuis les ports de France et de Hollande occupées ou d’Italie. Les diplomates négocièrent sans relâche avec un talent remarquable et parvinrent à leurs fins. La Suisse put ainsi s’approvisionner en céréales, en huiles, en sucre, en viande provenant principalement d’Amérique du Sud… et de Grande-Bretagne dont l’empire fournissait de nombreuses denrées.
Cette vision d’un pays qui vit de ses gentils paysans et peut bouder les agriculteurs du proche voisinage ou d’outre-mer est donc complètement irréaliste. Et pas souhaitable. Qui veut se priver des fruits et légumes français, italiens ou espagnols? Sont-ils vraiment moins bons que les nôtres? Les tomates cultivées hors-sol sous serre à Genève sont-elles plus goûteuses que celles qui nous viennent du sud? A voir! Le sucre produit dans la Broye (par des ouvriers eux-mêmes importés de l’est!) est-il préférable à celui du Brésil? Pardonnez à ceux qui préfèrent le bœuf argentin des grandes prairies à celui de tant de fermes suisses où il est gavé d’aliments industriels.
Si cette initiative est adoptée (75% des Suisses disent aujourd’hui y être favorables!) et si elle est mise en œuvre, le résultat sera clair: une hausse des prix. Ils sont déjà sensiblement plus élevés qu’outre-frontière. Et l’on veut en rajouter une couche? En prime, nous irions vers une sérieuse brouille avec les pays auxquels nous sommes liés par des accords bilatéraux ou européens. On demanderait donc aux Sud-Américains d’accepter tous nos produits industrialisés sans droits de douane et on refuserait les denrées qu’ils peuvent produire grâce à une nature généreuse? Absurde. Quant à la multiplication des exploitations chez nous, elle pose au moins deux problèmes. Y a-t-il vraiment des milliers de candidats pour se lancer dans la vie à la ferme? Et à quels coûts cela se ferait-il? A coups de subventions? Elles s’élèvent déjà à 3,5 milliards de francs? Allons-y pour quelques milliards de plus?
Et la qualité, direz-vous? Il existe déjà une foule de normes, européennes et suisses, pour agréer les produits agricoles. Elles peuvent encore être améliorées. Mais cessons de croire, comme par réflexe, que les aliments étrangers sont pourris et les nôtres parfaits. La mythologie nationaliste, qu’elle soit verte, rose ou d’une autre couleur, nous enferme dans le déni de réalité.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1186, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Souveraineté alimentaire', 'title' => 'Le mythe trompeur de l’autarcie', 'subtitle' => 'L’initiative soumise au peuple vise «la souveraineté alimentaire» de la Suisse: en dressant des barrières douanières aux importations; en multipliant les exploitations agricoles indigènes. Le Conseil fédéral la combat. A raison. On est là dans en plein rêve «bobo-écolo». Tournant le dos à la réalité: ce pays n’a jamais été autonome pour son alimentation. Même pendant la Seconde Guerre mondiale. Et pourquoi diable se priver de produits étrangers de qualité? La mode est au protectionnisme. Dans sa version helvétique, il a un parfum d’isolationnisme. Ouvrirons-nous les yeux? ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Lorsqu’il apparut que la Suisse allaitse trouver bien seule au milieu de pays en guerre, dès 1940, ce fut le grand branle-bas. Le conseiller fédéral Friedrich Traugott Wahlen lança le plan qui porte son nom. Inspiré par l’expérience fasciste en Italie, il préconisa de planter pommes de terre et céréales partout où c’était possible: dans les prairies, les jardins publics… Ce fut fait. Avec un succès tout relatif. L’alimentation était produite dans le pays à 52% des besoins avant l’opération, cette part monta à 59%. Elle est aujourd’hui à 50%, en dépit de la drastique diminution du nombre des exploitations. Et le reste? Il fut importé. Pour ce faire, en 1941, le Conseil fédéral créa la marine marchande suisse qui existe aujourd’hui encore. Des cargos immatriculés à Bâle qui voguent dans tous les océans. Le pari était audacieux. Pour faire venir leurs chargements de denrées alimentaires et de charbon, il fallait négocier avec les Alliés pour qu’ils les laissent passer sans encombre, et avec les Allemands pour que les chargements puissent être débarqués et acheminés depuis les ports de France et de Hollande occupées ou d’Italie. Les diplomates négocièrent sans relâche avec un talent remarquable et parvinrent à leurs fins. La Suisse put ainsi s’approvisionner en céréales, en huiles, en sucre, en viande provenant principalement d’Amérique du Sud… et de Grande-Bretagne dont l’empire fournissait de nombreuses denrées. </p><p>Cette vision d’un pays qui vit de ses gentils paysans et peut bouder les agriculteurs du proche voisinage ou d’outre-mer est donc complètement irréaliste. Et pas souhaitable. Qui veut se priver des fruits et légumes français, italiens ou espagnols? Sont-ils vraiment moins bons que les nôtres? Les tomates cultivées hors-sol sous serre à Genève sont-elles plus goûteuses que celles qui nous viennent du sud? A voir! Le sucre produit dans la Broye (par des ouvriers eux-mêmes importés de l’est!) est-il préférable à celui du Brésil? Pardonnez à ceux qui préfèrent le bœuf argentin des grandes prairies à celui de tant de fermes suisses où il est gavé d’aliments industriels.</p><p>Si cette initiative est adoptée (75% des Suisses disent aujourd’hui y être favorables!) et si elle est mise en œuvre, le résultat sera clair: une hausse des prix. Ils sont déjà sensiblement plus élevés qu’outre-frontière. Et l’on veut en rajouter une couche? En prime, nous irions vers une sérieuse brouille avec les pays auxquels nous sommes liés par des accords bilatéraux ou européens. On demanderait donc aux Sud-Américains d’accepter tous nos produits industrialisés sans droits de douane et on refuserait les denrées qu’ils peuvent produire grâce à une nature généreuse? Absurde. Quant à la multiplication des exploitations chez nous, elle pose au moins deux problèmes. Y a-t-il vraiment des milliers de candidats pour se lancer dans la vie à la ferme? Et à quels coûts cela se ferait-il? A coups de subventions? Elles s’élèvent déjà à 3,5 milliards de francs? Allons-y pour quelques milliards de plus?</p><p>Et la qualité, direz-vous? Il existe déjà une foule de normes, européennes et suisses, pour agréer les produits agricoles. Elles peuvent encore être améliorées. Mais cessons de croire, comme par réflexe, que les aliments étrangers sont pourris et les nôtres parfaits. La mythologie nationaliste, qu’elle soit verte, rose ou d’une autre couleur, nous enferme dans le déni de réalité.</p><br><p><br></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'le-mythe-trompeur-de-l-autarcie', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 712, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1205, 'homepage_order' => (int) 1424, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Jacques Pilet', 'description' => 'L’initiative soumise au peuple vise «la souveraineté alimentaire» de la Suisse: en dressant des barrières douanières aux importations; en multipliant les exploitations agricoles indigènes. Le Conseil fédéral la combat. A raison. On est là dans en plein rêve «bobo-écolo». Tournant le dos à la réalité: ce pays n’a jamais été autonome pour son alimentation. Même pendant la Seconde Guerre mondiale. Et pourquoi diable se priver de produits étrangers de qualité? La mode est au protectionnisme. Dans sa version helvétique, il a un parfum d’isolationnisme. Ouvrirons-nous les yeux? ', 'title' => 'Le mythe trompeur de l’autarcie', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 1186, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / Souveraineté alimentaire', 'title' => 'Le mythe trompeur de l’autarcie', 'subtitle' => 'L’initiative soumise au peuple vise «la souveraineté alimentaire» de la Suisse: en dressant des barrières douanières aux importations; en multipliant les exploitations agricoles indigènes. Le Conseil fédéral la combat. A raison. On est là dans en plein rêve «bobo-écolo». Tournant le dos à la réalité: ce pays n’a jamais été autonome pour son alimentation. Même pendant la Seconde Guerre mondiale. Et pourquoi diable se priver de produits étrangers de qualité? La mode est au protectionnisme. Dans sa version helvétique, il a un parfum d’isolationnisme. Ouvrirons-nous les yeux? ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>Lorsqu’il apparut que la Suisse allaitse trouver bien seule au milieu de pays en guerre, dès 1940, ce fut le grand branle-bas. Le conseiller fédéral Friedrich Traugott Wahlen lança le plan qui porte son nom. Inspiré par l’expérience fasciste en Italie, il préconisa de planter pommes de terre et céréales partout où c’était possible: dans les prairies, les jardins publics… Ce fut fait. Avec un succès tout relatif. L’alimentation était produite dans le pays à 52% des besoins avant l’opération, cette part monta à 59%. Elle est aujourd’hui à 50%, en dépit de la drastique diminution du nombre des exploitations. Et le reste? Il fut importé. Pour ce faire, en 1941, le Conseil fédéral créa la marine marchande suisse qui existe aujourd’hui encore. Des cargos immatriculés à Bâle qui voguent dans tous les océans. Le pari était audacieux. Pour faire venir leurs chargements de denrées alimentaires et de charbon, il fallait négocier avec les Alliés pour qu’ils les laissent passer sans encombre, et avec les Allemands pour que les chargements puissent être débarqués et acheminés depuis les ports de France et de Hollande occupées ou d’Italie. Les diplomates négocièrent sans relâche avec un talent remarquable et parvinrent à leurs fins. La Suisse put ainsi s’approvisionner en céréales, en huiles, en sucre, en viande provenant principalement d’Amérique du Sud… et de Grande-Bretagne dont l’empire fournissait de nombreuses denrées. </p><p>Cette vision d’un pays qui vit de ses gentils paysans et peut bouder les agriculteurs du proche voisinage ou d’outre-mer est donc complètement irréaliste. Et pas souhaitable. Qui veut se priver des fruits et légumes français, italiens ou espagnols? Sont-ils vraiment moins bons que les nôtres? Les tomates cultivées hors-sol sous serre à Genève sont-elles plus goûteuses que celles qui nous viennent du sud? A voir! Le sucre produit dans la Broye (par des ouvriers eux-mêmes importés de l’est!) est-il préférable à celui du Brésil? Pardonnez à ceux qui préfèrent le bœuf argentin des grandes prairies à celui de tant de fermes suisses où il est gavé d’aliments industriels.</p><p>Si cette initiative est adoptée (75% des Suisses disent aujourd’hui y être favorables!) et si elle est mise en œuvre, le résultat sera clair: une hausse des prix. Ils sont déjà sensiblement plus élevés qu’outre-frontière. Et l’on veut en rajouter une couche? En prime, nous irions vers une sérieuse brouille avec les pays auxquels nous sommes liés par des accords bilatéraux ou européens. On demanderait donc aux Sud-Américains d’accepter tous nos produits industrialisés sans droits de douane et on refuserait les denrées qu’ils peuvent produire grâce à une nature généreuse? Absurde. Quant à la multiplication des exploitations chez nous, elle pose au moins deux problèmes. Y a-t-il vraiment des milliers de candidats pour se lancer dans la vie à la ferme? Et à quels coûts cela se ferait-il? A coups de subventions? Elles s’élèvent déjà à 3,5 milliards de francs? Allons-y pour quelques milliards de plus?</p><p>Et la qualité, direz-vous? Il existe déjà une foule de normes, européennes et suisses, pour agréer les produits agricoles. Elles peuvent encore être améliorées. Mais cessons de croire, comme par réflexe, que les aliments étrangers sont pourris et les nôtres parfaits. La mythologie nationaliste, qu’elle soit verte, rose ou d’une autre couleur, nous enferme dans le déni de réalité.</p><br><p><br></p>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'le-mythe-trompeur-de-l-autarcie', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 712, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1205, 'homepage_order' => (int) 1424, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4886, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Suisse-Palestine: d’obscurs blocages', 'subtitle' => 'L’alignement de la Suisse sur les positions américaines et israéliennes devient patent. Sinon comment expliquer le refus de débloquer les 20 millions promis à l’UNRWA, l’entité de l’ONU qui assure depuis 1950 un soutien alimentaire, sanitaire et éducatif, auprès des réfugiés palestiniens, dans les territoires occupés, ainsi qu’à Gaza? Et voilà que même des banques suisses emboîtent le pas et refusent des versements à destination de cette organisation humanitaire.', 'subtitle_edition' => 'L’alignement de la Suisse sur les positions américaines et israéliennes devient patent. Sinon comment expliquer le refus de débloquer les 20 millions promis à l’UNRWA, l’entité de l’ONU qui assure depuis 1950 un soutien alimentaire, sanitaire et éducatif, auprès des réfugiés palestiniens, dans les territoires occupés, ainsi qu’à Gaza? Et voilà que même des banques suisses emboîtent le pas et refusent des versements à destination de cette organisation humanitaire.', 'content' => '<p><span>Un récent reportage de «Temps présent» montrait les efforts du patron de l’UNRWA, le Neuchâtelois Philippe Lazzarini, pour trouver les fonds nécessaires à la poursuite de ses activités. Soulignant que cette structure n’a rien à voir avec le Hamas, que la dizaine d’employés (sur un total de 30’000!) accusés d’avoir soutenu l’agression du 7 octobre, ont été aussitôt licenciés. Les autorités israéliennes parlent maintenant de 400 «suspects». La tournée à Berne du haut-responsable suisse a été frustrante. Il dut se contenter d’un rapide contact avec trois petits groupes de parlementaires. Glacial à droite. Ainsi donc la Suisse suspend son aide, comme les Etats-Unis, alors que des proches alliés d’Israël, comme l’Allemagne – qui a même augmenté sa contribution –, la Grande-Bretagne et la France, après avoir interrompu leurs versements au moment des premières accusations israéliennes, les ont repris ensuite. Et pour cause. La situation humanitaire reste catastrophique à Gaza. Le nombre des camions autorisés à y entrer reste largement insuffisant. La plupart des hôpitaux ont été détruits. Les bombardements et les tirs se poursuivent, tuant, selon certaines estimations, entre 50 et 100 personnes par jour. Des dizaines de secouristes de l’UNRWA et des rares ONG encore actives ont été blessés, tués ou chassés. Le patron suisse de l’organisme humanitaire onusien n’est plus autorisé à se rendre sur place.</span></p> <p><span> Il est vrai que les combattants du Hamas, certes décimés et affaiblis, n’ont pas été «éradiqués» , qu’ils résistent encore et qu’ils gardent encore en otage une centaine de malheureux. Mais c’est la population, les nombreux enfants en particulier, qui en paie le prix. Alors que ne se dessine aucune perspective de négociation, de trêve ou de cessez-le-feu.</span></p> <p><span>La diversion voulue par le gouvernement d’extrême droite israélien a atteint son but. On ne parle plus que de l’affrontement Israël-Iran, relancé par l’attaque de l’ambassade iranienne en Syrie, puis par la riposte dûment calibrée, annoncée et d’ailleurs annihilée avec succès. On s’accroche au suspense d’une possible escalade régionale de la guerre. Et en attendant, que les Gazaouis continuent de souffrir et de mourir. Que les habitants de Cisjordanie voient, sans que le monde ne s’en alarme, les colons israéliens s’emparer, jour après jour, avec l’aide de l’armée, de nouvelles terres qui ne leur appartiennent nullement selon le droit.</span></p> <p><span>Pour en revenir à l’UNRWA, il est clair que Netanyahou et ses alliés extrémistes souhaitent sa paralysie, sa disparition. Sans même esquisser ce qui pourrait la remplacer. Plusieurs ministres ne s’en cachent pas: il s’agit de pousser le plus grand nombre possible de Palestiniens à quitter le territoire de Gaza afin de le réoccuper et de le coloniser à nouveau. Sans que personne ne sache où ses deux millions et demi d'habitants pourraient aller, les voisins arabes refusant farouchement de les accueillir. </span></p> <p><span>Paradoxe: si l’UNRWA n’est plus en mesure d’organiser dans les écoles son enseignement qui exclut la haine, ce sont les islamistes de tous bords qui prendront le relais et aggraveront encore la donne future. Mais dans leur fureur les dirigeants israéliens paraissent n’en avoir cure.</span></p> <p><span>La tragédie vécue par la population de Gaza dure depuis des années. Enfermée, maintes fois attaquée, bien avant l’attaque criminelle contre Israël, le 7 octobre. Devant la tournure extrême qu’a pris le conflit ces six derniers mois, comment justifier le blocage d’une aide humanitaire à travers les Nations Unies? Officiellement le gouvernement suisse tergiverse. De fait il s’aligne sur la position des Etats-Unis. Sur ce terrain comme sur d’autres. Faut-il d’autres signes? Lorsqu’un avion israélien a bombardé un espace diplomatique iranien à Damas, violation plus qu’évidente du droit international, le DFAE n’a pas bronché. Mais il a protesté, à raison d’ailleurs du point de vue juridique, contre l’envoi des drones et missiles sur Israël. Washington prépare maintenant un nouveau train de sanctions contre Téhéran, Bruxelles emboîte le pas. Ne nous étonnons pas si la Suisse s’avise de suivre…</span></p> <p><span>Et voilà que des banques suisses font du zèle dans le même sens. <em>Le Courrier</em> de Genève révèle que le versement d’un particulier à l’UNRWA a été bloqué… par la Banque cantonale genevoise. Celle-ci s’en est expliquée: «Le paiement que vous avez ordonné le 25 février 2024 en faveur d’UNRWA en Palestine ne correspondant pas à notre politique d’affaires, nous n’avons pas été en mesure d’y donner suite.» Ce n’est pas tout. Dixit le quotidien: «L’affaire n’est pas un phénomène isolé. Présidente de l’association Parrainages d’enfants de Palestine, sise à Genève, Michèle Courvoisier ne parvient plus à faire de virements à son association partenaire en Cisjordanie depuis le 7 octobre (…) Depuis, l’organisation passe par une banque européenne, ce qui renchérit ses coûts d’envoi. Et ce ne sont pas seulement les virements vers la Cisjordanie ou Gaza qui sont visés. UBS bloque les versements de ses client·es sur le compte suisse de cette association».</span></p> <p><span>Ces blocages, officiels ou commerciaux, ces discours à deux-poids-deux-mesures posent certes un problème éthique. Mais aussi, froidement considérés, la question de nos intérêts. La Suisse gagne-t-elle vraiment à cet alignement? Une grande partie du monde ne partage pas la vision dite occidentale, nos indignations à sens unique. Si notre pays veut préserver sa crédibilité internationale, son attachement au droit humanitaire qu’il brandit si volontiers, il ferait bien, pas seulement au nom de la neutralité, de restaurer, dans la mesure du possible, son libre-arbitre. On en est loin. Le Conseil de sécurité de l’ONU vient de voter sur la proposition d’admettre la Palestine comme membre à part entière plutôt que membre-observateur comme aujourd'hui. Les Etats-Unis ont mis leur veto. Douze pays ont dit oui. Deux se sont abstenus: la Grande-Bretagne et la Suisse. Tout est dit ainsi sur la position de notre gouvernement. Quant à l’UNRWA, elle risque d’attendre longtemps encore les vingt millions de Berne. Alors que son action est plus indispensable que jamais.</span></p>', 'content_edition' => 'Un récent reportage de «Temps présent» montrait les efforts du patron de l’UNRWA, le Neuchâtelois Philippe Lazzarini, pour trouver les fonds nécessaires à la poursuite de ses activités. Soulignant que cette structure n’a rien à voir avec le Hamas, que la dizaine d’employés (sur un total de 30’000!) accusés d’avoir soutenu l’agression du 7 octobre, ont été aussitôt licenciés. Les autorités israéliennes parlent maintenant de 400 «suspects». La tournée à Berne du haut-responsable suisse a été frustrante. Il n’a pas été reçu par le DFAE, ni par la DDC. Il dut se contenter d’un rapide contact avec deux petits groupes de parlementaires. Glacial à droite. Ainsi donc la Suisse suspend son aide, comme les Etats-Unis, alors que des proches alliés d’Israël, comme l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France, après avoir interrompu leurs versements au moment des premières accusations israéliennes, les ont repris ensuite. Et pour cause. La situation humanitaire reste catastrophique à Gaza. Le nombre des camions autorisés à y entrer reste largement insuffisant.', 'slug' => 'suisse-palestine-d-obscurs-blocages', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 101, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4884, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Le dernier fantasme de García Márquez', 'subtitle' => '«Nous nous reverrons en août», Gabriel García Márquez, traduit de l'espagnol (Colombie) par Gabriel Iaculli, Editions Grasset, 144 pages.', 'subtitle_edition' => '«Nous nous reverrons en août», Gabriel García Márquez, traduit de l'espagnol (Colombie) par Gabriel Iaculli, Editions Grasset, 144 pages.', 'content' => '<p>Un inédit du grand «Gabo», prix Nobel de littérature en 1982, surgit dix ans après sa mort. <em>Nous nous verrons en août</em> raconte une histoire très originale, dont la rédaction a donné bien du mal au vieil écrivain malade, sentant sa mémoire vaciller. Un dernier cadeau à ses fidèles lecteurs. </p> <p>Ana Magdalena Bach vit paisiblement avec un aimable mari, un grand fils et une fille un peu fofolle qui veut néanmoins entrer dans les ordres. Avec aussi le vif souvenir de sa mère qu’elle honore chaque année, allant en bateau, seule, sur une petite île où elle est enterrée. A date fixe, le 16 août. Or un soir son regard accroche celui d’un inconnu. Ils se retrouvent au lit dans une fiévreuse étreinte. Au petit matin l’homme est parti sans la réveiller, laissant vingt dollars sur la table. L’humiliation est rageuse, durable. Il n’empêche que l’année suivante, Ana, dont l’âge n’a nullement émoussé la sensualité, se retrouve avec un amant mystérieux. A chaque fois elle rentre chez elle sans rien dire, mais un peu changée. Avec tant de questions. Son fidèle époux connaît-il aussi des débordements secrets? Rien n’y fait. Elle poursuit le rite et s’en va chaque mois d’août déposer des glaïeuls sur la tombe, proche de la lagune où s’ébrouent des hérons bleus, où se rendait aussi sa mère, une fois l’an, pour une mystérieuse raison. Tant d’énigmes. Quel est donc l’homme qui, un jour, a déposé lui aussi des fleurs sur la pierre envahie de mousse? Et où est passé le meilleur des amants d’Ana, l’inoubliable dont elle a néanmoins détruit la carte de visite? García Márquez joue de ses mots, de ses phrases simples, pour nous faire naviguer entre terre et mer, entre passé et présent, entre pulsions érotiques et affres de conscience. Avec le choc de la mort et de l’oubli. Le roman est court mais si dense. Gabo l’a repris, corrigé, complété dix fois au moins. Il a renoncé même à le publier. Mais son éditeur de confiance, avec l’accord de ses fils – qui s’expriment à la fin du livre –, a néanmoins mis en ordre le manuscrit. Publié en 2023 en Espagne, en 2024 en français.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'le-dernier-fantasme-de-garcia-marquez', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 19, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4879, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Les mafias se royaument en Suisse', 'subtitle' => 'La cheffe de la police fédérale (Fedpol), Nicoletta della Valle, n’a pas la langue dans sa poche. Elle vient de donner une interview à la «NZZ» qui mérite l’attention. Selon elle, les organisations criminelles internationales sont bien implantées chez nous et les moyens pour les traquer sont insuffisants.', 'subtitle_edition' => 'La cheffe de la police fédérale (Fedpol), Nicoletta della Valle, n’a pas la langue dans sa poche. Elle vient de donner une interview à la «NZZ» qui mérite l’attention. Selon elle, les organisations criminelles internationales sont bien implantées chez nous et les moyens pour les traquer sont insuffisants.', 'content' => '<p><span>En 2021 Europol eut accès au service de communication crypté pour les criminels Sky ECC et a transmis des données suspectes, que la police fédérale tente d’examiner. Non sans peine: «Jusqu'à présent, nous n'avons analysé que 20% de la grande quantité de données. Nous manquons tout simplement de ressources et de temps, or plus ces données sont anciennes, moins elles sont précieuses». Cela faute de personnel: «En Suisse, les ressources actuelles de toutes les polices permettent de mener environ cinq procédures de ce type en même temps. En termes de densité policière par rapport à la population, la Suisse est loin derrière les autres pays européens».</span></p> <p><span>Dans le viseur, les mafias d’Italie, des Balkans et d’autres. Celles-ci disposent de vitrines qui permettent de laver les profits notamment des trafics de drogues. «Il y a des boutiques situées au meilleur endroit du centre-ville qui sont presque toujours vides. Ou des glaciers qui font le même chiffre d'affaires en hiver qu'en été. Dans ces cas-là, la police sait que quelque chose ne va pas. Mais il est extrêmement difficile d’entreprendre une action sur ces terrains.»</span></p> <p><span>L’administration fiscale, le contrôle des denrées alimentaires ou l'inspection du travail peuvent bien sûr passer. «De cette manière, nous pouvons certes déranger, déclare la cheffe de Fedpol. Mais souvent, malgré tous les efforts, on ne trouve pas assez pour porter plainte». Dans une autre interview, elle notait par exemple la multiplication des «barber shops» en ville, dont la faible rentabilité peine à justifier leur maintien dans des locaux que bien souvent les commerçants honnêtes ont dû quitter, ne parvenant pas à assumer les charges.</span></p> <p><span>Selon Nicoletta della Valle, si le crime organisé ne préoccupe pas davantage le public, c'est parce qu'il est invisible. «C’est pourquoi il ne dérange presque personne dans la vie de tous les jours» explique-t-elle. Mais ce cancer peut étendre des métastases insoupçonnables. Fedpol est par exemple tombé sur un tchat entre des Calabrais qui se demandaient comment il était possible d’influencer la justice…</span></p> <hr /> <h4>Lire l'article original</h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'les-mafias-se-royaument-en-suisse', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 28, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4865, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Et pan sur la Suisse ! L’auto-goal des maîtres de conscience', 'subtitle' => 'L’arrêt dit historique de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) condamnant la Suisse pour « son manque d’action face au changement climatique » divise l’opinion helvétique. La gauche et les verts jubilent, la droite classique marmonne, la droite nationaliste s’indigne… à moins qu’elle ne se réjouisse aussi: on lui sert sur un plateau un argument qui nourrira sa détestation de tout ce qui porte le nom d’Europe. L’UE bien sûr, mais aussi le Conseil de l’Europe, le club élargi , créé en 1949 avec la noble mission de promouvoir les droits humains: 46 membres, la Russie ayant été exclue en 2022.', 'subtitle_edition' => 'L’arrêt dit historique de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) condamnant la Suisse pour « son manque d’action face au changement climatique » divise l’opinion helvétique. La gauche et les verts jubilent, la droite classique marmonne, la droite nationaliste s’indigne… à moins qu’elle ne se réjouisse aussi: on lui sert sur un plateau un argument qui nourrira sa détestation de tout ce qui porte le nom d’Europe. L’UE bien sûr, mais aussi le Conseil de l’Europe, le club élargi , créé en 1949 avec la noble mission de promouvoir les droits humains: 46 membres, la Russie ayant été exclue en 2022.', 'content' => '<p>La Cour européenne des droits de l’homme reçoit entre 30’000 et 40’000 plaintes par an. Beaucoup sont déboutées, d’autres rapidement traitées et quelques-unes (12’000 depuis le début) font l’objet d’arrêts contraignants pour le pays concerné et par tous les autres membres. Nombre de justiciables, après un long parcours, d’appels et de recours, ont vu ainsi leur cause finalement reconnue à ce niveau. On peut se féliciter de voir ainsi mis en question certains appareils judiciaires qui s’emballent parfois un peu vite. En l’occurrence cela ne s’est pas passé ainsi. Les « Aînées pour le climat » ne sont pas adressées aux juridictions nationales, mais directement à la Cour européenne, avec l’appui financier et politique de Greenpeace.</p> <p>Il est permis aussi de s’interroger sur ces juges de Strasbourg. Chacun d’eux est choisi sur une liste de trois présentée par son pays. Tous ne sont pas magistrats, on compte aussi beaucoup de « représentants de la société civile ». Quant à l’ancrage politique et l’expérience démocratique de ces sages, ils laissent pour le moins perplexe à l’heure de la leçon qu’ils dispensent. De l’Azerbaïdjan à la Bosnie-Herzégovine, de la Bulgarie à l’Albanie…</p> <p>Pas étonnant donc que sur le terrain du droit, le jeu est souvent flottant. Ainsi, l’article 8, pivot de la convention permet toutes les interprétations. Il rappelle que « toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance », mais que l'État peut surseoir à ces droits si cela « est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l’ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d’autrui». Au chapitre de la liberté d’expression, toutes sortes de réserves sont prévues pour la limiter. Quand la sécurité est en cause… et bien sûr la politique sanitaire… là, pas touche !</p> <p>Les juges ont donc bien tordu le droit pour condamner « le manque d’action climatique ». Porter un jugement sur la politique environnementale d’un pays en se basant sur un tel article, c’est du contorsionnisme. Mais cela ouvre de piquantes perspectives. Des paysans français irrités et appauvris par la concurrence étrangère obtiendront-ils la condamnation des échanges commerciaux ? Les adversaires de tel ou tel chantier autoroutier iront-ils sonner à la porte de Strasbourg ? Une cour de justice qui se laisse porter par les émotions collectives dûment choisies se rabaisse au niveau du cirque. Elle incite ainsi les gouvernements à ignorer ses arrêts même lorsque ceux-ci sont sages. Elle sape les espoirs de voir une arène respectée où l’on veille véritablement sur les droits humains. Bel autogoal.</p> <p>Enfin ces messieurs-dames posés en maîtres de conscience feraient bien de garder les pieds sur terre. L’entrelacs des lois nécessaires sur la gestion raisonnable des ressources énergétiques, sur la pollution, sur la biodiversité, c’est un défi compliqué. Entre les mains des gouvernements et des parlements, en Suisse, entre celles du peuple aussi. Pas une affaire de vague morale européenne. Les efforts sont indispensables, mais croire qu’un arsenal juridique suffirait à faire souffler le chaud et le froid sur la planète, quelle illusion…</p> <p>Les climatologues nous rappellent qu’elle a connu des périodes, soient marquées et accélérées, de réchauffements et de refroidissements, dans les derniers siècles, les derniers millénaires, quand usines et bagnoles ne paradaient pas encore… Que les sages autoproclamés fassent donc preuve d’un peu de modestie. Celle qui manqua aux pionniers de l’ère industrielle qui croyaient pouvoir domestiquer la terre de fond en comble.</p> <p>Les cris de victoire des « Aînées pour le climat » se perdront vite dans le vent. Tout comme les diatribes vengeresses des allergiques à l’Europe. Et chacun des 46 États membres de ce digne Conseil se retrouvera, espérons-le, devant ses responsabilités. Les vraies. Tournant historique, ce dernier arrêt de la CEDH ? Mon oeil.</p>', 'content_edition' => 'Sa cour de justice reçoit entre 30’000 et 40’000 plaintes par an. Beaucoup sont déboutées, d’autres rapidement traitées et quelques-unes (12’000 depuis le début) font l’objet d’arrêts contraignants pour le pays concerné et par tous les autres membres. Nombre de justiciables, après un long parcours, d’appels et de recours, ont vu ainsi leur cause finalement reconnue à ce niveau. On peut se féliciter de voir ainsi mis en question certains appareils judiciaires qui s’emballent parfois un peu vite. En l’occurrence cela ne s’est pas passé ainsi. Les « Aînées pour le climat » ne sont pas adressées aux juridictions nationales, mais directement à la Cour européenne, avec l’appui financier et politique de Greenpeace. Il est permis aussi de s’interroger sur ces juges de Strasbourg. Chacun d’eux est choisi sur une liste de trois présentée par son pays. Tous ne sont pas magistrats, on compte aussi beaucoup de « représentants de la société civile ». Quant à l’ancrage politique et l’expérience démocratique de ces sages, ils laissent pour le moins perplexe à l’heure de la leçon qu’ils dispensent. De l’Azerbaïdjan à la Bosnie-Herzégovine, de la Bulgarie à l’Albanie…', 'slug' => 'et-pan-sur-la-suisse-l-auto-goal-des-maitres-de-conscience', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 340, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 2, 'person_id' => (int) 12, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 4191, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => '0001634574_0000370364_OG.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 725285, 'md5' => '4e71ddbef2963d95298c2c9e46846610', 'width' => (int) 1772, 'height' => (int) 1086, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Cologny, les Martelles (vers 1940), plan Wahlen', 'author' => '', 'copyright' => '© DR', 'path' => '1535362891_0001634574_0000370364_og.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 1115, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Pourquoi être aussi simpliste, réducteur et hargneux? Discutez, avancez des arguments, pas des vérités dignes du café du commerce, fut-il celui de la Berne fédérale! La souveraineté alimentaire est certainement une utopie, mais sa visée peut être intéressante. Vous parler du sucre d'Aarberg! mais maintenant ce n'est plus CFF Cargo qui s'en occupe, mais une firme allemande de camionneurs qui veut récolter les betteraves un mois et demi plus tôt que d'habitude. Ça ce n'est même pas de la souveraineté, c'est une visée purement économique. Et le jour où la récolte de betteraves sucrières est faramineuse, on se dépêche d'en importer pour faire baisser le prix. La paysannerie suisse ne pourra jamais, avec sa façon de faire - trop petits domaines - concurrencer l'étranger et subvenir aux besoins intérieurs. Mais cela ne veut pas dire qu'ils ne servent à presque rien, qu'ils sont simplement courageux, mais on peut s'en passer. Cette initiative n'est pas qu'économique. Elle engage aussi des problèmes de sociétés, de réflexion quant à notre nourriture, et surtout notre consommation. Un peu de hauteur et de distance svp.', 'post_id' => (int) 1186, 'user_id' => (int) 2473, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 1120, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Le monde agricole est soutenu massivement par le Conseil fédéral et le peuple et cela ne va pas changer. Cependant, de l'aveu même de M. Cuche sur infrarouge, qui défendait les 2 initiatives, l'alimentation risque de devenir plus cher. Rien que pour le pain; le surcoût serait selon lui d'environ 100 fr. par an pour une famille de 4 personnes, ce qui donne la tendance pour tout le reste. Des centaines de milliers de nos concitoyens et des résidents jouent les équilibristes avec leurs budgets pour ne pas tomber dans la mendicité. D'où est-ce qu'ils vont chercher les 2 ou 3 mille francs de plus par an pour s'alimenter? Les verts doivent faire avancer les choses avec des idées neuves et de jouer les lobbyistes, mais il n'est pas de leur rôle de planter 2 couteaux dans la constitution qui mettraient à mal nos accords à l'international, et de bouleverser l'existence de milliers de personnes en Suisse avec la cherté annoncée. Un peu de hauteur est nécessaire mais le réalisme est indispensable.', 'post_id' => (int) 1186, 'user_id' => (int) 3722, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 1123, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Les marges sur les produits agricoles importés sont tellement juteuses que les supermarchés et les quelques importateurs autorisés ont intérêt à diminuer la part d'aliments produits en Suisse. On en vient même à limiter les contrats de production aux producteurs suisses pour pourvoir importer plus! Les deux initiatives, si elles sont acceptées, vont encore limiter la production indigène par de nouvelles contraintes pseudo-écologiques et augmenter les prix de l'alimentation en ajoutant des taxes sur les importations. Cela permettra aux importateurs, qui ne sont pas les agriculteurs, d'augmenter leurs profits sur le dos du consommateur. Le revenu des agriculteurs baissera car les volumes produits vont diminuer et la nourriture sera plus chère. A part les nombreux fonctionnaires qui seront engagés pour contrôler tout ça, tout le monde est perdant. Il faut aussi malheureusement relever l'incohérence des gens qui ne consomment pas comme ils votent! Il veulent des produits haut de gamme en Suisse, mais font leurs courses à l'étranger... et là on ne veut pas de taxes. Il faut rejeter ces deux initiatives et supporter une agriculture performante qui puisse continuer de nourrir au moins la moitié de la population suisse avec des produits de qualité. Merci.', 'post_id' => (int) 1186, 'user_id' => (int) 826, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 1124, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'regardons un peu le paysage: en Suisse il y a beaucoup trop de maïs, de prairies artificielles en plaine et de betteraves à sucre. OK pour l'herbe en montagne, on ne peut rien y cultiver d'autre... Maïs et herbe servent à nourrir le bétail, ce qui occasionne une grande perte d'energie, quant au sucre, on en met trop partout (sodas, yoghurt, petits gâteaux, etc) L'initiative pourrait servir à transformer les pratiques agricoles, moins d'intrants, plus d'arbres, de haies, des sols plus vivants, plus de légumes, de pois, de lentilles , voilà ce qu'il nous faut ... et si les lentilles ça fait péter, alors, on va rigoler en plus ! Nous sommes riches, nous pouvons tenter l'expérience, et si ça ne marche pas revenons au pot de Nutella ! ', 'post_id' => (int) 1186, 'user_id' => (int) 2021, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 1146, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Je me permet de rectifier deux affirmations « agronomiques ». Depuis l’apparition au siècle passé des graines mono germes, les ouvriers « de l’est » ont quitté nos champ de betteraves de la Broye. La culture de la betterave sucrière est très mechanisée et c’est le patron ou du personnel qualifié (qui peut provenir de l’est mais c’est très rare) qui prépare le lit de semence, sème ou arrache la betterave. Le bœuf argentin « des prairies » passent les derniers mois de sa vie dans des écuries où il est nourrit avec des aliments « industriels ». J’apprécie la posture critique par rapport au mythe de la souveraineté alimentaire. Dans certains pays, notamment africains, la souveraineté alimentaire ou plutôt le faible degré de souveraineté alimentaire n’est pas un mythe mais une menace permanente. Dans ce contexte, le terme de souveraineté alimentaire est une réalité totalement différente que pour les pays à fort pouvoir d’achat comme la Suisse. ', 'post_id' => (int) 1186, 'user_id' => (int) 3249, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Jacques Pilet' $description = 'L’initiative soumise au peuple vise «la souveraineté alimentaire» de la Suisse: en dressant des barrières douanières aux importations; en multipliant les exploitations agricoles indigènes. Le Conseil fédéral la combat. A raison. On est là dans en plein rêve «bobo-écolo». Tournant le dos à la réalité: ce pays n’a jamais été autonome pour son alimentation. Même pendant la Seconde Guerre mondiale. Et pourquoi diable se priver de produits étrangers de qualité? La mode est au protectionnisme. Dans sa version helvétique, il a un parfum d’isolationnisme. Ouvrirons-nous les yeux? ' $title = 'Le mythe trompeur de l’autarcie' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 350, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Votations', 'slug' => 'votation', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
5 Commentaires
@1263Crassier 28.08.2018 | 22h26
«Pourquoi être aussi simpliste, réducteur et hargneux? Discutez, avancez des arguments, pas des vérités dignes du café du commerce, fut-il celui de la Berne fédérale! La souveraineté alimentaire est certainement une utopie, mais sa visée peut être intéressante. Vous parler du sucre d'Aarberg! mais maintenant ce n'est plus CFF Cargo qui s'en occupe, mais une firme allemande de camionneurs qui veut récolter les betteraves un mois et demi plus tôt que d'habitude. Ça ce n'est même pas de la souveraineté, c'est une visée purement économique. Et le jour où la récolte de betteraves sucrières est faramineuse, on se dépêche d'en importer pour faire baisser le prix. La paysannerie suisse ne pourra jamais, avec sa façon de faire - trop petits domaines - concurrencer l'étranger et subvenir aux besoins intérieurs. Mais cela ne veut pas dire qu'ils ne servent à presque rien, qu'ils sont simplement courageux, mais on peut s'en passer. Cette initiative n'est pas qu'économique. Elle engage aussi des problèmes de sociétés, de réflexion quant à notre nourriture, et surtout notre consommation. Un peu de hauteur et de distance svp.»
@Lagom 31.08.2018 | 16h34
«Le monde agricole est soutenu massivement par le Conseil fédéral et le peuple et cela ne va pas changer. Cependant, de l'aveu même de M. Cuche sur infrarouge, qui défendait les 2 initiatives, l'alimentation risque de devenir plus cher. Rien que pour le pain; le surcoût serait selon lui d'environ 100 fr. par an pour une famille de 4 personnes, ce qui donne la tendance pour tout le reste. Des centaines de milliers de nos concitoyens et des résidents jouent les équilibristes avec leurs budgets pour ne pas tomber dans la mendicité. D'où est-ce qu'ils vont chercher les 2 ou 3 mille francs de plus par an pour s'alimenter? Les verts doivent faire avancer les choses avec des idées neuves et de jouer les lobbyistes, mais il n'est pas de leur rôle de planter 2 couteaux dans la constitution qui mettraient à mal nos accords à l'international, et de bouleverser l'existence de milliers de personnes en Suisse avec la cherté annoncée. Un peu de hauteur est nécessaire mais le réalisme est indispensable.»
@Daniel P 01.09.2018 | 16h36
«Les marges sur les produits agricoles importés sont tellement juteuses que les supermarchés et les quelques importateurs autorisés ont intérêt à diminuer la part d'aliments produits en Suisse. On en vient même à limiter les contrats de production aux producteurs suisses pour pourvoir importer plus! Les deux initiatives, si elles sont acceptées, vont encore limiter la production indigène par de nouvelles contraintes pseudo-écologiques et augmenter les prix de l'alimentation en ajoutant des taxes sur les importations. Cela permettra aux importateurs, qui ne sont pas les agriculteurs, d'augmenter leurs profits sur le dos du consommateur. Le revenu des agriculteurs baissera car les volumes produits vont diminuer et la nourriture sera plus chère. A part les nombreux fonctionnaires qui seront engagés pour contrôler tout ça, tout le monde est perdant.
Il faut aussi malheureusement relever l'incohérence des gens qui ne consomment pas comme ils votent! Il veulent des produits haut de gamme en Suisse, mais font leurs courses à l'étranger... et là on ne veut pas de taxes.
Il faut rejeter ces deux initiatives et supporter une agriculture performante qui puisse continuer de nourrir au moins la moitié de la population suisse avec des produits de qualité. Merci.»
@bouboule 01.09.2018 | 20h51
«regardons un peu le paysage: en Suisse il y a beaucoup trop de maïs, de prairies artificielles en plaine et de betteraves à sucre. OK pour l'herbe en montagne, on ne peut rien y cultiver d'autre...
Maïs et herbe servent à nourrir le bétail, ce qui occasionne une grande perte d'energie, quant au sucre, on en met trop partout (sodas, yoghurt, petits gâteaux, etc)
L'initiative pourrait servir à transformer les pratiques agricoles, moins d'intrants, plus d'arbres, de haies, des sols plus vivants, plus de légumes, de pois, de lentilles , voilà ce qu'il nous faut
... et si les lentilles ça fait péter, alors, on va rigoler en plus !
Nous sommes riches, nous pouvons tenter l'expérience, et si ça ne marche pas revenons au pot de Nutella !
»
@frederic.brand 08.09.2018 | 19h22
«Je me permet de rectifier deux affirmations « agronomiques ». Depuis l’apparition au siècle passé des graines mono germes, les ouvriers « de l’est » ont quitté nos champ de betteraves de la Broye. La culture de la betterave sucrière est très mechanisée et c’est le patron ou du personnel qualifié (qui peut provenir de l’est mais c’est très rare) qui prépare le lit de semence, sème ou arrache la betterave. Le bœuf argentin « des prairies » passent les derniers mois de sa vie dans des écuries où il est nourrit avec des aliments « industriels ».
J’apprécie la posture critique par rapport au mythe de la souveraineté alimentaire. Dans certains pays, notamment africains, la souveraineté alimentaire ou plutôt le faible degré de souveraineté alimentaire n’est pas un mythe mais une menace permanente. Dans ce contexte, le terme de souveraineté alimentaire est une réalité totalement différente que pour les pays à fort pouvoir d’achat comme la Suisse. »