Actuel / D'amour et/ou de raison
Ko Samui, coin de paradis digne de cartes postales. Le climat de chaleur parfois humide, la gentillesse des habitants, la nourriture et... les prix. Voilà quelques-unes des raisons invoquées par les Suisses qui s'installent en Thaïlande pour expliquer leur déménagement. © Flickr / Nicolas Vollmer
Ah! la Thaïlande... Un vrai petit paradis aux yeux de quelque 20'000 Suisses qui y résident. Combien sont-ils à avoir un conjoint thaï? Impossible de le savoir, mais, selon des sources proches de l'ambassade de Suisse (qui évidemment ne veulent pas être nommément citées), ils sont plusieurs milliers. Rencontres.
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Cassis – qui considère Niue (voir sur la carte) comme un point stratégique du monde – a décidé que la Suisse serait le 23ème pays à «nouer des relations diplomatiques formelles» avec Niue et de ce fait comblera «une lacune dans le réseau diplomatique de la Suisse» aux dires du DFAE. </p> <p>Sachant que la tournée Asie-Pacifique de notre intrépide ministre a débuté quelques jours après que le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken et le président français Emmanuel Macron eurent achevé la leur dans la même zone, on voit bien que la Suisse n’a pas tardé à placer ses billes dans la cour des grands.</p> <p>Car effectivement, le Pacifique est une zone convoitée. Par la Chine qui veut isoler Taïwan et pouvoir profiter des zones de pêche étendues; par les Etats-Unis qui ne veulent pas laisser la Chine occuper le terrain et par la France, dernière puissance coloniale et nostalgique de son importance perdue. Mais par la Suisse?</p> <p>Dalton Tagelagi («<em>call me Dalton!</em>»), Premier ministre de Niue, trouve cela plutôt drôle. «Etre courtisé par la Chine, les Etats-Unis et la Suisse? Quel honneur!» me dit-il, affichant un sourire quelque peu ironique.</p> <p>C’est que Niue est une île plus petite que le canton de Genève et, avec ses 1'260 habitants, moins peuplée que Vers-chez-les-Blanc! En plein milieu du Pacifique, à 2'400 km au nord-est de la Nouvelle-Zélande et à 2'000 km à l’ouest de Tahiti, c’est un Etat autonome, au bénéfice d’un accord de libre association avec la Nouvelle-Zélande, dont il utilise la monnaie et qui, tout comme M. Cassis, mène sa propre politique étrangère.</p> <p>Nombre des 5'000 habitants qui y vivaient naguère se sont installés en Nouvelle-Zélande ou en Australie suite au cyclone Heta qui, en 2004 a dévasté Niue. Mais officiellement, on maintient au chiffre de 1'620 habitants, les subventions néo-zélandaises étant en rapport avec le nombre d’habitants…</p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1711550027_dalton.jpeg" class="img-responsive img-fluid center " width="409" height="727" /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>Dalton Tagelagi, Premier ministre de Niue depuis 2020. © M.W.</em></h4> <h3>Une bureaucratie galopante</h3> <p>Niue compte actuellement 4 ministres et 4 ministres adjoints. Mais, comme le précise Dalton Tagelagi, «il y a tellement de boulot que la semaine prochaine, le Parlement devrait voter une modification de la Constitution pour que nous passions à 6 ministres et 6 ministres adjoints, toujours en parfaite égalité hommes-femmes».</p> <p>«Mais ce n’est pas encore gagné, s’inquiète-t-il, car le Parlement – 20 membres – craint un peu l’explosion bureaucratique et même s’il approuve cette modification, il faudra ensuite soumettre ce projet aux quelque 600 électeurs de l’île».</p> <p>Et comme les salaires des ministres, ministres adjoints et membres du Parlement, grignotent déjà 10% du budget annuel de Niue (l’équivalent de 2,9 millions de francs), faire gonfler la facture n’est pas du goût de tous, ce d’autant plus que le budget de l’île est actuellement déficitaire.</p> <p>Il n’y a toutefois pas à craindre d’une opposition, car à Niue, il n’y a pas de partis politiques et tous les élus sont indépendants. «Ce qui ne veut pas dire que nous sommes tous d’accord sur tout!» précise M. Tagelagi.</p> <p>Son Excellence, 56 ans et 25 ans de politique dans les gencives est un vieux briscard à qui on ne la fait pas. Il aime voyager et puisque la Terre entière semble s’intéresser à son pays, il en profite et est souvent en déplacement, notamment pour suivre, un peu partout dans le monde, les conférences et congrès consacrés au climat. Même si Niue est une île surélevée et donc pas à la merci d’une montée des eaux de quelques centimètres.</p> <p>En ce moment, c’est la Chine qui lui fait les yeux doux: Beijing a envoyé une douzaine d’ouvriers chinois et deux trax à Niue pour asphalter quelques kilomètres de route. Mais Dalton n’est pas dupe et veille au grain: «le fait que nous soyons petits ne veut pas dire que nous sommes idiots. 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Dieu que la guerre sera jolie!</p> <p>L’Université de Stanford, une des plus réputées des Etats-Unis, vient de publier une longue liste de termes qu’il convient de ne plus utiliser. Elle est divisée en sections: âgisme, colonialisme, appropriation culturelle, sexospécifisme, langage vague, racisme, violence, etc. Un nouveau dictionnaire «woke». Exemples: fini les «boîtes noires» qui, selon Stanford donnent une connotation négative à la couleur noire. On parle dorénavant d’«enregistreur de vol». Quant aux «Latinos», un terme pouvant être ressenti comme blessant, ils deviennent des «Latinx».</p> <p>Grâce au CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France), l’auteur réel et souvent anonyme d’un texte signé d’une autre personne, bien souvent célèbre n’est plus un «nègre», mais un «prête-plume».</p> <p>La Suisse n’est évidemment pas épargnée par ce phénomène. Ainsi, il y a quelques mois, un groupe de reggae donnait un concert dans un lieu alternatif à Berne. 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Quelques tests amusants pour le savoir:</h4> <h4><a href="https://www.philomag.com/articles/test-etes-vous-woke-sans-le-savoir">https://www.philomag.com/articles/test-etes-vous-woke-sans-le-savoir</a></h4> <h4><a href="https://www.nouvelobs.com/opinions/20220722.OBS61218/test-quel-le-woke-etes-vous.html%23modal-msg">https://www.nouvelobs.com/opinions/20220722.OBS61218/test-quel-le-woke-etes-vous.html#modal-msg</a></h4> <h4><a href="https://www.magtoo.fr/etes-vous-woke/">https://www.magtoo.fr/etes-vous-woke/</a></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'dieu-n-est-pas-mort-il-est-juste-tres-occupe', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 242, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 14, 'person_id' => (int) 82, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3647, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Des chiffres et des lettres après 113 jours de guerre en Ukraine', 'subtitle' => 'Les dindons de la farce: l’expression date du XVIIIème siècle. 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Et donc, une pensée émue pour son PDG, Patrick Pouyanné, dont le revenu a augmenté de 52%, à 6 millions d’euros.</p> <p>Le bénéfice net de l'Américain ExxonMobil a doublé au cours du premier trimestre à 5,48 milliards de dollars et ce, malgré l’amputation douloureuse d'une charge de 3,4 milliards de dollars liée à l'arrêt de ses activités en Russie.</p> <p>Toute rumeur affirmant que ces entreprises, tout comme leurs collègues de Shell, BP, Mobil et Chevron auraient décidé de volontairement réduire leurs marges pour venir en aide aux populations africaines, asiatiques ou sud-américaines étranglées par les hausses des prix de l’énergie relèvent des fake news et de la calomnie.</p> <h3>Flambée des prix et poudre aux yeux</h3> <p>La production mondiale de pétrole étant de 96 millions de barils par jour, une hausse de prix de 45$ depuis février, c’est 4,27 milliards de plus par jour dans la poche des pays producteurs et en moins dans celle des consommateurs, soit 128 milliards par mois. 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Rappelons que:</p> <p>- les Etats-Unis sont le plus gros producteur mondial de pétrole (16 millions de barils par jour) et de loin, le plus gros consommateur (20 millions de barils par jour).</p> <p>- Par tête de pipe, la consommation annuelle moyenne est de 3’735 litres de pétrole aux Etats-Unis, contre 1'920 au Japon, 1'670 en Suisse, 556 en Chine et 208 en Inde. 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Cela n’implique d’aucune façon un soutien à la politique suivie par son gouvernement dans d’autres domaines.</p> <h3><strong>Les solutions</strong></h3> <p>«Lors du premier choc pétrolier de 1974, je me suis demandé si le fait que nous étions parmi les rares pays de la région à ne pas avoir un sous-sol gorgé de pétrole était une malédiction divine», raconte Ofir, directeur technique d’une usine israélienne de dessalement de l’eau de mer. «Mais, en réalité, c’est une bénédiction. Cela nous a forcés à être créatifs et grâce à cela notre pays est devenu expert en matière d’eau et une pépinière constante d’innovation dans le domaine du stress hydrique.»</p> <p>Les solutions? Il y en a cinq principales: le dessalement de l’eau de mer, le recyclage des eaux usées, les techniques d’irrigation minimisant les besoins en eau, amener la population à une consommation «responsable» de l’eau et Watergen.</p> <p>Mon propos n’étant pas de vous noyer (ha!) dans les détails techniques quant aux méthodes utilisées, je me contenterai d’évoquer ce qu’elles sont et les résultats qu’elles entraînent. Celles et ceux qui souhaitent compléter leur information trouveront des liens utiles en fin d’article.</p> <h3><strong>Le dessalement de l’eau de mer</strong></h3> <p>C’est au début des années 1960 que David ben Gurion, père fondateur de l’Etat d’Israël, évoquait son rêve d’irriguer le désert du Néguev (60 % de la superficie d’Israël) avec de l’eau de mer purifiée. 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Conséquence: la part de l’eau consommée dans l’agriculture par rapport au total de la consommation est bien moindre qu’ailleurs..</p> <p>Netafim, la société fondée par Simcha Blass en 1965 est toujours leader mondial en matière de micro irrigation. Présente dans une centaine de pays, elle occupe quelque 4500 salariés et détient un part de 34% du marché mondial.</p> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1630997453_eau4.jpg" class="img-responsive img-fluid normal " width="683" height="385" /><br />Nouvelles cultures de jojoba dans le Néguev, un désert qui recouvre 60% de la surface d’Israël.</h4> <p>Un de ses produits phares, NetBeat, permet de surveiller, d’analyser et d’automatiser l’irrigation sans besoin de présence physique de l’agriculteur (<em>lien vers Netafim en français en bas de page</em>).</p> <h3><strong>Consommation responsable</strong></h3> <p>Ce sera la partie la plus courte des solutions car elle dépend du simple bon sens. 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De plus, la production d’un litre d’eau potable ne consomme que 0,3 kwh d’électricité (donc environ 6 centimes au tarif de l’électricité en Suisse).</p> <p>Le plus récent des appareils actuellement commercialisés est le Watergen Mobile Box. Il pèse 15 kg, se transporte facilement, fonctionne sur 12 et 220 volts et produit jusqu’à 20 litres d’eau potable par jour.</p> <h3><strong>Paramètres dont il faut cependant tenir compte</strong></h3> <p>Ils concernent essentiellement le dessalement de l’eau de mer: des carences en minéraux ont été observées, le système de dessalement, basé sur l’osmose inverse, enlevant la quasi-totalité des minéraux présents dans l’eau de mer. En Israël, on ajoute donc du calcium et parfois du magnésium à l’eau dessalée.</p> <p>Le dessalement est relativement friand en énergie (essentiellement fossile pour le moment). 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Et très vite comment partager nos sentiments respectifs de manière intime, profonde avec son ou sa conjointe, lorsque l'on "maîtrise" que les 5 % d'une langue ? Quand on va se rendre compte de la barrière de la mentalité, je parle ici des énormes différences concernant l'intellect, la configuration mentale. Notre base (config) mentale est essentiellement modelée par la Grèce antique, Romaine et un mélange nordique...rien à voir avec l'Asie, mais rien du tout. Prenez dans l'extrême, une mentalité Japonaise VS Allemande.... Vaudois VS Zürichois ou Schwytzois... :-) Une base grammaticale et vocabulaire la plus complète possible dans n'importe quelle langue va permettre l'élaboration d'idées et d'extrapolations complexes et surtout pouvoir les exprimer et échanger. Un exemple, un individu qui ne possède que 200 mots , quelques vagues notions de grammaire et une "base" exclusivement SMS donne des "conversations" surréalistes sur n'importe quel sujet. Donc pour la Thaïlande et autres contrées exotiques, qui offrent vraiment une vie pas comparable avec la Suisse, cet îlot de "cherté" à des personnes qui vivoteraient dans notre beau et trop cher pays, il va falloir très vite se faire à l'idée que nous allons rester des étrangers, des Farangs pour les Thaïs, et peut causer à terme un sentiment de solitude intérieure pas du tout facile à gérer. ce qui fait que l'on va se retrouver dans des ghettos d'expatriés...avec sa femme ou son mari étranger, Thaïs en l'occurence, qui va être confrontée à la même problématique que nous...a méditer !', 'post_id' => (int) 853, 'user_id' => (int) 413, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 549, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Merci pour ce commentaire fort intéressant. Vois avez raison d'évoquer ces différences cultuelles qu'il convient de ne las négliger. Elles tendent à s'estomper si le farang se donne la peine d'apprendre la langue, tout comme c'est le cas si le/la partenaire Thai a vécu à l'étranger ou maîtrise l'anglais ou l'allemand par exemple. Mes interlocuteurs disons, moins sophistiqués ou peu instruits me dosaient que cela ne les dérangeaient pas d'avoir des conversations limitées avec leur partenaires. Ces dernières ont amis et famille et eux, leur petit groupe de copains et amis Suisses. 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A native of Cortaillod, Neuchatel, I left for the USA where I got my PhD and got married to a ...Japanese. We did not speak English well enough, but after 35 years we are still happily together. Our son was born in the UK and now speaks there languages. We now live and teach in Korea where we do not master (yet) the language. The humanity we received from our students is amazing. In the absence of a full conversational ability, the non-verbal clues are heart-warming. When I hear Bogner Shiva pontificating on "des énormes différences concernant l'intellect, la configuration mentale. Notre base (config) mentale est essentiellement modelée par la Grèce antique, Romaine et un mélange nordique...rien à voir avec l'Asie, mais rien du tout," I frankly reach for my gun, as Goebbels would say. After reading online (from Daejeon, South Korea) the always excellent Bon Pour la Tête feed, we watched a subtitled Korean movie. We leave the discussion on Louis Althusser (who killed his wife) or Gilles Deleuze and Arthur Koestler (who committed suicide) though all spoke French with a 'mélange Nordique' to the likes of Bogner Shiva, reminding him/her that half the marriages in Switzerland end in divorce, including my brother's, and she was from Valais! 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Il y a dans le commentaire de Bogner Shiva quelque chose qui me dérangeait un peu, certaines idées me rappelant un peu trop les théories eugéniques en vogue au début du siècle dernier. J'ai toutefois mis cela sur le compte de l'envie d'illustrer son propos. Il me semble tout aussi faux de vouloir nier les risques que comportemt les différences culturelles (ce qui ne signifie pas que l'une serait supérieure à l'autre) que de les éroger en mur infranchissable. Elles existent, certes, mais cela n'empêche pas que de nombreux couples de culture de base différentes d'être heureux, comme j'ai pu le constater, ayant vécu en Amérique du Nord, dans le Pacifique et en Chine... Cela étant, je ne vous pas très bien le rapport avec le meurtre et les suicides dont vous faites état. 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Jean-Richard est furibard. Il est venu tout exprès de la province de Phrae (au nord du pays) avec son épouse thaïe pour faire tamponner son certificat de mariage (il s'est marié en Suisse) et voilà qu'au guichet «mariages» de la section consulaire de l'ambassade on lui dit que c'est à l'ambassade de Thaïlande à Berne qu'il doit s'adresser.
«Font quand-même chmire», me dit-il, avec un un bel accent vaudois. «On a fait huit heures de bus et on a dû se payer une nuit à l'hôtel et voilà qu'ils ne sont pas fichus de nous tamponner notre certificat.» La bureaucratie, il connaît. Il a besoin de ce tampon pour prouver aux autorités de sa province qu'il est marié. Cela pour pouvoir obtenir un permis d'habitation pour la maison que sa femme et lui sont en train de construire. Mais il s'attendait à plus de souplesse chez les Suisses.
Jean-Richard a 59 ans. Mécanicien sur voitures, divorcé, deux enfants adultes, il a rencontré Malee, sa future épouse il y a tout juste un an, lors de vacances à Ko Samui. Malee a 40 ans. Mariée jeune et rapidement divorcée, elle a un fils de 22 ans qui travaille à Bangkok. Elle? «Je travaillais dans un hôtel de Samui quand j'ai rencontré Jean-Richard», me dit-elle dans un allemand très approximatif.
C'est que Malee ne parle pas un mot français, pas plus que Jean-Richard ne parle un mot de thaï et donc, ils baragouinent tous deux un peu en allemand. «Pas vraiment de quoi avoir des conversations suivies, précise JR (comme il aime bien qu'on l'appelle), mais on trouve quand-même des façons de communiquer.»
La mère de Malee viendra vivre avec eux, ce qui ne dérange pas du tout JR: «Elle est veuve, elle a le même âge que moi et elle cuisine super bien! Et comme on dit chez nous, quand y'en a pour deux, y'en a pour trois!»
Amour? Sexe? Un peu des deux? Pour JR, c'est gagnant-gagnant, un échange. «J'ai encaissé mon 2e pilier, qui nous payera la maison, j'ai mis un peu d'argent de côté et je donne un coup de main quelques heures par semaine au garage du village. Puis y'aura l'AVS. Pour Malee, cela signifie sécurité et une certaine qualité de vie et en contre-partie, je reçois reconnaissance et affection. Le sexe? A mon âge? C'est sympa, mais on n'est pas des accrocs, ni elle, ni moi.»
Business is business
On estime que près d'un tiers des quelque 20'000 ressortissants helvétiques installés en Thaïlande ont plus de 65 ans et ce chiffre croît de 3 à 4% par année. Quant aux 210'000 touristes venus de Suisse en 2017, un bon tiers entreraient également dans cette catégorie d'âge. Combien de couples? Combien de célibataires, veufs ou divorcés? Combien de Romands, d'Alémaniques ou de Tessinois? Impossible de le savoir. Mais Ruedi s'en tamponne.
Ruedi? Un entrepreneur originaire du canton de Zurich, 64 ans, toutes ses dents et depuis plus de 20 ans à Pattaya, station balnéaire que des esprits chagrins considèrent être une capitale du tourisme sexuel, ce que réfute avec véhémence le gouvernement thaï.
Petit, rondouillard, la langue bien pendue, Ruedi possède «quelques petits hôtels» et «2-3 bars» fort prisés des touristes alémaniques de passage, aussi bien pour ses «hôtesses» à qui il fait donner des cours d'allemand, que pour les tournois de jass qu'il y organise. Si sa clientèle féminine se compte sur les doigts d'une main, il estime toutefois être à l'origine de «plusieurs dizaines de mariages».
«Je suis un businessman. Pas un pasteur, ni un curé»
Ruedi, 64 ans
«Je sais pourquoi tant d'hommes viennent ici et je ne fais que répondre à la demande. D'ailleurs si ce n'était pas moi, un autre le ferait à ma place. J'offre aussi un forfait «tout compris»: une chambre dans un de mes hôtels, 5 drinks par jour, une compagne à choix et un scooter, le tout pour une semaine».
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Mariage d'amour...
Charles, 50 ans, d'origine neuchâteloise est marié depuis 15 ans à Apsara, 42 ans, et ils ont un fils de 12 ans.
«Je suis arrivé en Thaïlande à 33 ans pour y travailler pour une entreprise suisse et c'est là que j'ai fait la connaissance d'Apsara, qui était secrétaire comptable. Un peu timides tous les deux, il nous a fallu plusieurs mois pour enfin nous décider à vivre ensemble, puis à nous marier. Heureusement, elle parlait assez bien anglais, moi aussi et nous avons donc réellement pu communiquer. Elle m'a présenté à sa famille et j'ai fait de même lorsque mes parents et mon frère sont venus en visite.
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Que pense t-il du tourisme sexuel? «On ne peut que le regretter, me dit-il, car il ternit l'image de ce beau pays. Mais il faut comprendre que des dizaines de milliers de jeunes femmes, qu'elles viennent des campagnes du nord-est ou du Myanmar tout proche, n'ont guère de choix. Le travail dans les champs est dur et ne rapporte rien; elles n'ont souvent pas eu l'occasion de suivre l'école pendant plus de 4-5 ans et donc, n'ont aucune chance de trouver un travail correct. Elles doivent souvent subvenir aux besoins de leurs parents et donc, salons de massage, gogo girls et prostitution sont leurs seuls débouchés.
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Gai, gai, marions-nous
S'il n'est pas nécessaire de disposer d'un visa pour des séjours de courte durée, prendre sa retraite en Thaïlande exige que l'on dispose d'un visa, permettant un séjour de longue durée. Les conditions à remplir ne sont pas très compliquées et les consulats de Thaïlande donnent volontiers tous les renseignements voulus, que l'on trouve par ailleurs aussi sur les sites internet.
Épouser un/e Thaïlandais/e? Rien de plus simple, que le mariage soit célébré en Suisse ou dans le Royaume. L'Ambassade de Suisse à Bangkok (tout comme son site internet) met gracieusement à disposition une documentation détaillée sur la marche à suivre dans nos diverses langues nationales. Manifestement, il y a de la demande...
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C'est que divers projets de type EMS ont vu le jour ces dernières années en Thaïlande, certains spécialisés pour les personnes atteinte de démence, tels que celui-ci.
D'autres, aussi sur modèle suisse, accueillent des personnes ou couples en bonne santé et indépendants, tout en leur offrant un environnement médicalisé «pour plus tard». L'avantage? Outre une présence de qualité 24/24, le prix: entre un tiers et la moitié moins cher qu'en Suisse.
Ainsi, si se marier et être pris en charge par leur épouse est un choix pour certains, d'autres choisissent d'autres formules: une résidence type EMS ou l'indépendance, sachant qu'il est facile et bon marché de trouver une aide à plein temps.
Ah, mais j'y pense, je ne vois ai pas dit pourquoi peu de femmes thaïes s'établissent en Suisse avec leur mari. Pour Ruedi, c'est clair: «Elles s'emmerdent en Suisse! Non seulement leurs familles leur manquent, mais entre le climat, la nourriture et le côté coincé de nombre de mes compatriotes, elle ne sont pas à la fête!»
Précédemment dans Bon pour la tête
«Paradis pour les uns...» de Michael Wyler
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Outre une présence de qualité 24/24, le prix: entre un tiers et la moitié moins cher qu'en Suisse. </p><p>Ainsi, si se marier et être pris en charge par leur épouse est un choix pour certains, d'autres choisissent d'autres formules: une résidence type EMS ou l'indépendance, sachant qu'il est facile et bon marché de trouver une aide à plein temps.<br></p><p>Ah, mais j'y pense, je ne vois ai pas dit pourquoi peu de femmes thaïes s'établissent en Suisse avec leur mari. Pour Ruedi, c'est clair: «Elles s'emmerdent en Suisse! Non seulement leurs familles leur manquent, mais entre le climat, la nourriture et le côté coincé de nombre de mes compatriotes, elle ne sont pas à la fête!»</p><p></p><hr><p></p><h3>Précédemment dans Bon pour la tête</h3><h4><a href="https://bonpourlatete.com/chroniques/paradis-pour-les-uns">«Paradis pour les uns...» </a>de Michael Wyler<br></h4>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'd-amour-et-ou-de-raison', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-12', 'like' => (int) 814, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 864, 'homepage_order' => (int) 1043, 'original_url' => null, 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 82, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4833, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => false, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf… ou sur les traces de Tintin en Océanie', 'subtitle' => 'Keystone-ATS, 9 août 2023: «La Suisse et Niue vont établir des relations diplomatiques. 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Cassis – qui considère Niue (voir sur la carte) comme un point stratégique du monde – a décidé que la Suisse serait le 23ème pays à «nouer des relations diplomatiques formelles» avec Niue et de ce fait comblera «une lacune dans le réseau diplomatique de la Suisse» aux dires du DFAE. </p> <p>Sachant que la tournée Asie-Pacifique de notre intrépide ministre a débuté quelques jours après que le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken et le président français Emmanuel Macron eurent achevé la leur dans la même zone, on voit bien que la Suisse n’a pas tardé à placer ses billes dans la cour des grands.</p> <p>Car effectivement, le Pacifique est une zone convoitée. Par la Chine qui veut isoler Taïwan et pouvoir profiter des zones de pêche étendues; par les Etats-Unis qui ne veulent pas laisser la Chine occuper le terrain et par la France, dernière puissance coloniale et nostalgique de son importance perdue. 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Mais officiellement, on maintient au chiffre de 1'620 habitants, les subventions néo-zélandaises étant en rapport avec le nombre d’habitants…</p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1711550027_dalton.jpeg" class="img-responsive img-fluid center " width="409" height="727" /></p> <h4 style="text-align: center;"><em>Dalton Tagelagi, Premier ministre de Niue depuis 2020. © M.W.</em></h4> <h3>Une bureaucratie galopante</h3> <p>Niue compte actuellement 4 ministres et 4 ministres adjoints. Mais, comme le précise Dalton Tagelagi, «il y a tellement de boulot que la semaine prochaine, le Parlement devrait voter une modification de la Constitution pour que nous passions à 6 ministres et 6 ministres adjoints, toujours en parfaite égalité hommes-femmes».</p> <p>«Mais ce n’est pas encore gagné, s’inquiète-t-il, car le Parlement – 20 membres – craint un peu l’explosion bureaucratique et même s’il approuve cette modification, il faudra ensuite soumettre ce projet aux quelque 600 électeurs de l’île».</p> <p>Et comme les salaires des ministres, ministres adjoints et membres du Parlement, grignotent déjà 10% du budget annuel de Niue (l’équivalent de 2,9 millions de francs), faire gonfler la facture n’est pas du goût de tous, ce d’autant plus que le budget de l’île est actuellement déficitaire.</p> <p>Il n’y a toutefois pas à craindre d’une opposition, car à Niue, il n’y a pas de partis politiques et tous les élus sont indépendants. «Ce qui ne veut pas dire que nous sommes tous d’accord sur tout!» précise M. Tagelagi.</p> <p>Son Excellence, 56 ans et 25 ans de politique dans les gencives est un vieux briscard à qui on ne la fait pas. Il aime voyager et puisque la Terre entière semble s’intéresser à son pays, il en profite et est souvent en déplacement, notamment pour suivre, un peu partout dans le monde, les conférences et congrès consacrés au climat. Même si Niue est une île surélevée et donc pas à la merci d’une montée des eaux de quelques centimètres.</p> <p>En ce moment, c’est la Chine qui lui fait les yeux doux: Beijing a envoyé une douzaine d’ouvriers chinois et deux trax à Niue pour asphalter quelques kilomètres de route. Mais Dalton n’est pas dupe et veille au grain: «le fait que nous soyons petits ne veut pas dire que nous sommes idiots. 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Le groupe y jouait de la musique jamaïcaine, chantait en dialecte alémanique et portait des vêtements africains et des dreadlocks. Plusieurs personnes ayant ressenti un malaise face à cette «appropriation culturelle» (sic), le concert a été interrompu et la direction de la salle s’est excusée auprès des personnes chez qui ce concert a provoqué des sentiments négatifs.</p> <h3>Couvrez cette pénis que je ne saurais voir</h3> <p>Comme l’explique Elsa Magueritat, évoquant le livre de Jean-François Braunstein <em>La religion woke</em>: «par paresse intellectuelle, les universitaires adoptent aveuglément des concepts façonnés pour ne pas "offenser" les victimes de toutes les discriminations qu'ils étudient. Ainsi, les hommes peuvent être enceints et les femmes dotées de pénis, puisqu'il convient de ne surtout pas froisser les personnes transgenres». </p> <p>Dans cet ouvrage, M. 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Quelques tests amusants pour le savoir:</h4> <h4><a href="https://www.philomag.com/articles/test-etes-vous-woke-sans-le-savoir">https://www.philomag.com/articles/test-etes-vous-woke-sans-le-savoir</a></h4> <h4><a href="https://www.nouvelobs.com/opinions/20220722.OBS61218/test-quel-le-woke-etes-vous.html%23modal-msg">https://www.nouvelobs.com/opinions/20220722.OBS61218/test-quel-le-woke-etes-vous.html#modal-msg</a></h4> <h4><a href="https://www.magtoo.fr/etes-vous-woke/">https://www.magtoo.fr/etes-vous-woke/</a></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'dieu-n-est-pas-mort-il-est-juste-tres-occupe', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 242, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 14, 'person_id' => (int) 82, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 3647, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Des chiffres et des lettres après 113 jours de guerre en Ukraine', 'subtitle' => 'Les dindons de la farce: l’expression date du XVIIIème siècle. 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Rappelons que:</p> <p>- les Etats-Unis sont le plus gros producteur mondial de pétrole (16 millions de barils par jour) et de loin, le plus gros consommateur (20 millions de barils par jour).</p> <p>- Par tête de pipe, la consommation annuelle moyenne est de 3’735 litres de pétrole aux Etats-Unis, contre 1'920 au Japon, 1'670 en Suisse, 556 en Chine et 208 en Inde. 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Cela n’implique d’aucune façon un soutien à la politique suivie par son gouvernement dans d’autres domaines.</p> <h3><strong>Les solutions</strong></h3> <p>«Lors du premier choc pétrolier de 1974, je me suis demandé si le fait que nous étions parmi les rares pays de la région à ne pas avoir un sous-sol gorgé de pétrole était une malédiction divine», raconte Ofir, directeur technique d’une usine israélienne de dessalement de l’eau de mer. «Mais, en réalité, c’est une bénédiction. Cela nous a forcés à être créatifs et grâce à cela notre pays est devenu expert en matière d’eau et une pépinière constante d’innovation dans le domaine du stress hydrique.»</p> <p>Les solutions? Il y en a cinq principales: le dessalement de l’eau de mer, le recyclage des eaux usées, les techniques d’irrigation minimisant les besoins en eau, amener la population à une consommation «responsable» de l’eau et Watergen.</p> <p>Mon propos n’étant pas de vous noyer (ha!) dans les détails techniques quant aux méthodes utilisées, je me contenterai d’évoquer ce qu’elles sont et les résultats qu’elles entraînent. Celles et ceux qui souhaitent compléter leur information trouveront des liens utiles en fin d’article.</p> <h3><strong>Le dessalement de l’eau de mer</strong></h3> <p>C’est au début des années 1960 que David ben Gurion, père fondateur de l’Etat d’Israël, évoquait son rêve d’irriguer le désert du Néguev (60 % de la superficie d’Israël) avec de l’eau de mer purifiée. 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Conséquence: la part de l’eau consommée dans l’agriculture par rapport au total de la consommation est bien moindre qu’ailleurs..</p> <p>Netafim, la société fondée par Simcha Blass en 1965 est toujours leader mondial en matière de micro irrigation. Présente dans une centaine de pays, elle occupe quelque 4500 salariés et détient un part de 34% du marché mondial.</p> <h4><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1630997453_eau4.jpg" class="img-responsive img-fluid normal " width="683" height="385" /><br />Nouvelles cultures de jojoba dans le Néguev, un désert qui recouvre 60% de la surface d’Israël.</h4> <p>Un de ses produits phares, NetBeat, permet de surveiller, d’analyser et d’automatiser l’irrigation sans besoin de présence physique de l’agriculteur (<em>lien vers Netafim en français en bas de page</em>).</p> <h3><strong>Consommation responsable</strong></h3> <p>Ce sera la partie la plus courte des solutions car elle dépend du simple bon sens. 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De plus, la production d’un litre d’eau potable ne consomme que 0,3 kwh d’électricité (donc environ 6 centimes au tarif de l’électricité en Suisse).</p> <p>Le plus récent des appareils actuellement commercialisés est le Watergen Mobile Box. Il pèse 15 kg, se transporte facilement, fonctionne sur 12 et 220 volts et produit jusqu’à 20 litres d’eau potable par jour.</p> <h3><strong>Paramètres dont il faut cependant tenir compte</strong></h3> <p>Ils concernent essentiellement le dessalement de l’eau de mer: des carences en minéraux ont été observées, le système de dessalement, basé sur l’osmose inverse, enlevant la quasi-totalité des minéraux présents dans l’eau de mer. En Israël, on ajoute donc du calcium et parfois du magnésium à l’eau dessalée.</p> <p>Le dessalement est relativement friand en énergie (essentiellement fossile pour le moment). 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VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
4 Commentaires
@Bogner Shiva 212 09.03.2018 | 09h59
«Oui , très cool mais ...le problème qui arrive très vite c'est la langue, je ne connais pas beaucoup, même pas sûr qu'il en existe des "Farangs", des étrangers qui maîtrisent la langue ! Et très vite comment partager nos sentiments respectifs de manière intime, profonde avec son ou sa conjointe, lorsque l'on "maîtrise" que les 5 % d'une langue ? Quand on va se rendre compte de la barrière de la mentalité, je parle ici des énormes différences concernant l'intellect, la configuration mentale. Notre base (config) mentale est essentiellement modelée par la Grèce antique, Romaine et un mélange nordique...rien à voir avec l'Asie, mais rien du tout. Prenez dans l'extrême, une mentalité Japonaise VS Allemande.... Vaudois VS Zürichois ou Schwytzois... :-) Une base grammaticale et vocabulaire la plus complète possible dans n'importe quelle langue va permettre l'élaboration d'idées et d'extrapolations complexes et surtout pouvoir les exprimer et échanger. Un exemple, un individu qui ne possède que 200 mots , quelques vagues notions de grammaire et une "base" exclusivement SMS donne des "conversations" surréalistes sur n'importe quel sujet. Donc pour la Thaïlande et autres contrées exotiques, qui offrent vraiment une vie pas comparable avec la Suisse, cet îlot de "cherté" à des personnes qui vivoteraient dans notre beau et trop cher pays, il va falloir très vite se faire à l'idée que nous allons rester des étrangers, des Farangs pour les Thaïs, et peut causer à terme un sentiment de solitude intérieure pas du tout facile à gérer. ce qui fait que l'on va se retrouver dans des ghettos d'expatriés...avec sa femme ou son mari étranger, Thaïs en l'occurence, qui va être confrontée à la même problématique que nous...a méditer !»
@miwy 10.03.2018 | 04h16
«Merci pour ce commentaire fort intéressant. Vois avez raison d'évoquer ces différences cultuelles qu'il convient de ne las négliger. Elles tendent à s'estomper si le farang se donne la peine d'apprendre la langue, tout comme c'est le cas si le/la partenaire Thai a vécu à l'étranger ou maîtrise l'anglais ou l'allemand par exemple. Mes interlocuteurs disons, moins sophistiqués ou peu instruits me dosaient que cela ne les dérangeaient pas d'avoir des conversations limitées avec leur partenaires. Ces dernières ont amis et famille et eux, leur petit groupe de copains et amis Suisses. Un peu limitatif, certes, mais cela semble convenir à dertains.»
@Reno 11.03.2018 | 15h49
«Many Swiss (and others) find love in Thailand. The perverse and racist view is that they go to Thailand because blood-sucking women are "easy" to get. Obviously, Bogner Shiva does not know what he/she is talking about. It looks like someone who never left Lutry. A native of Cortaillod, Neuchatel, I left for the USA where I got my PhD and got married to a ...Japanese. We did not speak English well enough, but after 35 years we are still happily together. Our son was born in the UK and now speaks there languages. We now live and teach in Korea where we do not master (yet) the language. The humanity we received from our students is amazing. In the absence of a full conversational ability, the non-verbal clues are heart-warming. When I hear Bogner Shiva pontificating on "des énormes différences concernant l'intellect, la configuration mentale. Notre base (config) mentale est essentiellement modelée par la Grèce antique, Romaine et un mélange nordique...rien à voir avec l'Asie, mais rien du tout," I frankly reach for my gun, as Goebbels would say. After reading online (from Daejeon, South Korea) the always excellent Bon Pour la Tête feed, we watched a subtitled Korean movie. We leave the discussion on Louis Althusser (who killed his wife) or Gilles Deleuze and Arthur Koestler (who committed suicide) though all spoke French with a 'mélange Nordique' to the likes of Bogner Shiva, reminding him/her that half the marriages in Switzerland end in divorce, including my brother's, and she was from Valais! The Thais numbers are better!»
@miwy 11.03.2018 | 23h53
«Thank you @Reno for your interesting " full of sound and fury " comment, to missquote Sheakspeate. Hope you don't mind if I continue in french, as most readers (like you avtually...) are basically french speakers. Il y a dans le commentaire de Bogner Shiva quelque chose qui me dérangeait un peu, certaines idées me rappelant un peu trop les théories eugéniques en vogue au début du siècle dernier. J'ai toutefois mis cela sur le compte de l'envie d'illustrer son propos.
Il me semble tout aussi faux de vouloir nier les risques que comportemt les différences culturelles (ce qui ne signifie pas que l'une serait supérieure à l'autre) que de les éroger en mur infranchissable. Elles existent, certes, mais cela n'empêche pas que de nombreux couples de culture de base différentes d'être heureux, comme j'ai pu le constater, ayant vécu en Amérique du Nord, dans le Pacifique et en Chine... Cela étant, je ne vous pas très bien le rapport avec le meurtre et les suicides dont vous faites état. Althusser était atteint de démnce lors du meurtre de sa femme, Deleuze ne supportait plus les souffarnces de sa maladie et les époux Koestler, membres de Exit (rien à voir avec Exit en Suisse) ont fait un choix délibéré et réfléchi.»