Actuel / Brexit Day: dernières heures dans l’Union
Londres, vendredi 31 janvier: les dernières heures du Royaume-Uni dans l'UE. © B. Lebrun
Reportage à Londres vendredi 31 janvier, jour officiel de la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
La bière et la haine. C’est en deux mots le visage affiché par ceux qui ont gagné la longue bataille pour le Brexit. Après presque 4 ans de débats et de déchirements, 2 changements de Premier ministre, 2 scrutins, remportés par les Brexiters1, 47 ans passés dans la Communauté Economique Européenne puis l’Union Européenne, ce vendredi 31 janvier à 23 heures, heure locale, minuit heure de Bruxelles, le Royaume-Uni a quitté l’UE.
«Oh my God, this is happening»: l’incrédulité, d’abord, était sur toutes les lèvres.
© B. Lebrun
«Pas d’inquiétude, rien ne changera demain matin» ont répété, toute la journée de vendredi, les journaux et les politiques. Le compte à rebours était égrené en continu par la BBC et projeté sur la façade du 10 Downing Street, la résidence du Premier ministre, l’artisan du Brexit Boris Johnson.
Pour autant, en dehors des abords de Parliament Square, où Nigel Farage, du Brexit Party, avait appelé au rassemblement festif de tous les défenseurs du «Leave», tout était, à Londres, comme d’habitude. Les touristes affluaient, certains portant un masque chirurgical (2 cas de coronavirus sont déclarés en Angleterre), attirés par les lumières de Picadilly Circus, peu soucieux de ce qui se tramait quelques mètres plus loin.
Optimiste et prêt à relever le défi du saut dans l’inconnu, Boris Johnson donnait une fête privée à Downing Street, où plusieurs bouteilles d’«English champagne» ont été débouchées.
Un roi d'Angleterre Brexiter aux pieds de Churchill. © B. Lebrun
Sur Parliament Square, devant le Palais du parlement, aux pieds de la statue de Winston Churchill, ils étaient là dès le début d’après-midi. Des centaines de caméras, les télés du monde entier, des centaines de policiers, et les vainqueurs du jour, les Brexiters. Déguisés, habillés de pied en cap aux couleurs de l’Union Jack, agitant pancartes et drapeaux, ils se prêtaient au jeu des photographies. Des British typiques, ceux que l’on reconnaît dans le monde entier au premier coup d’oeil, dans les tribunes des matches de rugby. Façon de dire que l’événement était celui de toute une nation, une victoire patriotique contre l’hydre supranationale.
Mais à bien y regarder, l’ambiance n’était pas vraiment joyeuse, encore moins détendue.
Beaucoup de familles, visiblement défavorisées, avaient fait le déplacement depuis le nord-est de l’Angleterre, le bastion électoral des pro-Brexit. Et sur leurs visages se lisait un sentiment de fierté. «Nous avons vaincu l’establishment» disent-ils. De revanche, aussi. «Nous reprenons le contrôle» (un des slogans de la campagne), «nous retrouvons notre pays, notre souveraineté, nos frontières...»; «Vive Boris!» Nulle allusion ne sera faîte à la Reine.
A la question de l’avenir, ils bottent en touche: «Au moins, nous, nous sommes fiers de notre drapeau, nous pouvons le hisser à nouveau et sans honte!»
«Happy Brexit!» nous souhaitent des groupes costumés. «C’est un grand jour, un moment excitant, nous avançons, nous bâtissons notre futur nous-mêmes!»
© B. Lebrun
C’est, en effet, un grand jour pour l’ébriété nationaliste. Bizarrement, l’exaltation n’est pas communicative. Il y a des sous-entendus que certains, déjà éméchés, formulent à haute voix. «Fuck EU!», en substance. Vers 19 heures, un attroupement se forme. La pluie a commencé à tomber, un petit groupe essaie de mettre le feu à un drapeau de l’UE... et le nylon détrempé ne brûle pas. L’atmosphère est lourde et haineuse. Des Français, partisans du «Frexit», applaudissent.
19h19, le drapeau de l'UE ne brûle pas. © B. Lebrun
A 22h45, Nigel Farage fait son apparition sur une scène, projeté en même temps sur écran géant. L’esplanade boueuse est pleine de monde et de drapeaux. «We did it!» triomphe l’ancien eurodéputé eurosceptique. «Nous sommes là ce soir pour célébrer notre victoire. Et nous devons cette victoire au fait que Westminster (le Parlement, «l’élite») s’est détaché de son peuple, de son propre pays. La démocratie a gagné cette bataille. Pour ma part, je crois en l’Europe, je n’ai jamais cru en l’Union Européenne.»
Big Ben, en réparation et couvert d’échafaudages, ne sonnera pas à 23 heures. Une réplique potache, un carillon surnommé «Little Ben», et un enregistrement sonore des coups de cloches font l’affaire. A l’heure dite, «We’re out», «nous sommes sortis» affiche l’écran. Aux acclamations succèdent quelques secondes de silence, de sidération. Puis, l’affaire prend un tour folklorique. Des joueurs de cornemuse costumés accompagnent un karaoké géant de l’hymne britannique, «God save the Queen».
La fête est finie. Voilà pour le symbole. En réalité, le Brexit Day n’est qu’un début, le début d’une «période de transition» qui durera 11 mois.
Les numéros "historiques" des quotidiens britanniques, samedi 1er février. © M. Céhère
Les préoccupations des Britanniques et des citoyens européens sont pragmatiques: y aura-t-il une augmentation des tarifs de téléphonie mobile? le cours de la livre sterling va-t-il marquer le pas? (verdict demain matin à l’ouverture des marchés), quand le passeport changera-t-il de couleur (du bordeaux au bleu)? les passeports pour animaux de compagnie, une spécialité britannique, sont-ils toujours valables? La réponse est toujours la même: «pas aujourd’hui, on verra plus tard».
Ce qui a déjà changé, à l’heure où nous écrivons ces lignes, le jour d’après, dans un café de Gloucester Road, est assez infime. Les députés européens britanniques ont quitté Bruxelles. Une valse de drapeaux hissés et descendus, à Londres et à Bruxelles, a été abondamment documentée par les journaux. Une nouvelle pièce de 50 pence entre en circulation aujourd’hui. Et... c’est tout.
© B. Lebrun
En revanche, l’impact politique est considérable. Nous avons là un Premier ministre dont l’action est visible, tangible; qui a promis de réaliser la sortie de l’UE et qui l’a fait. Une manière inattendue mais terriblement efficace de restaurer la confiance et l’image des politiques.
De son côté, le maire de Londres Sadiq Khan a fait part de sa grande tristesse, et rappelé que la capitale avait voté en majorité (60%) contre le Brexit.
En Ecosse, autre grande perdante du référendum (62% des électeurs souhaitaient rester), les «Remainers» se sont rassemblés pour dire «au revoir», et pas adieu, à l’UE, rappel de leur volonté un peu désespérée de demeurer dans l’Union.
© B. Lebrun
Comme la pluie qui tombait sur Parliament Square, il est temps de sécher les «larmes des Remainers». Une nouvelle ère et une nouvelle bataille commencent. Il risque d’y avoir des dommages collatéraux, c’est assumé. Le nouvel accord avec l’UE ne pourra pas être plus avantageux pour le Royaume-Uni qu’il ne l’était avant le Brexit.
Qu’importe. «Friendship» est le mot le plus entendu sur les ondes depuis vendredi soir. Faire front commun, se réconcilier entre eux et avec le reste de l’Europe, tel est le défi optimiste que se donnent maintenant les Britanniques, seuls sur leur île.
1Le référendum sur le Brexit, le 23 juin 2016, voit s’imposer le «Leave» à 51,9%. Aux élections générales du 12 décembre 2019, le parti Tory de Boris Johnson l’emporte avec 43,6% des voix.
Notice (8): Trying to access array offset on value of type null [APP/Template/Posts/view.ctp, line 147]Code Context<div class="col-lg-12 order-lg-4 order-md-4">
<? if(!$connected['active']): ?>
<div class="utils__spacer--default"></div>
$viewFile = '/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/src/Template/Posts/view.ctp' $dataForView = [ 'referer' => '/', 'OneSignal' => '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093', '_serialize' => [ (int) 0 => 'post' ], 'post' => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2118, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / ROYAUME-UNI', 'title' => 'Brexit Day: dernières heures dans l’Union', 'subtitle' => 'Reportage à Londres vendredi 31 janvier, jour officiel de la sortie du Royaume-Uni de l’UE. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>La bière et la haine. C’est en deux mots le visage affiché par ceux qui ont gagné la longue bataille pour le Brexit. Après presque 4 ans de débats et de déchirements, 2 changements de Premier ministre, 2 scrutins, remportés par les Brexiters<strong><sup>1</sup></strong>, 47 ans passés dans la Communauté Economique Européenne puis l’Union Européenne, ce vendredi 31 janvier à 23 heures, heure locale, minuit heure de Bruxelles, le Royaume-Uni a quitté l’UE.</p> <p>«<em><strong>Oh my God, this is happening</strong></em>»: l’incrédulité, d’abord, était sur toutes les lèvres. </p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1580575410_capturedcran2020020116.38.06.png" class="img-responsive img-fluid center " width="383" height="510" /></p> <h4 style="text-align: center;">© B. Lebrun</h4> <p>«Pas d’inquiétude, rien ne changera demain matin» ont répété, toute la journée de vendredi, les journaux et les politiques. Le <strong>compte à rebours</strong> était égrené en continu par la BBC et projeté sur la façade du 10 Downing Street, la résidence du Premier ministre, l’artisan du Brexit Boris Johnson. </p> <p>Pour autant, en dehors des abords de Parliament Square, où Nigel Farage, du Brexit Party, avait appelé au rassemblement festif de tous les défenseurs du «Leave», tout était, à Londres, comme d’habitude. Les touristes affluaient, certains portant un masque chirurgical (2 cas de coronavirus sont déclarés en Angleterre), attirés par les lumières de Picadilly Circus, peu soucieux de ce qui se tramait quelques mètres plus loin. </p> <p><strong>Optimiste</strong> et prêt à relever le défi du saut dans l’inconnu, Boris Johnson donnait une fête privée à Downing Street, où plusieurs bouteilles d’«English champagne» ont été débouchées. </p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1580574607_img_9306.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;">Un roi d'Angleterre Brexiter aux pieds de Churchill. © B. Lebrun</h4> <p>Sur Parliament Square, devant le Palais du parlement, aux pieds de la statue de Winston Churchill, ils étaient là dès le début d’après-midi. Des centaines de caméras, les télés du monde entier, des centaines de policiers, et les vainqueurs du jour, les <strong>Brexiters</strong>. Déguisés, habillés de pied en cap aux couleurs de l’Union Jack, agitant pancartes et drapeaux, ils se prêtaient au jeu des photographies. Des <i>British </i>typiques, ceux que l’on reconnaît dans le monde entier au premier coup d’oeil, dans les tribunes des matches de rugby. Façon de dire que l’événement était celui de toute une nation, une victoire <strong>patriotique</strong> contre l’hydre supranationale. </p> <p>Mais à bien y regarder, l’ambiance n’était pas vraiment joyeuse, encore moins détendue.</p> <p>Beaucoup de familles, visiblement défavorisées, avaient fait le déplacement depuis le nord-est de l’Angleterre, le bastion électoral des pro-Brexit. Et sur leurs visages se lisait un sentiment de <strong>fierté</strong>. «<em>Nous avons vaincu </em>l’establishment» disent-ils. De <strong>revanche</strong>, aussi. «<em>Nous reprenons le <strong>contrôle</strong></em>» (un des slogans de la campagne), «<em>nous retrouvons notre pays, notre souveraineté, nos frontières...</em>»; «Vive Boris!» Nulle allusion ne sera faîte à la Reine. </p> <p>A la question de <strong>l’avenir</strong>, ils bottent en touche: «Au moins, nous, nous sommes fiers de notre drapeau, nous pouvons le hisser à nouveau et sans honte!» </p> <p>«<em><strong>Happy Brexit!</strong></em>» nous souhaitent des groupes costumés. «C’est un grand jour, un moment excitant, <em>nous avançons,</em> nous bâtissons notre futur nous-mêmes!» </p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1580574675_img_4895.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;">© B. Lebrun</h4> <p>C’est, en effet, un grand jour pour l’ébriété nationaliste. Bizarrement, l’exaltation n’est pas communicative. Il y a des sous-entendus que certains, déjà éméchés, formulent à haute voix. «<em><strong>Fuck EU!</strong></em>», en substance. Vers 19 heures, un attroupement se forme. La pluie a commencé à tomber, un petit groupe essaie de mettre le feu à un drapeau de l’UE... et le nylon détrempé ne brûle pas. L’atmosphère est lourde et haineuse. Des Français, partisans du «Frexit», applaudissent. </p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1580574710_img_5371.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1580574731_img_9981.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;">19h19, le drapeau de l'UE ne brûle pas. © B. Lebrun</h4> <p>A 22h45, <strong>Nigel Farage</strong> fait son apparition sur une scène, projeté en même temps sur écran géant. L’esplanade boueuse est pleine de monde et de drapeaux. «<em>We did it!</em>» triomphe l’ancien eurodéputé eurosceptique. «<em>Nous sommes là ce soir pour célébrer notre victoire. Et nous devons cette victoire au fait que Westminster </em>(le Parlement, «l’élite»)<em> s’est détaché de son peuple, de son propre pays. La démocratie a gagné cette bataille. Pour ma part, je crois en l’Europe, je n’ai jamais cru en l’Union Européenne.</em>» </p> <p><strong>Big Ben</strong>, en réparation et couvert d’échafaudages, ne sonnera pas à 23 heures. Une réplique potache, un carillon surnommé «Little Ben», et un enregistrement sonore des coups de cloches font l’affaire. A l’heure dite, «<em><strong>We’re out</strong></em>», «nous sommes sortis» affiche l’écran. Aux acclamations succèdent quelques secondes de silence, de sidération. Puis, l’affaire prend un tour <strong>folklorique</strong>. Des joueurs de cornemuse costumés accompagnent un karaoké géant de l’hymne britannique, «<em>God save the Queen</em>». </p> <p>La fête est finie. Voilà pour le symbole. En réalité, le <i>Brexit Day</i> n’est qu’un début, le début d’une «<strong>période de transition</strong>» qui durera 11 mois. </p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1580574792_img_0480.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;">Les numéros "historiques" des quotidiens britanniques, samedi 1er février. © M. Céhère</h4> <p>Les préoccupations des Britanniques et des citoyens européens sont <strong>pragmatiques</strong>: y aura-t-il une augmentation des tarifs de téléphonie mobile? le cours de la livre sterling va-t-il marquer le pas? (verdict demain matin à l’ouverture des marchés), quand le passeport changera-t-il de couleur (du bordeaux au bleu)? les passeports pour animaux de compagnie, une spécialité britannique, sont-ils toujours valables? La réponse est toujours la même: «pas aujourd’hui, on verra plus tard».</p> <p>Ce qui a déjà changé, à l’heure où nous écrivons ces lignes, le jour d’après, dans un café de Gloucester Road, est assez <strong>infime</strong>. Les députés européens britanniques ont quitté Bruxelles. Une valse de drapeaux hissés et descendus, à Londres et à Bruxelles, a été abondamment documentée par les journaux. Une nouvelle pièce de 50 pence entre en circulation aujourd’hui. Et... c’est tout. </p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1580574530_img_9417.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;">© B. Lebrun</h4> <p>En revanche, l’impact politique est considérable. Nous avons là un Premier ministre dont l’action est visible, tangible; qui a promis de réaliser la sortie de l’UE et <strong>qui l’a fait</strong>. Une manière inattendue mais terriblement efficace de restaurer la confiance et l’image des politiques.</p> <p>De son côté, le maire de Londres Sadiq Khan a fait part de sa grande tristesse, et rappelé que la capitale avait voté en majorité (60%) contre le Brexit. </p> <p>En <strong>Ecosse</strong>, autre grande perdante du référendum (62% des électeurs souhaitaient rester), les «Remainers» se sont rassemblés pour dire «au revoir», et pas adieu, à l’UE, rappel de leur volonté un peu désespérée de demeurer dans l’Union. </p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1580575124_img_7593.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;">© B. Lebrun</h4> <p>Comme la pluie qui tombait sur Parliament Square, il est temps de sécher les «larmes des Remainers». Une nouvelle ère et une nouvelle <strong>bataille</strong> commencent. Il risque d’y avoir des dommages collatéraux, c’est assumé. Le nouvel accord avec l’UE ne pourra pas être plus avantageux pour le Royaume-Uni qu’il ne l’était avant le Brexit.</p> <p>Qu’importe. «<strong><em>Friendship</em></strong>» est le mot le plus entendu sur les ondes depuis vendredi soir. Faire front commun, se réconcilier entre eux et avec le reste de l’Europe, tel est le défi optimiste que se donnent maintenant les Britanniques, seuls sur leur île.</p> <hr /> <h4><sup><strong>1</strong></sup>Le référendum sur le Brexit, le 23 juin 2016, voit s’imposer le «Leave» à 51,9%. Aux élections générales du 12 décembre 2019, le parti Tory de Boris Johnson l’emporte avec 43,6% des voix. </h4>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'brexit-day-dernieres-heures-dans-l-union', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 594, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 2125, 'homepage_order' => (int) 2375, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'attachments' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ [maximum depth reached] ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, 'relatives' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) {} ], 'embeds' => [], 'images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'audios' => [], 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'author' => 'Marie Céhère', 'description' => 'Reportage à Londres vendredi 31 janvier, jour officiel de la sortie du Royaume-Uni de l’UE. ', 'title' => 'Brexit Day: dernières heures dans l’Union', 'crawler' => true, 'connected' => null, 'menu_blocks' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) {} ], 'menu' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) {}, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) {} ] ] $bufferLevel = (int) 1 $referer = '/' $OneSignal = '8a2ea76e-2c65-48ce-92e5-098c4cb86093' $_serialize = [ (int) 0 => 'post' ] $post = object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 2118, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => 'NORMAL', 'readed' => null, 'subhead' => 'ACTUEL / ROYAUME-UNI', 'title' => 'Brexit Day: dernières heures dans l’Union', 'subtitle' => 'Reportage à Londres vendredi 31 janvier, jour officiel de la sortie du Royaume-Uni de l’UE. ', 'subtitle_edition' => null, 'content' => '<p>La bière et la haine. C’est en deux mots le visage affiché par ceux qui ont gagné la longue bataille pour le Brexit. Après presque 4 ans de débats et de déchirements, 2 changements de Premier ministre, 2 scrutins, remportés par les Brexiters<strong><sup>1</sup></strong>, 47 ans passés dans la Communauté Economique Européenne puis l’Union Européenne, ce vendredi 31 janvier à 23 heures, heure locale, minuit heure de Bruxelles, le Royaume-Uni a quitté l’UE.</p> <p>«<em><strong>Oh my God, this is happening</strong></em>»: l’incrédulité, d’abord, était sur toutes les lèvres. </p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1580575410_capturedcran2020020116.38.06.png" class="img-responsive img-fluid center " width="383" height="510" /></p> <h4 style="text-align: center;">© B. Lebrun</h4> <p>«Pas d’inquiétude, rien ne changera demain matin» ont répété, toute la journée de vendredi, les journaux et les politiques. Le <strong>compte à rebours</strong> était égrené en continu par la BBC et projeté sur la façade du 10 Downing Street, la résidence du Premier ministre, l’artisan du Brexit Boris Johnson. </p> <p>Pour autant, en dehors des abords de Parliament Square, où Nigel Farage, du Brexit Party, avait appelé au rassemblement festif de tous les défenseurs du «Leave», tout était, à Londres, comme d’habitude. Les touristes affluaient, certains portant un masque chirurgical (2 cas de coronavirus sont déclarés en Angleterre), attirés par les lumières de Picadilly Circus, peu soucieux de ce qui se tramait quelques mètres plus loin. </p> <p><strong>Optimiste</strong> et prêt à relever le défi du saut dans l’inconnu, Boris Johnson donnait une fête privée à Downing Street, où plusieurs bouteilles d’«English champagne» ont été débouchées. </p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1580574607_img_9306.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;">Un roi d'Angleterre Brexiter aux pieds de Churchill. © B. Lebrun</h4> <p>Sur Parliament Square, devant le Palais du parlement, aux pieds de la statue de Winston Churchill, ils étaient là dès le début d’après-midi. Des centaines de caméras, les télés du monde entier, des centaines de policiers, et les vainqueurs du jour, les <strong>Brexiters</strong>. Déguisés, habillés de pied en cap aux couleurs de l’Union Jack, agitant pancartes et drapeaux, ils se prêtaient au jeu des photographies. Des <i>British </i>typiques, ceux que l’on reconnaît dans le monde entier au premier coup d’oeil, dans les tribunes des matches de rugby. Façon de dire que l’événement était celui de toute une nation, une victoire <strong>patriotique</strong> contre l’hydre supranationale. </p> <p>Mais à bien y regarder, l’ambiance n’était pas vraiment joyeuse, encore moins détendue.</p> <p>Beaucoup de familles, visiblement défavorisées, avaient fait le déplacement depuis le nord-est de l’Angleterre, le bastion électoral des pro-Brexit. Et sur leurs visages se lisait un sentiment de <strong>fierté</strong>. «<em>Nous avons vaincu </em>l’establishment» disent-ils. De <strong>revanche</strong>, aussi. «<em>Nous reprenons le <strong>contrôle</strong></em>» (un des slogans de la campagne), «<em>nous retrouvons notre pays, notre souveraineté, nos frontières...</em>»; «Vive Boris!» Nulle allusion ne sera faîte à la Reine. </p> <p>A la question de <strong>l’avenir</strong>, ils bottent en touche: «Au moins, nous, nous sommes fiers de notre drapeau, nous pouvons le hisser à nouveau et sans honte!» </p> <p>«<em><strong>Happy Brexit!</strong></em>» nous souhaitent des groupes costumés. «C’est un grand jour, un moment excitant, <em>nous avançons,</em> nous bâtissons notre futur nous-mêmes!» </p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1580574675_img_4895.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;">© B. Lebrun</h4> <p>C’est, en effet, un grand jour pour l’ébriété nationaliste. Bizarrement, l’exaltation n’est pas communicative. Il y a des sous-entendus que certains, déjà éméchés, formulent à haute voix. «<em><strong>Fuck EU!</strong></em>», en substance. Vers 19 heures, un attroupement se forme. La pluie a commencé à tomber, un petit groupe essaie de mettre le feu à un drapeau de l’UE... et le nylon détrempé ne brûle pas. L’atmosphère est lourde et haineuse. Des Français, partisans du «Frexit», applaudissent. </p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1580574710_img_5371.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1580574731_img_9981.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;">19h19, le drapeau de l'UE ne brûle pas. © B. Lebrun</h4> <p>A 22h45, <strong>Nigel Farage</strong> fait son apparition sur une scène, projeté en même temps sur écran géant. L’esplanade boueuse est pleine de monde et de drapeaux. «<em>We did it!</em>» triomphe l’ancien eurodéputé eurosceptique. «<em>Nous sommes là ce soir pour célébrer notre victoire. Et nous devons cette victoire au fait que Westminster </em>(le Parlement, «l’élite»)<em> s’est détaché de son peuple, de son propre pays. La démocratie a gagné cette bataille. Pour ma part, je crois en l’Europe, je n’ai jamais cru en l’Union Européenne.</em>» </p> <p><strong>Big Ben</strong>, en réparation et couvert d’échafaudages, ne sonnera pas à 23 heures. Une réplique potache, un carillon surnommé «Little Ben», et un enregistrement sonore des coups de cloches font l’affaire. A l’heure dite, «<em><strong>We’re out</strong></em>», «nous sommes sortis» affiche l’écran. Aux acclamations succèdent quelques secondes de silence, de sidération. Puis, l’affaire prend un tour <strong>folklorique</strong>. Des joueurs de cornemuse costumés accompagnent un karaoké géant de l’hymne britannique, «<em>God save the Queen</em>». </p> <p>La fête est finie. Voilà pour le symbole. En réalité, le <i>Brexit Day</i> n’est qu’un début, le début d’une «<strong>période de transition</strong>» qui durera 11 mois. </p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1580574792_img_0480.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;">Les numéros "historiques" des quotidiens britanniques, samedi 1er février. © M. Céhère</h4> <p>Les préoccupations des Britanniques et des citoyens européens sont <strong>pragmatiques</strong>: y aura-t-il une augmentation des tarifs de téléphonie mobile? le cours de la livre sterling va-t-il marquer le pas? (verdict demain matin à l’ouverture des marchés), quand le passeport changera-t-il de couleur (du bordeaux au bleu)? les passeports pour animaux de compagnie, une spécialité britannique, sont-ils toujours valables? La réponse est toujours la même: «pas aujourd’hui, on verra plus tard».</p> <p>Ce qui a déjà changé, à l’heure où nous écrivons ces lignes, le jour d’après, dans un café de Gloucester Road, est assez <strong>infime</strong>. Les députés européens britanniques ont quitté Bruxelles. Une valse de drapeaux hissés et descendus, à Londres et à Bruxelles, a été abondamment documentée par les journaux. Une nouvelle pièce de 50 pence entre en circulation aujourd’hui. Et... c’est tout. </p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1580574530_img_9417.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;">© B. Lebrun</h4> <p>En revanche, l’impact politique est considérable. Nous avons là un Premier ministre dont l’action est visible, tangible; qui a promis de réaliser la sortie de l’UE et <strong>qui l’a fait</strong>. Une manière inattendue mais terriblement efficace de restaurer la confiance et l’image des politiques.</p> <p>De son côté, le maire de Londres Sadiq Khan a fait part de sa grande tristesse, et rappelé que la capitale avait voté en majorité (60%) contre le Brexit. </p> <p>En <strong>Ecosse</strong>, autre grande perdante du référendum (62% des électeurs souhaitaient rester), les «Remainers» se sont rassemblés pour dire «au revoir», et pas adieu, à l’UE, rappel de leur volonté un peu désespérée de demeurer dans l’Union. </p> <p><img src="https://media.bonpourlatete.com/default/w1200/1580575124_img_7593.jpg" class="img-responsive img-fluid center " /></p> <h4 style="text-align: center;">© B. Lebrun</h4> <p>Comme la pluie qui tombait sur Parliament Square, il est temps de sécher les «larmes des Remainers». Une nouvelle ère et une nouvelle <strong>bataille</strong> commencent. Il risque d’y avoir des dommages collatéraux, c’est assumé. Le nouvel accord avec l’UE ne pourra pas être plus avantageux pour le Royaume-Uni qu’il ne l’était avant le Brexit.</p> <p>Qu’importe. «<strong><em>Friendship</em></strong>» est le mot le plus entendu sur les ondes depuis vendredi soir. Faire front commun, se réconcilier entre eux et avec le reste de l’Europe, tel est le défi optimiste que se donnent maintenant les Britanniques, seuls sur leur île.</p> <hr /> <h4><sup><strong>1</strong></sup>Le référendum sur le Brexit, le 23 juin 2016, voit s’imposer le «Leave» à 51,9%. Aux élections générales du 12 décembre 2019, le parti Tory de Boris Johnson l’emporte avec 43,6% des voix. </h4>', 'content_edition' => null, 'slug' => 'brexit-day-dernieres-heures-dans-l-union', 'headline' => false, 'homepage' => 'col-md-6', 'like' => (int) 594, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 2125, 'homepage_order' => (int) 2375, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 5, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'poster_attachment' => null, 'editions' => [], 'tags' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Tag) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Tag) {} ], 'locations' => [], 'attachment_images' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'attachments' => [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) {} ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'comments' => [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) {}, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) {} ], 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Posts' } $relatives = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4922, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Deux utopies atomiques', 'subtitle' => '«Plutopia. Une histoire des premières villes atomiques», Kate Brown, traduit de l’anglais par Cédric Weiss, Editions Actes Sud, 464 pages.', 'subtitle_edition' => '«Plutopia. Une histoire des premières villes atomiques», Kate Brown, traduit de l’anglais par Cédric Weiss, Editions Actes Sud, 464 pages.', 'content' => '<p>Deux villes construites au milieu de nulle part. L’une aux Etats-Unis, l’autre en Union soviétique. A l’image des deux blocs qui s’affrontent lors de la guerre froide, ces deux utopies atomiques se font face; elles fournissent toutes deux en plutonium l’armement nucléaire des deux pays. L’historienne américaine Kate Brown raconte cette histoire en miroir, aussi fascinante qu’effrayante. Après la chute de l'URSS, les «villes fermées» ont été un peu documentées: des communautés autarciques, des lieux tenus secrets, entourés de barbelés et surveillés par des gardes, dans lesquels scientifiques, ouvriers, industriels parvenaient tout de même à poursuivre leur vie de famille. Oppressant environnement, éloigné de tout. Photographies à l’appui, Kate Brown retrace l’histoire de ces utopies (littéralement «en aucun lieu», qui n’existent sur aucune carte). Elle mêle l’épluchage des archives et l’enquête de terrain. Elle explique comment la course à l’armement passe avant tout, dans les deux régimes pourtant en tout opposés: les Américains restreignent grandement les libertés chéries, quand les Soviétiques cèdent aux sirènes de l’<em>american way of life</em>, pourvu que les habitants des villes secrètes produisent des résultats. Les armes passent aussi avant les vies humaines. Les accidents sont fréquents, d’un côté comme de l’autre; les employés du complexe nucléaire sont donc interchangeables. La dangerosité du plutonium, les conséquences sur la santé et l’environnement de la radioactivité? De très, très confidentiels secrets d’Etat. Rien ne doit ralentir la marche vers l’anéantissement potentiel.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'deux-utopies-atomiques', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 18, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4921, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Une fille bien', 'subtitle' => '«Miss Americana: Taylor Swift», Lana Wilson, sur Netflix, 85 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Miss Americana: Taylor Swift», Lana Wilson, sur Netflix, 85 minutes.', 'content' => '<p>Taylor Swift a 34 ans et est un phénomène mondial, que l’on pourrait comparer à Madonna au sommet de son art. Ses millions et millions d’albums vendus ont fait d’elle la première artiste milliardaire grâce uniquement à sa musique. Taylor Swift entame une série de concerts en Europe: on a vu à Paris des fans camper pendant deux jours devant la salle pour accéder au premier rang; elle se produira cet été à Zurich. Que dire de plus d’une superstar américaine de la chanson, blonde, ravissante, grande et mince? Dans ce documentaire, les moins à la page apprendront que Taylor écrit et compose elle-même ses chansons, qu’elle est une auteure très efficace et une musicienne confirmée. Son premier album est sorti alors qu’elle n’avait que 16 ans (elle écrivait et composait déjà), elle est peu à peu devenue une vedette de la country avant de trouver son propre style. Le revers, elle le raconte elle-même. Elle n’a connu que le succès, les applaudissements, les compliments, ne s’est construite que par rapport au regard du public... Conséquence inévitable: un «bad buzz», un scandale, un petit bourrelet, et c’est le drame, un drame qui la touche personnellement, jusqu’à la rendre anorexique. Taylor Swift c’est aussi l’histoire d’une chanteuse qui grandit et mûrit avec son public, d’où son immense succès. Au point qu’on lui prête une influence considérable dans la prochaine élection présidentielle américaine, après qu'elle était parvenue à conduire des dizaines de milliers de jeunes à s'inscrire sur les listes électorales. Dans son journal intime d’adolescente, elle écrivait vouloir devenir «une fille bien». En pyjama et grosses chaussettes, son chat sur les genoux et les cheveux en désordre, comme sur scène devant un océan de fans, chorégraphies, costumes et effets spéciaux fantastiques, elle est une jeune femme presque normale, une fille bien.</p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'une-fille-bien', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 27, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4920, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Une mortelle randonnée des 50s', 'subtitle' => '«Crimes suisses: crime des cimes en Valais», Antoine Droux, 50 minutes.', 'subtitle_edition' => '«Crimes suisses: crime des cimes en Valais», Antoine Droux, 50 minutes.', 'content' => '<p>Nous avions déjà évoqué avec enthousiasme ce podcast créé et narré par Antoine Droux, à l’occasion de l’épisode portant sur le «crime nazi de Payerne». Nous y revenons aujourd’hui car, loin d’être un exercice de voyeurisme glauque, ces récits ouvrent une fenêtre sur la société suisse, fournissent de précieux éléments de micro-histoire. Cet épisode démarre en juin 1954, à la veille de l’été. Le décor: le lac de Tanay, sur la commune de Vouvry en Valais, ses sentiers de randonnée et ses sommets, les Jumelles et le Grammont. Les personnages: deux frères jumeaux, Louis et Jean; leurs épouses, Luciette et Paulette; ainsi qu’Eric, l’apprenti de Jean – et son amant. Jean et Louis sont de petits voyous, déjà condamnés pour divers délits et larcins, et en cette année 1954, l’argent leur manque. Or, les deux épouses ont chacune souscrit un contrat d’assurance-vie d’une valeur conséquente: celui de Paulette est de 70’000 francs, sept fois plus que la moyenne des polices. Le piège est refermé. Alors que Paulette cueille des fleurs près d’un ravin, chaussée de souliers de ville avec semelles en caoutchouc, Jean et Louis la précipitent dans le vide. Le veuf éploré soutient que c’est un accident. Un petit détail floral va convaincre les gendarmes qu’il n’en est rien. Nous ne dévoilons pas ici tous les ressorts de cette histoire; celle-ci fourmille de détails frappants, de portraits psychologiques, et est riche d’enseignement sur ce qui est, dans la langue du XXIème siècle, un féminicide, et que l'on ne verrait pas de nos jours du même œil. </p>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'une-mortelle-randonnee-des-50s', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 24, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 6, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [[maximum depth reached]], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Post) { 'id' => (int) 4919, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'publish_date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'notified' => null, 'free' => true, 'status' => 'PUBLISHED', 'priority' => null, 'readed' => null, 'subhead' => null, 'title' => 'Taiwan déclare la guerre aux fausses informations', 'subtitle' => 'Dans la lutte contre les fake news, peut-être devrions-nous prendre exemple sur Taiwan. L’île est en effet bombardée de fausses informations et de rumeurs infondées par son puissant voisin chinois. Les politiques et la société taïwanaise ont mis au point des stratégies originales, détaillées par «L’ADN», le magazine des cultures numériques.', 'subtitle_edition' => 'Dans la lutte contre les fake news, peut-être devrions-nous prendre exemple sur Taiwan. L’île est en effet bombardée de fausses informations et de rumeurs infondées par son puissant voisin chinois. Les politiques et la société taïwanaise ont mis au point des stratégies originales, détaillées par «L’ADN», le magazine des cultures numériques.', 'content' => '<p>Taiwan, convoitée par la Chine, a pris la mesure du danger existentiel de la désinformation, pour la démocratie en général et pour sa propre souveraineté en l’occurence. La «guerre informationnelle» dont ses dirigeants accusent la Chine a conduit à considérer les fake news comme un virus. A la population de développer des anticorps.</p> <p>Première stratégie, l’humour, pratiqué au sommet de l’Etat. En 2020, une étrange phobie a frappé le monde entier, nous nous en souvenons en Europe, et Taiwan n’y a pas fait exception: la crainte d’une pénurie de papier toilette, qui a entrainé... une pénurie de papier toilette, chacun s’employant à constituer des stocks. A Taiwan, une rumeur persistante affirmait que les masques étaient fabriqués à partir des mêmes matériaux que le papier toilette, et que ce dernier allait donc être relégué au dernier rang des priorités. Dans un territoire aussi densément peuplé que Taiwan, 23 millions d’habitants sur moins de 36’000 km<sup>2</sup>, les bousculades et les mouvements de foule dans les supermarchés ne sont pas passés inaperçus. Le gouvernement a fait appel à des humoristes. L’objectif étant que la vraie information se répande plus vite et plus largement encore que la rumeur. Le résultat est à la hauteur: un «mème» (un visuel destiné à devenir viral sur les réseaux sociaux) montrant supposément le derrière du Premier ministre taïwanais, qui se trouve être chauve, avec le commentaire «chacun n’a qu’une paire de fesses...» C’est-à-dire: il y aura bien du papier toilette pour tout le monde.</p> <p>Deuxième stratégie, l’organisation et la coopération des citoyens. L’ADN donne en exemple la plateforme Co-facts. Il s’agit d’un site de <em>fact-checking</em> collaboratif: tout citoyen qui repère une fausse information sur les réseaux sociaux peut la «fact-checker». Un programme permet ensuite d’associer le contenu concerné avec la vérification et la dénonciation des fausses informations. Le système des notes de la communauté, sur Twitter, s’en rapproche. </p> <p>Plusieurs autres initiatives existent à Taiwan, et les citoyens sont vigilants lors des crises ou d’événements politiques propices à susciter une vague de désinformation. Ainsi l’organisation MyGoPen avait infirmé les rumeurs de tricherie lors de l’élection présidentielle.</p> <p>Troisième stratégie, le «<em>prebunking</em>». On connaissait le «<em>debunking</em>», qui désigne le fait de démontrer la fausseté d’une information ou d’un contenu et de le corriger. Les progrès de l’intelligence artificielle permettent désormais d’anticiper. Il s’agit de sensibiliser les citoyens notamment au danger des «<em>deep fakes</em>», ces fausses vidéos plus vraies que nature qui peuvent mettre en scène des célébrités ou des politiques et leur faire tenir n’importe quels propos.</p> <p>Audrey Tang, la ministre des Affaires numériques de Taiwan, a expliqué en vidéo, en créant un <em>deep fake</em> d’elle-même, combien la manœuvre était facile. Et donc dangereuse.</p> <p>La prévention fonctionne, note le magazine: «Des <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0065260123000266">études</a> récentes confirment que pour protéger les citoyens des fake news, il peut effectivement être utile de les exposer intentionnellement à de la désinformation. De quoi donner de la légitimité à la méthode du <i>prebunking</i>. Audrey Tang se félicite de ces initiatives: "Le résultat est qu’en 2024, lorsque nous avons vu des deep fakes pendant notre campagne électorale, ils n'ont pas eu beaucoup d’effet, parce que depuis deux ans, les citoyens ont déjà développé des anticorps dans leur esprit."»</p> <p>Coopération, éducation et communication: une démocratie saine a tous les outils nécessaires pour armer ses citoyens contre les fausses informations. L'exemple taïwanais montre que l'implication des gouvernements est aussi indispensable que l'engagement des citoyens.</p> <hr /> <h4><a href="https://www.ladn.eu/media-mutants/secrets-de-fabrication-comment-taiwan-parvient-a-lutter-contre-les-fake-news-de-la-chine/" target="_blank" rel="noopener">Lire l'article original</a></h4>', 'content_edition' => '', 'slug' => 'taiwan-declare-la-guerre-aux-fausses-informations', 'headline' => null, 'homepage' => null, 'like' => (int) 22, 'editor' => null, 'index_order' => (int) 1, 'homepage_order' => (int) 1, 'original_url' => '', 'podcast' => false, 'tagline' => null, 'poster' => null, 'category_id' => (int) 4, 'person_id' => (int) 4670, 'post_type_id' => (int) 1, 'post_type' => object(App\Model\Entity\PostType) {}, 'comments' => [[maximum depth reached]], 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'locations' => [[maximum depth reached]], 'attachment_images' => [ [maximum depth reached] ], 'person' => object(App\Model\Entity\Person) {}, 'category' => object(App\Model\Entity\Category) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Posts' } ] $embeds = [] $images = [ (int) 0 => object(Cake\ORM\Entity) { 'id' => (int) 6456, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'IMG_9345.JPG', 'type' => 'image', 'subtype' => 'jpeg', 'size' => (int) 2698559, 'md5' => '9a488d3ef9d51c199ac066bfcb0f4fcf', 'width' => (int) 4032, 'height' => (int) 3024, 'date' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'title' => '', 'description' => 'Londres, vendredi 31 janvier: les dernières heures du Royaume-Uni dans l'UE.', 'author' => '', 'copyright' => '© B. Lebrun', 'path' => '1580574432_img_9345.jpg', 'embed' => null, 'profile' => 'default', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Attachments' } ] $audios = [] $comments = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 2353, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Les médias se gobergent du Brexit, mais sans se rendre compte que le décompte de l'Europe a commencé. Ce qu'aucun média n'ose à s'aventurer, l'Europe sera-t-elle américaine ou chinoise?', 'post_id' => (int) 2118, 'user_id' => (int) 440, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 2354, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'http://cbonard.blog.tdg.ch/archive/2020/02/01/le-brexit-ne-signifie-pas-la-rupture-de-toute-cooperation-en-304186.html', 'post_id' => (int) 2118, 'user_id' => (int) 4744, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Comment) { 'id' => (int) 2355, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'status' => 'ACCEPTED', 'comment' => 'Nous connaissons tous cette phrase de Lord Palmerston, « L’Angleterre n’a pas d’amis ou d’ennemis permanents ; elle n’a que des intérêts permanents ». Le Brexit illustre on ne peut mieux ce constat. Le Royaume-Uni a mené son Brexit à terme mais s'apprête à reprendre le plus rapidement possible les négociations sur une autre base avec Bruxelles. Au sein de mes amis, nombreux sont ceux qui se réjouissent à l'annonce du Brexit et qui souhaitent que la Suisse rompe les amarres avec l'Union européenne. Pourtant, au risque de les décevoir, le Royaume-Uni, pragmatique à l'instar de Palmerston, ne coupe pas les ponts avec l'Union. Il reste au sein de l’union douanière et du marché unique européens jusqu'à l'aboutissement d'un processus de négociation des termes d'un accord de libre-échange avec l'UE. Outre l'aspect de ces relations économiques et douanières, il y a d'autres exemples d'une coopération étroite avec l'UE qui vont perdurer entre Londres et Bruxelles, en matière de renseignement et de sécurité par exemple. A ce propos, le quotidien belge l'Echo met en lumière cet aspect dans un article publié le 31 janvier 2020 dont je cite ici un extrait : "Par ailleurs, la sécurité européenne est discutée dans une instance informelle, peu connue mais très efficace, le Club de Berne, rassemblant les chefs des services de renseignements des États de l’UE, de la Norvège et de la Suisse. Ses avis sont rapportés au Conseil européen." Alors oui, en Suisse, lors des prochaines échéances qui vont voir le corps électoral se prononcer sur nos relations avec l'Union européenne, prenons exemple sur les Britanniques qui, tout en mettant en oeuvre leur Brexit, sont déjà à l'oeuvre afin de tisser de nouveaux liens avec l'Union. Cette démarche a un nom, le pragmatisme. Lord Palmerston aurait apprécié et comme chacun sait, en Suisse nous aimons le pragmatisme. Claude Bonard', 'post_id' => (int) 2118, 'user_id' => (int) 4744, 'user' => object(App\Model\Entity\User) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Comments' } ] $author = 'Marie Céhère' $description = 'Reportage à Londres vendredi 31 janvier, jour officiel de la sortie du Royaume-Uni de l’UE. ' $title = 'Brexit Day: dernières heures dans l’Union' $crawler = true $connected = null $menu_blocks = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 56, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => '#Trends', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_tags', 'extern_url' => null, 'tags' => [ [maximum depth reached] ], 'posts' => [[maximum depth reached]], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Block) { 'id' => (int) 55, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'active' => true, 'name' => 'Les plus lus cette semaine', 'subtitle' => null, 'description' => null, 'color' => null, 'order' => null, 'position' => null, 'type' => 'menu', 'slug' => 'menu_highlight', 'extern_url' => null, 'tags' => [[maximum depth reached]], 'posts' => [ [maximum depth reached] ], '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Blocks' } ] $menu = [ (int) 0 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 2, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'A vif', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 4, 'description' => 'Lorsque nos auteurs ont envie de réagir sur le vif à un événement, des concerts aux disparitions célèbres, ils confient leurs écrits à la rubrique "A vif", afin que ceux-ci soient publiés dans l’instant.', 'slug' => 'a-vif', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 1 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 3, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Chronique', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => '<p>La réputation des chroniqueurs de Bon pour la tête n’est plus à faire: Tout va bien, Le billet du Vaurien, la chronique de JLK, ou encore Migraine et In#actuel, il y en a pour tous les goûts!</p>', 'slug' => 'chroniques', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 2 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 4, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Lu ailleurs', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 5, 'description' => 'Pourquoi ne pas mettre en avant nos collègues lorsque l'on est sensibles à leur travail? Dans la rubrique « Lu ailleurs » vous trouverez des reprises choisies par la rédaction et remaniées façon BPLT.', 'slug' => 'ailleurs', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 3 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 5, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Actuel', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 1, 'description' => 'Bon pour la tête n’a pas vocation à être un site d’actualité à proprement parler, car son équipe prend le temps et le recul nécessaire pour réagir à l’information.', 'slug' => 'actuel', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 4 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 6, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Culture', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'culture', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 5 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 7, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Vos lettres', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 6, 'description' => 'Bon pour la tête donne la parole à ses lecteurs, qu’ils aient envie de partager leur avis, pousser un coup de gueule ou contribuer à la palette diversifiée d’articles publiés. A vous de jouer!', 'slug' => 'vos-lettres-a-bon-pour-la-tete', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 6 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 8, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Analyse', 'menu' => true, 'menu_order' => (int) 3, 'description' => '', 'slug' => 'analyse', 'attachment_id' => '0', 'lft' => null, 'rght' => null, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 7 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 10, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Science', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'sciences', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 1, 'rght' => (int) 2, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 8 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 11, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Histoire', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'histoire', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 3, 'rght' => (int) 4, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 9 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 12, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Humour', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'humour', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 5, 'rght' => (int) 6, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 10 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 13, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Débat', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'debat', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 7, 'rght' => (int) 8, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 11 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 14, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Opinion', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'opinion', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 9, 'rght' => (int) 10, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' }, (int) 12 => object(App\Model\Entity\Category) { 'id' => (int) 15, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Reportage', 'menu' => true, 'menu_order' => null, 'description' => '', 'slug' => 'reportage', 'attachment_id' => '0', 'lft' => (int) 11, 'rght' => (int) 12, 'parent_id' => null, '[new]' => false, '[accessible]' => [ [maximum depth reached] ], '[dirty]' => [[maximum depth reached]], '[original]' => [[maximum depth reached]], '[virtual]' => [[maximum depth reached]], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [[maximum depth reached]], '[invalid]' => [[maximum depth reached]], '[repository]' => 'Categories' } ] $tag = object(App\Model\Entity\Tag) { 'id' => (int) 502, 'created' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'modified' => object(Cake\I18n\FrozenTime) {}, 'name' => 'Royaume-Uni', 'slug' => 'royaume-uni', '_joinData' => object(Cake\ORM\Entity) {}, '[new]' => false, '[accessible]' => [ '*' => true, 'id' => false ], '[dirty]' => [], '[original]' => [], '[virtual]' => [], '[hasErrors]' => false, '[errors]' => [], '[invalid]' => [], '[repository]' => 'Tags' }include - APP/Template/Posts/view.ctp, line 147 Cake\View\View::_evaluate() - CORE/src/View/View.php, line 1435 Cake\View\View::_render() - CORE/src/View/View.php, line 1393 Cake\View\View::render() - CORE/src/View/View.php, line 892 Cake\Controller\Controller::render() - CORE/src/Controller/Controller.php, line 791 Cake\Http\ActionDispatcher::_invoke() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 126 Cake\Http\ActionDispatcher::dispatch() - CORE/src/Http/ActionDispatcher.php, line 94 Cake\Http\BaseApplication::__invoke() - CORE/src/Http/BaseApplication.php, line 256 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 App\Middleware\IpMatchMiddleware::__invoke() - APP/Middleware/IpMatchMiddleware.php, line 28 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\RoutingMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/RoutingMiddleware.php, line 164 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cors\Routing\Middleware\CorsMiddleware::__invoke() - ROOT/vendor/ozee31/cakephp-cors/src/Routing/Middleware/CorsMiddleware.php, line 32 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65 Cake\Routing\Middleware\AssetMiddleware::__invoke() - CORE/src/Routing/Middleware/AssetMiddleware.php, line 88 Cake\Http\Runner::__invoke() - CORE/src/Http/Runner.php, line 65
Warning: file_put_contents(/data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/logs/debug.log) [function.file-put-contents]: failed to open stream: Permission denied in /data01/sites/bonpourlatete.com/dev/bonpourlatete.com/vendor/cakephp/cakephp/src/Log/Engine/FileLog.php on line 133
VOS RÉACTIONS SUR LE SUJET
3 Commentaires
@willoft 02.02.2020 | 02h27
«Les médias se gobergent du Brexit, mais sans se rendre compte que le décompte de l'Europe a commencé.
Ce qu'aucun média n'ose à s'aventurer, l'Europe sera-t-elle américaine ou chinoise?»
@Syndic 02.02.2020 | 09h57
«http://cbonard.blog.tdg.ch/archive/2020/02/01/le-brexit-ne-signifie-pas-la-rupture-de-toute-cooperation-en-304186.html»
@Syndic 02.02.2020 | 09h58
«Nous connaissons tous cette phrase de Lord Palmerston, « L’Angleterre n’a pas d’amis ou d’ennemis permanents ; elle n’a que des intérêts permanents ». Le Brexit illustre on ne peut mieux ce constat. Le Royaume-Uni a mené son Brexit à terme mais s'apprête à reprendre le plus rapidement possible les négociations sur une autre base avec Bruxelles. Au sein de mes amis, nombreux sont ceux qui se réjouissent à l'annonce du Brexit et qui souhaitent que la Suisse rompe les amarres avec l'Union européenne. Pourtant, au risque de les décevoir, le Royaume-Uni, pragmatique à l'instar de Palmerston, ne coupe pas les ponts avec l'Union. Il reste au sein de l’union douanière et du marché unique européens jusqu'à l'aboutissement d'un processus de négociation des termes d'un accord de libre-échange avec l'UE.
Outre l'aspect de ces relations économiques et douanières, il y a d'autres exemples d'une coopération étroite avec l'UE qui vont perdurer entre Londres et Bruxelles, en matière de renseignement et de sécurité par exemple. A ce propos, le quotidien belge l'Echo met en lumière cet aspect dans un article publié le 31 janvier 2020 dont je cite ici un extrait : "Par ailleurs, la sécurité européenne est discutée dans une instance informelle, peu connue mais très efficace, le Club de Berne, rassemblant les chefs des services de renseignements des États de l’UE, de la Norvège et de la Suisse. Ses avis sont rapportés au Conseil européen."
Alors oui, en Suisse, lors des prochaines échéances qui vont voir le corps électoral se prononcer sur nos relations avec l'Union européenne, prenons exemple sur les Britanniques qui, tout en mettant en oeuvre leur Brexit, sont déjà à l'oeuvre afin de tisser de nouveaux liens avec l'Union. Cette démarche a un nom, le pragmatisme. Lord Palmerston aurait apprécié et comme chacun sait, en Suisse nous aimons le pragmatisme.
Claude Bonard»